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TPMS avait tiré la sonnette d’alarme sur l’énergie : 70 % des entreprises de l’Yonne feront appel aux aides selon Thierry CADEVILLE (CCI)
février 28, 2023Il a écouté attentivement la prise de parole du patron de « TPMS », le volubile et toujours enthousiaste Fernando DIAS GONCALVES. Un chef d’entreprise s’illustrant depuis plusieurs années sur le registre de la tôlerie et qui fut même l’un des industriels les plus prompts à réagir positivement lors de la COVID. Du petit lait dont s’est délecté le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, qui avait quelques messages forts à faire passer lors du brunch des Positives Entreprises…
MONTHOLON: Profitant de son déplacement dans l’Aillantais, à la découverte de l’unité de production de « TPMS » - la CCI de l’Yonne y organisait la trente-quatrième édition du brunch mensuel des Positives Entreprises dans les locaux du site industriel spécialisé dans la tôlerie -, Thierry CADEVILLE, président de la vénérable institution, a salué la capacité d’adaptation et de réactivité du chef d’entreprise, Fernando DIAS GONCALVES, un personnage atypique et volontariste dans la manière de gérer ses affaires.
Il est vrai qu’à l’époque cruciale de la crise sanitaire – celle de 2020 qui allait, et pour un moment paralyser l’activité économique de l’Hexagone – « TPMS » aura su se distinguer en imaginant la conception de bornes de gel hydro-alcoolique permettant ainsi de répondre dans l’urgence et de manière sanitaire aux inconvénients majeurs engendrés par cette pandémie se transmettant par simple poignée de mains.
Une initiative, jugée à l’époque comme une première pour l’entrepreneur de Montholon qui devait également s’illustrer au cours de ces dernières semaines au sujet de la crise occasionnée par la hausse mirifique du coût de l’électricité. Fernando DIAS GONCALVES a en effet été l’un des tout premiers industriels de l’Yonne à tirer la sonnette d’alarme au sujet de l’envolée prohibitive des tarifs de la fée électricité, transformant le monde féérique et illuminé habituel en un véritable cauchemar s’étant révélé depuis pour bon nombre d’entrepreneurs et artisans du sérail.
Une date que tout le monde attend, celle du 14 mars et la réunion de la commission européenne…
Evoquant ce thème pertinent, Thierry CADEVILLE devait livrer à voix haute le fond de ses pensées et le sens de son analyse à ce propos : « la résolution de la crise énergétique est politique. Nous disposons dans l’Hexagone de 56 réacteurs nucléaires ; soit de quoi produire l’énergie nécessaire à notre pays. D’ailleurs, le 14 mars, la commission européenne doit proposer un certain nombre de solutions, notamment sur le découplage des prix du gaz et de l’électricité. Nous attendons cela avec impatience car cela pourrait peut-être représenter une solution à laquelle les entreprises doivent faire face… ».
Il y a urgence en la matière, effectivement. Car, malgré les aides de l’Etat, des entreprises ont vu leurs factures énergétiques s’envoler pour tutoyer le firmament avec des hausses tarifaires multipliées par cinq, mais aussi dix-sept (!) comme le confirmera le porte-étendard de la chambre consulaire départementale, citant des exemples très précis.
Une étude diligentée par la CCI, s’appuyant sur les témoignages de cent-cinquante entrepreneurs, a révélé que 70 % des contacts initiés par la chambre consulaire étaient sensibles à la question de cette augmentation de l’énergie et pensaient faire appel aux aides existantes. Soit sept entreprises sur dix dans le département.
Toutefois, près de 25 % de ces entreprises sondées ne sont pas sensibles aux effets induits de cette crise pour diverses raisons.
Pas de ralentissement sur le marché de l’emploi dans l’Yonne…
Au niveau du recrutement et des difficultés rencontrées par les entreprises (60% du tissu départemental), Thierry CADEVILLE a délivré quelques informations complémentaires intéressantes avant de clore sa prise de parole, « les augmentations d’offres d’emploi dans l’industrie s’élèvent à plus 25 % à l’heure actuelle selon des sources fournies par Pôle Emploi, par rapport à l’année dernière…
Autre bonne nouvelle, le ralentissement de l’activité économique ne s’observe pas dans les faits au niveau du marché de l’emploi… ».
Un déplacement du président de la CCI qui aura sans doute remis un peu de baume au cœur à des chefs d’entreprise confrontés à une succession de crises depuis bientôt trois ans.
Thierry BRET
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Mahfoud AOMAR : « Yonne Développement et Yonne Equipement sont les armes de notre économie territoriale »
février 28, 2023De l’avis de l’un de ses présidents, Mahfoud AOMAR – il gère la destinée de l’association « Yonne Développement » depuis deux ans -, sa structure et son corollaire naturel, spécialisé dans la construction de bâtiments et la logistique industrielle, la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) « Yonne Equipement », sont indissociables l’une de l’autre. Une force spéciale en petite unité au service de l’Yonne qui, malgré sa grande discrétion, est opérationnelle avec succès depuis près de trois décennies sur le terrain…
MONTHOLON : Ce jour-là, il aura été touché par la grâce divine, le président du Conseil général de l’époque, l’ancien secrétaire d’Etat en charge de la Coopération internationale, Henri de RAINCOURT ! De son passage remarqué aux manettes décisionnelles du département, grâce à de multiples mandats, on lui doit, entre autres, la constitution d’un outil d’aide à l’essor économique, toujours d’actualité et efficace dans le landerneau, « Yonne Développement ».
Une structure associative qui est devenue experte incontournable en la matière pour détecter les velléités d’implantation de nouveaux acteurs entrepreneuriaux désireux de s’installer en Bourgogne septentrionale. A ses côtés, la Société anonyme d’Economie Mixte (SEM), « Yonne Equipement », une entité qui est spécialiste de l’accompagnement de projets immobiliers économiques sur mesure ! Les deux font la paire, ou presque !
Mais, une chose est sûre, ces deux organes au service de l’attractivité territoriale de l’Yonne se complètent à merveille et ne font qu’une, au niveau de leurs objectifs finaux. Entre études de faisabilité, prospective, matière grise et…concrétisation de projets avec à la clé de l’emploi et des affaires professionnelles évolutives !
L’essence même de l’entrepreneuriat retrouvé avec ces deux entités…
Le président de l’antenne icaunaise de l’Association des Maires de France (AMF), président de la Communauté de communes de l’Aillantais, Mahfoud AOMAR pourrait en parler durant des heures. En effet, ces deux instruments institutionnels qui offrent un système gagnant/gagnant pour les collectivités et les entrepreneurs voulant poser leurs jalons dans ce secteur géographique bien précis ne lui sont pas étrangers. Et pour cause, Mahfoud AOMAR possède une autre casquette qu’il a rivée sur sa tête au nom de l’éclectisme et de la curiosité : celle de président de l’association, « Yonne Développement ».
« Avec ces deux structures, souligne-t-il avec son expertise d’ancien entrepreneur, j’ai retrouvé l’essence même de l’entreprise. Elles facilitent le bon fonctionnement de l’économie territoriale, ce qui est de loin très profitable à l’Yonne… ».
En filigrane, et dans la pensée de l’ancien conseiller départemental, il y a aussi les retombées économiques par capillarité, imputables à la venue de nouvelles entreprises parfois en provenance de l’Ile-de-France voisine avec leurs contributions fiscales et taxes foncières. Un sacré plus !
Etre fier de ces outils qui confèrent une réelle plus-value à notre territoire…
Plongeant dans ses lointains souvenirs, le président de l’EPCI salue l’idée ayant germé dans les neurones stimulés d’Henri de RAINCOURT pour imposer un modèle économique novateur, original, générant de nouvelles richesses au bénéfice du territoire. Sans compter les emplois induits qui se sont ajoutés depuis dans la case des profits !
« Ce qui est formidable avec ces outils, renchérit Mahfoud AOMAR, c’est qu’ils exercent leurs activités en parfaite symbiose ! ».
Un enthousiasme qui fait plaisir à voir pour celui qui précise qu’au cours de la seule année 2022, ce sont 95 dossiers qui ont ainsi été traités par les équipes des deux organismes, dirigées par Clarisse MARTIN.
Yonne Développement n’hésite pas, par ailleurs, à sortir des frontières départementales et à s’éloigner de sa zone de confort (Auxerre) où sont accueillis ses bureaux administratifs pour assurer la promotion de ce territoire, idéalement bien placé au sud de Paris. Dans cet axe, autrefois inéluctable de la voie du progrès : le PLM, Paris Lyon Marseille !
Entre les notions de l’outil idéal et le volet nécessaire servant à optimiser les relations entre les différents acteurs de la chose économique et celle des collectivités, ce tandem structurel, très complémentaire, obtient de sérieux résultats. En toute discrétion médiatique et en prenant le pouls au plus près de la réalité du terrain.
« Nous entraînons dans notre sillage toutes les grandes banques qui agissent sur le territoire de l’Yonne dans l’intérêt de son essor économique, précise Mahfoud AOMAR, celles qui sont devenues de facto nos partenaires inconditionnels… ».
Yonne Développement et son binôme, Yonne Equipement, travaillent main dans la main à l’aménagement de nouveaux bâtiments sur des zones constructibles mais également à partir d’édifices déjà existants pouvant accueillir des entreprises dans les meilleurs délais.
« Je pense que les Icaunais devraient être fiers de ces outils qui confèrent une réelle dynamique à notre territoire, ajoute le président communautaire, mon rôle est d’être le gardien du temple de l’un de ses deux outils, avec le concours des cinq salariés qui y exercent leur savoir-faire. On devrait avancer avec l’aide de tous les élus à l’avenir car ces instruments sont très pertinents… ».
Toujours est-il que les responsables des deux organismes – François BOUCHER, maire de Migennes et président de la communauté de communes locale, est le président de la SEM Yonne Equipement – envisagent avec la direction des deux organismes davantage de communication en 2023. Une péréquation intelligente qui doit être comprise de tous, et par tous, en somme…
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : vingt ans après, l’émotion est toujours palpable après sa disparition, éternel Bernard LOISEAU…
février 25, 2023Voilà vingt ans, par un froid lundi morvandiau de février (le 24 précisément), l'emblématique cuisinier Bernard LOISEAU, établi à Saulieu en Côte d'Or, mit fin à ses jours, dans sa maison familiale, au cœur de cette bourgade qu'il affectionnait tant depuis un peu plus d'un quart de siècle. Pourquoi ? Comment ? Son terrible secret, cet homme fragile et attachant de 51 ans, l'emporta avec lui…
SAULIEU (Côte d’Or) : Ce midi-là, le service se déroula paisiblement. A son issue, le chef roula impeccablement son tablier. « A ce soir, chef ! » lui envoya Cédric, l'un de ses chefs de partie. Pour la dernière fois de sa vie, Bernard referma la porte de la cuisine, avant de rentrer chez lui, faire une petite sieste, l'une de ses habitudes coutumières...
Puis, après un temps de repos, ce chasseur saisit son fusil de chasse pour commettre l'irréparable. La suite, on s'en souvient. Médias et TV qui débarquent dans le Morvan, frappé au cœur du départ de ce truculent personnage qui aimait la presse télé et radios.
Je me souviens parfaitement de ce lundi 24 février 2003. Ce jour-là, nous étions à Paris avec le chef sénonais Patrick GAUTHIER qui venait de décrocher deux étoiles au Michelin pour son restaurant « La Madeleine » ainsi qu'un « bib » gourmand pour son bistrot du « Crieur de Vin », deux distinctions perdues depuis.
Après son interview depuis le plateau de « Gourmet TV », en direct du Salon de l'agriculture parisien, nous étions allés boire un ou deux verres d'Alsace, et tandis que nous sortions du salon, en passant le long du stand limousin, nous apercevions de plantureuses cartes postales illustrées d'une tête de veau. Sachant que Bernard appréciait ce mets - il allait parfois le déguster en famille à « L'Auberge Ensoleillée » de Dun-les-Places dans la Nièvre -, tout comme nous, c'est à l'unisson que nous lui adressions cette amicale missive, vers l'heure de son décès.
Un pied de romarin près de la pierre tombale…
Le lendemain, en découvrant l'horrible nouvelle, nous avons tous eu un peu la gueule de bois. Dans l'Yonne, où Bernard était fort connu, je me souviens d'une indicible émotion palpable. Ce personnage et ses expressions favorites (« Je suis au taquet, j’ai la niaque !») faisaient un peu partie de notre quotidien, tout comme sa bonne bouille.
Le vendredi 28, jour de son enterrement, nous sommes nombreux à déjeuner au sud de l'Yonne, à « L'Auberge des Cordois », sise à Sainte-Magnance, tenue par le cuisinier Sylvain GAUTHIER, désormais avallonnais. De cet enterrement, sous un beau soleil d'hiver, j'ai le terrible souvenir de Blanche, sa dernière gamine, qui tandis que le cercueil paternel quittait la basilique, s'accrocha alors à l'une des poignées en hurlant : « papa, papa.. ».
Bernard repose désormais au cimetière de Saulieu. Au pied de son impeccable pierre tombale, pousse un pied de romarin, l'une de ses herbes culinaires préférées.
Dès le lendemain, Dominique, sa courageuse veuve, maman de trois enfants, encore mineurs (Bérengère, Bastien et Blanche), solidement épaulé par le chef Patrick BERTRON rouvrit l'établissement. C'était il y a vingt ans.
Un bref retour dans le passé, nous ramène alors au milieu des années 70. Bernard a 24 ans. Après son apprentissage chez « Troisgros » à Roanne, marqué par l’obtention des trois étoiles Michelin en 1968, il se promit alors d'y arriver le jour venu.
Après une période parisienne à « La Barrière » de Clichy, il s’installe au « Relais de la Côte d'Or » au 2, rue d'Argentine à Saulieu. La maison eût un glorieux passé, trois étoiles Michelin dès 1933 - année de leur création - avec le chef Alexandre DUMAINE, secondé par Jeanne, son épouse polyglotte.
Le vague à l’âme quelques jours avant son décès…
Mais, la maison dans laquelle s’investit Bernard est un peu défraîchie. Les étoiles Michelin se sont un peu envolées. Bernard et sa petite brigade se retroussent les manches et se mettent au boulot. En 1977, la première étoile Michelin est décrochée pour la salade d'écrevisses, les aiguillettes de canard aux pêches et le gâteau au chocolat. En 1982, Michelin double la mise pour le foie gras, le ragoût de homard et toujours les aiguillettes de canard. Bernard s'endette et rachète l'établissement. Arrive ensuite un jeune cuisinier depuis sa Bretagne natale : Patrick BERTRON.
Bernard et sa jeune épouse en veulent plus. Beaucoup plus. Ils vont s'en donner les moyens. 1982/1991 : sûrement la plus belle décennie de la carrière de Bernard, et sa cuisine très personnelle, tout près du produit. En 1991, le Michelin accorde trois étoiles au chef Bernard LOISEAU pour les grenouilles à la purée d'ail et jus de persil, le sandre rôti au vin rouge, ou encore le blanc de volaille de Bresse et foie gras au jus de truffe.
Vingt-trois ans après la famille Troisgros, Bernard entre dans la cour des grands. Ensuite, la maison se développa : Paris, Beaune, la bourse. Cette vie trépidante et endettée le rendait-il heureux ? N'aurait-il pas aimé parfois, retrouver le tapis vert d'une partie de cartes avec son copain Jean DUCLOUX (cuisinier emblématique de Tournus) ou le plaisir campagnard d'une journée de chasse ?
Quelques jours avant son décès, M et Mme LOISEAU déjeunaient avec leurs amis BOCUSE à Collonges-au-Mont d'Or. Paul remarqua alors le vague à l'âme de son ami bourguignon. Peut-être était-il déjà trop tard ?
On peut penser qu'il aurait été fier du devenir et du positionnement actuel du groupe LOISEAU, vingt ans après, en ce 24 février 2023, où l'on se souvient toujours du personnage avec autant d’émotion.
Gauthier PAJONA
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Le discounter « TOUJUST » opérationnel à Monéteau dès la mi-mars : la réponse idoine pour aider le pouvoir d’achat ?
février 24, 2023Non, ce n’est pas un énième commerce de plus qui va accueillir ses premiers clients à la date du 22 mars prochain dans l’Yonne. Une clientèle ciblée sur l’Auxerrois puisque l’enseigne, novatrice dans le paysage de la distribution hexagonale, a prévu l’implantation de l’un de ses dix premiers points de vente sur notre territoire. Son nom de baptême est à retenir parce qu’il sonne bien : « TOUJUST ! » Son positionnement et sa politique de prix, tout autant ! Du pur discount, proposant 70 % de produits sans marque connue…
MONETEAU: Le concept devrait faire florès très rapidement dans l’Hexagone. Puisque une cinquantaine de magasins devrait y être opérationnels d’ici la fin de l’année. Avec en guise de perspectives stratégiques, à horizon cinq ans, l’implantation de plus de trois cents boutiques ! Des supermarchés d’un peu moins de mille mètres carrés qui commercialisent une large gamme de produits (plus de 7 000 références) à dominante alimentaire. Nom de code à graver dans les neurones des futurs visiteurs : « TOUJUST » !
Un drôle de patronyme commercial certes, mais très explicite quant à sa fonction première de démocratisation des prix ! Un concept ultra réfléchi par son instigateur, Fabrice GERBER – le personnage possède une très solide expérience de la grande distribution et des politiques de tarifications appliqués en ces lieux (LECLERC, SYSTEME U…) – qui devrait porter un rude coup concurrentiel à des valeurs sûres de ce secteur déjà bien ancrés auprès des habitants de nos territoires, ALDI ou LIDL.
C’est clair et après l’avoir entendu expliquer sa déontologie professionnelle auprès de la journaliste Apolline de MALHERBE sur les ondes de RMC dans l’une de ses matinales, cette semaine, on peut dire aisément que le dirigeant de ce nouvel acteur de la distribution désire placer les prix des produits commercialisés dans ses magasins, juste en dessous de ceux des principaux acteurs du low-cost alimentaire en France. Soit de 2 % moins chers !
Un défi hors du commun en France avec près de 4 000 emplois…
D’ici juin 2023, l’implantation d’une première série de dix supermarchés permettra de poser les jalons de ce nouveau concept encore plus discount que les précédents ! Parmi les villes sélectionnées, citons Alès, Lens, Montauban, Saint-Quentin ou Saint-Maur. Précisons, qu’une trentaine de sites étofferont ce début de maillage hexagonal au cours du second semestre. Particularisme important, il n’y aura pas de MDD (marque de distributeurs) proposées parmi les rayons. Pourquoi ? Afin de ne pas engendrer de coûts supplémentaires chez les industriels.
Se définissant comme « un expert de la distribution désireux se lancer dans un défi hors du commun en France », Fabrice GERBER veut avec cette démarche originale occulter le maximum d’intermédiaires dans les règles du jeu. Celui du commerce de proximité à prix doux ! Un garçon qui en connaît un rayon sur le sujet en sa qualité de petit-fils et fils de commerçants, comme il l’expliquera volontiers sur les ondes de RMC.
Celui qui recherche des réponses appropriées pour soutenir le pouvoir d’achat des Français dans leur consommation quotidienne a conçu ce modèle de supermarchés coopératifs qui s’associe aux fournisseurs.
Une centaine d’entre eux seraient déjà identifiés, participant à la nouvelle aventure pour une durée de vingt ans, en échange de 25 % des profits.
Côté emplois, grâce à ce futur réseau de plus de 300 vitrines commerciales réparties sur l’Hexagone, TOUJUST disposerait d’une force de frappe de près de quatre mille collaborateurs d’ici les cinq prochaines années. De quoi susciter des appétits auprès des villes moyennes de 8 000 à 12 000 habitants qui constituent le vivier naturel pour y implanter l’enseigne.
Thierry BRET
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Trop peu d’artisans bénéficient des aides sur l'énergie : JP RICHARD (CMA) fait du porte à porte pour éveiller les consciences
février 23, 2023Il n’hésite pas à mouiller la chemise sur le terrain, le président de la Chambre départementale des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne Jean-Pierre RICHARD. Suivant consciencieusement l’itinéraire du jour qu’il s’est fixé dans la tête. Avec un seul objectif : la rencontre de chaque artisan dont la boutique est ouverte sur la commune pour y prêcher la bonne parole. Celle faisant l’apologie des dispositifs déclinés depuis plusieurs semaines par l’Etat pour faire face à la hausse des tarifs de l’énergie…
APPOIGNY : Il s’en émeut ou presque le patron des artisans de l’Yonne ! Près de 50 % des TPE et PME de l’Hexagone n’ont pas sollicité les services de l’Etat afin de bénéficier des aides fournies par les dispositifs existants pour mieux lutter contre l’inflation galopante imputable à la hausse des tarifs de l’énergie. Jean-Pierre RICHARD ne comprend pas cette négligence. Pourtant, il n’a de cesse de sillonner les quatre coins de notre territoire depuis le début de l’année afin d’y porter la bonne parole en faveur de ces opportunités financières.
« Trop peu d’entreprises se manifestent pour obtenir ces subsides mis en place par l’Etat, explique-t-il un peu désabusé, je pense que les artisans n’ont pas vraiment pris conscience de la réalité des choses et s’en apercevront à réception des premières factures… ».
Moyennant en quoi, répète-t-il, il faut agir vite. Car une fois les « douloureuses » perçues, plus dure sera la claque dans le porte-monnaie si l’on n’y prend garde !
En parallèle de son métier, Jean-Pierre RICHARD se mobilise au quotidien pour visiter dans les communes les artisans affiliés à la chambre consulaire dont il est le porte-flambeau dans le seul souci de mieux leur apporter l’information. Celle éditée par les services de la préfecture de l’Yonne qui explique dans le moindre détail la nature de ces différentes aides. Rappelons que le territoire de l’Yonne, suffisamment vaste au niveau sectoriel, accueille plus de 8 000 artisans !
Certes, le président de la Chambre Economique de l’Yonne ne pourra échanger individuellement avec chacun des entrepreneurs répertoriés sur les registres officiels ! La boîte mail de l’organisme consulaire aura fait le reste en expédiant à leurs destinataires les messages de rappel pour que les choses bougent vraiment.
D’ailleurs, dans un récent entretien qu’il a eu avec le préfet de l’Yonne Pascal JAN, Jean-Pierre RICHARD en a convenu qu’il était nécessaire de refaire du battage en termes de communication autour de ces aides et cet accompagnement en faveur des entrepreneurs. Une information qui ne doit pas rester lettre morte auprès des artisans qui doivent coûte que coûte sauver et pérenniser leur outil de travail en profitant de ces moyens étatiques…
En savoir plus :
Rappel des différentes aides auprès des entreprises artisanales :
L’État apporte une réponse forte pour les accompagner et soutenir notamment les plus petites d’entre elles, à travers plusieurs dispositifs d’aides. Ceux-ci sont adaptés à la taille des entreprises et aux difficultés rencontrées.
Le bouclier tarifaire protège les TPE (entreprises de moins de dix salariés avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 M€) ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA en tarif réglementé de l’électricité, en limitant la hausse des tarifs de gaz et d’électricité à 15 %. Aucune démarche particulière n’est à réaliser en ce cas.
Pour les TPE en offre de marché, le prix « électricité » est limité à 280€/MWH sur l’année 2023 lorsque les entreprises ont renouvelé leur contrat de fourniture d’électricité en 2022.
Une attestation sur l’honneur d’éligibilité doit être obligatoirement envoyée à leur fournisseur d’électricité pour pouvoir bénéficier du bouclier tarifaire dans ce cas précis.
L’amortisseur d’électricité, quant à lui, s’ajoute aux dispositifs précités ; il est destiné aux TPE non éligibles au bouclier tarifaire et aux PME de moins de 250 salariés dès lors qu’elles paient un prix de l’énergie supérieur à 180€/MWH.
Pour bénéficier de ces aides, l’entreprise doit impérativement se rapprocher de son fournisseur d’énergie et lui transmettre l’attestation d’éligibilité unique précitée le plus tôt possible et en tout état de cause avant le 31 mars 2023 dernier délai.
Enfin, le guichet d’aide au paiement des factures d’électricité et de gaz, déjà existant en 2022 et qui est prolongé pour 2023, est cumulable avec le dispositif de l’amortisseur électricité. Les entreprises peuvent déposer une demande d’aide dans la mesure où, après prise en compte du bénéfice de l’amortisseur, elles remplissent les critères d’éligibilité au guichet.
Des simulateurs sont aussi à disposition des entreprises sur le site www.impots.gouv.fr, afin qu’elles puissent connaître les aides auxquelles elles peuvent prétendre.
Les différents niveaux d’accompagnement restent joignables et accessibles :
Un point d’entrée principal au niveau local permet de répondre aux questions : la conseillère départementale de sortie de crise (Mme CORNET-LEMEE) au sein de la DDFIP de l’Yonne, joignable par téléphone (06.09.23.81.88. ou 03.86.72.36.05).
La conseillère départementale à la sortie de crise peut orienter et accompagner les entreprises dans leurs démarches, notamment l’accès aux aides énergie.
Le numéro national 0 806 000 245 (appel non surtaxé) est aussi mis à disposition de toutes les entreprises, afin de répondre à leurs questions générales et les orienter sur les dispositifs adaptés.
Pour les questions spécifiques à la situation de l’entreprise concernée, la possibilité est offerte de contacter les services instructeurs de la DGFIP, joignables via la messagerie sécurisée de l’espace professionnel sur le site impôts.gouv.fr, en sélectionnant « je pose une autre question / j’ai une autre demande ». Ce message devra débuter par « Aide gaz électricité » pour en permettre un traitement rapide.
L’ensemble des acteurs pleinement mobilisés, pour un accompagnement optimal des entreprises
Les services de la préfecture et la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Yonne sont fortement mobilisées pour répondre aux besoins des entreprises, notamment pour présenter et préciser les différents dispositifs.
Il en va ainsi de la nécessité à ce jour de rappeler aux entreprises l’importance notamment de l’envoi de l’attestation sur l’honneur d’éligibilité.
A leurs côtés, les partenaires habituels des entreprises, chambres consulaires et experts-comptables, participent activement à cet appui au plus proche des besoins des entreprises, pour qu’elles puissent bénéficier de toutes les aides auxquelles elles peuvent avoir droit.
Les chambres consulaires :
Il est rappelé que les chambres consulaires ont mis en place des actions directes auprès des entreprises, notamment les TPE, ainsi que des dispositifs d’information dédiés consultables en ligne :
Pour la Chambre des Métiers (CMA) :
Pour plus d’information, la CMA de l’Yonne peut être saisie à l’adresse suivante :
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Pour la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) :
https://www.cci.fr/crise-energetique
Le référent identifié pour la CCI est :
Edouard PHILIPPE
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03.86.49.40.33.
Les élus :
Les élus sont également pleinement mobilisés aux côtés des entreprises de leur territoire et sont invités à porter à la connaissance des services de l’État toute situation particulière dont ils pourraient avoir connaissance.
En parallèle, le réseau des espaces France services est également mobilisé. Les services de la DDFIP ont assuré l’information des animateurs de ces espaces afin qu’ils puissent renseigner les entreprises qui se manifesteraient.
Thierry BRET
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