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Clin d’œil : la Grèce antique en mode fresque collective, l’essentiel est bien…de participer !
avril 21, 2024Le travail proposé lors de plusieurs séances publiques a su privilégier la cohésion sociale et l’envie de créer. Une addition de bonne volonté et d’imaginaire que l’Espace culturel local, celui de la commune de GURGY, a su mettre à profit en se l’appropriant. L’artiste Romain HURDEQUINT a pu apprécier les contacts directs avec les villageois durant sa résidence…riche d’expériences…
GURGY : Participer. N’est-ce pas l’adage usuel, attribué à Pierre de COUBERTIN lorsqu’il a su ressusciter les Jeux Olympiques oubliés durant des siècles à la fin du XIXème en les modernisant à Athènes ? Oui, évidemment ! Eh, bien cette envie « participative » a eu grâce aux yeux de l’artiste français Romain HURDEQUINT, actuellement en résidence spécifique dans la localité proche d’Auxerre, qui en a fait l’une de ses priorités lors de la conception d’une œuvre collective. Une fresque toute à la gloire de ces antiques sportifs d’une autre époque, des Athéniens qui concourraient peut-être du côté d’Olympie face aux Spartes et aux Corinthiens !
Une œuvre terminée ou presque, à quelques points de détails près, que les enfants de la bourgade, parfois sous le regard attendri de leurs parents, ont réalisé avec la complicité bienveillante de l’artiste, spécialisé dans l’embellissement des skate-boards ! Une belle initiative, en somme qui sera expliquée vendredi 26 avril aux alentours de 18 heures lors de la restitution de cette résidence, profitable à la vie culturelle locale…
Thierry BRET
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Une soirée inaugurale dans l’esprit du « Sens de la fête » : la nouvelle vie de château commence à PERCEY
avril 18, 2024Point de fantômes dans ce lieu extraordinaire, érigé au XVIIème siècle, du moins à notre connaissance ! Il faudrait y passer une nuit, voire sans doute un peu plus, et profiter de l’une des nombreuses chambres, richement décorées par la maîtresse des lieux, la souriante Nathalie DIAS GONCALVES, pour tenter de découvrir la présence de formes ectoplasmiques ou de dames blanches en ces murs ! Havre de paix et de tranquillité assuré, endroit magique doté de sept hectares de parc, entre Saint-Florentin et Tonnerre, le château de PERCEY et son orangeraie, rachetés en 2021 par Nathalie et Fernando DIAS GONCALVES, ont été inaugurés en grande pompe, musique, agapes et feu d’artifice compris devant un parterre conséquent d’invités ! La vie de château, en somme…
PERCEY : Ce n’est pas encore la « soirée blanche » ravivant l’esprit festif du regretté Eddy BARCLAY qui en usait et abusait à outrance du côté de Saint Trop’ mais tout de même, les convives de cette cérémonie inaugurale du château de PERCEY et de son orangeraie garderont sans doute longtemps en mémoire l’évènementiel qui les aura accaparé une bonne partie de la soirée de ce vendredi, célébrant les Jules. Un évènement assez rarissime en terre de l’Yonne où ce n’est pas tous les jours…la vie de château !
Un accueil au cordeau dès l’aire de stationnement, histoire de placer entre de beaux arbres un maximum de véhicules (et non des moindres avec quelques jolies mécaniques rutilantes, voire délicieusement rétro) dans le sens du départ, et une coupe d’un excellent cocktail au goût cerise très prononcé à la main, et voilà que la noria d’invités était déjà conquise avant même d’avoir pénétré le saint des saints de la soirée : l’imposante construction datant du XVIIIème siècle, ce château de PERCEY, propriété privée jadis d’une comtesse régulièrement visitée par le célèbre et énigmatique…Chevalier d’Eon ! L’un des premiers espions à la solde de la royauté française, incarnée par Louis XV.
On le disait en préambule, le mystère était bel et bien au rendez-vous de cette animation, concoctée par les nouveaux propriétaires de la vaste demeure : Nathalie et Fernando DIAS GONCALVES. Tiens, tiens, des visages connus et reconnus dans le paysage VIP de l’Yonne !
Un rêve de gosse qui se mue en réalité
Dirigeant de la société TPMS et édile de Montholon (Aillant-sur-Tholon pour les irréductibles !), Fernando est à la tête de la société industrielle spécialisée dans la découpe de métaux, employant une quarantaine de collaborateurs. Une belle structure qui a su se faire une notoriété dans le milieu de l’entrepreneuriat. Un personnage affable, amateur de voitures de collection – son pêché mignon – qui ne manque jamais de peps, ni d’imagination. Avec son épouse, Nathalie, il réalise un rêve de gosse : être propriétaire d’un domaine historique, possédant un supplément d’âme. Les fantômes ? Toujours ! Un rêve éveillé qu’il doit à Delphine FOURT, une autre de nos connaissances, une chasseuse (« amazone ?! ») de biens immobiliers de prestige et de caractère dans l’Yonne !
« Sans elle, souligna Fernando DIAS GONCALVES lors de la prise de parole, on n’aurait jamais pu le faire. On l’a même rendu un peu dingue dans la vitesse de cet achat immobilier et dans les refus… ».
Humour quand tu nous tiens ! L’acquisition de ce château remonte au 17 septembre 2021. Il a été entièrement rénové depuis. En y consacrant des « heures, des jours, des nuits, des week-ends, plaisantera l’orateur, et ce n’est toujours pas fini ! ».
Son épouse, Nathalie – « la plus belles des femmes pour Fernando » ! – entre alors en lice pour accompagner son époux sur le projet. Elle y passera beaucoup de temps à ornementer de la plus belle des manières chacune des pièces de cette imposante demeure, multipliant ainsi les décors les plus raffinés et originaux. Un travail de décoration magnifique que les visiteurs sauront apprécier durant la soirée.
Un site qui fut autrefois une maison de correction et une maison de retraite
Le domaine devrait accueillir moult mariages cette saison. La suivante s’annonce déjà très bien en termes de réservation. Toutefois, la période hivernale verra la continuité des activités évènementielles dans ce lieu, avec des soirées cabaret et séminaires d’entreprise. Le château étant également transformé en gîte à grande capacité.
Le maire de la localité, Daniel BOUCHERON, fut invité à dire quelques mots, il aura été un facilitateur crucial dans la réalisation de ce dossier. Un chantier important pour remettre au goût du jour et de ses normes – aïe, ça ce sont les contraintes de l’immobilier actuelles ! – ce site, qui fut pendant la Seconde Guerre mondiale une commanderie avant de devenir un peu plus tard et tour à tour un lieu de colonie de vacances, une maison de correction (diantre !) et même une maison de retraite jusqu’aux années 90…
Pas de doute, l’endroit qui ne possédait plus âme qui vive avant son rachat par le couple est chargé…d’histoires et d’anecdotes en tout genre.
Parmi les invités de la soirée, l’ancien ministre et sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE devait s’exprimer et saluer ce « moment béni des dieux ».
« Nous sommes dans un écrin et félicitation pour les travaux accomplis, souligna le parlementaire, on est sur un territoire où il y a beaucoup de choses à faire en matière de tourisme, dont le parachutisme à Chéu. Votre initiative devrait favoriser comme dans le film « Le Sens de la fête » dans ce secteur de l’Yonne… ».
Dommage que le regretté Jean-Pierre BACRI qui en incarnait le personnage principal, organisateur de soirées évènementielles de standing ne soit plus de ce monde, il aurait été charmé par ce bucolique endroit où dorénavant tous les rêves sont permis…
Thierry BRET
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« Les Grandes Oreilles » n’ont d’yeux que pour Guy ROUX, analyste de « Coup de Tête » au Ciné-club de Saint-Bris !
avril 11, 2024Rien que le nom de la structure associative vaut son pesant de cacahuètes ! « Les Grandes Oreilles » ! Insolite et original pour désigner un ciné-club. Celui de la jolie commune de Saint-Bris-le-Vineux, à la sonorité douce à nos tympans, ne serait-ce que pour les nectars fruités qui y sont élevés et à déguster avec modération ! Ce n’est d’ailleurs pas pour parler de « Cristalline » que s’est déplacé Guy ROUX il y a peu dans la bourgade. Mais, bel et bien de cinéma et de…football, par ricochet, avec la projection de « Coup de Tête », dont le rôle principal était incarné par le trublion hexagonal du septième art, Patrick DEWAERE…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Coup de cœur pour un « Coup de tête », sorti en 1979, le fameux long métrage signé de l’œil avisé et aguerri de Jean-Jacques ANNAUD qui a toujours eu un faible pour réaliser ses tournages en terre de l’Yonne. Qui ne se souvient pas, d’ailleurs, du mémorable film consacré à Notre-Dame, dont certaines scènes furent réalisées dans l’un des plus beaux édifices de l’art gothique flamboyant, à Sens !
En 1978, le créateur de « L’Ours », « Deux Frères « ou « L’Amant » posa ses caméra à…Auxerre ! Une satire féroce sur l’univers footballistique et la progression à peine croyable d’un lilliputien du ballon rond, le club de « Trincamp » alias l’AJ Auxerre, qui se retrouve propulsé vers les sommets de la Coupe de France grâce à son joueur vedette, caractériel et imprévisible, nommé et cela ne s’invente pas François PERRIN !
Un nom d’emprunt de la culture cinématographique à la française largement usité par un certain Francis WEBER, scénariste du film (« Le Dîner de Con », « La Chèvre », etc.). Le personnage est interprété de main de maître par le très sombre, Patrick DEWAERE, difficile à cerner du fait de ses états d’âme récurrents en dents de scie et de ses problématiques inhérentes aux stupéfiants.
Les bons mots et les souvenirs de Guy ROUX
Pour évoquer ce souvenir filmographique qui fera date dans les annales du cinéma hexagonal, pour le traitement du sujet sportif et l’envers de son décor mais pas vis-à-vis du nombre des entrées (à peine un peu plus de 900 000 spectateurs in fine, sachant que Patrick DEWAERE ne souhaitait pas en assurer la promotion sur les plateaux de télévision), qui d’autre que l’inénarrable Guy ROUX aurait pu assurer la prestation ?
Invité par le ciné-club local, celui qui se fait appeler « Les Grandes Oreilles », le coach éternel de l’AJ Auxerre raconta avec sa verve et ses bons mots habituels les souvenirs liés à ce long métrage où il officiait auprès des équipes de Jean-Jacques ANNAUD en qualité de conseiller technique et sportif. Une soirée que l’on suppose haute en couleurs, que l’on doit aux maillons forts de cette association culturelle, née il y a peu, sous l’impulsion de quelques personnalités locales, éprises des arts et de culture, la journaliste, écrivaine et comédienne Anne-Charlotte LAUGIER ou encore Marie BAHR, professeur de philosophie et conseillère municipale à Saint-Bris-le-Vineux, à l'initiativede la création du ciné-club. Mais aussi, Eve et Cyril SEBILLOTTE et Isabelle KLOUKPO...
Thierry BRET
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La der des ders du festival du théâtre vivant à la Closerie : douze escales incontournables pour faire voyager le public
avril 08, 2024C’est dans le cadre feutré de la librairie auxerroise « In Situ », où l’art se conjugue à tous les temps, et sous toutes les formes, que Gérard-André et son « amie-amour » Andrée de SMET, sa « Mélinée », ont dévoilé devant un parterre d’amis le programme de la saison 2024 du festival, créé il y a 18 ans à Etais-la-Sauvin. Dans cet « Olympia de campagne », comme se plaisait à le qualifier l’ami Julos BEAUCARNE. Une saison sous le signe de l’émotion puisqu’elle signera la fin de ce « festival du théâtre vivant » qui avait su au fil du temps, trouver un subtil équilibre entre la chanson, le théâtre, la musique, la poésie et tant d’autres choses encore…
AUXERRE : Et dire que le couple a jeté l’ancre dans ce petit village de Puisaye-Forterre, à la limite de la Nièvre, il y a seulement dix-huit ans… Le théâtre de la Closerie est aujourd’hui tellement enraciné dans le paysage culturel icaunais, qu’on l’imagine toujours beaucoup plus vieux. Un lieu qui depuis le premier jour ne se nourrit pas de subventions mais d’amitié et de fidélité, avec au cœur le partage et la découverte. Mais la préparation du festival annuel qui s’étend d’avril à octobre est très chronophage et Gérard-André a fait le choix de privilégier d’autres formes de rencontres, pour faire voyager les textes des poètes, lui qui se veut leur messager… Mais que les aficionados se rassurent, l’arrêt du festival ne signifie pas la fin du théâtre de la Closerie, « nous continuerons à y accueillir des artistes passionnés, généreux et passionnants mais plus sous une forme évènementielle et de coups de cœur… ».
C’est avec le poète musicien palestinien Ahmad DARI que s’ouvrira la saison les 04 et 05 mai prochains, belle entrée en matière pour redonner un peu de couleurs à la noirceur de l’actualité. Déjà venu à deux reprises à la Closerie, l’artiste y donnera un concert d’oud et animera le lendemain un atelier de calligraphie arabe, ou comment transformer l’écrit en dessin. Moins de trois semaines plus tard, c’est un autre fidèle de la maison, présent chaque année depuis l’origine, le comédien metteur en scène Xavier CLEMENT, qui proposera une reprise de sa pièce déjà jouée en 2011, « Un singe à l’académie », tirée du texte de KAFKA, où l’auteur posait un regard impitoyable sur la nature humaine. Changement de registre le 09 juin, pour un rendez-vous avec ce qui sert depuis toujours de fil rouge au théâtre de la Closerie : la poésie. Ce jour-là seront remis les prix de la Société des Poètes et Artistes de France, sous l’égide de Michel POTIER, président régional de la SPAF, agrémentés d’intermèdes autour de Louis ARAGON.
Poésie, classique et jazz accompagnent la période estivale
ARAGON toujours, mais entouré de Léo FERRÉ et Jean FERRAT, en juillet, les 13 et 14, avec, comme tous les ans, un récital donné par Gérard-André en hommage au grand « Léo » disparu un certain 14 juillet 1993, ce dont s’amuse encore l’âme du théâtre de la Closerie : « pas mal pour un anarchiste ! ». Belle manière de tirer un feu d’artifice en chansons deux jours durant ! Deux semaines plus tard, les 27 et 28 juillet, place au jazz avec « Accent Jazz Trio », pour des standards et classiques revisités façon « club Saint-Germain ». Suivis les 10 et 11 août du retour sur les planches d’un autre fidèle, le comédien Emile SALVADOR, pour une pièce de théâtre intitulée « Karl-Marx, le retour ». Présent à Auxerre pour la présentation du programme 2024, l’artiste s’est voulu rassurant : « je vous préviens tout de suite, ce n’est pas une pièce politique « chiante » ! C’est drôle et ça passe très bien, la pièce n’en fait pas un « saint », mais parle de l’homme, de sa vie, de ses amours, à travers sa vie personnelle… ». Fin de l’épisode estival les 24 et 25 août, avec le pianiste François CORNU, autre habitué, déjà venu à cinq reprises, pour un tableau musical autour des œuvres de Beethoven à Gershwin, en passant par Chopin, Ravel et Moussorgski.
L’humour ravageur d’Albert MESLAY pour le clap de fin !
La rentrée se fera sous le signe de la chanson à texte et du conte samedi 07 septembre, autour d’un cabaret scène ouverte, avec la participation de la conteuse Claudine CRÉACH et des chanteurs Laurent PROKOPIC et Jacques GUILLAUME.
Suivi le lendemain d’un rendez-vous annuel aux accents d’auberge espagnole, qui contribue depuis longtemps à la renommée des lieux : la « Fête de la Closerie », où se mêlent convivialité, repas partagé, musique et amitié. Une première les 21 et 22 septembre avec le duo « Rosa dos Ventos », composé de Quentin NEDELCU et Rémi CORTIAL, deux multi-instrumentistes accompagnés pour l’occasion d’une douzaine d’instruments à corde pour faire résonner les musiques du monde.
Depuis plus de dix ans, la Closerie se repeint à l’automne aux couleurs africaines et ce sera encore le cas cette année les 05 et 06 octobre avec le concert de Kora et balafon donné par Idrissa DIÉBATÉ et BALAKALA. Présente également, comme chaque année, l’association « Baobab 89 », présidée par le chanteur GEHEL, avec une exposition vente d’objets d’artisanat burkinabé dont les bénéfices sont entièrement reversés à un petit village du Burkina-Faso. Un rendez-vous qui est aussi une belle manière d’accompagner d’ondes positives et d’honorer le souvenir de Marie, la fille d’Andrée, décédée à Dakar le 10 octobre 2003 alors qu’elle participait à un programme d’alphabétisation sur le continent africain. Clap de fin les 12 et 13 octobre avec l’humoriste Albert MESLAY, dans un spectacle au titre provocateur, « Je n’aime pas rire, ça me rappelle le boulot ». Un spectacle qui n’engendre pourtant pas la neurasthénie, à en juger par le petit aperçu livré au téléphone par le breton natif des Côtes d’Armor à l’humour décapant : « aujourd’hui, quand on parle l’inuit correct, on doit dire « baisse de la pratique religieuse en milieu polaire » et non pas « recul de la calotte glaciaire ! » Ite missa est !
Tous renseignements complémentaires et réservation sur :
Dominique BERNERD
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La Chambre de Métiers et de l’Artisanat sublime les métiers d’art « sur le bout des doigts » à l’Abbaye Saint-Germain
avril 07, 2024« Sur le bout des doigts ». La thématique des dix-huitièmes Journées européennes des Métiers d’Art se veut plutôt alléchante sur le papier. Notamment sur les cartons d’invitation et le communiqué de presse, adressés par le service ad hoc de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne-Franche-Comté. D’une part, l’un des cadres retenus par l’organisation à Auxerre pour y accueillir ce rendez-vous est envoûtant : l’Abbaye Saint-Germain. D’autre part, les visiteurs en prennent plein les yeux en découvrant des professionnels talentueux qui exercent un travail de qualité le plus souvent méconnu…
AUXERRE : On peut y rester des heures. L’endroit, séculaire et patrimonial, se veut déjà magique de manière naturelle. Mais, si en plus, on y saupoudre le tout en y ajoutant des artisans d’art – plus d’une cinquantaine de professionnels aguerris et esthètes qui disposent de petits stands de démonstration et d’exposition – alors là, c’est du pur bonheur pour les sens.
La vue, parce que l’on y tutoie parfois les sommets du remarquable au niveau de la finition. Le toucher, quand on le peut afin de mieux s’imprégner de la texture de la matière travaillée par les artisans. L’odorat, car les émanations olfactives de certains ateliers apportent un précieux complément informel. L’ouïe, quand l’un de ces maîtres du travail bien fait tapote délicatement avec un outil la pièce au centre de tous les intérêts pour la modeler de façon définitive et harmonieuse.
Il ne manque donc que le goût et encore ! Voir ces créateurs à l’imaginaire si fertile donner naissance à des œuvres décoratives et intemporelles, des pièces uniques et personnalisées, en mettrait presque l’eau à la bouche aux observateurs curieux de se retrouver là !
Une nouvelle approche visuelle de l’Abbaye Saint-Germain…
Excellente idée que celle-ci, d’organiser la dix-huitième édition des Journées européennes des Métiers d’Art, en ce lieu chargé d’histoire et enclin à valoriser les vertus du patrimoine auxerrois. L’Abbaye Saint-Germain et ses univers éclectiques se découvrent ainsi sous une nouvelle approche visuelle, en y additionnant les œuvres présentées par ces professionnels, connus et reconnus par leurs pairs.
Qui sont-ils précisément ? Elles et ils sont ébénistes, céramistes, couturiers, maroquiniers, créateurs de luminaires, de poteries, de bijoux, de cadres pour ornementer les tableaux et lithographies, etc.
Certains sont doreurs. D’autres travaillent méticuleusement le bois. On redonne un sens et la vie à de vieux fauteuils. On expose ses créations picturales. On restaure le papier et d’anciens livres. On exerce son art à partir de la laque, du bois, du verre, du métal…
Chacun parle, discute, échange, exécute quelque chose quand c’est possible, propose et…commercialise aussi ses pièces qui méritent le détour et la contemplation.
Susciter des vocations, l’autre objectif de l’animation
Au-delà de l’exposition, il y a aussi une vertu initiatique induite à ce rendez-vous. Celui de susciter des vocations auprès des plus jeunes – les scolaires auxerrois ont eu droit à leur visite en bonne et due forme dès le vendredi – mais aussi des adultes en besoin de reconversion professionnelle, voire d’évolution de carrière en changeant radicalement d’axe d’orientation, se créant ainsi de nouveaux objectifs via les travaux manuels.
« Sur le bout des doigts ». Mission accomplie, donc, pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté et ses nombreux partenaires, à commencer par la Région, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre – du moins en ce haut lieu culturel – qui durant ces trois journées auront su prodiguer du rêve et de la beauté au public. Il en restera toujours quelque chose dans les esprits. Et qui sait, peut-être l’émergence de nouvelles vocations !
Thierry BRET
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