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La sensibilisation s’annonce croustillante : Michèle CROUZET à la baguette pour valoriser le pain français !
janvier 22, 2021Mie fondante au palais, croûte légèrement cuivrée à la texture si croustillante, dimensions spécifiques du produit (les mensurations de ce bâton de pain répondent à des normes strictes et précises soit cinq centimètres de largeur, quatre centimètres d’épaisseur et 65 centimètres de longueur), la baguette traditionnelle est en passe de rejoindre le patrimoine mondial immatériel promu par l’UNESCO. Parmi les soutiens à ce projet universaliste de bon aloi, valorisant le savoir-faire séculaire de la boulangerie-pâtisserie française : la députée Michèle CROUZET.
SENS : Eprouverait-elle une certaine gourmandise à consommer lors de ses repas le fameux fleuron de la tradition boulangère française la députée du Mouvement Démocrate de l’Yonne ?
Toujours est-il que la parlementaire a rejoint la cohorte d’élus du pays (une soixantaine de personnalités politiques toutes obédiences confondues) qui, comme elle, défend mordicus l’inscription de ce produit alimentaire made in France au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO. L’agence spécialisée des Nations Unies agit en faveur de la valorisation de l’éducation, des sciences et de la culture auprès de ses 195 états membres.
Lancée par la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie de France ainsi que l’Union des Entreprises de Proximité (U2P), l’idée fait depuis des mois son bonhomme de chemin. Avec, on l’imagine, une réelle possibilité d’être acceptée par les examinateurs du dossier.
Arguant de ce soutien envers l’artisanat à la sauce hexagonale, Michèle CROUZET a choisi de pousser le bouchon un peu plus loin. Optimisant une véritable campagne promotionnelle et de sensibilisation autour de cette démarche à la baguette !
Dès ce week-end, les boulangeries de sa circonscription vendront le pain dans des sacs à baguettes à l’effigie de l’élue icaunaise et de son soutien inconditionnel à cette cause patrimoniale à vocation universelle. Un contenant collecteur de pains à conserver dans les chaumières que les artisans boulangers de la place ont accepté de délivrer à leur clientèle.
Thierry BRET
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Il est invité aux Hospices de Beaune : Marie-Guite DUFAY à l’heure américaine offre du vin au président Joe BIDEN !
janvier 21, 2021Prompte à l'anticipation, la présidente de l’exécutif régional a déjà réagi à l’investiture du quarante-sixième président des Etats-Unis. D’une part, elle lui expédie en guise de cadeau deux bouteilles de vins issus de notre terroir. D’autre part, la présence du responsable américain est sollicitée lors de la 161ème vente aux enchères du domaine des Hospices de Beaune en novembre…
DIJON (Côte d’Or) : Elle n’aura pas tardé à réagir à l’investiture du nouveau pensionnaire de la Maison Blanche Marie-Guite DUFAY ! Le candidat démocrate à peine installé dans le bureau ovale que déjà était adressé le courrier officiel à l’estampille de la Bourgogne Franche-Comté vers Washington. Destinataire de ce pli élogieux : Joe BIDEN en personne !
Outre les félicitations de circonstances, l’élue socialiste souhaite le meilleur au successeur de Donald TRUMP dans la tâche qui l’attend ces prochaines semaines.
Profitant de ce message épistolaire, Marie-Guite DUFAY aspire au rétablissement rapide des relations commerciales entre les deux pays, des liens vitaux pour la pérennité de l’économie territoriale.
Un clin d’œil utile et astucieux de manière manuscrite fait au responsable de la première puissance mondiale. D’autant que les vins de Bourgogne et du Jura subissent de plein fouet depuis le mois d’octobre 2019 une taxe de 25 % sur leur valeur commerciale dès leur introduction sur le sol américain.
Un manque à gagner de 33 millions d’euros imputables à la fiscalité…
Pour mémoire, l’administration TRUMP avait décidé de cette mesure coercitive, renforcée il y a peu par des droits de douanes supplémentaires mettant en sérieuse difficulté les vignerons et les viticulteurs de la contrée.
Des décisions complexes pour la corporation viticole sachant que les Etats-Unis représentent le premier marché export des vins de Bourgogne. Le manque à gagner étant déjà estimé à plus de 33 millions d’euros.
La missive est accompagnée d’un signe de cette confiance retrouvée. Deux bouteilles de vins issus de lycées viticoles du cru font partie du voyage. Histoire de faciliter le retour en grâce de la viticulture bourguignonne aux States !
Mais, comme un cadeau ne vient jamais seul, la présidente de la Région invite aussi le nouveau président américain à se rendre dans l’Hexagone afin de participer le 21 novembre à la 161ème vente aux enchères du domaine des Hospices de Beaune.
Un vrai gage de cette amitié retrouvée dont ont besoin les deux partenaires sur le dossier de la viticulture ?
Thierry BRET
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Un élan émancipateur souffle sur le Vieux Continent : d’autres nations rêvent de vivre leur BREXIT !
janvier 20, 2021Le négociateur du BREXIT pour la communauté européenne, le Français Michel BARNIER, déclara juste après l’accord : « Il n’y a pas de gagnants, il n’y a pas de perdants » ! Un discours, diplomatique plus proche de la langue de bois que des constats objectifs liés au deal. Le contrat fut conclu in extremis quelques jours seulement avant l’échéance. Pourquoi de tels atermoiements et une telle lenteur avant d’arriver au terme de l’aventure britannique au sein du concert européen ? L’Europe voyait d’un très mauvais œil le départ de la perfide Albion. De crainte que cela ne donne des idées d’émancipation à d’autres pays ?!
TRIBUNE : La France a tout fait pour mettre des bâtons dans les roues du carrosse de Boris JOHNSON. Il est nécessaire de démontrer qu’un départ de l’Union européenne est extrêmement nuisible à ceux qui demandent à en partir. Au bout d’un suspens, digne d’un roman d’Agatha CHRISTIE ou de Sir Conan DOYLE, les signatures furent enfin apposées au bas du parchemin. Le sourire arboré par le Premier ministre anglais en disait long sur son degré de satisfaction, et pour cause…
Sur biens des points, les Anglais peuvent crier victoire !
Les deux mille pages du traité commercial entre l’Europe et le Royaume-Uni ne sont pas encore commentées et bien identifiées mais on subodore déjà l’essentiel. En premier lieu, les Anglais économisent douze milliards d’euros : soit le solde de leur contribution à l’Europe. Mais surtout, ils ont accès au marché commun, sans droits de douane ni quotas. Au passage, ils améliorent de 25 % leurs possibilités de pêche au détriment de l’Europe et particulièrement des Français ! Globalement au niveau des marchés, ça ne change rien, avec ou sans l’Europe !
L’objectif central des Britanniques fut de retrouver leur souveraineté, sans concession à ce que qui a toujours fait partie de leur histoire. Un pouvoir total sur leur destin et l’indépendance dans leurs décisions. Finalement, les grands gagnants sont les souverainistes ! Cette volonté est certainement commune aux 470 millions de consommateurs européens, fatigués et usés par des normes imposées par des technocrates déconnectés des réalités. Les Européens perdent toute confiance dans les femmes et les hommes politiques de tout bord. Dans le style : « On n’a pas tout perdu », l’Union européenne se donne un droit de regard sur les règlementations sociales ou le dumping éventuel sur les salaires. Quant aux menaces de réactions de l’Europe, les Anglais s’en contrefichent ! Ils ont récupéré leur indépendance, loin des contraintes réglementaires et des normes imposées par Bruxelles !
L’europhobe Nigel FARAGE qui a fait carrière sur le rejet de l’Union européenne, avait célébré à sa manière la sortie formelle du Royaume-Uni : « Nous pouvons célébrer le fait que nous sommes libres des contraintes de l’UE, nous pourrons retrouver notre place dans le monde. La guerre est finie. Nous avons gagné ! ».
Sur le plan militaire, les Britanniques arrivent au sixième rang des puissances militaires. Ils possèdent la dissuasion nucléaire et sont largement favorables à l’OTAN, comme l’Allemagne, au détriment de la France ! Sur cet aspect, le BREXIT représente une défaite personnelle pour la France. L’OTAN est inféodée aux Américains qui vendent de plus en plus les équipements militaires à l’organisation. En politique étrangère, les experts regrettent la perte des compétences que représente le « Foreign Office », mais ils estiment que Londres ne devrait pas s’éloigner des positions européennes sur les grandes questions comme le nucléaire iranien, la Russie ou le Proche-Orient. On se console comme on peut mais de l’autre côté de la Manche, les décisions ne sont liées qu’aux seuls intérêts…de l’Angleterre et de ses habitants.
Sur le terrain de l’immigration, Boris JOHNSON gagne aussi une totale souveraineté face aux accords de quotas d’émigrés que l’Europe doit accueillir. Pour le Parlement britannique, le blocage de la frontière fut un vrai soulagement, laissant ainsi à la France les étrangers bloqués à Calais et ailleurs.
Des idées de sortie de l’Europe, mais pour qui ?
Si certains pensent que la meilleure solution serait un Bruxelles-exit, plus sérieusement, l’idée d’une « sortie » effleure de nombreux pays. A commencer par la France, qui compte des partisans d’une France hors de l’Europe. Si nous faisions aujourd’hui un référendum le « oui » (favorable au départ) l’emporterait sûrement.
Le président Emmanuel MACRON a tort quand il affirme que les Français sont pro-européens et qu’ils ont affirmé leur adhésion dans tous les référendums ! Faux et archi-faux ! Volonté de manipulations ? Si le traité de Maastricht fut approuvé par seulement 51 % des votants, le traité de Lisbonne de 2005, établissant une constitution européenne fut rejeté, infligeant ainsi un véritable camouflet à Nicolas SARKOZY. A telle enseigne que grâce à l’artifice de règles constitutionnelles, ce dernier parapha le traité au nom de la France ! In fine, qu’est devenue la volonté du peuple ?
Les plus grands contributeurs nets au budget européen restent l’Hexagone, l’Allemagne, l’Italie et avant le BREXIT, le Royaume-Uni. Dans un degré moindre, le Danemark, la Suède, la Finlande et l’Irlande contribuent plus modestement.
Si nous excluons d’un Brexit, les pays qui reçoivent plus de monnaie de Bruxelles qu’ils n’en donnent, encore appelés « les bénéficiaires nets », nous retrouvons pour les plus significatifs : la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce… Ceux qui parient que tous les pays bénéficiaires ne pourront jamais quitter l’Europe se trompent lourdement. Certains pays souhaitent ardemment retrouver leur autonomie et leur indépendance vis-à-vis de l’Europe : la Hongrie et la Pologne en tête. Il suffirait de très peu de choses : une volonté de déstabilisation de l’Europe du côté de POUTINE et de la Russie par exemple.
Que dire d’une Chine omniprésente en Afrique qui contribue aussi à la désunion de l’Europe. Les Russes engagent actuellement un rapprochement avec l’Allemagne sur un vaccin anti-COVID !
Contourner les incohérences aberrantes du système…
Mondialisation oblige, plus besoin de l’Europe pour faire circuler les capitaux et les biens sans contraintes. En ce qui concerne les normes, la réglementation française impose des conditions plus rudes que pour les autres membres.
A titre d’exemple, on peut citer la culture bio. Même si le ridicule ne tue pas, on peut également faire référence à des règles absurdes qui entament notre libre arbitre : « l’escargot de Quimper » a empêché la construction du stade de Brest ! A cause d’une espèce protégée par Bruxelles. La construction de l’autoroute A 28 fut retardée de dix ans à cause de la présence du scarabée « Pique-prune », présent sur le tracé et protégé par la Convention de Berne (1979).
Des contraintes qui trônent parmi les plus de 400 000 règlementations administratives nationales !
Quitter l’Europe, pourquoi pas ? Mais, nous pouvons rester en imposant de nouvelles règles aux pays qui ne jouent pas le jeu : le dumping salarial des Polonais, des Espagnols ou des Roumains qui sous-payent leurs employés et ouvriers et faussent ainsi la concurrence. L’Allemagne, qui préfère imposer l’OTAN et l’appui américain afin que les Français ne reprennent pas la suprématie militaire avec l’arme nucléaire et le Rafale. Une question s’impose : qui sont réellement nos Alliés ?
De quelle Europe parlons-nous ? Celle qui nous impose des quotas d’accueil d’émigrés comme on désigne des fruits ou des légumes ? Une Europe où la frontière appelée « espace Schengen », devient une vraie passoire ? Pour l’accueil d’émigrés, certains pays ont par ailleurs refusé de ratifier l’accord…
Quant à la pandémie actuelle, elle n’a rien démontré quant à l’unité médicale d’une Europe capable de répondre d’une seule voix aux solutions à mettre en œuvre. Si, on peut noter l’unanimité pour refuser le vaccin anglais anti-COVID juste pour marquer notre colère au détriment de la vie des gens !
On n’a rien compris de nos amis britanniques. On les accuse d’hypocrisie mais aussi dignes d’un humour décapant. Cette histoire décrit parfaitement la mentalité anglo-saxonne : que dit un Anglais quand il entre par mégarde dans une salle de bains ou il y a une femme nue ? En refermant la porte il déclare : sorry, Sir…
Alors « messieurs les Anglais tirer les premiers » en refermant la porte et à votre suite, attention le mot de CAMBRONNE est, en Europe, sur beaucoup de lèvres !
Jean-Paul ALLOU
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Note positive pour le groupe : BMW prévoit le doublement de ses modèles électriques en 2021…
janvier 16, 2021L’optimisme est de mise chez le constructeur allemand après les premières analyses des résultats obtenus sur le dernier trimestre 2020. Cela augure de réelles perspectives de développement en 2021 pour les dirigeants de la firme. L’objectif 2021 sera de doubler le nombre de véhicules électriques immatriculés en Europe.
MUNICH (Allemagne) : L’électromobilité représente un enjeu majeur pour le fabricant automobile d’Outre-Rhin. Le groupe à la lecture des résultats relatant la commercialisation de ses produits au cours de l’ultime trimestre 2020 souhaite doubler les ventes de ses véhicules électriques au cours de ces douze prochains mois.
L’année dernière, l’introduction du modèle BMX iX3 et des MINI électriques ont dopé les résultats de la société. Ces modèles seront suivis prochainement par le démarrage de la BMW i4. Treize modèles sont désormais disponibles sur les marchés internationaux. Soit 74 pays.
Par ailleurs, le groupe allemand va assurer un investissement annuel d’un à trois millions jusqu’en 2025 dans la digitalisation de ses ventes et du marketing. Les services connectés y seront davantage développés afin de répondre à la forte demande et à la croissance attendue.
Thierry BRET
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L’émergence fulgurante du Bitcoin, véritable arlésienne pour la pérennité de nos systèmes économiques ?
janvier 16, 2021Impossible de parler des crypto-monnaies sans évoquer leur point de départ. Tout commence en 2008 d’un certain Satoshi NAKAMOTO, dont l’identité réelle reste encore inconnue, tant et si bien que l’on ne sait pas s’il s’agit d’une personne ou d’une corporation entière. Toujours est-il que ce bon Satoshi nous a gratifié d’un document scientifique et technique de dix pages, intitulé « Bitcoin: a peer-to-peer electronic cash system”. Une lecture complexe s’il en est pour celles et ceux qui ne sont pas véritablement versés dans les pratiques numériques. Mais qui présente et décrit le principe de fonctionnement de la blockchain.
TRIBUNE : « Blockchain » : c’est un gros mot qui n’en est pas vraiment un ! Car, c’est sur ce fameux processus que l’on entend désormais à toutes les sauces, que se base un grand nombre de crypto-monnaies actuelles. L’idée est de pouvoir servir des applications décentralisées.
C’est-à-dire des applications ne dépendant pas d’un tiers qui régira des opérations et autres transactions (par exemple, une application qui gérera le stockage de fichiers, des courses automobiles, des transactions financières, etc.). C’est en quelque sorte un nouveau modèle pour créer, financer et opérer des services de softwares mais décentralisés – un mot très important dans le concept des crypto-monnaies.
Les concepteurs et gestionnaires de ces fichiers seront récompensés par de la monnaie virtuelle comme un Bitcoin. Les crypto-monnaies préservent ce que les autres monnaies ne peuvent pas offrir : le contrôle, la centralisation…
Par l’absence de règles et d’autorité reconnues, elles font entrer ainsi l’anarchie dans la finance et les moyens de paiement ! On a même vu un footballeur demander à être payer en Bitcoin…
Si les crypto-monnaies relativement classiques mettent l’accent sur la décentralisation ainsi qu’une résistance absolue à la censure, certaines ajoutent une couche supplémentaire au mélange déjà bien complexe : l’anonymisation. Pour un modèle basé sur la blockchain classique, l’identité des deux parties qui prennent part à une transaction n’est pas inconnue. Elle est simplement cachée derrière les différentes clés qui servent à faire la transaction. La brèche est grandement ouverte aux cartels qui veulent blanchir l’argent de la drogue, aux organisations terroristes qui achètent des armes et aux fraudeurs fiscaux !
La confiance absolue dans ses nouveaux systèmes est de rigueur : du risque à l’état pur !
Le Bitcoin : la démocratisation de la spéculation…
La crypto-monnaie la plus connue, c’est également celle qui est née avec l’invention de la blockchain. Le Bitcoin est donc décentralisé, sans l’intervention d’un organe tiers, avec l’historique de toutes les transactions passées, recensées dans la blockchain. Il fait énormément parler de lui pour sa progression continue et son actuelle valeur, en face du dollar. À l’heure où l’on écrit ces quelques lignes, un seul Bitcoin représente près de 40 000 dollars américains, ce qui n’est pas rien quand on sait qu’à l’origine, il tutoyait à peine les cent dollars.
Si le Bitcoin ne sert pas vraiment aux transactions en France (contrairement à d’autres pays aux systèmes financiers défaillants), rien que le posséder est l’utiliser en quelque sorte. Le Bitcoin a une valeur parce qu’il demande des ressources pour le générer. La démocratisation du Bitcoin entraîne des usages, des pratiques, et peut-être son émergence comme une monnaie à part entière.
Le tout étant, comme pour l’or en son temps ou le dollar actuellement, de pouvoir créer la confiance. Cette dernière est le point de départ de la reconnaissance de la valeur dans un système monétaire, mais aussi de son utilisation dans les opérations courantes. D’où une certaine forme de spéculation à la base. La démocratisation de la spéculation, elle, peut largement provenir de l’engouement persistant autour des cryptos, quitte à ne pas avoir la moindre idée du domaine et de spéculer sur la simple base d’une valeur attribuée à un moment « t ». Elle fluctue, et peut éventuellement donner une plus-value à l’arrivée, en revendant ses actifs.
A l’heure où nous publions ces lignes, la crypto-monnaie continue son envolée historique et vient de prendre 10 000 dollars en cinq jours. Le prix du Bitcoin a dépassé 40 000 dollars jeudi dernier pour la première fois de son histoire, profitant de l’optimisme des marchés lié à la certification de l’élection de Joe BIDEN aux États-Unis, et poursuivant sa spectaculaire envolée des dernières semaines. La principale crypto-monnaie, en hausse de 6,52 % sur la séance, après être montée peu avant à environ 40 380 dollars, sur un marché extrêmement volatile depuis deux mois.
« Un seuil important de prix a été atteint et le Bitcoin, décentralisé et non dépendant des banques centrales, a fait ses preuves en tant qu’actif », estime Naem ASLAM, analyste d’Ava Trade.
« Maintenant tout le monde connaît le Bitcoin et tout le monde en veut un bout… ajoute-t-il, sachant que les particuliers peuvent en acheter une portion. Il précise cependant que « ce sont les investisseurs institutionnels qui mènent la danse de cette envolée ». Les « investisseurs institutionnels », encore appelés « les zinzins » par les spécialistes, sont les banques, assurances, sociétés financières, SICAV… C'est-à-dire un niveau de risques et de volatilité importants au niveau du particulier.
Une évolution foudroyante imputable aux résultats des élections américaines…
Le prix du Bitcoin a battu record sur record fin 2020. Poussant de nombreux observateurs à conseiller la prudence aux investisseurs individuels face à une envolée qui pourrait faire craindre une bulle avec une correction à la clé.
« Les investisseurs continuent à monter dans le train des crypto-monnaies qui semble gagner de plus en plus d’intérêt, maintenant que l’économie américaine est bien partie pour bénéficier d’un plan de relance budgétaire de l’administration BIDEN lors de ses cent premiers jours », remarque Edward MOYA, analyste d’OANDA. Il remarque que les systèmes de courtage à haute fréquence pourraient déclencher des prises de bénéfices si la tendance haussière perd de son souffle autour du seuil de 41 500 dollars. Même si bon nombre d’analystes s’attendent à ce que la dynamique se poursuive jusqu’au seuil de 50 000 dollars, avant ce que beaucoup estiment être une inévitable correction. Autre précisions : le nombre total de Bitcoins est fixé dès l’origine à 21 millions.
Attention à la retombée qui va faire très mal !
Même si certains analystes pensent que la tendance haussière peut encore progresser (pour qui roulent-ils donc ?), il risque d’y avoir « des pleurs et des grincements de dents » lors de l’inévitable chute brutale !
« Ça commence à être inquiétant, c’est plus du tout le marché d’il y a quelques semaines, la correction est inéluctable », renchérit un analyste européen qui souhaite garder l’anonymat. Encore un « zinzin » !
Pour plusieurs acteurs du marché, le Bitcoin représente une forme d’or numérique, un moyen de se prémunir de l’inflation qui pourrait être créée par les mesures monétaires ultra-accommodantes adoptées par de nombreuses banques centrales, dont la fameuse réserve fédérale américaine (FED) en tête.
Les analystes de JPMORGAN estiment que le Bitcoin pourrait atteindre 146 000 dollars, à condition que sa volatilité s’apaise pour attirer des investisseurs qui préfèrent pour l’instant l’or, plus stable.
Justement, dire qu’on peut se prémunir de l’inflation grâce au Bitcoin, c’est un non-sens ! Face à un euro devenu pléthorique, injecté à tout va par la BCE, nous devrions avoir une inflation forte ! Où est passée cette nouvelle arlésienne ? Ni dans l’alimentaire ou les biens de consommation.
Alors dans les bulles immobilières, sur les marchés financiers et autres bourses, mais progressivement sur l’or et les métaux rares comme le lithium ! Et…les cryptomonnaies dont le Bitcoin…
Pour certains, le Bitcoin s’inscrit dans une véritable révolution capable de faire chuter nos pays et de faire évoluer les paradigmes du système monétaire et financier actuels !
La spéculation sur le Bitcoin ? Amateurs et petits porteurs s’abstenir !
Jean-Paul ALLOU
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