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Le colloque du possible pour dénoncer et traiter les violences intrafamiliales s’invite à la préfecture de l’Yonne
février 07, 2023En parler. Toujours et encore en remettant sans cesse l’ouvrage sur le métier. Jusque dans les salons feutrés de la préfecture. En y provoquant, démarche judicieuse à l’appui, un colloque où celui-ci réunirait tous les acteurs concernés par un tel sujet qui vrille dans la profondeur notre société. Nul ne peut plus ignorer le tragique dossier de ces violences intrafamiliales, aux relents nauséabonds qui sévissent autour de nous. La sénatrice Dominique VERIEN l’a fait, au détour d’une table ronde anticipatrice…
AUXERRE: Placés en demi-cercle dans l’un des salons de réception de la préfecture de l’Yonne, les suiveurs de ce colloque, premier du genre sur cette épineuse question de société, ne pouvaient décemment pas occulter ce rendez-vous. Représentants de la magistrature, de structures associatives venant en aide aux victimes, des forces de l’ordre devant gérer en amont de délicates interventions, élus… : tous avaient nécessairement des choses à dire sur la thématique du jour qui ne prêtait nullement à sourire.
Même si le cadre d’accueil de cette rencontre à l’atmosphère décorative et onirique était bel et bien là au rendez-vous, il ne fallait pas s’y méprendre sur les réelles intentions des participants à ce colloque peu ordinaire consacré aux violences intrafamiliales et à celles faites aux femmes.
Rien que l’an passé, plus de mille cas ont été identifiés sur le seul territoire de l’Yonne. Mille cas de trop, assurément. Des violences qui n’ont de cesse de croître à l’échelle hexagonale…
Un colloque servant à alimenter un rapport commandé par Matignon…
Les périodes successives de confinement, l’individualisme accru de la société, les problèmes de couple imputables à la crise économique, au chômage et à la précarité, la gestion des enfants et ses incertitudes, la part de l’alcoolisme et l’absorption de stupéfiants – là-aussi un dossier en croissance exponentielle dans bon nombre de strates de la population française -, le contexte délétère à l’international et son lot journalier de violences gratuites, les méfaits des réseaux sociaux impactent peu ou prou le comportement des Français de toutes les castes sociales dans leur sphère privative. Ceci est devenu malheureusement une évidence.
Face à l’impossible sur le papier, il y a le possible sur le terrain. L’examen de solutions et de pistes qui permettent en les anticipant de juguler ces faits, voire de les éradiquer. Totalement ?
Pourtant, des questions se posent. Elles concernent l’accompagnement de la manière la plus optimale des victimes desdites violences. Ces femmes qui n’osent plus lever les yeux vers un interlocuteur de peur de trahir l’indicible frayeur qui les habite. L’éveil des consciences a eu lieu il y a quelques années, à la suite de mémorables affaires de grande ampleur médiatique nourrissant les faits divers dans leur forme absolue de sordide et de graveleux.
Pour l’heure, l’Yonne n’échappe malheureusement pas à cette tendance névrotique de la société. Où la femme représente l’être expiatoire de leurs bourreaux. Sans parfois que les victimes en connaissent les véritables raisons…
Sénatrice de notre département, très investie à la cause des femmes et à ses multiples combats égalitaires, Dominique VERIEN s’est vue récemment chargée d’une mission spécifique sur le traitement judiciaire des violences intrafamiliales par la Première ministre Elisabeth BORNE.
L’élue du centre droit – elle reste inféodée à sa famille politique de l’UDI malgré son départ de la présidence départementale en 2022 – en battante très motivée qu’elle est, a su relever le challenge. Sachant qu’elle devra impérativement rendre sa copie – un rapport étayé d’exemples et d’illustrations de ce qui s’applique déjà sur le terrain – d’ici le mois de mars à Matignon.
D’ailleurs, elle n’était pas la seule à porter haut le sujet du jour sur le devant de la scène, son homologue parlementaire du Val d’Oise, la députée Renaissance Emilie CHANDLER, avocate de profession, l’accompagnait dans cette démarche de sensibilisation au plus près du terrain icaunais.
Des outils adaptés pour informer et traiter le cœur du problème…
Un terrain qui supposait cet accueil officiel à la préfecture de l’Yonne en présence de l’hôte des lieux, le préfet Pascal JAN.
Ce dernier rappela que le sujet était très sensible car l’Yonne est particulièrement touchée par ces faits de société.
« Il est important que l’ensemble des acteurs qui agissent sur ce dossier soient plus coordonnés dans la lutte de ces violences intrafamiliales… ».
Il y a urgence à gérer au mieux ce dossier. Dans l’Hexagone, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’hommes en proie à la violence, selon les dernières analyses du ministère de l’Intérieur. A l’échelle de l’Yonne, 550 faits de violences conjugales ont ainsi été observés l’année dernière.
« Un chiffre extrêmement important, souligna le représentant de l’Etat, trop important qui affecte tous les acteurs du territoire qui sont mobilisés pour la prévention et le traitement de cette problématique… ».
Entretenir les synergies entre les acteurs afin de trouver les solutions les plus adaptées au problème s’inscrit parmi les priorités du préfet de l’Yonne qui travaille en concertation étroite avec le Département et ses instances représentatives. Il existe ainsi de nombreux dispositifs sur le territoire icaunais visant à informer et à suivre la population qui serait confrontée à ces violences, sans omettre les outils nécessaires à leur traitement.
« Il existe des équipements adaptés, poursuivit Pascal JAN, afin de recueillir les témoignages des enfants victimes de violence dans leur cercle familial, à la Maison de Protection des enfants à Migennes ou au commissariat d’Auxerre. Je salue aussi le travail fourni sur le terrain par les intervenants sociaux entre commissariat et gendarmerie. Les élus sont également mobilisés… ».
Le plan départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes fut largement commenté par la suite par Juliette ROME, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité dans l’Yonne. Une fois fait, les échanges entre tous les participants pouvaient débuter en connaissance de cause…
Thierry BRET
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« Cadet Roussel » n’est plus Auxerrois : le CFA de Colmar remporte le premier concours culinaire et service éponyme
février 06, 2023Concevoir une épreuve culinaire dont le nom de baptême se référerait au célèbre personnage auxerrois devait tôt ou tard s’inscrire dans le calendrier des réjouissances gastronomiques de l’Yonne. La première édition du concours « Cadet Roussel » s’est donc tenue au lycée des métiers Vauban vendredi. Un challenge réunissant trois équipes de l’Hexagone : Colmar, Gérardmer et La Rochelle. La victoire est revenue aux Alsaciens…
AUXERRE: La joie est à peine dissimulée à l’annonce des résultats. On se congratule entre co-équipiers, on se donne l’accolade entre représentants de la délégation alsacienne, on s’embrasse parmi les plus jeunes. Les couleurs du CFA de l’hôtellerie et de la restauration de Colmar flottent dans le vent icaunais, de manière très symbolique bien sûr.
Celui de la réussite puisque le team alsacien vient d’empocher la première édition de ce nouveau concours « Cadet Roussel » que l’on doit au niveau de sa conception à deux esthètes des arts de la table auxerrois : François HENNARD, professeur de sciences et technologies culinaires et Serge GOULAIEFF, un des « Meilleurs Ouvriers de France » (MOF) que l’on ne présente plus, lui-même professeur de sciences et technologies des services de l’hôtellerie et de la restauration.
Un habitué fidèle dans l’organisation des grands évènementiels : n’était-il pas à l’origine des championnats nationaux des maîtres d’hôtel, accueillis avant la COVID au lycée des métiers Vauban ?!
Si l’établissement bourguignon ne pouvait pas, pour cause de stricte déontologie tout à fait légitime présenter une équipe lors de cette première édition – il n’en sera rien la saison prochaine lorsque ce « Cadet Roussel » seconde mouture posera ses jalons en terre d’Alsace après le succès initial obtenu -, ce sont trois autres villes participantes qui tinrent les membres du jury en haleine au moment du verdict.
Un binôme original formé d’un enseignant et d’un enseigné…
Et, à ce petit jeu, entre Colmar, Gérardmer et La Rochelle, ce sont les Alsaciens qui tirèrent finalement les marrons du feu. Accompagnés de leurs formateurs, René WERLEN et Jonathan GROSHENS, les deux apprentis du CFA alsacien, Valentine JENN et Clément LAMBERT surent convaincre les membres du jury de leur dextérité à maîtriser les épreuves de ce concours relevé.
Ouvert aux élèves des classes de Terminale Bac Pro, Terminale Bac STHR, mais aussi aux classes de MAN et aux BTS MHR de première ou de deuxième année des lycées d’enseignement public et privé, le concours « Cadet Roussel » offrait l’opportunité de faciliter la relation entre enseignant et enseigné, et bien au-delà de partager le savoir-faire et les connaissances entre les deux membres de cet étonnant binôme, réuni en compétition officielle.
Concourant dans deux catégories (la cuisine et le service, indissociables l’une de l’autre dans le métier), élèves et enseignants se sont livrés à ce défi singulier mais ô combien révélateur permettant de renforcer les liens entre l’apprenant et celui qui y puise le savoir. Une véritable transmission du partage en quelque sorte.
Du côté de la cuisine, les candidats devaient proposer à la sagacité du jury une entrée à base d’escargots pour six personnes ainsi qu’un plat à base de plat de côte et queue de bœuf agrémenté de sa garniture légumière. Pour le service, il s’agissait pour le concurrent de créer un cocktail pour deux personnes à base de ratafia, boisson emblématique de Bourgogne ! Une épreuve complétée par un flambage d’escargots en salle avant que cette entrée n’arrive sur la table des dégustateurs agréés.
Une édition qui trouvait son terme de la plus belle des manières par la remise des prix, notamment le magnifique trophée transmis par le président du jury, le chef Jean-François GIRARDIN, président de la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France et MOF lui-même à l’équipe lauréate.
Une édition qui fut aussi saluée très positivement par Capucine VIGEL, proviseure du lycée des métiers Vauban, satisfaite d’une telle initiative en ses murs…
Thierry BRET
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Des élues en soutien du scolaire : les lycées de l’Auxerrois doivent recevoir des moyens supplémentaires du rectorat
février 03, 2023Des classes surchargées avec des effectifs se situant au-delà de trente-cinq élèves, des options linguistiques supprimées à l’heure de l’internationalisation des savoirs, des réductions drastiques au niveau des heures d’enseignement… : il n’en fallait pas plus pour que les élues de l’Auxerrois montent au créneau et réclament davantage de moyens au rectorat. Parents d’élèves et enseignants étaient eux-aussi de la partie devant les grilles du lycée Jacques Amyot à l’aube de ce vendredi 03 février…
AUXERRE : Mobilisées pour la bonne cause, Céline BAHR, Isabelle JOAQUINA et Emmanuelle MIREDIN ? Les trois élues communautaires de l’Auxerrois – elles occupent aussi des mandats électifs à la Région et au Conseil départemental – se sont rendues dès potron-minet devant les grilles du lycée Jacques Amyot afin de marquer leur désapprobation contre les agissements réducteurs du rectorat et soutenir ainsi parents d’élèves et représentants du corps enseignant, ayant décidé de pratiquer une opération « lycée mort », ce vendredi matin.
Si elles ne sont que trois à avoir effectué le déplacement au centre-ville de la capitale de l’Yonne pour y faire entendre leurs voix, d’autres élus (et non des moindres avec le président du Département Patrick GENDRAUD et le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT) vont se manifester ainsi que ceux de l’opposition, pour faire part de leur mécontentement dans la gestion de la communauté éducative locale. Un courrier commun sera adressé par ailleurs au rectorat à Dijon pour faire part de cette insatisfaction alors que la vie scolaire vit déjà un certain nombre de turbulences depuis quelques temps.
Des options en langues étrangères supprimées, voire menacées…
Seul établissement pédagogique à proposer jusqu’alors l’enseignement du russe – la matière a été tout bonnement supprimée -, le lycée Jacques Amyot perd ainsi de sa superbe et de sa renommée avec l’option grec qui y est menacée, la suppression de la langue vivante deux pour les CPGE, mais aussi la réduction en seconde à une heure de la section européenne.
Quant aux dédoublements de classe en langue vivante et en sciences, ils se réduisent à peau de chagrin depuis plusieurs années alors que les effectifs des classes n’en peuvent plus d’être saturées d’élèves ! A la rentrée, c’est simple : les classes de seconde comprendraient 35 élèves, tandis que celles de première et de terminale en accueilleraient 36 ! Inqualifiable pour espérer étudier convenablement dans de bonnes conditions…
Des faits qui font dire à Céline BAHR les choses suivantes : « On déplore parfois le manque d’ambition des jeunes de l’Yonne, écrit-elle sur les réseaux sociaux, mais ce n’est pas en supprimant les options qui leur permettent de viser les filières d’excellence ou en les réduisant à peau de chagrin que cela va les inciter à oser davantage… ».
Il est donc grand temps que la voix du bon sens reprenne ses droits au rectorat et qu’il accorde enfin des dotations qui soient conformes aux ambitions d’excellence visées par les établissements de l’Auxerrois…
Thierry BRET
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Réforme des retraites : la gauche de l’Yonne part au combat en s’appuyant sur l’union sacrée de la NUPES
février 03, 2023Réunis à Auxerre, les représentants icaunais de la NUPES ont lancé la bataille contre la réforme des retraites. Quelques jours avant que ne débute à l’Assemblée nationale, l’examen de la réforme, les représentants de la NUPES 89 – cette union de la gauche constituée lors des dernières élections législatives - ont fourbi leurs armes au cours d’une réunion publique rassemblant une cinquantaine de personnes…
AUXERRE: Deux invités vedettes, le député LFI du Val-d’Oise Arnaud LE GALL et le sénateur PCF du Val-de-Marne Pascal SAVOLDELLI avaient effectué le déplacement depuis l’Ile-de-France voisine en terre de l’Yonne pour y exposer leurs points de vue.
Ils intervenaient sur la scène de la FFB 89 aux côtés de deux élus Auxerrois : les conseillers communautaires et municipaux d’opposition de l’Auxerrois et d’Auxerre Mani CAMBEFORT, premier fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne et Florence LOURY, représentante les couleurs vertes d’EELV (Europe Ecologie Les Verts). Signalons également l'intervention pour La France Insoumise (LFI) d'Adrien PROVENCE.
Une union sacrée de la gauche réunie sous le même toit et les mêmes projecteurs, dans le cadre de la NUPES, pour expliquer en profondeur les enjeux de la réforme des retraites et surtout les raisons de s’y opposer.
Première intervenante à prendre la parole, Florence LOURY, candidate défaite par le Rassemblement National lors des dernières législatives sur la première circonscription de l’Yonne. L’oratrice a rappelé les préjudices de cette réforme envers les femmes, à la carrière souvent hachée, et aux métiers aux horaires extrêmes.
Les deux parlementaires, rompus à l’exercice des réunions publiques, détaillaient avec la précision d’un horloger suisse les différents aspects de la loi, les points d’achoppement. A commencer par le report de l’âge légal à 64 ans, refusé par une majorité de Français, comme devait le réaffirmer Pascal SAVOLDELLI, s’appuyant sur les enquêtes d’opinion concordantes.
Le député a plaidé pour une réforme plus juste qui passerait par une carrière complète de 18 à 60 ans, comme un retour aux sources de l’emblématique réforme de François MITTERRAND.
Le mot de la fin est revenu à Arnaud LE GALL. Conscient de l’importance des prochains jours, le parlementaire LFI se prépare à tout mettre en œuvre pour bloquer le projet de loi. « On ne lâchera rien », promettait-il en guise de conclusion de son présent exposé.
En savoir plus :
L’intervention du socialiste Mani CAMBEFORT est à retrouver dans nos colonnes sous la forme d’une tribune à paraître…
Thierry BRET
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L’AJA à l’heure du Nouvel An chinois : dragon, costumes et ambassadeur en invités spéciaux !
février 02, 2023Plus de 14 000 spectateurs ont été réunis au stade de l’Abbé Deschamps dimanche dernier pour un match entre deux équipes du bas de tableau, en mal de victoire. Avec un supporter un peu particulier, en la personne de l’ambassadeur plénipotentiaire de la République populaire de Chine, Lu SHAYE. Normal, le club a célébré à sa manière le Nouvel An chinois…
AUXERRE : A ses couleurs mariales traditionnelles que sont le bleu et le blanc, l’AJA avait, une fois n’est pas coutume, rajouté une note de rouge dimanche, à l’occasion du Nouvel An chinois, qui a débuté il y a peu. Une année qui, selon l’astrologie du pays, sera celle du lapin d’eau, synonyme d’abondance, de fertilité, d’harmonie, mais aussi de vulnérabilité. A quelques minutes du coup d’envoi, l’AJA était donc prévenue !
C’est sous les lanternes traditionnelles et au son des tambours rythmant les danses du dragon et du lion que les spectateurs venus en nombre se sont vus accueillir ce dimanche. Une touche asiatique confirmée par la présence à l’Abbé Deschamps, de l’ambassadeur de Chine en France, Lu SHAYE.
Un ambassadeur qualifié de « loup combattant » dans le sérail…
Qualifié par certains de « loup combattant », ce diplomate de carrière incarne ce nouveau visage d’une Chine décomplexée face à l’Occident, multipliant depuis son installation en France en juillet 2019, discours offensifs et déclarations polémiques. Au point de s’être vu à plusieurs reprises, convoqué par le Quai d’Orsay pour des propos jugés offensants, à l’image de ceux proférés à l’encontre des EHPAD en France sous l’ère de la COVID, soupçonnés de « laisser mourir leurs pensionnaires de faim et de maladie… ».
Mais dimanche après-midi, l’homme était affable et tout sourire face à la presse. Pas question pour autant d’aborder les sujets qui fâchent et d’ailleurs, les Ouïghours ne jouent même pas au foot !
Quant au pronostic émis avant le coup d’envoi, bravo Monsieur l’ambassadeur : deux buts ont bien été marqués, mais par Montpellier, et pas par l’AJA…
Foutue année du lapin d’eau !
Dominique BERNERD
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