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INSTITUTIONNELS

42 millions d’euros sont injectés dans les écoles à Auxerre : l’éducation reste une évidence pour Crescent MARAULT

septembre 05, 2025

Elle se pose des questions, la directrice de l’école maternelle de la Rive Droite à Auxerre. A voix haute ! Afin que tout le monde puisse les entendre et surtout y répondre ! Tout le monde ? Les composantes de la petite délégation d’officiels (élus et représentants de l’académie) venus lui rendre visite, à elle et à son établissement, lors de cette journée de rentrée des classes, lundi matin. Des questions, bien légitimes en somme…

 

AUXERRE : « Mais, comment allons-nous accueillir à l’avenir trois autres classes supplémentaires en ces murs ? ». Cela paraît très compliqué dans l’esprit de la responsable de l’école maternelle de la Rive Droite auxerroise, en ce jour de rentrée, alors qu’extérieurement, les travaux de construction du futur restaurant scolaire battent leur plein, sous les regards curieux de la petite délégation d’officiels venus rendre une visite plus que de courtoisie pour en apprécier l’avancée ?

Comme le veut la tradition, la Ville d’Auxerre avait organisé la tournée des écoles en cette première journée de septembre avec une demi-douzaine de haltes obligatoires pour le cortège d’élus et de représentants de l’Académie, conviés à la visite. Un périple idéal pour les participants effectué aux quatre coins de la capitale de l’Yonne afin d’apprécier les nouveautés et les travaux de rénovation, voire de construction, en cours, comme c’était le cas par exemple sur le quartier de la Rive Droite (un restaurant scolaire qui sera opérationnel à l’automne 2026).

Une occasion, également, pour l’exécutif municipal de pouvoir rencontrer et discuter avec les acteurs de l’Education nationale qui agissent au quotidien dans un souci d’optimiser la transmission des savoirs et la pédagogie auprès de leurs jeunes apprenants.

 

Un cortège composé d’élus et de représentants de l’Education nationale

 

Il était environ 10 heures lorsque le point de rassemblement de la délégation était fixé avec précision face à l’entrée de l’école maternelle de la Rive Droite. Plusieurs véhicules convergèrent alors vers le parking du petit centre commercial situé à proximité ; des automobiles d’où en descendirent quelques élus, dont le président de l’Auxerrois et édile d’Auxerre, Crescent MARAULT, accompagné de son directeur de cabinet, Yves LASMATRES. Non loin de là, dissertaient ensemble Patricia VOYE, élue en charge de l’état-civil et de la démocratie de proximité et l’adjoint en charge de la Sécurité, Sébastien DOLOZILEK, récent jeune papa.

De leur côté, les représentants de la Direction des services départementaux de l’Education nationale (DSDEN) arrivèrent en nombre autour du directeur académique, Jean-Baptiste LEPETZ. La visite au sein de l’établissement pouvait débuter, en présence des enseignantes.

Accueillis dans l’une des salles de cours, autour d’un café, les visiteurs purent s’imprégner des lieux et de ses problématiques, exposées par la directrice du site. Entre deux cris aigus, venant d’une pièce à côté, de jeunes têtes blondes apeurées à l’idée de se lancer dans le grand bain de la scolarité !

 

 

 

« Côté financements, l’Etat n’est pas généreux ! »

 

Le maire d’Auxerre prit soin ensuite dès sa prise de parole en mode discussion sans fard de rassurer le personnel enseignant, expliquant au passage la stratégie mise en place par la municipalité, reposant sur « le bon sens » et la praticité des lieux, sans omettre le poids incommensurable de la contrainte budgétaire pour réaliser des aménagements et travaux !

« Il y a beaucoup de choses que l’on aimerait faire, expliqua-t-il, mais en France, il y a des normes ! Et en tant qu’élu, je n’ai pas le droit de ne pas les respecter ! ».

L’un des points importants de ces échanges fut l’apport de davantage de végétalisation à l’avenir parmi l’enceinte de cette école, peu ombragée.

« Il va y avoir des améliorations à apporter brique par brique sur cet établissement, souligna Crescent MARAULT, toutefois, je suis conditionné par les financements de l’Etat, il n’y a pas de secret. Actuellement, l’Etat n’est pas généreux et il ne faut pas s’attendre à des miracles dans le futur ! ».

L’édile pensait-il à ce moment précis à la perte de sa dotation de deux millions d’euros de fonctionnement ? Sans doute ! D’où la nécessité de se projeter sur les dossiers en pratiquant la règle de la géométrie variable ?

« Pour un élu, il y a le court terme avec la construction de ce restaurant scolaire, par exemple, livrée en 2026 et il y a le long terme. Peut-être que cette école sera au top de de ses potentialités en 2030… ».

 

 

Une maison de santé et une crèche sur la Rive Droite en prévision

 

Crescent MARAULT en profitera pour glisser une information ne devant pas tomber dans l’oreille d’un sourd pour les habitants de ce quartier « Nous sommes en train de travailler sur le projet d’un pôle de santé, précise-t-il, cela nous permettra d’augmenter l’offre médicale sur la Rive Droite… ».

Un sujet complémentaire pourrait aussi voir le jour : la création d’une crèche. Et le maire d’ajouter : « quand on s’occupe du dossier école, il faut automatiquement s’intéresser à l’équipement périphérique qu’est la garderie scolaire. C’est le cas dans ce quartier. L’idéal serait de créer ce projet de crèche au pied de l’école… ».

La municipalité a injecté 42 millions d’euros d’investissement à la réfection des écoles et sur le volet de la petite enfance. Un vaste chantier !

« Le comble, constate Crescent MARAULT, je sais qu’au final je vais être obligé de construire des écoles mais dans le même temps je dois dépenser de l’argent pour refaire des travaux dans des établissements vétustes. Mais, il n’y a pas le choix devant l’état de délabrement des bâtiments… ».

Rien n’est parfait donc, mais le maire d’Auxerre espère qu’au terme de cette série de travaux la préfecture de l’Yonne disposera alors d’équipements de très belle qualité et fonctionnel.

 

Thierry BRET

 

 

 


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EDUCATION/ EMPLOI

Il dirige France Travail BFC depuis le 01er juillet : Stéphane BAILLY propose plus de proximité auprès des entreprises

septembre 05, 2025

Premier déplacement en terre icaunaise, ce jeudi après-midi, pour le nouveau directeur régional de France Travail en Bourgogne Franche-Comté, Stéphane BAILLY, sous une pluie battante qui l’attendait à Auxerre, lors de sa visite du site industriel de FRUEHAUF. Une découverte d l’entreprise couplée avec la signature du renouvellement du contrat de service, élaboré avec l’UIMM 58/89. C’est sûr : il n’y avait pas le soleil des territoires ultra-marins pour l’ancien patron de France Travail Martinique, mais la convivialité et la bonne humeur étaient bel et bien au rendez-vous !

 

AUXERRE: La météo dans l’Yonne ? Rien à voir avec l’image de carte postale qui nous est renvoyée par la vision idyllique des territoires d’Outre-mer, gorgés de soleil et de chaleur. Pour son premier déplacement sur le secteur le plus septentrional de la nouvelle région dont il a la responsabilité au sein de France Travail depuis juillet, Stéphane BAILLY aurait dû se doter d’un parapluie salvateur afin d’éviter l’averse qui devait s’abattre avec vigueur au beau milieu de l’après-midi sur le site industriel de la société FRUEHAUF, lieu d’accueil d’une signature de convention partenariale avec l’antenne icaunaise et nivernaise de l’UIMM, l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie.

 

Une nomination à Dijon au début de l’été

 

L’ancien responsable de France Travail Martinique n’y a point apprécié les effets positifs de l’astre diurne mais a contrario il y a trouvé des contacts enthousiastes et chaleureux identifiés par la présence du team de l’UIMM 58/89, emmené par le délégué général, Claude VAUCOULOUX.

Diplômé d’une maîtrise en droit public obtenue à l’Université Paris 2 (Assas), le nouveau responsable de France Travail Bourgogne Franche-Comté a exercé jadis du temps de Pôle Emploi en qualité de directeur tant dans les Hauts-de-Seine qu’en Normandie mais également en Guyane. C’est à Fort-de-France en Martinique que ce dirigeant âgé de 55 ans assume alors des responsabilités régionales en encadrant une équipe de 420 collaborateurs répartis sur une dizaine de sites.

Arrivé au cours de cet été en Bourgogne Franche-Comté, il succède à Michel SWIETON qui officie en qualité de directeur régional sur le territoire voisin, celui de l’Auvergne-Rhône-Alpes.

 

L’engagement dans la continuité : la griffe de Stéphane BAILLY !

 

Quant à la griffe que Stéphane BAILLY souhaite apporter à sa nouvelle fonction, elle se résume par cette simple formule : la continuité ! Que l’on pourrait compléter par un autre mot : l’engagement.

« Les équipes de France Travail sont engagées pour répondre aux besoins des entreprises de notre territoire, explique-t-il, et nous devons continuer à fournir des éléments de stabilité aux entreprises dans un monde qui change constamment. Je serai encore plus en proximité avec mes équipes. Il nous faudra également apporter plus d’éléments de simplicité dans un monde professionnel complexe. Je vais apprendre à connaître ce territoire et ses huit départements, les gens qui composent cette région, ainsi que ses entreprises… ».

Quant à ce partenariat avec l’UIMM 58/89, renouvelé à cette occasion, Stéphane BAILLY se dit satisfait : « cette collaboration se poursuit depuis plus de six ans et s’inscrit dans la durée, elle s’effectue au bénéfice du territoire… ».

Un territoire régional fortement marqué par une présence industrielle ce qui est loin de déplaire au nouveau patron de France Travail.  

« Personnellement, j’aime beaucoup ce secteur d’activité que j’avais déjà connu lors de mon séjour en Normandie. On va continuer à s’investir aux côtés des acteurs de l’économie régionale afin de répondre à leurs différentes problématiques… ».

Pour mémoire, 20 % des offres proposées par les services de France Travail en Bourgogne Franche-Comté concernent la filière industrielle.  

 

Thierry BRET

 


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POLITIQUE

Confiance au gouvernement : c’est non pour Julien ODOUL (RN) qui exige que « la parole soit rendue au peuple… »

septembre 04, 2025

Alors qu’ils se retrouvent ce jeudi en début d’après-midi à l’occasion d’une conférence de presse, accueillie à Beaune, à la veille de l’élection du nouveau président du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, les élus du Rassemblement National par la voix de leur chef de file, le député de l’Yonne Julien ODOUL, ont fait connaître leur position par rapport au vote de confiance du 08 septembre requis par le Premier ministre François BAYROU. Ce sera un non catégorique, lundi prochain, dans l’hémicycle du palais Bourbon !

 

DIJON (Côte d’Or) : Au moins, avec les élus du RN, il n’y a pas de surprises à attendre quant à l’issue du vote devant se jouer le 08 septembre à l’Assemblée nationale ! A contrario des Républicains, qui par la voix de leur président de groupe, Laurent WAUQUIEZ laissait planer le doute encore tôt ce matin lors d’une interview radiophonique où le futur ex-prétendant à la présidentielle de 2027 affirmait qu’une frange des députés gaullistes ne donnerait pas son quitus au gouvernement de François BAYROU lors du vote de confiance.

Réunis à Beaune, où ils s’expliqueront face à la presse régionale, avant l’élection de la nouvelle présidence de la Région Bourgogne Franche-Comté, les élus du RN ne laissent pas de choix au Premier ministre et à son équipe gouvernementale : ils doivent partir !

« Ce gouvernement doit tomber, explique Julien ODOUL, je ne voterai pas la confiance à l’équipe de François BAYROU ce lundi à Paris… Le vote des Français en juillet 2024 était clair : rompre avec le macronisme. Le mandat de François BAYROU est tout aussi clair : punir et dépouiller les Français avec le matraquage fiscal, l’immigration de guichet social, la gabegie permanente. Le seul intérêt du débat du 08 septembre et du vote qui devra mettre un terme au gouvernement actuel est de contraindre le président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale afin de donner à notre pays la majorité voulue par les Français et empêchée par le parti unique. Il faut rendre la parole au peuple… »

 

 

Rejeter un plan budgétaire devant conduire les Français vers plus de difficultés

 

L’élu de l’Yonne dénonce, en effet, que le plan budgétaire pour 2026 ne fera qu’aggraver la situation économique et financière de la France.

« Ce projet n’a rien d’un plan de redressement des finances publiques, observe-t-il, cet appel à la responsabilité lancé par François BAYROU est sans fondement : la véritable responsabilité consiste au contraire à rejeter ce plan qui conduira la France et les Français vers de nouvelles difficultés… ».

Le chef de file du groupe RN à la région considère que cette situation dramatique est la conséquence directe des alliances entre l’extrême gauche, les Républicains et les macronistes lors des dernières élections législatives. Leur résultat a privé les Français de l’alternance qu’ils attendaient et du projet de redressement porté par le Rassemblement National.

« Il est hors de question d’accorder le moindre crédit à une équipe composée de ministres directement responsables de la crise que traverse notre pays et qui n’ont d’autre ambition que de prolonger le désastre engagé par Emmanuel MACRON ». 

Comme l’avait déclaré Marine LE PEN la semaine dernière à maintes reprises sur les médias, le salut de François BAYROU et de son gouvernement ne viendra pas du Rassemblement National, cette fois-ci. La messe semble avoir été dite de manière inexorable…

 

Thierry BRET

 

 

 


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EDITORIAL

Droits de douane : très faible Europe…

juillet 31, 2025

Nos glorieux aînés doivent se retourner dans leurs tombes. Et pas qu’un peu ! Des plus humbles citoyens aux plus grands défenseurs de l’idéal européen, unissant les peuples de l’après-guerre ayant vécu tant de malheurs et de combats acharnés sur le sol gorgé de sang du Vieux Continent, au nom de la démocratie et de la préservation de la liberté.

C’est sûr : cette appellation caractérisant si justement notre vieillissement se justifie à 200 %, désormais. Qu’il est loin le temps des Lumières, des grandes inventions, de la Renaissance, de l’exploration sur les océans et les mers, voire dans les cieux, de l’ère de l’industrialisation, de cette culture si enviée et de cette intelligence rare qui se propageaient tout autour du globe !

Le règne européen fait de tant de révolutions et de libres pensées (il y aura eu aussi en substance les tragiques épisodes de la colonisation à tout crin à oublier) aura duré plusieurs siècles, jusqu’à son apogée au beau milieu du vingtième. Depuis, c’est un long et immuable processus de délitement, de chute progressive et inexorable qui nous plonge vers l’absurde, l’excès abusifs de normes, la cacophonie sociétale et économique, une insupportable faiblesse en matière de géopolitique et une absence de discernement pour le respect de la nature et de son environnement ainsi que les grandes causes sociétales.

Faiblesse de l’Europe ? A tous les étages de la fusée, dans toutes les composantes des rouages administratifs et stratégiques qui nous régentent. Les exemples ne cessent de se multiplier depuis le début de cette décennie ; et cela commence à nous faire mal, très mal même, à nous autres, Européens convaincus et fiers de l’être ! Que l’on soit profondément fédéraliste dans l’âme ou chantre de la souveraineté nationale mais agissant au bénéfice du sens commun…

 

Le poids de l’Europe se minimise

 

Nous sommes faibles. Très faibles, même, par rapport à tous les grands enjeux internationaux qui se présentent à nous. Face à la Russie depuis son intervention belliqueuse et meurtrière en Ukraine en 2022 (une cynique « opération militaire spéciale » que personne n’aura su arrêter !), face à la Chine qui nous inonde de son hégémonie en trompe l’œil et de ses marchandises à bon marché et de qualité déplorable créant du chômage et des suppressions de sociétés à gogo dans les structures occidentales, face aux Etats-Unis et à son imprévisible président qui s’agite en permanence pour faire monter la pression commerciale et obtenir ainsi, pour sa propre gouverne, le meilleur des deals, supposés favorables à son pays. Le pot de fer contre le pot de terre…Mais, attention, le pot de fer uniquement destiné aux faibles.

Les exemples sont tellement nombreux qu’un simple éditorial n’y suffirait pas afin de répertorier tous ces points d’achoppement et ces échecs successifs où l’Europe est perdante qui nous plombent le moral et enraillent les systèmes économiques et sociaux de nos nations, totalement inféodées aux volontés des uns et aux desideratas des autres. Le tout, dans leurs propres intérêts, il va de soi…

 

 

Une Europe qui n’est plus audible dans le monde

 

Le semblant de négociations sur les droits de douane, imposés par les Etats-Unis, que les observateurs ont relaté lors du récent séjour du président américain Donald TRUMP en territoire écossais en début de semaine accueillant une timide et très compatissante Ursula Von Der LEYEN, en est la preuve manifeste.

Il faut bien se le dire en boucle même si cela procure de méchantes migraines : l’Europe ne pèse rien, ou pas grand-chose sur le grand échiquier international aujourd’hui. Ni militairement, ni économiquement.

Ce n’est plus une sphère d’influence sérieuse et écoutée dans le monde (le Sud global ou l’Afrique) malgré les soubresauts véhéments de quelques-unes des personnalités politiques européennes qui tentent encore de relever un peu la tête, à l’instar de l’anglais, Keir STARMER ou du français, Emmanuel MACRON, contre la triade de puissances qui veulent régenter le monde à leur sauce : la Chine, les Etats-Unis (paradoxalement nos fidèles alliés au comportement bien étrange depuis un semestre) et la Russie.

 

Un constat de « soumission » oui mais après ?

 

En adoptant le barème des 15 % de droits de douane, en acceptant d’investir massivement sur le territoire américain au détriment de l’Europe, en se pliant au dictat de l’homme fort du camp des Républicains et de son idéologie « MAGA » outrancière, en important du gaz et du pétrole à volonté des USA, et tout ceci sans aucune contrepartie ni moyen de rétorsion contre les produits américains ou les GAFAM, on ne peut plus parler de négociations commerciales en bonne et due forme entre deux acteurs désireux de se satisfaire d’une esprit gagnant/gagnant, mais de réelle capitulation économique, voire de reddition au profit du plus fort !

Certains de nos politiciens dont le Premier ministre François BAYROU sont montés au créneau en poussant des cris d’orfraie et en parlant de « soumission » (c’est un peu tardif, non ?) mais force est de constater que dans la guerre commerciale que Donald TRUMP a déclaré à l’hiver dernier à la planète entière, l’Europe fait figure désormais de grande perdante – une fois de plus – et qu’elle aura beaucoup de mal à recouvrer sa crédibilité auprès des autres puissances et blocs économiques de la planète.

Les Chinois et les Russes l’ont d’ailleurs bien compris. Ils ne cessent depuis la signature de ce pseudo accord de s’en réjouir avec beaucoup d’ironie et de sarcasmes, démontrant ainsi toute la mollesse coutumière de l’Occident et de son plus joli symbole, l’Europe, qui ne pourra pas résister très longtemps aux enjeux de demain…Ceux que ces grandes puissances hégémoniques sont en train d’écrire, à nos dépens.

 

Thierry BRET

 


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EDITORIAL

L’après JO, le sport français est au pain sec !

juillet 26, 2025

On se gargarise à tout va du succès populaire des Jeux Olympiques de Paris dont l’ouverture officielle eut lieu jour pour jour il y a un an. Retransmission de la cérémonie inaugurale sur les chaînes de télévision dans son intégralité – on peut se demander avec pertinence de savoir quel est l’intérêt profond de revoir durant plus de quatre heures les mêmes images qu’il y a un an ! -, retour de la fameuse vasque qui s’envolait dans les airs à Paris, multiplication des expositions photographiques et audiovisuelles sur ledit évènement qui nous couronna de près de soixante-dix médailles…, un vent de nostalgie souffle cet été sur tout un pays qui en a bien besoin alors qu’on nous promet déjà le pire, socialement parlant, le 10 septembre prochain, à l’invitation des syndicats qui appellent à la paralysie totale d’un Etat proche du chaos, dès la rentrée !

Ce week-end, au beau milieu de la période estivale, on commémore donc – la France et ses élites politiques adorent cela en vérité et pour toutes les occasions qui se présentent – le premier anniversaire de l’après JO de Paris 2024, d’une manière hautement visuelle, à grand renfort de manifestations diverses et variées.

Soit, pourquoi pas, après tout puisque l’Etat avait fort justement évoqué ce patrimoine exceptionnel dont nous héritions après une organisation quasi parfaite de ces Jeux, tant au niveau environnemental qu’économique et sportif. Bravo Léo MARCHAND, tu nous auras fait chavirer de plaisir durant plusieurs soirées !

Nonobstant, de belles paroles et de superbes engagements avaient également été prononcés par le président de la République au lendemain de ces Jeux rassembleurs et vitrines attractives de la diversité hexagonale, et de son savoir-faire entrepreneurial.

Des engagements sur le soutien inconditionnel à celles et à ceux qui en sont les meilleurs des ambassadeurs, les sportifs eux-mêmes ! En vue de préparer du mieux possible les futures échéances olympiques de Los Angeles, mine de rien dans trois ans déjà en 2028, une paille à l’échelle du temps…

 

 

17,6 % de crédits alloués au sport en moins !

 

Oui mais, voilà. Si l’après dissolution et des élections législatives aux contours alambiqués quant à ses résultats ont pu être compensés socialement parlant par l’avènement immédiat de ces Jeux au cœur de l’été 2024 en calmant les ardeurs et les esprits, qu’en est-il aujourd’hui alors que le projet de loi de finances 2026 envisage de couper drastiquement les crédits alloués à la plupart des fédérations sportives qui nous ont tant enchanté durant la quinzaine olympique en portant hautes nos couleurs et en nous rendant notre fierté tricolore ?

La dette publique (elle représente plus de 116 % du PIB de la France en 2025) est donc passée par là ! Chacun sait qu’il faut la réduire coûte que coûte en réduisant le train de vie de l’Etat !

Le sport et ses champions pouvant prétendre briller sur le toit de l’Olympe en 2028 sur les rivages de la Californie en seront donc pour leur frais, côté aides financières et ambitions démesurées ! L’Etat, par la voix de son Premier ministre François BAYROU, a prévu une diminution de 17,6 % des crédits alloués aux disciplines sportives mais aussi par ricochet à la jeunesse et à la vie associative, source de cohésion sociale et garante de proximité.

Un paradoxe quand on sait que la France va accueillir l’organisation des Jeux d’hiver des Alpes en 2030 ! La décision fait un peu tâche et les fédérations nationales de moult disciplines ne décolèrent pas depuis que cette nouvelle s’est confirmée. Ne parlons pas des instances olympiques de l’Hexagone. Leurs délégations régionales et départementales avaient déjà eu à souffrir de la coupe sombre dans les budgets des subsides adressés par les régions et les départements…l’inquiétude est grandissante quand ce n’est pas la colère…

 

Des engagements déjà oubliés douze mois après !

 

Bref, c’est toute une génération de jeunes sportifs qui vont pouvoir ainsi gravir l’autel du sacrifice et voir leur rêve olympique passer de manière définitive dans la trappe des oubliettes à l’avenir ; sans aides des collectivités, les fédérations sportives pourront toujours se tourner vers les sponsors privés ; ces derniers ont revu depuis longtemps leurs budgets à la baisse, vu le contexte économique délétère qui traverse ce pays et ce continent, décidément bien vieux dans sa réalité.

A défaut de nouvelles belles et grandes performances pour les futurs Jeux olympiques à venir, il nous restera toujours la possibilité de revisionner très longtemps la cérémonie inaugurale des Jeux de Paris 2024, prometteuses de tellement d’espérances qu’elles ont déjà été oubliées à peine douze mois après…Quant aux sportifs, ils se consoleront de la médaille en…chocolat !

 

Thierry BRET

 


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