Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Rencontres musicales de Vézelay : une ouverture so british avec les BEATLES et Henry PURCELL comme prélude !
août 24, 2023C’est presque une histoire de fantômes à la sauce britannique, of course, qui nous est proposée là par la programmation des Rencontres Musicales ! Ceux de John LENNON et de George HARRISON qui croisent l’ectoplasme de feu le compositeur anglais du XVIIème siècle, Henry PURCELL lors d’une improbable scénographie instrumentiste ! Qui sait si les deux BEATLES survivants, Paul McCARTNEY et Ringo STARR, ne seraient pas de passage sur la « Colline éternelle » pour couronner le tout !?
VEZELAY: Décidément, les « Quatre Garçons dans le vent » font toujours recette du côté de l’emblématique cité vézelienne. Déjà programmés en mai dernier lors d’un splendide week-end qui leur fut consacré par la Cité de la Voix, les « Fab Four » de Liverpool nous reviennent de façon mémorielle et nostalgique cet été en guise de sympathique hors d’œuvre pour l’ouverture des 23ème Rencontres Musicales ce jeudi. Un rendez-vous de haute volée que les mélomanes et férus de classique ne manqueront pas de suivre et d’apprécier durant les trois prochaines journées.
Au printemps dernier, trois journées de conférences, concerts et restitution d’un stage de chant avaient permis aux aficionados de la célèbre formation de la pop anglaise de se délecter en réécoutant, via des interprétations originales novatrices assurées par des musiciens issus de multiples horizons, les incontournables morceaux du groupe ayant vendu plus d’un milliard de disques dans le monde.
L’une de ses formations, les PALADINS, avait déjà pris part à cette belle aventure rétrospective de la carrière de John, Paul, George et Ringo. Ces mêmes PALADINS nous reviennent donc en ce jeudi 24 août en l’église Saint-Jacques-le-Majeur à Asquins pour ouvrir le bal de cette exquise farandole musicale, à consommer sans modération !
Mais, cerise sur le gâteau, les cinq chanteurs et musiciens (Jérôme CORREAS, clavecin, orgue et direction), Magali LEGER (soprano), Amandine BONTEMPS (soprano), Jean-François LOMBARD (ténor) et Arthur CAMBRELING (viole de gambe) ne se cantonneront pas à la relecture vocale et instrumentale originale des airs des « Quatre de Liverpool ». Ils y ajouteront un autre invité de marque, le compositeur anglais Henry PURCELL. Le créateur de la musique baroque à la sauce made in England ! Opéra, musique de chambre, cantates profanes et religieuses parsèment l’œuvre du compositeur dont la source d’inspiration fut les éléments stylistiques italiens et français en la matière.
Alors, serait-ce ce jour une rencontre improbable entre les BEATLES et PURCELL ? En tout cas, elle a le mérite de se mettre à nue pour le plus grand plaisir des mélomanes avertis. Ce public de Vézelay ouvert à toutes les expériences musicales…
En savoir plus :
Ouverture des 23èmes Rencontres Musicales de Vézelay
Eglise Saint-Jacques-le-Majeur à Asquins à 14h30
« BEATLES Baroque » par les PALADINS.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
C’est la sixième édition pour l’un de ces festivals artistiques très attendus par la population icaunaise, et auxerroise, en particulier. Du 25 au 27 août, le centre-ville de la capitale de l’Yonne va se métamorphoser pour accueillir une vingtaine de compagnies hexagonales et européennes spécialisées dans les spectacles de rue. Un supplément d’âme culturel qui fera vibrer un public qui en redemande déjà…
AUXERRE: C’est désormais une tradition. Chaque dernier week-end du mois d’août correspond à la tenue de ce rendez-vous, mêlant liesse et joie parfois enfantine parmi un public, toujours impressionné par les prouesses expertes de ces saltimbanques en lettres d’or. Ces artistes de rue qui écument tout l’été les grands rendez-vous hexagonaux leur permettant d’offrir le meilleur d’eux-mêmes devant le public.
Aurillac, Chalon-sur-Saône, et maintenant Auxerre intègrent ce club un peu restreint en France où les spectacles de rue prennent corps dès l’été revenu au beau milieu du patrimoine historique d’une cité.
Porté par la collectivité, ce festival s’ouvrira ce vendredi avec le spectacle proposé par la Compagnie du Deuxième (« Animaversaire »). Il se clôturera deux jours plus tard par le programme concocté par PAKIPAYA, une compagnie apparue en 2008 et née de la rencontre de Noémie DIAZ et Adria MASCARELLI, réalisateurs, créateurs et interprètes de talent. « Shake, Shake, Shake » - la honte dans la langue de Shakespeare – en sera leur contribution physique.
In fine, nombreux seront les acrobates, danseurs, jongleurs, comédiens, chanteurs, et autres à investir les rues de la ville pour y porter le rêve et l’émotion.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’amour « cadenassé » du Pont des Arts se découvre grâce à Phileas au Musée Romain Rolland de Clamecy
juillet 28, 2023Huit cents. Pas un de plus, pas un moins. Mais, au bout du compte, c’est une collection d’objets hétéroclites et insolites de par leur diversité et leur provenance qui est présentée là. Phileas peut donc endosser le titre honorifique de « sauveur » - le Messie dans le langage divin ! – de ces innombrables cadenas, accrochés çà et là sur le Pont des Arts de la capitale hexagonale, arborant autant de messages d’amour éternels, entrelacés et gravés dans le métal. Une exposition à découvrir au Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août prochain…
CLAMECY (Nièvre) : Phileas FIQUEMONT est un « sauveur ». Presque au sens « biblique » de l’expression ! Un « Messie » des temps nouveaux qui est venu au secours de ces centaines de cadenas – objets ô combien ordinaires – accrochés sur les grilles du Pont des Arts de Paris par une myriade de touristes venus des quatre coins de la planète pour y clamer leur amour. Amour de l’autre, l’être aimé(e) dont la pose de ce petit objet si familier qui aide à protéger des secrets et son territoire en obstruant toute tentative de pénétration dans la vie intime.
Lors de ses diverses pérégrinations sur le fameux pont parisien, Phileas s’est ému de la situation d’alors : enlever tous ces objets mémoriels le plus vite possible qui garnissaient le Pont des Arts ; c’était le choix de l’équipe municipale. En juin 2015, le garçon, originaire de l’Yonne, coach et artiste dans sa tête et son cœur, a pu en prélever huit cents exemplaires. Une paille alors que la fameuse construction enjambant la Seine en accueillait plus d’un million de ces cadenas.
Aujourd’hui, il écrit la suite de l’histoire, si pittoresque et atypique qui fit la une des médias de la planète, en exposant ses « trophées ». Ces cadenas de l’amour, sauvés par Maître Phileas – le prénom idoine pour vivre de pareilles aventures qui n’auraient pas déplu à Jules VERNES – sont dévoilés pour la première fois sous les projecteurs médiatiques dans des compositions que l’artiste, vivant depuis peu à Armes, souhaite partager.
Ils sont accueillis au Centre culturel du Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août. Le public y découvrira des œuvres présentant des fragments de grilles, identiques à celles d’origines, proposant un flash-back sur le Pont des Arts à l’époque. Nous aurons l’opportunité d’en reparler…
En savoir plus :
Exposition Les Cadenas d’Amour de Paris sauvés par Phileas
Du 01er au 13 août
Musée Romain Rolland de Clamecy
De 15h à 19 h
Renseignements : www.cadenasdamour.paris
Instagram @cadenasdamourparis
Facebook @cadenasdamourparis
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
A visiter sans modération jusqu’au 27 août à Auxerre : une exposition impériale à la découverte du maréchal DAVOUT
juillet 28, 2023Pour nombre d’Auxerrois, le maréchal DAVOUT n’évoque tout au plus qu’un boulevard, souvent engorgé aux heures de pointe. Sans même imaginer que depuis plus d’un siècle, un musée illustre la mémoire du natif d’Annoux, non loin d’Avallon. Lui qui fut l’un des plus fidèles de l’Empereur. Située dans l’ancien Palais des comtes d’Auxerre, juste derrière la mairie, la salle d’Eckmühl regroupe depuis 1882 un ensemble de collections léguées à la ville par sa fille, Louise-Adélaïde de BLOCQUEVILLE.
AUXERRE : A ces collections permanentes est venue se greffer cet été une exposition retraçant l’enfance et le parcours militaire de celui qui fut aussi duc d’Auerstaedt et prince d’Eckmühl. Détracteurs de Napoléon et de l’Empire, s’abstenir ! Pour tous les autres, ces deux expositions sont à consommer sans modération.
Est-ce son caractère tempétueux, voire « difficile », qui valut à Louis-Nicolas DAVOUT le surnom élogieux de « Maréchal de fer », ou n’était-ce que le pendant de celui donné à l’ennemi juré, anglais de son état, le duc de WELLINGTON, alias le « Duc de fer »… ? Qu’importe, l’histoire tranchera !
Mais pour le commissaire de l’exposition et président de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Alain CATTAGNI, une chose est certaine : « ce fut l’un des plus grands soldats de France, pas loin de penser que ce fut même le premier, réunissant toutes les qualités de stratégie et d’organisation militaire, un très grand homme… ». A tel point dit-on, que l’empereur en était un peu jaloux !
L’incroyable parcours d’un jeune homme de 23 ans promu général !
Né « d’AVOUT » en 1770, (une particule envolée prudemment à la Révolution !), issu d’une noblesse d’épée peu fortunée, le jeune Louis-Nicolas fut élève du collège bénédictin d’Auxerre, avant que ses aptitudes ne le fassent intégrer l’Ecole militaire supérieure de Paris. Promu général de brigade à seulement 23 ans, il fut de toutes les campagnes napoléoniennes, avant d’être élevé neuf ans plus tard à la dignité de maréchal d’empire par celui qui, devenu empereur, le considérait comme le meilleur d’entre tous.
Au fil des vitrines de l’ancienne bibliothèque d’Auxerre, restaurée et rouverte pour l’occasion, plus de 150 objets et documents témoignent du parcours du jeune maréchal, en une scénographie mêlant enfance familiale, fastes de l’empire et guerres napoléoniennes. Cahier du jeune écolier DAVOUT, parchemin signé de l’empereur lui octroyant le titre de duc d’Auerstaedt, chocolatière de campagne en vermeil (la guerre oui, mais en première classe !), malle de voiture, correspondances…, autant de vestiges précieux prêtés pour l’occasion.
Sans oublier les souvenirs liés directement à Napoléon comme ce lit portatif utilisé lors de la campagne de Prusse, dont la petite taille rappelle indirectement celle de l’empereur, ou cette assiette siglée « Manufacture de Sèvres », qui accompagna l’Aigle déchu dans son exil de Sainte-Hélène. Nul besoin de partager la chose militaire pour apprécier la visite, il suffit de se laisser guider par le fil de l’Histoire, celle avec un grand « H » !
En savoir plus :
Deux expositions à visiter conjointement :
1ère salle : « Salon de la guerre » dans l’ancienne bibliothèque d’Auxerre, jusqu’au 27 août prochain.
2e salle : « Salon de la paix » (ou « fastes de l’empire »), en la Salle d’Eckmühl (collections permanentes).
Du mardi au dimanche : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
Entrée libre et gratuite
Place du Maréchal Leclerc à Auxerre.
Les plus :
Plus de 150 objets et documents sont exposés dont nombre d’effets personnels du maréchal DAVOUT.
L’érudition et la grande disponibilité de la guide accueillant le public lors de la visite de la salle d’Eckmühl.
Les moins :
Pas de climatisation adaptée aux collections présentées, que ce soit dans l’ancienne bibliothèque ou la salle d’Eckmühl et par temps de canicule, il fait vite chaud !
Une signalétique extérieure pour le moins discrète et des lieux pas faciles à trouver pour le touriste de passage, d’autant que la porte principale reste fermée et que la sortie est dissociée de l’entrée…
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Une expo déroutante et originale autour du son : « Echos » résonne sur les murs de l’Abbaye Saint-Germain
juillet 26, 2023Pour la seconde année consécutive, le Centre Pompidou est l’invité de l’Abbaye Saint-Germain. Elle prête une fois encore ses murs à l’art contemporain. Après une immersion en 2022 dans le monde des œuvres numériques au travers de l’exposition « Désorientations », c’est pour un voyage sonore au nom évocateur, « Echos », que les visiteurs sont conviés jusqu’au 31 décembre prochain. Un thème qui renforce un peu plus le titre de « Cité de la Parole et du Son » donné à l’Abbaye multi séculaire auxerroise.
AUXERRE : Telles un mantra tibétain appelant à la méditation, les vibrations mystérieuses semblent résonner à l’infini, habillant les voûtes et les murs du Cellier de l’Abbaye de notes à la dimension mystique, venues d’un monde acoustique inaccessible au simple mortel… Pièce phare de l’exposition, l’œuvre de l’artiste californien Bill FONTANA semble redonner vie aux dix cloches de Notre-Dame, condamnées au silence depuis ce funeste jour d’avril 2019, qui vit ce joyau de l’architecture médiévale et phare de la chrétienté, menacer de s’effondrer sous les morsures de l’incendie.
Bruissements sonores et images vidéo accompagnent le visiteur…
Si les cloches sont aujourd’hui réduites au silence, elles ne cessent pour autant, d’être traversées par l’air ambiant véhiculant les perturbations acoustiques environnantes qui y résonnent en secret, en une harmonique d’échos silencieux. Un « monde du silence » que Bill FONTANA a su percer en installant sur chacune d’entre elles des accéléromètres sismiques, d’ordinaire utilisés par des ingénieurs ou sismologues, pour en capter les ondes, rendues audibles à l’oreille humaine, par un travail de restitution mené sous les auspices de l’IRCAM, l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique, fondé par Pierre BOULEZ.
Avec à la clé, révélée par les enceintes dispersées dans toute la salle, une sculpture sonore modelée par les bruissements de l’Ile de la Cité, s’accompagnant de projections vidéo de scènes captées antérieurement du haut des tours de Notre-Dame. Un voyage sonore propre à la relaxation, comme le rappellent les confortables et replets coussins mis à la disposition du visiteur désireux de s’initier à l’exercice de la sophrologie.
Une exposition d’approche exigeante et pas racoleuse…
Présent à l’inauguration de l’exposition en juin dernier, Laurent Le BON, président du Centre Pompidou, le reconnaît volontiers : « c’est une expo exigeante et, excusez-moi du terme, pas racoleuse ni forcément dans l’évidence… ».
Pas certain en effet que le « voyageur » lambda appréhende facilement les autres œuvres présentées. Si le travail de l’artiste irlandaise Susan PHILIPSZ autour d’un chant du XIIIème siècle repris sous forme de canon perpétuel grâce à la spatialisation du son, s’accommode bien des voûtes minérales de la nef de l’Abbaye Saint-Germain, que dire de l’œuvre de Philippe PARRENO présentée à l’ombre des vitrines de la salle d’archéologie médiévale, dont « l’imaginaire télévisuel » peut vite s’apparenter à une vulgaire projection d’un DVD de l’imitateur Yves LECOQ dans ses œuvres !
Un voyage sonore qui exige un passeport !
Même constat en ce qui concerne le travail d’Alvin LUCIER où, d’écho en écho, un même texte repris trente-trois fois de suite, est censé « aboutir à une masse sonore où les mots se perdent, au profit des harmoniques… ».
Quand on sait que l’exercice acoustique dure près de trois-quarts d’heure, diffusé dans la langue de Shakespeare qui plus est, combien seront-ils à l’arrivée ?
L’accès à la culture est ouvert à tous, (merci monsieur MALRAUX !), encore faut-il en avoir les clés… Tout voyage, aussi sonore qu’il soit, nécessite un passeport ! Pas certain là non plus, que tous les « voyageurs » transitant jusqu’à fin décembre à Saint-Germain, en soient pourvus.
En savoir plus
De juin à octobre : ouvert tous les jours
De 10h à 13 h et de 14h à 18 h.
Du 01er novembre au 31 décembre : ouvert tous les jours sauf le mardi
De 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
Entrée libre
Visites guidées :
Les 30 août, 16 et 17 septembre, 15 novembre et décembre à 15 h, sur réservation (03 86 18 05 50)
Visite « Les yeux fermés »
A l’attention des personnes mal ou non voyantes,
Dimanche 18 octobre, à 15 h, sur réservation.
Sophrologie au musée :
Parcours initiatique à partir des œuvres de l’exposition pour découvrir les grands principes de la sophrologie
Vendredi 18 août et mercredi 27 septembre (sur réservation)
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99