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Le bonheur est dans le pré : les exploitants de l’EARL de la Jaunière savent valoriser leur coup de génie « glacé »…
février 14, 2023Signée de la plume d’Alphonse DAUDET – elle en composait d’ailleurs la neuvième des « Lettres de mon moulin » -, la ballade en prose du « Sous-préfet aux champs », publiée en octobre 1866, narrait les péripéties bucoliques d’un représentant de l’Etat, trouvant sa source d’inspiration pour un futur discours au beau milieu d’un bois. Rien à voir, à dire vrai, avec la visite bien réelle et plus terre à terre que le préfet de l’Yonne Pascal JAN a accordée à l’EARL de la Jaunière, à l’invitation de la chambre consulaire agricole…
MOULINS-SUR-OUANNE : C’était une immersion au cœur de la campagne de Puisaye pour le représentant de l’Etat dans l’Yonne, Pascal JAN. Un évènement préparé de longue date par les services de la Chambre départementale d’Agriculture qui servait avant toute chose à valoriser le savoir-faire et le professionnalisme des hôtes de ce lieu si tranquille et si calme, perdu au beau milieu de nulle part, sous un froid soleil d’hiver et un air d’une pureté à couper le souffle.
Voilà en guise de préambule, le décorum champêtre qui attendait la petite délégation de personnalités entre la visite des étables, celle du laboratoire dernier cri autorisant la métamorphose du lait en autant de succulentes boules de glace aux parfums très disparates et originaux, et la rencontre avec les maîtres des lieux, un couple ambitieux et entreprenant, Coralie et Sébastien FOUQUET, que rien n’arrête visiblement dans leurs projets.
Membres du réseau « Bienvenue à la Ferme » - un concept très choyé par des milliers de touristes l’été venu qui aiment s’accommoder avec l’authenticité et le naturel de celles et ceux qui travaillent la terre -, les exploitants de ce domaine de belle facture avec son cheptel de 300 têtes ont su trouver les mots justes pour disséquer dans le moindre détail ce qui fait la richesse de leur métier.
Le déroulé de ce programme de plus de deux heures en terre de Puisaye avait été ciselé aux petits oignons par les services de la Chambre d’agriculture que préside un Arnaud DELESTRE, fier de dévoiler la réussite de ce beau projet.
Un succès auquel son organisme n’est pas étranger puisque l’accompagnement du couple d’exploitants aura été déterminant pour arriver à cette stratégie de diversification aboutie.
« L’Amour est dans le lait » : la marque de glaces et sorbets fait maison à découvrir…
Pour mémoire, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, l’EARL de la Jaunière renferme en son sein l’excellente initiative de la promotion de la « glace à la ferme », inféodée à une fameuse marque popularisée sur le territoire de l’Yonne, « L’Amour est dans le Lait ».
Qui n’a jamais goûté dès le premier rayon salvateur de l’astre diurne réchauffant l’atmosphère ces délicieuses créations (glaces et sorbets) conçues à base de parfums redonnant ses lettres de noblesse aux fruits des bois, à la pomme, à la poire, aux cerises, aux fraises et autres succulences sucrées !
Paraît-il, de l’avis même du conseiller régional et élu de proximité Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI dans un excès de gourmandise affirmé en public, que la glace au caramel n’a pas son pareil au palais !
Bref, joindre l’utile à l’agréable en somme représentait un peu le credo de cette visite préfectorale où l’accent fut mis prioritairement sur ce besoin immodéré de diversification des activités agricoles. Excusez du peu, mais une ferme qui produit du lait et le transforme sur place en glaces savoureuses tout en proposant de la vente directe au public, cela n’est guère commun dans le landerneau. Ah si, il y a bien les fromages de chèvres qui peuvent tenir sur un tout autre registre la comparaison côté sensibilisation auprès d’un public à composante citadine !
Des subventions des acteurs institutionnels pour financer le projet…
Un projet qui aura été soutenu financièrement par l’Etat, dans le cadre du plan de Relance économique, ayant permis l’acquisition d’une deuxième point de vente en forme de boule de glace mobile, l’achat d’un véhicule et une chambre froide négative de 20 mètres carrés assurant le stockage de ces fameux produits glacés. Le Conseil régional, représenté par un Gilles DEMERSSEMAN tout aussi intéressé de déguster l’une des dernières créations imaginées par Coralie FOUQUET, qui aura mis également des subsides dans le cadre de l’investissement dans la transformation et commercialisation dans les exploitations agricoles – à elles deux, ces subventions se seront élevées à 40 000 euros – alors que le coût global du concept revenait à 180 000 euros, comprenant l’achat de la licence « Glace à la Ferme », le laboratoire de transformation ultra moderne, le matériel ad hoc devant l’équiper, la formation nécessaire, etc.
Bref, une mobilisation généralisée de tous les acteurs institutionnels qui permet aujourd’hui à cette exploitation d’avoir le vent en poupe et une activité multisectorielle bien identifiée. Connue et reconnue au-delà de sa Puisaye originelle…
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : Bénédicte et Fabien PECHERY croqués sous la plume experte de Périco LEGASSE
février 13, 2023C’est l’un des papes de la critique gastronomique en France. Il livre ses chroniques incisives et pertinentes de manière hebdomadaire sur le magazine « Marianne », à la façon d’un Jean-Pierre COFFE que les puristes des arts culinaires regrettent encore aujourd’hui. Cette semaine, c’est l’ex-couple Icaunais, installé depuis l’été 2021 en Saône-et-Loire, Bénédicte et Fabien PECHERY (« Une table dans le Verger »), qui a servi de source d’inspiration au « maître »…
MARCHAMPT : On ne peut que féliciter sincèrement le couple PECHERY, Fabien en cuisine et Bénédicte en salle, que l’on a connu antan à « L’Auberge du Pot Etain », sise à L’Isle- sur-Serein.
Depuis l’été 2021, ces restaurateurs ont quitté l’Yonne pour s’établir à Marchampt, au cœur du Beaujolais, au sud-ouest de Mâcon où ils font vivre de belle manière leur « Table du Verger ».
Ce bon petit restaurant vient d’être évoqué de manière enthousiaste, dans les colonnes de l’hebdomadaire « Marianne » par l’exigeant Périco LEGASSE, défenseur éternel de la bonne cuisine française. Cela méritait bien un petit clin d’œil de notre part !
Alors, comme l’on dit dans les monts du Beaujolais, bon appétit et large soif !
Gauthier PAJONA et Thierry BRET
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Le premier février est une date clé en France puisqu’elle correspond à pléthore de changements se rapportant à notre quotidien que l’on soit actif ou retraité. Voici un panorama non exhaustif des particularismes de ce mois qui, avec ses journées en moins, n’est décidément pas comme les autres !
TRIBUNE : Commençons par l’indemnisation chômage : la réforme de l'assurance-chômage inscrite dans la loi relative au « fonctionnement du marché du travail en vue du plein-emploi » est donc entrée en vigueur le 01er février. Toute nouvelle personne inscrite à Pôle Emploi verra désormais sa durée d'indemnisation réduite de 25 %.
A propos de la COVID, les arrêts de travail sans jour de carence sont supprimés. Quant aux arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au coronavirus, ils ne sont plus possible, selon un décret publié au Journal Officiel. Ce texte met un terme à « la délivrance d'arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l'impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance ».
Du côté des transports, les tarifs de courses de taxi sont revalorisés. Cette hausse s'applique de manière différenciée selon les départements et les arrêtés préfectoraux, mais ne doit pas être supérieure à 4 %. Le prix maximum du kilomètre parcouru est porté à 1,21 euro. Le tarif minimum d'une course reste fixé à 7,30 euros pour tous les taxis, parisiens comme non parisiens. L'accord conclu en janvier sur la rémunération des chauffeurs de VTC entre également en vigueur. Il instaure un minimum de course à environ 10,20 euros sur une application comme Uber.
Des péages aux masters…
Quant aux péages, ils augmentent en moyenne de 4,75 %. Cette hausse est le résultat d'une formule automatique liée au taux d'inflation. En 2022, les tarifs n'avaient augmenté que de 2 %. Les automobilistes qui utilisent un véhicule électrique en sont toutefois exonérés, puisque l'Etat leur accorde une réduction de 5 % sur les tarifs des péages en 2023 afin d'accélérer « la décarbonation » du parc automobile. La réduction appliquée aux automobilistes disposant d'un badge « Télépéage » et qui parcourent le même trajet au moins dix fois par mois augmente également. Elle passe de 30 à 40 %.
Les conditions pour échanger et rembourser son billet de train vont être plus strictes. À partir d'une semaine avant le départ, échanger son billet de train coûtera 19 euros alors que l'opération était gratuite jusqu'à J-3 depuis 2020.
Le site monmaster.gouv.fr est officiellement lancé par le ministère de l'Enseignement supérieur, qui cherche à garantir une place en master à tous les diplômés de bac+3. Plus de 3 500 formations et 8 000 parcours de master seront proposés par les établissements d'enseignement supérieur publics ou privés en convention avec un établissement public. La plateforme permettra de déposer sa candidature à partir du 22 mars et jusqu'au 18 avril. L'admission des candidats se fera du 23 juin au 21 juillet.
La date de validité des permis de conduire en question…
Nous sommes nombreux à avoir oublié ces dispositions : suivant la réforme de septembre 2013, le permis de conduire est délivré au format carte de crédit en plastique. Un format jugé plus sécurisé grâce à la biométrie. Autre conséquence de cette réforme : le permis de conduire n’est désormais plus valable à vie. En effet, le nouveau titre comporte une date de fin de validité allant de 1 à 15 ans selon le cas. Une fois le délai passé, il faudra alors demander un nouveau titre. La réforme du permis de 2013 a été initiée pour se conformer à la directive européenne 200-126. Cette dernière a pour objectif d’harmoniser la législation relative aux règles de la route dans toute l’Europe. Dans les faits, cette réforme vise à uniformiser le permis de conduire sur le territoire européen pour faciliter la circulation des conducteurs dans tous les états membres et faciliter le contrôle par les forces de l’ordre. En définitive, la durée de validité intégrée sur les nouveaux permis de conduire permet d’actualiser la photo et l’adresse du titulaire.
Les permis de conduire au format traditionnel ou au format F9 délivrés avant 2013 sont valables jusqu’au 19 janvier 2033. Leurs titulaires ont jusqu’à cette date pour demander la production d’un nouveau titre. Cette démarche s’effectue directement en ligne sur le site de l’ANTS (Agence nationale des titres sécurisés). La durée de validité des nouveaux permis de conduire varie en fonction de la catégorie du véhicule.
Le permis A (moto), B (voiture) et E (véhicule attelé d’une remorque) sont valables quinze ans à partir de la date de délivrance. Passé cette date, il faudra renouveler le titre. Les permis de la catégorie C, CE, C1 et C1E aussi appelés permis « poids lourd » sont valables pour une durée de 1 à 5 ans en fonction de l’âge du conducteur. Ainsi, pour les conducteurs de moins de 60 ans, le permis de conduire est valable 5 ans. Contre 2 ans pour les conducteurs de 60 à 76 ans et 1 an pour les plus de 76 ans. Dans tous les cas, la date de validité de votre permis de conduire est inscrite à la ligne 4 b sur le recto de votre titre. À l’instar du permis C, le permis D, attribué aux conducteurs de véhicules dédiés au transport de personnes, est valable entre 1 et 5 ans en fonction de l’âge du conducteur. Pour les moins de 60 ans, la durée de validité du permis de conduire est de 5 ans tandis que le permis de conduire des plus de 60 ans est valable 1 an. Le renouvellement de votre permis de conduire pour fin de validité se fait par simple demande sur le site de l’ANTS. En revanche, pour les catégories C, D et E, cette démarche peut s’accompagner d’une visite médicale qui vise à vérifier votre aptitude à la conduite.
Nouveaux plafonds pour MaPrimeRenov'...
Pour MaPrimeRénov sérénité, qui concerne les travaux de rénovations permettant un gain énergétique d'au moins 35 %, les plafonds seront revalorisés de 30 000 à 35 000 euros pour les ménages les plus modestes. Le dispositif MaPrimeRénov Copropriétés est pérennisé et renforcé. Les plafonds de travaux finançables passent de 15 000 euros à 25 000 euros.
Plus de 55 millions de personnes devraient bénéficier de la hausse du taux du livret A qui passe de 2 % à 3 %. La même hausse s'applique au livret de développement durable et solidaire (LDDS) et au livret d’épargne populaire (LEP). Destinée à compenser en partie l'inflation, cette évolution « représente déjà une hausse significative », se félicite la Banque de France. Les spécialistes précisent qu’avec 2 % d’inflation et un livret rémunéré 0,5 %, tout le monde râle. Alors qu’avec une inflation à 6 ou 10 % et un livret à 3 %, on respire mieux…Quoi qu’il en soit, réjouissons-nous des bonnes nouvelles et pour les mauvaises, faisons contre mauvaise fortune bon cœur…
« La bonne et la mauvaise nouvelle sont que les politiciens font rarement ce qu'ils disent qu'ils vont faire lorsqu'ils font campagne. » Charles G. KOCH.
Jean-Paul ALLOU
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Gestion des déchets : Daniel GRENON (RN) favorable à une harmonisation des règles de tri en France
février 10, 2023Courte mais pertinente intervention dans l’hémicycle du Palais Bourbon, il y a quelques jours à Paris, du député de la première circonscription de l’Yonne. Ce dernier a pris la parole à propos des problématiques environnementales se rapportant à la gestion et au tri des déchets. Selon lui, « ne serait-il pas plus efficace de faire confiance aux Français sur la façon de gérer leurs détritus plutôt que de le faire la morale sur les gestes citoyens ? »…
PARIS : Prendrait-on les Français pour des enfants à peine mature ?! Notamment dans leur manière de gérer la question du recyclage de leurs déchets ménagers. C’est ce que pense, en filigrane, le député de la première circonscription de l’Yonne, le Rassemblement National Daniel GRENON qui est intervenu la semaine dernière à l’Assemblée Nationale afin de remettre les points sur les « i » sur un dossier qui lui tient particulièrement à cœur, en vertu des principes du bon sens.
La question du recyclage des détritus figurait parmi les items inscrits à l’ordre du jour de la séance à débatte à l’hémicycle. Une opportunité pour l’élu de l’Yonne de s’exprimer sur le sujet et de poser un jalon fondamental à la discussion : « Ne faut-il pas commencer par harmoniser les règles de tri et les couleurs de poubelles sur toute la France afin que nos concitoyens y voient un peu plus clair ? ».
« Les instructions de tri sont mal comprises par les Français… »…
Une prise de parole brève mais incisive où l’ex-retraité, redevenu hyper actif à 73 ans en endossant la vêture de parlementaire, demande au gouvernement d’accorder davantage de confiance aux Français plutôt que de les seriner continuellement autour de la récurrente rhétorique des « gestes citoyens » à adopter.
« Il serait judicieux de leur expliquer les contraintes techniques du recyclage qui justifient, d’une part la nécessité du tri et d’autre part, le regroupement de certains types de déchets entre eux, explique-t-il, je vous rappelle que la première loi sur la valorisation et le recyclage des déchets date de 1992. Pourtant, aujourd’hui encore et malgré le nombre de poubelles de tri, les couleurs desdites poubelles et les instructions de tri, rien n’est harmonisé au niveau national – ne parlons même pas du niveau européen – et que les instructions sur le sujet semblent plutôt fluctuantes aux yeux des citoyens, voire très mal comprises car les contraintes de tri en aval ne sont pas connues… ».
Le parlementaire de l’Yonne se veut à la fois pédagogue mais aussi favorable à accorder plus de responsabilités et de confiance aux Français – en l’occurrence aux Icaunais par le fait – dans cette approche environnementale fondamentale : la gestion de nos déchets.
Thierry BRET
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Verdissement généralisé sur les projets des collectivités dans l’Yonne ? L’Etat dévoile sa botte de Nevers écologiste
février 08, 2023Elle martèle le message avec insistance, la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT. Relayant de fait les propos similaires, tenus auparavant par le représentant de l’Etat, Pascal JAN. La haute fonctionnaire n’a qu’une expression à la bouche à destination des collectivités : « dépêchez-vous ! ». N’y aurait-il donc pas assez d’argent pour servir tout le monde ?! L’Yonne vient pourtant d’obtenir 8,9 millions d’euros dans le cadre du « Fonds vert ». Un nouveau dispositif devant booster la transition écologique dans les territoires…
CHENY : Il est cumulable avec d’autres aides institutionnelles, il est renouvelable pour les années à venir, il est destiné aux collectivités territoriales qui en effectuent la simple demande, il concerne neuf domaines d’application et il est un accélérateur farouche de la transition écologique ! De qui s’agit-il, précisément ? Du nouvel outil déployé à travers l’Hexagone depuis le mois de janvier qui possède d’honorables vertus en matière de préconisations environnementales.
Le « Fonds Vert », une appellation résumée à sa plus simple expression en matière de sémantique, frappe désormais à la porte de notre département, soutenu par la représentation étatique qu’est la préfecture de l’Yonne. Un dispositif voulu par la Première ministre Elisabeth BORNE et annoncé dès le mois d’août 2022 afin de donner un sérieux coup d’accélérateur à notre pays, via ses collectivités, au niveau de la transition écologique.
Au plan hexagonal, l’enveloppe dévolue à ce mode opératoire est dotée d’une rondelette somme de deux milliards d’euros de crédits pour l’année 2023. Une manne financière qui incombe aux préfectures devant ensuite la répartir au vu des projets présentés par les collectivités territoriales de leur zone d’influence mais aussi les partenaires publics ou privés intervenant dans trois domaines précis : la performance environnementale, l’adaptation du territoire au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.
Tout doit être dépensé d’ici le terme de 2023 !
L’Yonne bénéficie ainsi d’une réserve monétaire de près de 9 millions d’euros, issus de ce fonds national devant « verdir » davantage notre territoire. Plus exactement pour cette année de lancement de la somme de 8,9 millions d’euros. Si l’on sait d’ores et déjà que ce fonds va marquer de son empreinte les futurs projets instruits par les collectivités, on ne connaît pas en revanche quel en sera le montant exact dès l’année prochaine et ainsi de suite.
Mais, une chose est certaine dans l’esprit des soutiens à ce dispositif que sont les représentants du corps préfectoral, l’objectif est bel et bien d’utiliser cette somme qui n’a rien d’anodine dans sa globalité d’ici le terme de l’année. Soit un premier engagement de 50 % d’ici la fin du mois de juin, 95 % de ladite enveloppe à la fin octobre et le reliquat avant le 31 décembre.
D’où l’enthousiasme contagieux de la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, qui invite les collectivités à constituer et à déposer tous leurs projets dans les meilleurs délais afin d’être bénéficiaires de ce nouveau fonds.
Toutefois, pour pouvoir y prétendre, il est nécessaire que les dossiers intègrent l’une des neuf cases de cette préconisation environnementale ayant pour vocation de réduire de 40 % la consommation énergétique des collectivités icaunaises ciblées. Celles de moins de dix mille habitants, en substance, puisque ce sont elles qui sont visées en priorité par ce dispositif.
Neuf domaines d’application pour prétendre aux subsides du Fonds vert…
Citons parmi les neuf champs d’application de ce Fonds vert : la rénovation énergétique des bâtiments publics, le renforcement du tri à la source des bio-déchets, la rénovation des parcs d’éclairage public – une initiative qui devrait plaire aux représentants du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) très investi sur le sujet -, la prévention des inondations, la prévention des incendies de forêt, la renaturation des villes, la promotion de la biodiversité, le recyclage des friches et même l’incitation en l’encourageant du covoiturage. Un aspect, beaucoup plus complexe à résoudre qu’il n’y paraît, somme toute.
Aux côtés du maire de Cheny, localité accueillant la conférence de presse préfectorale afin de dévoiler avec moult détails les arcanes de ce dossier, Pascal JAN illustrera ses propos en citant l’exemple de cette commune, très proche de Migennes qui profitera de ces subsides étatiques.
Didier JACQUEMAIN, le premier élu, évoquera le projet de rénovation thermique de l’école élémentaire, projet de 900 000 euros hors taxes ayant reçu le coup de pouce salvateur de l’Etat évalué à un peu plus de 365 000 euros de financement. Un projet couplé avec la pose de 345 luminaires LED afin de renouveler son parc d’éclairage, dans le pur respect de la transition énergétique.
Bref, l’illustration idoine de montrer que l’Etat soutient les collectivités dans cette accélération au verdissement de notre territoire. Nécessaire à la sauvegarde de la planète…
En savoir plus :
Toutes les informations concernant le déploiement du Fonds Vert et les cahiers d'accompagnement de chaque mesure sont disponibles sur le site : https://www.ecologie.gouv.fr/fonds-vert
Et sur la plateforme https://aides-territoires.beta.gouv.fr/programmes/fonds-vert/
Le dépôt des dossiers est ouvert sur la plateforme démarches-simplifiées depuis la fin du mois de janvier.
Thierry BRET
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