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Double tête de liste de « Fiers d’être artisans », Baptiste CLERIN peut-il l’emporter au soir du 19 octobre ?
octobre 14, 2021Il aime relever les défis l’entrepreneur de l’Yonne, adhérent de la CPME. Non seulement, il participe à l’élection consulaire de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat pour faire gagner la liste dont il est le chef de file (« Fiers d’être artisans ») au soir du verdict le 19 octobre. Mais, en outre, il aimerait bien déloger le président Emmanuel POYEN de son piédestal régional. Un challenge en passe de réussir ?
AUXERRE: Qui d’Emmanuel POYEN, actuel président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat ou de son challenger Baptiste CLERIN, à la tête de la liste « Fiers d’être artisans », remportera le scrutin de ces élections consulaires édition 2021 ? Des élections qui soient en dit en passant ne passionnent pas les foules et ne devraient pas mobilisées outre mesure beaucoup de professionnels dans le sérail territorial.
Un peu à l’image depuis plusieurs années de ce qui se déroule lors des autres échéances plus politiques. Ce qui ternit un peu plus à chaque rendez-vous électoral le principe de la démocratie, socle pourtant indélébile de notre patrie et de nos libertés.
Dans le meilleur des cas, selon quelques prévisions optimistes, le taux de mobilisation des professionnels de l’artisanat pourrait s’élever à 12 %. Au lieu de 14 %, chiffre observé il y a cinq ans lors du dernier scrutin. Pourtant, dit l’adage, le secteur artisanal représente la première entreprise de France du fait de son nombre exponentiel de sociétés, d’entrepreneurs et de salariés ! Etrange paradoxe que celui-ci en vérité.
Les prérogatives de la Chambre des Métiers ont fondu comme neige au soleil…
Cela ne perturbe nullement Baptiste CLERIN. Ce dernier a multiplié les rencontres auprès des représentants de la filière au fil des semaines. D’autant que le garçon, membre de la CPME de l’Yonne, se présente sur deux tableaux : le départemental et surtout le régional.
La profession de foi de l’intéressé est simple : il désire rendre ses lettres de noblesse et son rôle de soutien aux artisans à l’institution consulaire.
« Depuis quelques années, la plupart des artisans de France ne font que verser des taxes à l’organe qui les représente. Ils attendent bien davantage de leur chambre consulaire en matière de retour sur investissement… ».
Le ton est donné, sans fioritures aucunes. Déshabillées par l’Etat, à l’identique de la CCI, les Chambres des Métiers et leurs prérogatives régaliennes ont donc fondu comme neige au soleil au fil des ans. Notamment l’exclusivité de la rédaction des contrats d’apprentissage. Un coup dur, énorme, pour les chambres, synonyme de retrait d’une partie de leur financement.
Autre désillusion pour le candidat CLERIN : la représentativité qui est mal assurée par la chambre consulaire auprès de ses adhérents.
« Combien de ces acteurs de l’économie au plus près du terrain ont eu de contacts depuis ces douze derniers mois avec leur chambre ? Que font celles et ceux qui sont sensés nous représenter (eux-mêmes des artisans) et qui ne le font pas ?! Sincèrement, ceux qui répondront par l’affirmative positive doivent se compter sur les doigts des deux mains ! ».
Boom, la banderille est décochée. Pas tendre le chef d’entreprise avec ses opposants qui gèrent depuis cinq ans la vénérable institution.
Etre représenté auprès des EPCI dans les territoires…
Puis d’ajouter, récemment, lors d’un meeting de campagne (cela existe aussi dans le milieu professionnel), « la liste « Fiers d'être artisans » n'a pas été constituée par des gros syndicats ou par des gens animés d'intérêts particuliers, mais uniquement par des artisans du terrain qui ont envie de faire changer les choses. D’ailleurs, plus de la moitié des gens qui composent cette liste ne sont pas inscrits dans un syndicat… ».
En filigrane, cela suppose que bon nombre d’artisans ne se sentent pas ou peu représentés aujourd’hui et ne figurent dans aucun des pléthoriques syndicats qui existent.
Quant à l’hypothétique rapprochement avec les autres chambres consulaires, il n’en est pas question dans la bouche de Baptiste CLERIN.
« C’est à nous de prendre les rênes de notre destinée et de devenir la Maison des Artisans, au service de ces entrepreneurs…».
A contrario, le double candidat souhaite que la Chambre des Métiers soit représentée auprès des EPCI qui possèdent désormais la seule compétence économique sur leurs territoires.
« Si on ne va pas voir les élus en charge de l'économie des territoires, il n'y a pas de raison qu’ils financent les projets de la Chambre pour des actions en faveur de l'artisanat ! ».
Des arguments qui pourraient peut-être porter le candidat de la liste où figurent des poids lourds tels que la FFB, le CNPA ou la FEP au firmament du succès au soir de la connaissance du verdict, le 19 octobre prochain ? Ou pas ?
Thierry BRET
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« Etre utile aux artisans » : plus qu’une profession de foi, le sacerdoce d’Emmanuel POYEN, président de la CMA BFC
octobre 11, 2021C’est un moment de court répit, volé sur le timing très étroit d’une campagne de sensibilisation menée tambour battant sur le terrain. Un échange convivial avec la presse, vécu en deux coups de cuiller à pot qui fait du bien à l’âme et où l’on s’épanche pour prendre la température. Celle de la tête de liste de « La Voix des Artisans » va très bien, merci ! Pas de poussée de fièvre ni de surdose de tension pour Emmanuel POYEN. A l’heure où l’élection consulaire se joue dans les urnes depuis quelques jours…
AUXERRE: Il ne s’est pas départi de son coup de fourchette, le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté ! Faisant étape dans l’Yonne où il a sillonné le territoire à la rencontre de plusieurs entrepreneurs atypiques de l’artisanat, Emmanuel POYEN croque à belles dents le copieux sandwich qui garnit l’assiette posée devant lui.
A l’instar de ses coreligionnaires, partageant le frugal repas du jour : Jean-Marc THIRION, secrétaire général de l’U2P Bourgogne Franche-Comté, David MARTIN, représentant de l’Yonne de l’Union des Entreprises de Proximité et Jean-Pierre RICHARD, président de la CAPEB 89. Ce dernier étant tête de liste de « La Voix des Artisans », engagée lors de ces élections consulaires qui se déroulent du 01er au 14 octobre vues du prisme de la chambre de métiers.
Tous arrivent de l’Yonne septentrionale. Candidat à sa propre succession, l’artisan coiffeur nivernais n’aura pas comptabilisé les kilomètres parcourus sur le territoire depuis le début de la campagne, se rendant dans chacun des huit départements à l’estampille de la Bourgogne Franche-Comté.
Priorité : toucher du doigt les véritables problématiques de ces professionnels de l’artisanat que l’on sait en passe délicate depuis plusieurs mois. Pour cela, il facilite les échanges et multiplie les rencontres. Il est donc légitime qu’il s’accorde un peu de répit dans ce planning totalement démentiel qui lui fait office d’emploi du temps depuis de nombreuses semaines.
S’enrichir à la découverte des passionnés de l’artisanat…
Son objectif est simple. Ecouter et relayer la parole de ces artisans qui vivent de nombreuses péripéties (et pas des plus agréables) depuis la circulation de la COVID. D’où une immersion constante au détour de ses pérégrinations au cœur de leurs structures.
Comme ce fut le cas notamment dans l’univers si caractéristique de la lutherie chez Damien BONVARLET à Sens où le président de la chambre consulaire régionale découvrit un milieu artisanal (à la limite des métiers d’art par ailleurs) qu’il ne connaissait pas. Puis, ce sera au tour de Morgane PEUZIAT, spécialiste de la torréfaction de café, de recevoir dans ses locaux le représentant de la vénérable institution.
« Ces acteurs de l’économie sont de véritables passionnés, confia le président admiratif, je me suis enrichi à la découverte de leurs structures et de leur travail… ».
Nonobstant, à chaque fois, la même litanie est revenue.
Celle qui fait mal au ventre et dont les solutions semblent tellement minces à court terme pour s’en sortir. Le recrutement, tout d’abord. Le président consulaire-candidat se désole que ce soit les entreprises qui paient encore les pots cassés de ces embauches de plus en plus difficiles à concevoir.
« Parmi les axes forts de notre programme, j’exige la demande d’un plan de lutte contre les difficultés d’embauche en haut lieu. Nous devons pour cela renforcer les qualifications des personnes formées, mais aussi promouvoir l’apprentissage et la transmission d’entreprise… ».
De sages paroles pour celui qui souhaite moderniser l’offre de formation de l’organisme consulaire qui accueille près de 2 600 apprentis parmi les centres spécifiques du territoire.
Viser le grand chelem sur les huit départements…
La seconde difficulté prend la forme de matières premières. De la denrée devenue rarissime pour certaines filières qui doivent supporter l’irrésistible envolée des prix inflationnistes et ronger leur frein en attendant des jours meilleurs.
Lorsqu’il évoque ce scrutin, si important pour les filières mais en réalité très peu mobilisateur dans les urnes (les candidats en lice espèrent la mobilisation de 12 à 15 % des artisans inscrits au registre), Emmanuel POYEN se veut optimiste vis-à-vis de la liste concurrente, « Fiers d’être artisans ».
« L’enjeu est de réaliser un grand chelem » précise-t-il de manière sereine. C’est-à-dire un sans-faute observé sur les huit départements de la contrée. Cela ne serait que logique : nous ne sommes pas restés les mains dans les poches durant cette mandature 2016/2021… ».
Les sept mille artisans de l’Yonne possèdent désormais le destin de la liste conduite par Emmanuel POYEN dans leurs mains. Il ne leur reste plus que quelques jours afin d’exprimer un choix entre « La Voix des Artisans » et « Fiers d’être artisans », liste emmenée par Baptiste CLERIN. Verdict : le 19 octobre dans la journée ?
Thierry BRET
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L’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté fait figure d’établissement référence dans ce sérail corporatiste. Disposant de deux sites, l’un à Besançon, l’autre à Dijon, ses élèves s’y distinguent annuellement lors des résultats d’examens. Huit de ces jeunes gens ont été plébiscités lors du Conseil d’administration de la FNTP à Paris. En présence du président régional, Vincent MARTIN…
PARIS : C’est sûr, ce qu’ils viennent de vivre ces jeunes gens fréquentant l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, ils ne l’oublieront jamais ! Huit boursiers d’excellence de cette filière ont eu le privilège d’être reçus dans la capitale lors du Conseil d’administration de la grande maison, la FNTP.
Accompagnés par le président de l’antenne régionale de la Fédération des Travaux publics Vincent MARTIN, ils ont eu l’opportunité de pouvoir échanger avec Bruno CAVAGNE, à la tête de la FNTP lors d’une cérémonie officielle.
Il est vrai que l’établissement régional a obtenu cette année encore d’excellents résultats. A titre d’exemple, sur le site de Dijon, 24 candidats sur vingt-cinq se présentant au Bac pro TP ont été reçus à leur examen avec une kyrielle de mentions. Dans le Doubs, à Besançon, les quatorze candidats présentés ont réalisé le carton plein ! De quoi satisfaire Vincent MARTIN toujours enthousiaste lorsqu’il évoque les potentialités de cet établissement qui prépare à une dizaine de métiers de la filière, depuis le niveau CAP jusqu’au Bac plus trois.
Thierry BRET
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De la banque à l’élevage il n’y a qu’un pas : la réussite de Térence ROBERT soutenue par la Banque Populaire BFC et Pays de l’Ain
octobre 07, 2021C’est un encouragement. Un indéfectible soutien à la valorisation d’une filière, de surcroît agricole, traduite par la prise de risques, le volontarisme et l’abnégation de son auteur. Un vrai Prix de la Dynamique porté par l’établissement mutualiste régional, depuis une quinzaine d’années déjà. Installé depuis 2016, l’éleveur Térence ROBERT, ancien de la maison, en l’est heureux bénéficiaire dans l’Yonne en 2021.
AVALLON : Drôle de parcours que celui-ci ! L’ex-conseiller commercial de la Banque Populaire qu’était dans ses jeunes années professionnelles le nouveau récipiendaire de cette récompense annuelle est aujourd’hui plébiscité par ses pairs pour l’expression de son savoir-faire dans le milieu agricole. Et pas grâce à n’importe quel métier ! Celui, excusez du peu, d’éleveur de bovins aux origines charolaises !
Gérant en solo une exploitation sise à Quarré-les-Tombes (la commune morvandelle gourmande où l’on peut déguster à satiété les succulentes gaufres de l’artisan Jérôme MARCHAND – Quarré de Chocolat-), Térence ROBERT s’est fait un nom dans le milieu agricole du cru de par sa typicité.
Issu des rangs des Jeunes Agriculteurs, notre homme a vécu sa reconversion professionnelle à l’âge de…35 ans alors que tant d’autres raisonnent déjà en pensant à la retraite et au farniente !
Dans une vie antérieure, le garçon, ingénieur en agriculture option économie de formation, a essuyé les plâtres de sa carrière débutante dans la filière du commercial. Deux années vécues au sein de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain, cela ne s’invente pas ! Puis huit autres années à vendre des logiciels de formation au service d’une infrastructure spécialisée de la région.
Bref : une expérience enrichissante qui le pousse à franchir le Rubicon en 2016. L’appel de la nature et de la liberté retrouvée titille son esprit conquérant. Térence se lance dans une aventure un peu folle : l’exploitation d’un élevage. Aujourd’hui, à la tête d’un cheptel de soixante bêtes, il est le plus heureux des hommes. Ne regrettant nullement son choix de carrière pour le moins insolite.
L’envie de candidater était la plus forte pour ce néo-agriculteur…
Cultivant dix hectares de céréales afin d’engraisser le troupeau et converti au bio, il vit de l'élevage de bovins allaitants.
En sus, Térence propose la vente de viande sur place. De manière épisodique. Il a aussi conservé une certaine appétence envers la formation et a développé une activité novatrice de commercialisation de logiciels dont ses collègues sont friands.
Ce florilège d’atouts dans son jeu lui a donné envie de candidater pour ce Prix de la Dynamique agricole 2021. Un challenge national qui est fonctionnel depuis plus d’une quinzaine d’années au plan national et que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et des Pays de l’Ain décline sur son territoire de prédilection.
D’ailleurs, chaque année, la remise des distinctions s’effectue dans le cadre magnifique du Palais des Congrès de Beaune. Un point géographique facile d’accès pour attirer les 400 participants qui convergent vers cette manifestation.
Cette année, du fait de la pandémie et de ses conséquences, l’établissement mutualiste a fait fi de cette cérémonie protocolaire à grande échelle. Où convivialité et échanges professionnels s’agrègent à la perfection.
La direction du développement du marché agriculture et viticulture du groupe bancaire a procédé autrement. Remettant les accessits honorifiques au plus près du terrain et sans le cérémonial habituel. Dans l’une des agences qui a accueilli le lauréat par département.
Artisanat, associations et agriculture : à quand des distinctions pour l’industrie ?
C’est donc au sud de l’Yonne, à Avallon, que Térence ROBERT a reçu son trophée de la Dynamique agricole en présence de Gérald PERRIER, en charge du développement de ce secteur agricole/viticole où la Banque Populaire grignote progressivement de mirifiques parts de marché depuis 25 ans, aidant à l’installation d’un tiers des néo-exploitants sur le territoire.
Un chiffre indique la part non négligeable que représente désormais ce domaine d’activité dans la stratégie du groupe financier : une trentaine de dossiers avaient été sélectionnés pour la finale régionale sur un potentiel de plus de 800 candidatures en amont.
A ce jour, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain recense plus de 7 000 clients professionnels, intégrant la catégorie de cette filière agricole/viticole toujours très courtisée par les réseaux bancaires. Ils sont plus de mille cent clients à être ainsi référencés pour le seul département de l’Yonne.
Après l’artisanat avec le fameux prix « Stars et Métiers », concocté avec le concours des chambres consulaires ad hoc, et le milieu associatif (Prix « Initiatives Associations »), une question se pose toutefois : à quand la création par l’organisme bancaire d’une récompense qui serait destinée au soutien du secteur industriel et à son essor ?
Réindustrialiser l’Hexagone est sur toutes les lèvres aujourd’hui (notamment à l’approche de la présidentielle), il serait peut-être de bon ton que l’une des places fortes du monde bancaire actuelle opte pour cette tangente côté distinctions honorifiques…A méditer au siège de Quetigny !
En savoir plus :
On notait également la présence de Jérôme METIVIER, expert conseil agriculture, Pierre GENTY, directeur de l’agence d’Avallon et d’Anthony DE OLIVEIRA, conseiller clientèle professionnels à cette remise de prix.
Le jury de ce Prix de la Dynamique était composé de représentants de la Chambre d’Agriculture, de la Banque Populaire, d’experts-comptables, de la SAFER.
Thierry BRET
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Le futur du pays s’esquisse aux « Rendez-vous pour la France » à Auxerre : Guillaume LARRIVE en conquérant…
septembre 30, 2021L’idée mijotait dans sa tête depuis longtemps. Concevoir un évènementiel politique, digne de cette appellation dans son fief à Auxerre. Autour d’un plateau d’intervenants de tout premier choix ! La première mouture de ces « Rendez-vous pour la France », concoctés par le député de l’Yonne, place l’Hexagone et son devenir au centre des débats. Un marchepied vers un destin ministériel en 2022 ?
AUXERRE : Cela ressemble à une université d’été avec ses motions à débattre. Sauf qu’elle se déroule aux premiers jours de l’automne. Et qu’il n’y a rien d’officiel dans la démarche, côté formation politique.
Pourtant, le plateau d’orateurs qui y est proposé culmine avec le grandiose ! Vu depuis notre jardin. Un ancien Premier ministre socialiste, Manuel VALLS qui a pris depuis son départ de Matignon beaucoup de recul sur la chose publique après une expérience ratée en Catalogne où il tentait de conquérir la ville de Barcelone. Un ancien ministre de l’Agriculture, ministre des Affaires étrangères et commissaire européen, esthète dans les relations à l’international qui a eu à gérer le BREXIT depuis Bruxelles, engagé pour la prochaine présidentielle : le Républicain Michel BARNIER.
Vous en voulez encore ? Il y en a toujours plus comme le racontait si bien le savoureux François de CLOSET dans les années 80.
Aux côtés de ces deux personnages, diamétralement opposés dans leur vision politique de la France, ajoutons-y le conseiller d’Etat Patrick STEFANINI, directeur de campagne de Valérie PECRESSE, le jeune parlementaire de l’Essonne Robin REDA qui se fait un nom dans les médias nationaux, la philosophe Monique CANTO-SPERBER, l’essayiste Hakim EL KAROUI, la députée des Hauts-de-Seine et ancienne conseillère de Nicolas SARKOZY Constance LE GRIP ou encore le directeur de l’Atlantic Council Benjamin HADDAD qui assure en Europe la destinée de ce think tank américain spécialiste des relations internationales.
Un concept de rencontres à l’estampille de Guillaume LARRIVE !
Tous ont répondu favorablement à l’invitation du chef d’orchestre de cette animation peu singulière, accueillie dans la capitale de l’Yonne : Guillaume LARRIVE.
Le point de chute, déjà, met en exergue le patrimoine local. Un supplément d’âme à l’attractivité du territoire : l’abbaye Saint-Germain. Le déroulé de la manifestation se veut riche. Autour de deux grandes tables rondes qui traiteront de sujets ô combien pertinents et actuels.
L’un sera consacré à la sauvegarde de la paix civile. Epineux sujet en ces périodes d’agitation extrêmes qui font le lit de certains courants politiques. Le second concernera la puissance à bâtir de la France. Sixième nation mondiale qui a perdu au fil des ans de sa superbe dans bon nombre de secteurs. Dont l’industrie.
Des débats utiles en vue de la prochaine présidentielle…
Le principe de ce colloque d’envergure nationale est simple. Dialoguer, échanger, débattre avec la présence de citoyens engagés dans le siècle, soucieux de l’avenir du pays et de la pérennité démocratique.
En aparté de ces deux conférences qui devraient nourrir bon nombre d’idées et de questionnements, les intervenants dédicaceront leur dernier opus en partenariat avec la librairie Obliques.
Au-delà de cette animation, c’est une excellente opportunité pour le député de l’Yonne de proposer cette réflexion nationale avec des interlocuteurs aux idées très disparates, et parfois opposées aux siennes. Une manière toute en finesse de contribuer au renouveau intellectuel de la France. Toujours utile à quelques mois de l’échéance des présidentielles !
En savoir plus :
Le passe sanitaire sera obligatoirement demandé dès l’accueil devant s’effectuer à partir de 09h15 ce samedi 02 octobre à l’abbaye Saint-Germain à Auxerre.
Le débat « Sauvegarder la paix civile » comprendra les intervenants suivants : l’ancien Premier ministre Manuel VALLS, la philosophe Monique CANTO-SPERBER, le conseiller d’Etat Patrick STEFANINI et l’essayiste Hakim EL KARAOUI…
Le plateau sur « bâtir la puissance » verra les interventions de l’ancien ministre des Affaires étrangères et commissaire européen Michel BARNIER, de la députée des Hauts-de-Seine Constance LE GRIP, du député de l’Essonne Robin REDA et du directeur Europe de l’Atlantic Council Benjamin HADDAD.
Thierry BRET
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