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Prix Stars & Métiers : Yvan PERRIN (Les Charpentiers du Morvan) fait de l’innovation sa priorité avec la maison "prête à vivre"
avril 05, 2023La raison de son succès se résume en une phrase : « il faut toujours dire la vérité aux clients ! ». Un leitmotiv, façon méthode Coué, que l’entrepreneur Yvan PERRIN, à la tête des « Charpentiers du Morvan », se plaît à décliner selon toutes les typologies de demandes faites par la clientèle depuis 1998. Grâce à son novateur concept de « mini maison », l’Avallonnais a convaincu le jury des Prix Stars & Métiers de l’Artisanat où il obtient le trophée de l’Innovation…
HAUTERIVE : Jubilatoire soirée pour Yvan PERRIN et son épouse, la très discrète et émue, Christelle ! Le sympathique dirigeant de la société « Les Charpentiers du Morvan » a, une fois de plus, été plébiscité pour son ingéniosité lors d’un concours, lui valant la remise d’un chèque de mille euros – la belle affaire ! - et surtout la reconnaissance objective de ses pairs, issus comme lui de l’artisanat.
Lauréat du Grand Prix de l’Innovation des Prix Stars & Métiers 2023 – le traditionnel rendez-vous cérémonial annuel à l’estampille de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, et de la SOCAMA -, le chef d’entreprise avallonnais – sa structure est localisée à quelques encablures de la sous-préfecture de l’Yonne à Magny – ne s’est pas départi de son sourire juvénile lorsqu’il a rejoint la scène où l’attendait la sémillante animatrice, Virginie PERROT. Un échange auquel était convié, sous le feu nourri des projecteurs éclairant la scène, l’épouse de l’heureux chanceux d’un soir.
Un concept totalement révolutionnaire, baptisé les « minimaisons»…
« Le seul établissement qui a soutenu mon projet dès le départ, c’est la Banque Populaire, soulignera Yvan PERRIN, qui plaça immédiatement les remerciements d’usage dès la phrase introductive de sa prise de parole, je leur dois beaucoup… ».
Créée en 1998 – il y a déjà un quart de siècle, comme le temps défile vite ! -, l’entité positionnée dans la construction de maisons à ossature bois fit effet de précurseur dans le landerneau – on s’en souvient encore -, habitué à faire appel aux « bétonneux », comme le précisera notre chef d’entreprise radieux.
Que de chemin parcouru, donc ! Aujourd’hui, « Les Charpentiers du Morvan » proposent un concept de maison en bois, prête à vivre et peu usuelle, les mini maisons dont la marque a été déposée, sous l’appellation logique mais simpliste au plan marketing de « minimaison », une enseigne qui commence à faire florès en Bourgogne. Notamment à Saulieu, en Côte d’Or, où deux de ces réalisations déclinables en modèles de 20 m2 et 30 m2 viennent d’être installées dernièrement.
Un nouveau trophée qui en appelle d’autres…
C’est sans doute cet argument essentiel qui a dû séduire les membres du jury des Prix Stars & Métiers 2023, ces derniers ayant choisi d’attribuer le sésame suprême par les mains de Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – le garçon est aussi président de la CAPEB Yonne – à Yvan PERRIN.
Une démarche éco responsable bien dans l’air du temps qui demeure la marque de fabrique de cette belle PME du bâtiment et de l’immobilier de l’Yonne – cocorico ! -, employant dix salariés, et lauréate en 2002 du Trophée de l’Artisanat de la Chambre consulaire. Un nouveau trophée à mettre dans son escarcelle qui en appelle d’autres, assurément…
Thierry BRET
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Lancement : AUDI Q8 Sportback e-tron dévoile ses plus beaux atours sous le signe de la convivialité retrouvée
avril 03, 2023L’épure de la ligne. La flamboyance du modèle. Le côté chic de l’habitacle. Les quelques gouttes de pluie auréolant la rutilante carrosserie de ce nouveau joyau de l’électrique haut de gamme du constructeur allemand, dévoilé en avant-première il y a quelques jours à Chablis, n’ont en rien affecté la cote de sympathie immédiate du public icaunais pour ce nouveau véhicule, porte-étendard du groupe JEANNIN Automobiles…
CHABLIS : Des abeilles qui virevoltent autour d’un pot de miel ! Voilà comment on pourrait qualifier l’assistance d’un soir, réunie là pour vivre un franc moment de convivialité, assorti du jubilatoire instant « t » de la découverte.
On pose dès que possible son généreux verre de bière où l’on peut – les subtiles créations goûteuses au palais issues de la brasserie MADDAM qui accueille l’évènement ! – et l’on se précipite à l’extérieur pour ne pas manquer le compte à rebours, annonciateur de la vision du nouvel objet de tant de convoitise d’un soir : l’Audi Q8, dévoilée avec cérémonial dans sa configuration électrique, en mode « Sportback ».
Recouvert d’une housse de protection noire, cachant la moindre indication informative se rapportant au modèle exposé, le nouveau SUV haut de gamme, disponible à la commande depuis novembre dernier en France, trône en majesté devant l’accès menant à la boutique florissante des deux cousins brasseurs de Chablis que sont Alexis et Vianney MADELIN.
Renouer avec le plaisir de lancements automobiles…
Autour de l’automobile, encore masquée de ce voile obscur dont on ne distingue que les courbes avantageuses, se pressent les aficionados de l’enseigne vedette distribuée par le groupe JEANNIN. Un groupe aux multiples facettes, à vrai dire, puisque commercialisant dans sa trentaine de concessions, réparties sur trois départements (Aube, Seine-et-Marne et Yonne) une dizaine de marques dont Volkswagen, Nissan ou Seat !
Dissimulé un peu à l’écart du public dans la pénombre – il n’a jamais apprécié se révéler en pleine lumière – le toujours très discret Yves JEANNIN, à la tête de cette armada commerciale de premier plan, a l’œil qui pétille de malice et de joie intérieure. Quelques mots suffisent pour mieux comprendre : renouer avec la pratique des lancements officiels de véhicules, sortis tout droit de ses concessions, lui procure une intense satisfaction. Surtout après les deux longues années de privation et de disette, imputables à la COVID…
D’ailleurs, le choix d’externaliser cette présentation à Chablis, dans les locaux de la brasserie « MADDAM » - une belle pépite entrepreneuriale par ailleurs – n’est pas le fait du hasard. Joindre l’utile à l’agréable, le convivial à l’informatif, le plaisir de se sentir vivant dans ce monde éculé et de toucher du doigt le Graal de l’automobile électrique – ce fameux Q 8 en mode e-tron – actuel ne pouvaient que faire converger le public, prospects et clients vers la destination finale.
Quand le voile se retire devant l’assistance…
Commercialisé depuis peu dans les concessions hexagonales, que dire de ce nouveau produit made in Germany ? La marque aux anneaux le propose en deux types de carrosserie, la version SUV plus traditionnelle pour les habitués du genre mais également en version coupé que les puristes du constructeur allemand connaissent bien sous le vocable dynamique et rafraîchissant de « Sportback ». C’est cette seconde variante qui aura nourri assez longtemps le flux d’applaudissements de ce public curieux des performances et opportunités technologiques offertes par la « Belle » mécanique fonctionnant en électrique.
Naturellement, comme il est de coutume chez AUDI plusieurs motorisations et batteries sont disponibles pour ce produit, objet de moult prises de vues malgré la légère pluie perlant sur le capot. Notons dans un coin de notre mémoire, une version sportive aux folles capacités de puissance (503 chevaux) : on en frémit d’avance rien qu’à l’idée de s’installer derrière le volant !
Disponible avec deux batteries différentes, ce SUV newlook, déclinable sur l’un des modèles de pointe de la marque, offre une autonomie maximale allant de 491 à 505 km selon la carrosserie. Voire davantage avec la version « Sportback » tutoyant les 600 kilomètres. La vitesse de pointe, quant à elle, provoque une petite poussée d’adrénaline, avec ses 210 km/h !
Côté tarif, l’entrée de gamme se situe en dessous de 87 000 euros avec la version Q8 e-tron 50. Mais, les prix – selon les options, il y a des choses exceptionnelles et originales que nous vous présenterons en détail lors d’une prise en main de ce véhicule – peuvent être plus « gourmands » ! Parce que ce véhicule de nouvelle génération le vaut bien, en vérité !
Thierry BRET
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Enquête (1/2) : la filière bio est en souffrance en France, les carottes seraient-elles déjà trop cuites ?!
avril 02, 2023Qu’on les appelle paysans, agriculteurs ou agri managers (version ENA), nos amis du monde rural, quasiment pas ou peu représentés au Parlement, permettent toujours à la France de manger et de vivre ! Ils ont payé le plus lourd tribut durant la guerre de 14-18. On leur a demandé de nous nourrir dès la fin du conflit : pari tenu, malgré les millions de morts. Les épouses et les enfants ont pallié le manque de main-d’œuvre. On l’aurait donc déjà oublié ?
TRIBUNE : En 1940, ils accueillent souvent les petits Parisiens en malnutrition. En 1945, on leur demande de nous donner à manger : bravo, mission brillamment remplie ! Aujourd’hui, la nouvelle donne est simple : « Monsieur le paysan, il faut produire sans polluer ».
Dès le départ, le monde agricole a mis en garde les pouvoirs publics : qui va payer la note, face aux surcoûts induits par ce nouveau mode de culture ? A ce jour, aucune réponse n’est parvenue et nos gouvernants pensent encore que le marché peut se réguler tout seul, libéralisme oblige. Et, que les consommateurs iront de plus en plus vers la qualité nutritionnelle offerte par le bio ! Mauvais calculs !
Les agriculteurs subissent aujourd’hui les contraintes de Bruxelles en matière de culture et se plient volontiers à des normes, parfois sans fondement technique, mais qui doivent, en théorie, préserver la nature. Notons au passage que de nombreux pays, l’Espagne en tête, ne respectent pas les directives européennes. Cela ne nous empêche pas d’importer des produits hors normes…
Pour la « norme bio », nous imposons des règles supplémentaires, des contraintes sanitaires que les autres pays ne pratiquent pas ! Le résultat est simple : des surcoûts qui nous rendent peu compétitifs et permettent, notamment à l’Espagne, d’exporter en France des fruits et des légumes labellisés « bio ». Parmi les autres contraintes, citons pêle-mêle, avant de cultiver du bio, il faut laisser la terre au repos deux ou trois ans ; s’assurer du droit à exploiter la terre ; contracter des assurances contre des risques spécifiques à ce type d’activité (aléas climatiques, incendie, tempêtes, dégâts sur les serres…) mais attention aux coûts !
En outre, de nombreuses règles doivent être respectées pour produire les fruits et légumes. L’agriculture biologique est encadrée à l’échelle européenne. La législation évolue fréquemment, il est donc nécessaire de s’informer régulièrement. Ainsi, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) diffuse toutes les informations nécessaires au sujet de la réglementation.
Mais pourquoi le bio coûte-t-il si cher aux consommateurs ?
Il s’agit d'un mode de production qui nécessite plus de main d'œuvre et présente des rendements plus faibles. Le coût des intrants (engrais spécifiques, pesticides compatibles avec la culture bio…) est élevé. La labellisation bio est payante. Le contrôle annuel réalisé par « Ecocert », principal organisme certificateur en bio pour obtenir le label « AB » coûte en moyenne 0,5 % du prix d'un produit fini ; ce qui peut représenter une charge trop élevée pour bon nombre de producteurs. Les intrants représentent 15 à 30 % des charges. Ce sont surtout les achats de semences et plants qui sont élevés en LPC bio, de 1 500 à 2 900€/ha selon les cultures. Il y a peu de marges de manœuvre pour réduire ces coûts. Le coût élevé des semences et des plants implique un besoin en trésorerie important pour les systèmes légumiers. Ce besoin doit être anticipé dans les plans prévisionnels de trésorerie. Quant au coût du parc matériel (tracteurs, carburants, outillages, entretien,…), il dépend de la nature des cultures : compter entre 1 500 et 3 000 euros l’hectare. Des coûts en constante augmentation.
Certains analystes affirment que, en plus d'être coûteux pour le producteur, le bio ne fournira jamais les rendements nécessaires pour nourrir une population mondiale grandissante. Seuls, les apports d'engrais de synthèse et de pesticides, ainsi que l'utilisation de semences « OGM », le pourraient. En France, plus du tiers des produits « bio » sont donc importés.
Qui s’installe pour produire du bio en France ?
De nombreux agriculteurs ont renoncé à la culture bio. Après toutes les études techniques qu’ils ont réalisées, ils savent parfaitement de quoi ils parlent. La conclusion fut sans appel : trop coûteux pour offrir des prix acceptables au plus grand nombre de consommateurs. La période inflationniste que nous connaissons leur donne mille fois raison.
La majorité des nouveaux installés se lance dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Il s’agit de cadres ou de cadres supérieurs qui aspirent à une vie meilleure à la campagne. Ils n’ont aucune expérience et ne voient la campagne que par le prisme du tourisme et des vacances. Ils chassent les subventions et engouffrent souvent leurs économies.
C’est sans doute louable mais ils oublient que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Les seuls qui tirent encore un peu leur épingle du jeu sont les vignerons. Le vin bio se fait peu à peu une place dans le monde viticole. On ne s’improvise pas viticulteur : pour la plupart, il s’agit du même métier qui s’adapte à de nouvelles techniques de fabrication. Ils ont le plus souvent, une histoire et des racines familiales dans le domaine du vin. Pour les autres, les diplômes pour cultiver du bio ne sont pas obligatoires, même s’il existe des formations.
Ne jamais oublier tous ce que font les agriculteurs pour nourrir l’humanité !
Les agriculteurs ont toujours su s’adapter, improviser et l’emporter. C’est l’apanage des grands professionnels. Les conditions économiques d’aujourd’hui ne laissent pas de temps aux « non-professionnels » pour qu’ils s’adaptent aux nouvelles donnes !
Nous verrons dans la deuxième partie de cette tribune pourquoi le bio va si mal. La bonne nouvelle dans tout ça : la visite de notre ministre de la Justice, Eric DUPONT-MORETTI au récent salon de l’Agriculture. Il a pris la défense des coqs de basse-cour, affirmant haut et fort qu’ils ont le droit de chanter, même si certains veulent instruire des procès pour leur interdire le « cocorico » national. Pour certains, il aurait confondu la claque amicale sur le « cul des vaches » au salon avec le « bras d’honneur » à l’Assemblée Nationale !
Lorsque les chrétiens disent leur bénédicité, j’ose espérer qu’ils associent les paysans dans leur prière : « bénissez ce repas et tous ceux qui l’ont préparé », il faudra ajouter « et toutes celles et ceux qui cultivent la terre ! ».
Mesdames, Messieurs les paysans, chapeau bas pour tout, pour tout ce que vous avez fait pour nous, pour tout ce que vous faites, et en toute confiance, pour tout ce que vous ferez à l’avenir…
Jean-Paul ALLOU
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L’Aile ou la Cuisse : un « Vaudésir » peut en cacher un autre, nouvelle adresse mais qualité de cuisine identique à Thizy
avril 02, 2023Thizy, 150 habitants. Cela se mérite. Un petit village, situé au nord-nord-est d'Avallon. Il est accessible en venant de la partie septentrionale de notre territoire via l'une des plus jolies routes icaunaises qui traverse Chablis, Noyers, Massangis, L’Isle-sur-Serein, tandis que le nonchalant Serein musarde un peu plus bas. C'est là que l'on retrouve avec un plaisir sincère la cheffe Cécile RIOTTE, que l'on connut antan dans son « Vaudésir » avallonnais où elle officia une dizaine d'années.
THIZY: Que les afficionados se rassurent ! Sa « Mini » au look caractéristique demeure toujours stationnée non loin, ayant juste changé l'adresse. Bienvenue aux « Hirondelles », avec une vue à couper le souffle ! Cécile est une enfant de ce pays qu'elle aime tant. Une enfance auprès de parents aimants, et un paternel, coureur cycliste professionnel, Raymond, qui porta la jaune chasuble durant une journée durant le Tour de France 1967, remporté par Roger PINGEON. Ces parents choisirent pour elle l'école hôtelière de Poligny, une référence : « Tu auras toujours du travail, admonesta papa.
Direction le Jura, donc. Au début, cela lui fit un peu drôle, mais elle s'accrocha. Elle y prit goût et aima. Notre cheffe fit partie de l'écurie du grand Joël ROBUCHON. Elle exerça sur la Côte d'Azur, auprès d'un grand cuisinier qui fut un peu son mentor, Christophe CUSSAC. Il obtint deux étoiles au Michelin à la fin du siècle dernier à l'abbaye « Saint-Michel » tonnerroise. On s'y régalait de gelée de saumon en civet aux crevettes ou de pot au feu de foie gras paysanne, sur des tables évidemment nappées à l'époque ! Cécile se plut sur la Côte d'Azur. Avec son climat, des produits nobles dans les assiettes : ce fut une chouette période de sa vie.
Un œil sur le panorama, un œil sur les plats dans l’assiette !
Puis, ce sera le retour au bercail, si l'on peut dire. A Avallon, la « bosseuse » Cécile se fit un nom. L'aventure dura une décennie avec une philosophie très « locavore » et une véritable cuisine du marché. On pouvait l'y croiser chaque jeudi, humant le bel étal de « LAURIN Primeurs », avant une pause-café méritée avec ses fidèles « copines » au « BHV ». Régulièrement, ses parents venaient soigner les jolies fleurs de la devanture et du jardin. Julius, le chien au blanc pelage étincelant observait cela de loin avec nonchalance ! Pour l'anecdote, mais tout de même !, votre serviteur lui consacra un article en 2016 dans la belle revue d'art de vivre « Bourgogne Magazine » qui contribua à lui envoyer une équipe de TF1, excusez du peu !
La façade est lumineuse. La déco intérieure est joliment personnalisée, dans laquelle Joséphine BAKER côtoie MISTINGUETT, en louchant sur une affiche du vignoble bourguignon, entre une botte en céramique turquoise et l'autre en vieux rose. Bienvenue chez Cécile ! Ici, l'on se sent un peu chez elle ! Et comme au « Vaudésir », les tomettes au sol sont top !
Un œil destiné à l'impressionnant panorama. Toute proche, la Côte d'Or. Un peu plus loin, le Morvan et Autun. Un œil, aussi, sur l'ardoise menu du jour (24 euros). En plat, j'opinerai volontiers pour la ballotine de volaille farcie aux langoustines, sauce « homardine ». Sauf qu'en vitrine, il y avait une belle pièce de charolais maturée, grâce au travail de l’éleveur M. GUYARD à Quarré-les-Tombes, qui nous fit franchement de l'œil !
Une viande maturée à la texture intéressante mais au goût particulier…
Mais avant, dégustons une entrée chaude et originale : un risotto de céleri (légume délicat, trop souvent réduit à son unique et délicieuse version en rémoulade, une expression culinaire commune aux deux siècles). Franchement, c'est inattendu et fort bon. En outre, quelques délicates pointes d'asperge eurent l'ingénieuse idée de s'immiscer dans cette belle assiette (la vaisselle, c'est aussi son truc à la cheffe Cécile !). Autour de nous, des convives, habitués des lieux, se régalent assurément.
Puis toute simple et poêlée au beurre, « Miss » pièce de bœuf arrive, accompagnée d'épinards du jardin et d'impeccables petites pommes de terre rissolées. Je trouve que le goût atypique de la viande maturée - la mode du moment, ça passera ! - est intéressant, mais particulier. On la déguste avec plaisir mais il n’est pas impossible de songer que l'on s'en lassera peut-être plus vite que la viande dite « rassis » d'un artisan boucher classique !
Une chance pour Thizy de posséder cette vitrine gourmande…
Quelques lichettes colorées de tomme locale – le plus souvent fabriquée par des fromagers bataves ayant migré dans la Nièvre ! - pour sieur Philippe BULANT (directeur de l'entrepôt « METRO » local et père de cuisinier, son fils gère le restaurant « La Truffolie » à Saint-Alban-d'Ay en Ardèche, du côté d'Annonay) et en dessert, nous est servie une superbe « pavlova » aux fruits rouges, un succulent dessert des plus harmonieux, hum !, avec de délicieuses petites cerises confites !
Julius nous regarde alors paisiblement. Serait-ce l'heure de sa promenade ? Celle de notre retour, en tous cas ! Bravo à la cheffe Cécile pour ce nouveau chapitre professionnel ! Tandis que 62 % des communes françaises n'ont plus de commerces - c'est triste - la population de Thizy - mais pas que ! - est bien chanceuse de posséder celui-là !
En savoir plus :
Les - : l'Américano manquait un brin d'amertume. Plus « Icano ».... qu'Américano ! !
Les + : très bonne cuisine personnelle et bel environnement. Sans oublier beaucoup de gentillesse.
Contact :
Le VAUDESIR Aux Hirondelles
1, rue Pierre Burlot
89240 THIZY
Tel : 03.86.34.14.60.
Ouverture tous les midis (sauf jeudi)
Egalement vendredi et samedi soir.
Gauthier PAJONA
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Transport : le chantier de rénovation de la ligne TGV prévu s’achever fin mai est sur de bons rails dans le Tonnerrois
mars 31, 2023Le chantier de modernisation entrepris depuis quatre ans sur la ligne à grande vitesse Paris-Lyon rentre dans sa phase finale. Depuis le 09 janvier dernier, les travaux se concentrent sur un dernier tronçon entre Vergigny et Sambourg, prévus se terminer le 27 mai prochain. Chaque nuit, ce sont en moyenne plus de 500 mètres de voie qui sont ainsi rénovés, grâce notamment à un train usine unique en son genre, permettant de remplacer de façon simultanée et en un temps record le ballast et les traverses sur la zone concernée.
TONNERRE : Dans la nuit noire, un étrange ruban de lucioles serpente le long du sentier menant au chantier. Une vingtaine de personnes ont répondu ce lundi à l’invitation de « SNCF Réseau », pour une visite considérée par beaucoup comme exceptionnelle. Pas question pour autant de faire l’impasse sur la sécurité et c’est casque sur la tête, équipés d’une lampe frontale et revêtus d’une combinaison orange fluo du plus bel effet qu’ils s’apprêtent à rejoindre le train usine, une fois le portail du chemin d’accès déverrouillé. Point kilométrique 146 de la ligne à grande vitesse reliant Paris à Lyon, à quelques encablures de Tonnerre, un crissement métallique retentit, semblant faire pleurer les rails. Le convoi long de 750 mètres est à l’heure au rendez-vous, il est bientôt 23 heures, la visite peut commencer…
La modernisation de la ligne TGV concerne au total 166 km du réseau et a débuté en 2020 avec une première phase de travaux permettant le renouvellement de 64 km de voie entre Vergigny et Tonnerre, suivie d’une seconde phase l’année suivante entre Sarry et Thoste en Côte d’Or. L’an passé, 30 km de voie supplémentaires ont été rénovés entre Sambourg et Châtel-Gérard et 2023 verra la fin du chantier, concentré désormais sur les 32 km séparant Vergigny et Sambourg. Une zone où depuis le 09 janvier dernier, agents de la SNCF et du groupement d’entreprises COLAS TSO s’activent chaque nuit, à partir de 22 h, une fois le dernier TGV passé, pour remplacer ballast et traverses, avec l’impératif quotidien de rendre la ligne en temps et en heure, avant le premier train du matin. Le challenge est d’autant plus important que les pénalités en cas de retard, sont particulièrement dissuasives : 500 euros de la minute jusqu’à une demi-heure et 1 500 euros de la minute au-delà !
Tel un géant insatiable qui avale les traverses…
Véritable usine sur rails pouvant peser jusqu’à 2 500 tonnes, le train de travaux enchaîne les tâches sous la lumière des projecteurs. Un ballet savamment orchestré et réglé au millimètre, où s’affairent chaque nuit 350 personnes. Dans une gerbe d’étincelles, les rails sont coupés, seul moyen pour les écarter et enlever les anciennes traverses. L’heure pour la dégarnisseuse de rentrer en scène, retirant progressivement, l’ancien ballast dont 65 % seront réutilisés après contrôle de sa dureté, son calibre et son angularité. Une opération déjà effectuée en 1996, près d’une quinzaine d’années après la mise en service de la ligne. Les traverses pour leur part sont d’origine et une fois récupérées par la machine, remplacées par des éléments monobloc en béton précontraint. La « P95 », nom de code de cette partie du train, semble les avaler, tel un géant insatiable, avant d’en recracher de nouvelles. En ce qui concerne les rails, déjà remplacés une première fois en 1996, ils sont prévus l’être de nouveau à l’horizon 2030. Des travaux qui s’inscrivent dans une stratégie d’économie circulaire. C’est ainsi qu’outre les 65 % de ballast réutilisé, les anciennes traverses en béton armé seront recyclées sur des lignes classiques et le petit matériel composé d’attaches, boulons et semelles, envoyé à la « recyclerie » ferroviaire de Beaune pour être réutilisé ou valorisé. Le ballast neuf pour sa part, provenant des carrières LAFARGE à Arnay-le- Duc.
Chiffres clés :
Coût des travaux effectués en 2023 : 48,9 M€
Chantier 2023 : 54 000 traverses et 10 000 tonnes de ballast renouvelées
Personnes mobilisées sur le chantier : 350
Coût total de l’opération depuis 2020 : 305 M€
Chantier global en 4 ans : 280 000 traverses remplacées, 100 000 tonnes de ballast renouvelées, pour 166 km de voies rénovées
Ligne Paris-Lyon : jusqu’à 300 TGV par jour
Nombre de voyageurs : 50 millions par an
Dominique BERNERD
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