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L’innovation en totale ébullition au SIIVIM à Nevers : pléthore de spécialistes réinventent la ville de demain…
octobre 18, 2023Ce n’est pas un colloque ordinaire. « Ordinaire » : l’un des titres majeurs de la longue et fructueuse carrière du plus français des québécois, Robert CHARLEBOIS ! Car, c’est bien d’un rendez-vous international mené avec la « Belle Province » d’outre-Atlantique dont il s’agit là et qui va rythmer la vie économique et institutionnelle de la Bourgogne occidentale, trois jours durant entre le 25 et 27 octobre.
NEVERS (Nièvre) : Retenez-bien cet acronyme ! Spécialistes de la transition énergétique, de la RSE, des relations humaines, de l’entrepreneuriat et de la gestion des collectivités en quête de solutions pratico-pratiques (et efficientes) pour résoudre tout un tas de problématiques de la société, élus, il vous concerne tous ! « SIIVIM » ! Sa traduction littérale est « Sommet International de l’Innovation en Villes Médianes ». Un énième salon de plus dans le paysage de la réflexion et des neurones qui recherchent des préconisations ? Que nenni !
Placé sous le haut patronage de la Présidence de la République – c’est dire si l’évènement en mode biennal puisque accueilli une année en France, la suivante au Québec fait recette bien au-delà de la terre nivernaise -, ce rendez-vous ne ressemble pas à ce que l’on propose en règle générale en terre de Bourgogne. Depuis 2018, date de son apparition dans le paysage des évènementiels à biffer coûte que coûte sur son agenda, pour celles et ceux qui sont concernés par les thématiques, le SIIVIM a acquis petit à petit ses lettres de noblesse pour devenir l’une de ces manifestations où il est bon d’apparaître, tant sur un plateau conférence, tant dans la partie exposition où sont accueillies les entreprises et les collectivités.
Quelques chiffres pour planter le décor de cette cinquième édition, devant se dérouler dans la ville réputée pour sa célèbre « botte » usitée chez les escrimeurs, du 25 au 27 octobre prochains.
Pléthore d’animations et de conférences
Onze thèmes différents y seront abordés, vingt conférences et tables rondes y seront proposées avec la bagatelle de soixante intervenants, des spécialistes et sommités en la matière en provenance de l’Hexagone, d’Europe mais aussi du Canada. Douze délégations étrangères y participeront dont des contrées européennes et africaines. Quatre-vingt-dix clés d’innovations pour la ville intelligente y seront dévoilées dans un espace immersif de plus de mille mètres carrés, accueillis à la Maison des Sports de Nevers. Six parcours scénarisés et une dizaine d’opportunités d’être retenus pour la sélection de l’édition 2024 au Québec.
Bref, on l’aura compris pour les équipes organisationnelles de Nevers Agglomération et de la Ville de Nevers, force accueillante, le SIIVIM, c’est du très lourd. Au point de réaliser la conférence de presse annuelle au printemps depuis Paris !
On doit la genèse de ces rencontres « innovantes » au président de Nevers Agglomération, maire de Nevers et conseiller régional, Denis THURIOT et à son homologue en sa qualité d’édile de la localité de Shawinigan (Canada), Michel ANGERS. En l’espace de cinq ans, le SIIVIM a optimisé les contacts entre les acteurs privés et publics qui se sentent investis en faveur de la transition énergétique, de son amélioration et de la préservation de la planète.
Côté représentativité économique, ce sont plus d’une centaine de startups hexagonales qui convergeront vers les bords de la Loire à Nevers. On y attend aussi plus de trois mille visiteurs. L’évènementiel se clôturera par la remise de trophées, les fameux SIIVIM de l’Innovation des territoires médians, devant récompenser les plus belles initiatives des collectivités. Celles de 10 000 à 100 000 habitants tant dans l’Hexagone qu’à l’étranger. Sachant que cette remise de prix est portée par la mission ECOTER France et Territoires numériques.
L’innovation en pleine effervescence au service de l’amélioration de la vie dans les villes : c’est au SIIVIM que cela se passe !
En savoir plus :
Le SIIVIM 2023 à Nevers à la Maison des Sports
« Transformation énergétique et innovation »
4 boulevard Pierre de Coubertin
Mercredi 25 octobre : Soirée d’ouverture à 19 heures
Jeudi 26 octobre et vendredi 27 octobre de 08H30 à 17h30.
Une centaine de startups, 90 innovations sur les enjeux de la ville intelligente,
Soixante intervenants,
Onze thématiques (mobilités douces et propres, ré-industrialisation des territoires médians, enjeux de l’eau, data efficient, cyber-sécurité du bâtiment, numérique responsable, économie circulaire, devenirs, attractivité des cœurs de ville, santé et accessibilité des villes médianes, inclusion numérique…
Thierry BRET
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Gurgy accueille une délégation de la République du Congo : Jean-Luc LIVERNEAUX, « à lui l’Afrique ! »…
octobre 17, 2023Précurseur, Jean-Luc LIVERNEAUX ? Certes, on connaît l’appétence de l’édile de la commune de l’agglomération auxerroise pour tout ce qui a attrait à la culture – l’excellente exposition d’Alain CREAC’H à découvrir jusqu’au 29 octobre à l’Espace culturel – et au développement du tourisme avec la halte fluviale. Le voici qui s’intéresse de près à l’international avec, dans les cartons, un potentiel partenariat qui pourrait voir le jour avec la République du Congo, après la visite du conseiller de la présidence et député Honorable Rodrigue MALANDA SAMBA…
GURGY : « A moi l’Afrique ! », interprétait avec la verve qu’on lui connaissait et sa voix rocailleuse rappelant la « sublime » Ardèche, l’inoubliable Jean FERRAT en 1971. « A lui, le Congo ? », pourrait-on penser avec l’initiative prise récemment par le maire de la petite localité du nord d’Auxerre ?
Recevant une délégation officielle de la République du Congo – plus communément connu sous l’appellation de Congo-Brazzaville -, Jean-Luc LIVERNEAUX place les projecteurs des relations internationales sur sa localité. Ce n’est pas la première fois que l’élu de l’Yonne invite des ressortissants africains dans son fief, notamment des artistes de l’Afrique équatoriale venus présentés leur travail. Des peintures expressives aux contours de rituel, selon le maire.
En accueillant Honorable Rodrigue MALANDA SAMBA, député de la circonscription de Mbandza-Ndounga et son directeur de cabinet, Jean-Claude MAHPOUYAS – une figure de la diaspora africaine connue des Auxerrois puisqu’il tint mandat en son temps sous l’ère de Guy FEREZ en qualité de conseiller municipal d’Auxerre -, c’est aussi le conseiller du président de la République congolaise, Denis SASSOU-NGUESSO que recevait Jean-Luc LIVERNEAUX dans ses bureaux à la mairie.
Education, culture, environnement, problématique de l’eau et de la sécheresse, échanges pédagogiques, tourisme, francophonie mais aussi développement économique constituaient le panel de ces deux heures de discussions intenses entre les orateurs. Une première rencontre, informelle, qui en appellera d’autres selon les interlocuteurs amenés à renforcer leur coopération et l’amitié entre les peuples. Une excellente initiative à l’heure où la France perd pied dans certaines zones d’influence de l’Afrique subsaharienne alors que l’amitié franco-africaine reste vive dans un pays comme la République du Congo, demandeuse de plus de partenariats, qui accueillit dès 1940 un certain…Charles de GAULLE, la voix de la résistance française face au nazisme…
Thierry BRET
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Les XIèmes Assises de l’Energie à vivre le 19 octobre avec le SDEY : des paroles et des actes en faveur de la planète…
octobre 15, 2023Le doute n’est plus permis. La corrélation entre les territoires et la transition énergétique, en vue de l’amélioration et de l’application de celle-ci, est établie dans les faits. Les territoires, autonomes, dont ceux de l’Yonne, sont devenus au fil des ans de véritables pilotes en la matière, proposant moult préconisations durables pour y parvenir afin d’accélérer cet inexorable processus qui tend à préserver la planète et ses habitants. Tel sera le constat, agrémenté de questionnements, posé par les 11èmes Assises de l’Energie, déclinées par le SDEY, ce jeudi 19 octobre…
MONETEAU : Quels sont les principes fondamentaux de ces évènementiels que l’on nomme des « assises » ? Mettre à plat, devant un auditoire de spécialistes et de néophytes, de véritables problématiques sociétales dont il faut absolument résoudre les effets ! En l’occurrence, lors de ces rendez-vous automnaux annuels que nous gratifie avec moult intervenants le Syndicat départemental des Energies de l’Yonne (SDEY), le volet de la transition énergétique. Un sacro-saint problème de société dont le commun des mortels a connaissance depuis maintenant plus d’une décennie.
D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas sur la sémantique exacte, résolument choisie par les responsables du fameux syndicat de l’Yonne.
Par « assises », il entend affirmer sa voix et ses orientations avec déterminisme. En effet, au sens littéral du terme, des « assises » désignent une réunion importante, fondatrice, destinée à asseoir des bases, des règles, des statuts, des directions stratégiques. Rien à voir donc avec une simple assemblée générale, un congrès ou encore un colloque !
Les territoires doivent être les pilotes de la transition énergétique
La transition énergétique mérite-t-elle donc la tenue d’assises, précisément à partir de ce postulat grammatical ? Mille fois oui ! Tant le sujet est complexe, nécessaire, vital et indispensable à l’épanouissement de l’homme, via ses collectivités qui en porteront les actes dans un futur immédiat. Et sur ce registre-là, le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne fait bien les choses depuis désormais onze ans. Proposant ce rendez-vous, ouvert aux élus de toutes les collectivités territoriales, des pistes de réflexion, des débats de fonds, des rencontres directes avec des esthètes en la matière, des experts, des pointures aux contours hexagonaux et internationaux. Bref, un grand marché intellectuel où chacun des visiteurs viendrait y puiser ce dont il a besoin.
Alors, ce thème édition 2023 n’a pas été choisi par hasard. A l’heure où le pouvoir des collectivités territoriales est reconnu dans les hautes sphères étatiques et au moment où les Français recherchent de plus en plus de proximité décisionnelle. Oui, les territoires doivent être les pilotes – et même les commandants de bord de leurs propres aéronefs ! – pour mener à bien ce vertueux chantier qui n’a qu’un seul et unique objectif en bout de piste (les avions !), sauvegarder la planète en diminuant les effets impactant le réchauffement climatique.
« Pilotes de la transition énergétique », les territoires le sont. Certains – une dizaine d’entre eux - recevront le label « Terre d’Innovation », valorisant leurs actions novatrices lors de cet évènement.
D’ailleurs, le président du SDEY, Jean-Noël LOURY, résume en une phrase l’importance fondamentale d’un tel rendez-vous : « Que ce soit dans les petites communes, ou encore les agglomérations, chaque responsable se pose aujourd’hui de nombreuses interrogations sur la mutation de notre système de production, distribution et consommation d’énergie… ».
Des questions qui appellent nécessairement des réponses avec les intervenants devant intervenir jeudi en matinée autour des enjeux de cette transition énergétique, les énergies renouvelables pour produire de l’électricité, le bois énergie (une véritable clé pour se chauffer autrement), la production de biogaz pour être injecté dans le réseau de GRDF, l’accélération de la transition énergétique…
Autant de plateaux conférences qui accueilleront leur lot de spécialistes chevronnés autour de solutions concrètes adoptables par les collectivités.
Des invités vedettes pour inciter à la réflexion…
En préambule de ce rendez-vous, signalons la présence de Laurence VANIN. Essayiste, philosophe, l’invitée du jour est surtout connue et reconnue en sa qualité de directrice de la chaire « Smart City, philosophie et éthique » développée par l’institut méditerranéen du risque de l’environnement et du développement durable de l’Université Côte d’Azur. Elle livrera avec sagacité et pertinence ses réflexions éclairées sur sa vision globale de la situation où elle ne manquera pas d’aborder le climat et ses caprices.
La présence de Thomas FRAIOLI, directeur régional d’ENEDIS, devrait être également un autre temps fort de ces échanges livrés tous azimuts : ce dernier expliquera les quatre scénarii adoptés par ENEDIS pour sortir des énergies fossiles.
Enfin, il est chez lui en sa qualité de sénateur de l’Yonne, l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE parlera du rôle de l’Etat dans l’accélération de la transition énergétique dans les territoires ruraux.
Un copieux programme en vérité que celui-là pour le bienfait de notre planète et les humains qui vivent dessus…
En savoir plus :
Les Assises de l’Energie par le SDEY
Les Territoires, pilotes de la transition énergétique
Jeudi 19 octobre 2023 à partir de 09 heures
Skénét’eau à Monéteau
Uniquement pour les représentants des collectivités.
Le programme :
« LES TERRITOIRES, PILOTES
DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE »
PROGRAMME
9h00 : OUVERTURE DES DÉBATS
• Jean-Noël LOURY, Président du SDEY
• Laurence VANIN, Expert Smart City : Philosophie, Ethique et Sécurité
LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE CONCRÈTEMENT SUR LES TERRITOIRES : INTRODUCTION AUX ENJEUX
- Thomas FRAIOLI, Directeur régional Enedis : Comment sortir des énergies fossiles, les 4 scénarios ENEDIS
• Emmanuel ROMIEU, Directeur de l’AEC (Association pour l’expertise des concessions) : Comment les décideurs publics peuvent planifier la transition
• Jean LESPINE, Vice-président du SDEY : Les enjeux pour les territoires du
département
LES ENR POUR PRODUIRE DE L’ÉLECTRICITÉ
- Charles-Antoine GAUTIER, Directeur adjoint pour l’énergie – développement des réseaux d’énergie, EnR-MDE, écomobilité à la FNCCR
- Stéphane RAIZIN, Directeur Général des Services SyME 05 Territoire d’Energie : FlexGrid
- Richard ZEIGER, Vice-président du SDEY en charge de la transition énergétique : Autoconsommation
- Aurélie ROSSIGNOL, responsable du service « Optimisation énergétique » du SDEY
SE CHAUFFER AUTREMENT : LE BOIS ÉNERGIE
- Nicolas VOLTZ, Vice-président du groupement régional FEDENE
• Gilles NOEL, SIEEEN Syndicat d’Énergies de la Nièvre, pilote réseau de chaleur, Maire de VARZY, Président des communes rurales de la Nièvre, porteur de projet chaudière bois à VARZY
PRODUCTION DE BIOGAZ LOCAL POUR UN USAGE LOCAL
- Frédéric MARTIN, Directeur Général Adjoint National GRDF
• Dominique GOFFART, Président de la SAS Terres Energie, porteur de projet
méthanisation à Pont sur Vanne
• Irène EULRIET, Directrice SEM Yonne Énergie - Jean-Luc KLEIN, Délégué au SDEY
12h00 : CONCLUSION : ACCÉLÉRATION DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ET ACCEPTABILITÉ DES PROJETS
- Jean-Baptiste LEMOYNE, Sénateur de l’Yonne : Quel soutien de l’État, comment peut-il être un appui et non un frein ?
12h30 : RENCONTRES ET ÉCHANGES AUTOUR DU BUFFET
14h30 : REMISE DES LABELS TERRE D’INNOVATION
A l’issue des assises, 10 communes de l’Yonne recevront le label « Terre d’innovation » qui récompense leurs efforts en matière d’aménagement innovant de leur territoire.
2 communes recevront le prix du Jury.
Thierry BRET
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La semaine 40 par monts et par mots… : ordures ménagères, ça commence bien au niveau de la salubrité !
octobre 14, 2023Des sacs poubelles qui jonchent le sol. Des odeurs pestilentielles qui s’en dégagent du fait des fortes chaleurs imputables à un été indien qui n’en finit pas de surchauffer les esprits et…les ordures ménagères qui trainent un peu partout à côté des bacs destinés à les recevoir : est-ce une vision futuriste ou vraiment très réaliste de ce que sera le paysage de l’Auxerrois après la mise en place des sept cents points d’apport volontaire validés il y a peu par l’Agglo ? Il y aura aussi besoin de pédagogie à distiller au niveau du civisme…
Lundi
Plus d’un siècle que l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’en disputaient le territoire et il n’aura fallu que quelques jours pour que le pouvoir sécessionniste en place dans cette enclave du Haut-Karabakh annonce sa dissolution après l’offensive victorieuse de Bakou, entrainant le départ forcé vers la mère patrie de plus de 100 000 arméniens. Un exode forcé considéré par beaucoup comme un véritable « nettoyage ethnique ». Pour autant, quelle politique de sanctions peuvent mener les chancelleries occidentales à l’égard de l’autocrate Ilham ALIYEV, au regard des multiples accords de coopération et commerciaux contractés avec l’Azerbaïdjan au fil de ces dernières décennies ? Le président azéri a beau jeu d’évoquer une « atmosphère anti-azerbaidjanaise » au sein de l’UE, pour « sécher » le sommet européen de Grenade, consacré à la situation. S’il visait notamment dans son discours l’attitude de la France en la matière, il n’en fut pas toujours ainsi. L’Azerbaïdjan ayant su jouer d’une offensive de charme dans toutes les strates de la sphère politique et jusqu’au plus haut sommet de l’Etat français, pour se forger une image respectable. On se souvient notamment de l’édition « Fleurs de vigne » 2012 à Auxerre où le pays était l’invité d’honneur, après la réception de ses représentants en terre de Chablis…
Mardi
Figure légendaire des médias pour tous, humaniste attachant pour les uns, cireur de pompes des puissants et gens de pouvoir pour les autres, Jean-Pierre ELKABBACH aura marqué de son empreinte un demi-siècle d’audiovisuel et d’information. Nombre de ses interviews sont passés à la postérité, teintés à la fois de provocation, d’impertinence, mais aussi d’une certaine déférence. Un ton savamment travaillé, parfois avec les invités eux même ! Sa disparition sera peut-être l’occasion aussi de revenir sur ces années 90 où, PDG de France 2, il fut acculé à la démission après le scandale des centaines de millions de francs généreusement accordés aux animateurs vedette de la chaine. Pour le grand public, restera sans doute l’image de ce journaliste blême égrenant le décompte avant l’annonce de la victoire de François MITTERRAND le 10 mai 1981. Pressentant déjà qu’il serait évincé un peu plus tard, en raison de ses attaches giscardiennes. L’ironie de l’histoire étant qu’il fut déjà mis au placard de l’ORTF après mai 1968, pour avoir fustigé les « censeurs » de l’époque ! Ne lui reste plus désormais qu’à poursuivre là-haut le débat avec son compère Georges MARCHAIS, autre bête de scène s’il en est, entré dans la légende pour son célèbre « Taisez-vous, Elkabbach ! ». Des mots qui n’ont jamais existé, si ce n’est dans la bouche du troisième larron qu’était Thierry LE LURON ! Nul doute que les soirées risquent d’être animées chez Saint-Pierre !
Mercredi
Cet habitant de Cravant, ulcéré par les déjections canines retrouvées devant sa porte a trouvé la solution. Transformer le simple ramassage des « cadeaux » déposés par Médor, en un exercice salutaire pour la santé et l’esprit. L’histoire ne dit pas si la dixième leçon est offerte !
Jeudi
Si le ministre de la Santé Aurélien ROUSSEAU se veut rassurant, affirmant qu’il n’y avait pas matière à une « panique générale », les punaises de lit sont rentrées dans le débat public, source de tous les phantasmes. A l’image du chroniqueur vedette de Cnews, Pascal PRAUD, s’interrogeant insidieusement à l’antenne, sur la possible relation de cause à effet pouvant exister entre immigration et recrudescence des fâcheuses « bébêtes » ! Le problème n’est pas nouveau, mais à moins d’un an de l’évènement, la panique grandit, à l’idée qu’une épidémie invasive vienne entacher les prochains Jeux Olympiques. La députée LFI Mathilde PANOT est montée au créneau sur le sujet depuis six ans déjà, mais en vain. Sans doute que ses alertes manquaient de « piquant »… Punaise !
Vendredi
C’est un musée à l’écart du temps, ignoré bien souvent des touristes de passage. Situé rue de la Montagne Sainte-Géneviève, dans le Ve arrondissement parisien, le musée de la Préfecture de police retrace dans ses vitrines les grands évènements de l’histoire de France au travers de ses crimes et faits divers. Dans l’une d’elles, un pan d’histoire icaunaise, avec l’œilleton et le palan utilisés par le « bon » docteur PETIOT dans ses crimes, natif d’Auxerre et maire de Villeneuve-sur-Yonne. A quand un « Serial Killer tour » organisé sous les auspices de Yonne Tourisme ?
Samedi
Cette photo prise sur le parking de la Tournelle, au pied du pont du même nom augure-t-elle de ce que sera le paysage auxerrois après la mise en place des 700 points d’apport volontaire décidée par une majorité d’élus communautaires ? L’avenir le dira… Reste à s’interroger sur le fait que l’un des bacs de réception soit HS et recouvert d’une pudique bâche de plastique. Le dispositif souffrirait-il déjà de défaillances ?
Dimanche
Les services de contre-espionnage israéliens n’ont encore une fois rien vu venir. Déjà mis à mal il y a tout juste 50 ans par une attaque sans précédent, menée conjointement par l’Egypte et la Syrie, le 6 octobre 1973, jour de Yom Kippour, fête ô combien symbolique du calendrier juif, le pays s’est vu hier matin attaqué par des terroristes palestiniens venus de la bande de Gaza voisine. Plusieurs centaines de morts déjà dénombrées, parmi lesquels de nombreuses femmes et enfants, sans que l’on sache où s’arrêtera le sinistre décompte. Les militants du Hamas ont rallumé à leur manière les bougies de ce cinquantième anniversaire, mettant le feu à toute une région, dans un contexte explosif. Quant au trentième anniversaire des accords d’Oslo, qui avait fait naître un instant l’espoir d’une paix durable entre les deux peuples, il y a longtemps que les bougies sont éteintes…
Dominique BERNERD
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Un enseignant tué, c’est le savoir qu’on assassine…
octobre 13, 2023L’obscurantisme règne en maître sur le globe. Toujours et encore. Il rôde tout autour de nous. Tapi dans l’ombre, pernicieux. Pour mieux s’abattre sur nos têtes, là quand on s’y attend le moins et que cela fait le plus de mal. Comme à Arras, dans ce lycée Gambetta, pourtant réputé si tranquille. L’effroi, dans toute sa splendeur. La sidération, aussi, car l’impensable se manifeste à nous, à la lumière du jour. Par une trop chaude journée gavée de cet insolent soleil, ne rappelant nullement la nécessaire saison des pluies et la chute des feuilles, préparant les arbres à l’hiver…
Un fait divers tragique, survenant presque jour pour jour, trois ans après un autre triste anniversaire. Celui de la disparition du pauvre Samuel PATY, professeur d’histoire et de géographie qui eut pour son plus grand malheur avoir cru bon évoquer lors d’un cours assuré à l’une de ses classes le rôle des caricatures d’un journal satirique et ses effets dans la société. On connaît la suite. Morbide et inimaginable…glaçante, aussi.
Le lourd tribut payé par l’Education nationale…
« Plus jamais ça », avait-on lu alors dans la presse et dit dans les cénacles de la politique. Des propos repris en chœur par toute l’intelligentsia bien-pensante de notre Hexagone. De gauche comme de droite. Du centre, évidemment. Mais aussi des extrêmes. L’unité nationale absolue, comme les cinq doigts de la main, autour d’une catastrophe que l’on croyait impossible à vivre dans le pays des libertés et de Jean-Jacques ROUSSEAU !
Etre assassiné pour avoir enseigné. Transmis des valeurs. Fait réfléchir les consciences et surtout apporter de la lumière dans toute cette opacité macabre qui auréole notre existence avec son lot de guerres, de conflits, de crimes, de meurtres, d’épouvante. Quel horrible tableau que celui-là !
Une fois encore, le monde de l’Education nationale paie un lourd tribut à la défense de ces valeurs. Celles qui nous sont chères et qui ont pour appellation la liberté d’expression, l’enseignement, la pédagogie, le civisme, l’apprentissage, la compréhension. L’ouverture sur le monde, aussi. S’instruire n’est-elle pas la plus belle des vertus pour ne pas mourir totalement idiot ?!
Apprendre et penser : les dangers des autocraties
Depuis que nous sommes au monde, on n’a cessé de nous le marteler : nous sommes là pour apprendre afin de mieux transmettre. C’est en comprenant les choses, voire en les pratiquants que l’on peut s’évertuer de les changer, de les transformer vers le meilleur, si possible. Or, pourquoi ces enseignants et ces personnels administratifs qui gravitent autour de l’Education nationale sont-ils désormais dans le viseur de ces êtres dénués de discernement intellectuel ? C’est simple : apprendre fait peur ! Cela correspond au savoir qui est perpétué ainsi de génération en génération, un savoir ouvert vers l’universalisme, le modernisme, les technologies, les mathématiques, les sciences, la philosophie, les langues étrangères, la culture…
Pourquoi les jeunes filles et jeunes femmes afghanes sont-elles privées d’école par les talibans ? Parce qu’elles représentent un insidieux danger qui pourrait mettre à mal toute la rhétorique d’un autre âge qui vient enfumer le paysage politique local !
Pourquoi au pays des mollahs – l’Iran –, les femmes sont-elles renvoyées dans les arrières bans existentiels ? Et ne peuvent de facto briller au soleil même si elles peuvent suivre une scolarité ? Parce que leur savoir et leurs diplômes sont des périls pour ces sociétés où le patriarcat règne en dictat absolu ! Les autocraties éprouvent une sainte horreur de l’intelligence collective : comment alors régner dans la facilité si le peuple est en capacité de réflexion ? Quel dilemme, non !
Le retour de l’obscurantisme, de l’ombre à la lumière
Evoquant lors de son allocution officielle le nouveau drame vécu au Proche-Orient, jeudi soir dans les journaux de vingt heures télévisés, le Président de la République Emmanuel MACRON avait souligné avec vigueur que ce conflit séculaire opposant Israéliens aux Palestiniens ne devait aucunement s’exporter vers l’Europe, et surtout en France. La réponse à ses craintes ne s’est donc pas fait attendre. Puisque le lendemain, un attentat devait être perpétré de la plus sinistre des façons dans ce lycée d’Arras, condamnant un professeur de lettres, Dominique BERNARD, à une mort atroce, égorgé par arme blanche, près de la cour de récréation de son établissement.
On apprenait presque dans le même temps qu’une deuxième tentative d’assassinat avait été avortée à la dernière minute dans les Yvelines, près de Mantes-la-Jolie, là aussi selon un mode opératoire quasi à l’identique avec un individu sortant d’une salle de prière, un couteau à la main et se rendant aux abords d’un lycée…pour mieux tuer des innocents !
Le retour de l’obscurantisme ne cesse de s’amplifier en ces périodes au contexte international très agité, si tant est qu’il ait vraiment disparu. Plus que jamais, la vigilance s’impose autour des écoles, devenues les cibles privilégiées des terroristes qui ne supportent plus que l’on n’y apprenne et que l’on n’y pense…il vaut mieux en effet rester des moutons de Panurge que l’on manipule et que l’on tue !
Thierry BRET
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