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L’Aile ou la Cuisse : c’est bon le poisson et pas que le vendredi à « L’Ambiance des Halles » !
septembre 30, 2023Rendons l'hommage qu'ils méritent à nos poissonnières et poissonniers. Souvent, leur journée commence dès deux heures du matin au pavillon de la marée du marché de Rungis pour y faire leurs approvisionnements. Nombre de boutiques poissonnières ont hélas fermé par ici, à Villeneuve-sur-Yonne, Pont-sur-Yonne, Courtenay... Voici une dizaine d'années, remplaçant le défunt club de la mer d'une grande rue sénonaise, plutôt commerçante à l'époque, s'installa, rue du Plat d'Etain, une fort belle poissonnerie : « L'Ambiance des Halles ».
SENS : Depuis quelques semaines, après déménagement, c'est dans une ambiance plus intimiste, place Drapès, que ce commerce perdure. L'étal a diminué de quelques mètres, et parfois en terrasse, l'on y aperçoit le cuisinier étoilé de Sens, vêtu couleur orange, tel un joueur de la valeureuse équipe de foot néerlandaise ! Plus loin, une autre nouveauté avec l'agence de la banque Société Générale qui est dirigée par le sympathique Julien CANAS. En face, surplombant le tout, se tient le magnifique hôtel de ville d'une autre époque, celle où l'on se préoccupait plus de beauté des lieux que de rénovation thermique !
Entrons ! A gauche, un turbot semble me faire de l'œil ! A l'étage, c'est la salle des VIP et autres bobos du cru, la première classe ! La seconde classe, la nôtre, est au rez-de-chaussée, entre étal glacé et comptoir de cuisson. C'est bien aussi. La clientèle passe, s'esbaudit devant la magnifique lotte. C'est rigolo à les écouter. On perçoit que pas mal n'y connaissent rien, confondant vraisemblablement Saint-Pierre et maquereau (un délicieux poisson). A ma droite, le vivier regorge de fort jolis tourteaux.
De belles huîtres normandes de pleine mer…
Le choix poissonnier se fait à l'étal. J'eus préféré le turbot, mais suis « battu » par les amis-convives : va pour le bar ! On en profite pour choisir quelques huîtres. A côté de l'inévitable « Gillardeau » (qui est à l'huître ce que DUBOEUF est au beaujolais...), se tiennent de belles huîtres normandes, de pleine mer, me semble-t-il. Elles se révéleront délicieuses et plus typées, qu'issues d'un produit par trop standardisé, mais tellement dans l'air du temps.
On le sait aussi : comment nos chefs demeureraient trop longtemps insensibles à des envois gracieux de bourriches siglées dans leurs restaurants !?
Demain, si l'on n'y prend pas garde, nous ne dégusterons plus d'huîtres de région mais des « Machbulak » ou « bercoulou », venant de l'on ne sait trop où. Idem pour le vin : adieu Saint-Bris et autres Riesling. Bienvenue à nectar d'or et autres grappes lumineuses, dénomination générique faisant abstraction du travail de vigneron. Nous n'en sommes pas encore là mais demeurons vigilants...
Une cuisson poissonnière des plus abouties…
Avec nos huîtres, arrivent crevettes grises et bigorneaux. Pour moi, à contrario des bulots, le bigorneau a peu d'intérêt gourmand, et mériterait d'être cuit dans un bouillon savoureux qui pourrait – éventuellement - lui donner un brin de caractère. La mise en bouche à base de maquereau est bonne, et bien assaisonnée. Une belle et bonne surprise vineuse avec le vin blanc (chardonnay) du Domaine des Sénons. Un bon rapport qualité-prix à 28 euros et félicitations à ces jeunes vignerons de Paron qui sont épaulés par un formidable amoureux des vignes, Thierry CHARPENTIER.
Le sympathique Boris est à la manœuvre de la cuisson poissonnière par plancha interposée. Les assiettes arrivent alors : la cuisson est impeccable pour notre poisson (bon au restaurant mais il y aurait une « p'tite » sauce. Là, c'est plus régime !), les légumes d'accompagnement (spaghetti à la crème de haddock ou courgette aux épices) manquent peut-être d'un léger brin d'assaisonnement.
Et si l’on tentait un jour la première classe !
Les VIP locaux descendent du premier étage tandis que nous dégustons un bon dessert qui semble fait maison : une classique île flottante. Son homologue industriel n'ayant pas la même onctuosité.
Bien sûr, à la caisse, ce n'est pas donné. Le prix dépendant du choix poissonnier. Ce concept innovant et adopté localement, facturé au prix du restaurant, est une prestation en deçà d'un classique déjeuner peut-on penser. Cependant, même en deuxième classe, l'expérience est plaisante. Economisons, pour un jour venu, qui sait, tenter de pouvoir accéder à la salle du premier étage !
En savoir plus :
Les - : goûtez donc les bigorneaux ! Ne mériteraient-ils pas une cuisson plus savoureuse, moins aqueuse ?
Les + : bravo à Boris pour la cuisson du poisson, un vrai pro !
Contact :
L'Ambiance des Halles
94, place Drapès
89100 SENS
Tel : 03.86.95.93.79.
Ouvert tous les jours sauf le dimanche, terrasse aux beaux jours.
Gauthier PAJONA
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Une page se tourne avec le départ d’Evelyne et Cyrille BRASSEUR : TTB poursuivra son aventure sans eux !
septembre 29, 2023Il fallait bien que cela arrive. Etait-ce inéluctable ? Légitime ? Logique ? En tout cas, la décision prise par Evelyne et Cyrille BRASSEUR, à la tête de la société TTB (Techno Textiles de Bourgogne) a été mûrement réfléchie par les dirigeants de la SAS. Le spécialiste icaunais de la confection de bâches à multiples usages (agricole, bâtiment, poids lourds, protection de matériel…) continuera désormais sa route sans son tandem charismatique originel. Un binôme qui lui avait permis d’occuper une place privilégiée sur les marchés de Bourgogne Franche-Comté et d’Ile-de-France.
MONETEAU : Rideau, pourrait-on dire même dans le monde spécifique de la bâche, après la décision qui est survenue ces jours-ci ! L’entreprise, rachetée en janvier 2008 par le couple Evelyne et Cyrille BRASSEUR (elle se nommait à l’époque « Auxerre Bâches ») va continuer sa belle aventure dans ce segment d’activité si spécifique, à partir du 1er octobre 2023, sans ses gérants charismatiques qui lui avaient pourtant donné ses lettres de noblesse, en la rebaptisant par cet acronyme, connu des professionnels de l’artisanat, du bâtiment et de l’industrie, « TTB ». Un sigle signifiant « Techno Textiles de Bourgogne »…
Changement de statut en 2021 : de SARL à SAS…
Déjà présente dans les années 70, cette société quinquagénaire à la dynamique flamboyante a su se remettre au diapason des nouvelles techniques et des marchés en pleine croissance sur les domaines de la protection de matériel et la séparation de bâtiments sous sa nouvelle appellation.
Se muant de SARL en SAS en 2021, TTB n’a eu de cesse de croître et d’agrandir ses potentialités de développement. Installée depuis 2014 sur la zone des Macherins – ce fut le tout premier bâtiment qui sortira de terre grâce à la complicité experte de l’agence Yonne Développement et de son corollaire Yonne Equipement -, elle accueille aujourd’hui un effectif d’une petite dizaine de personnes en ses murs. Des professionnels qui exercent leur savoir-faire dans un bâtiment d’une surface importante (plus de 4 000 mètres carrés), ergonomique et fonctionnel dans l’accomplissement de leur métier.
Un pied dans l’Aube avec le rachat d’une TPE
Président de la SAS, Cyrille BRASSEUR est une figure connue et reconnue par ses pairs. Non seulement il est un visage apprécié de ses collègues et adhérents de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) mais ce quinquagénaire investi dans le monde de l’entrepreneuriat, l’est aussi de l’autre côté de la frontière séparant l’Aube de l’Yonne. En juillet 2013, une opportunité de rachat d’une structure identique à la sienne se présente. Une TPE qui est positionnée près de Troyes, à La Chapelle Saint-Luc, sur le segment de la bâche, en version store et protection solaire. Le couple n’hésite pas et acquiert cette entreprise, répondant à l’appellation des établissements COLSON-FROMONT. Une SARL créée à l’origine au beau milieu des années 1970. Avec cette entité qui va désormais les accaparer à temps plein, le couple s’est fixé de nouveaux objectifs, en assurant la promotion de la voile d’ombrage et de la protection solaire, décidément très en verve à l’heure actuelle compte tenu de la recrudescence des épisodes de fortes poussées de fièvre de l’astre diurne !
La cession des parts à son successeur effective au 1er octobre 2023
D’ailleurs, Cyrille BRASSEUR a rejoint l’association de la zone industrielle de La Chapelle Saint-Luc dont il est le trésorier depuis deux ans. Ingénieur dans le secteur de la production et de la maintenance, Cyrille a fait de TTB une belle pépite dont le chiffre d’affaires annuel initial de 500 000 euros dépasse allégrement les 30 % de progression. Un chiffre qui pourrait poursuivre sa progression avec la cession de l’affaire – toutes les parts détenues par le couple ont été cédées – à un successeur légitime tout trouvé, Xavier BERTHEREAU et son partenaire financier. Xavier BERTHEREAU était jusque-là responsable d’atelier de TTB, et avait été recruté juste avant la crise sanitaire en 2020. C’est en 2022 que le projet de cession aura mûri solidement entre les deux parties. Xavier BERTHEREAU deviendra le futur Directeur Général de la structure, avec en bonus, une période d’accompagnement au cours du dernier trimestre qui sera assurée par Cyrille BRASSEUR.
Fan de rugby – cela tombe bien avec la Coupe du Monde actuelle ! -, adepte de la musique – il joue de la batterie en mode rock’n’roll ! -, Cyrille et son épouse, installée dans l’Aube depuis 2018, tourneront bientôt définitivement la page d’une existence riche et prospère sur le sol de l’Yonne. Pratiquant à ses moments perdus la moto et aficionados de moto-ball – super, il existe un club à Troyes ! -, l’ancien patron de TTB promet de revenir voir ses nombreux amis dans l’Yonne en qualité de membre de plusieurs structures entrepreneuriales…On revient toujours sur les lieux de ses premières amours, même quand on est un Nancéen d’origine !
Thierry BRET
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Nouvelle agence à Auxerre et cycle de conférences avec « Le Conservateur »
septembre 28, 2023Maison fondée en 1844, « Le Conservateur » est un acteur de référence sur le marché patrimonial français. Spécialiste de la gestion d’épargne de moyen et de long terme, il accompagne ses clients dans une approche sur mesure pour la gestion et la valorisation de leur patrimoine personnel et professionnel.
AUXERRE : Au fil du temps, « Le Conservateur » a élaboré une vaste gamme de produits (assurance-vie, prévoyance, épargne retraite, placements financiers…) dont une solution d'épargne originale : la tontine.
Groupe indépendant porté par un réseau de conseillers en gestion de patrimoine, agents généraux d’assurance, implanté sur l’ensemble du territoire, « Le Conservateur » place l’intérêt de ses sociétaires (les familles, les dirigeants et leurs entreprises, etc.) au cœur de ses priorités. Il attache une importance particulière à la qualité de la relation qu’il tisse avec chacun d’entre eux : une relation personnalisée et durable dans une convergence d’intérêts, qui accompagne les différentes étapes de la vie de chacun.
Ainsi, en ouvrant son nouveau bureau à Auxerre, l’enseigne est au plus proche des Icaunais. La rentrée 2023 est riche en événements avec un programme de conférences, dont le lundi 06 novembre, en partenariat avec le magazine « Le Revenu » une soirée débat au Domaine BROCARD sur le thème « Comment gérer et dynamiser son patrimoine ? ».
Pour réserver votre place et participer à l’un de ces évènements contact à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Maryline GANDON
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Le Groupe 123 Immobilier inaugure sa nouvelle agence à Montholon : la « cinquième symphonie » est achevée !
septembre 28, 2023Les petits plats dans les grands. Sans fioritures et surtout avec réelle gourmandise, pour celles et ceux qui aiment se sustenter lors d’un cocktail avec les délicieux canapés concoctés chez FESTINS ! Voilà ce qui attendait les trois cents cinquante invités du groupe 123 Immobilier qui eurent tout à loisir de mieux appréhender la philosophie et la stratégie de l’un des leaders icaunais de la transaction, venant s’implanter dans l’Aillantais. Une cinquième vitrine commerciale, ouverte depuis janvier, inaugurée dans la convivialité, ce qui n’était pas pour déplaire aux nombreuses personnalités, venues des quatre coins du département…
MONTHOLON : Il n’y a pas à dire : on possède le sens de l’accueil dans la commune dirigée par le maire Fernando DIAS GONCALVES ! Surtout lorsqu’il s’agit en substance de célébrer l’arrivée d’une nouvelle enseigne, permettant de renforcer l’attractivité économique du territoire, tout en créant de nouveaux emplois !
Certes, et selon sa date fétiche (le 02 janvier afin de mieux marquer le début de la nouvelle année peut-être au plan comptable !), le dirigeant du groupe 123 Immobilier, Baptiste CHAPUIS, dispose déjà d’un certain recul, vieux de quelques mois à peine, pour jauger de la pertinence d’une telle implantation dans la nouvelle localité de Montholon.
Au vu des premiers résultats en matière de transactions immobilières, le patron du groupe icaunais ne regrette nullement son choix, mûrement réfléchi au préalable comme le furent bien avant celui-ci ceux de l’ouverture des points de vente d’Appoigny, de Migennes et des deux boutiques auxerroises.
Une belle pépite de plus sur sa zone de prédilection : Mahfoud AOMAR jubile !
Nouvel acteur de l’immobilier sur ce secteur occidental du département, le groupe 123 ne s’est pas implanté ici pour y faire de la figuration. Tout cela résulte d’une fine appréciation territoriale de son dirigeant et des maillages potentiellement réalisables à développer sur cet axe compris entre Toucy, Joigny, Migennes et Auxerre.
Une vraie aubaine stratégique qui ravit à merveille le président de la communauté de communes, un Mahfoud AOMAR, toujours aux aguets lorsqu’il s’agit de flairer la belle pépite économique qui pourrait apporter davantage d’eau au moulin de la prospérité et de l’essor de son secteur géographique préféré ! Il n’est pas président de l’agence Yonne Développement pour rien !
Porte-étendard de la structure icaunaise de l’Association des Maires de France (AMF), Mahfoud AOMAR ne s’est pas privé de réagir à chaud à cette installation.
« C’est super, s’enthousiasme-t-il, c’est une entreprise de plus dans l’Aillantais, avec des emplois et une dynamique, et comme cette équipe est intelligente, ils vont nous ramener que des personnes au potentiel immobilier évident sur ce territoire – un clin d’œil appuyé aux Franciliens de plus en plus nombreux à accéder à la propriété dans le nord de la Bourgogne - ; c’est fabuleux ! ».
Entre Baptiste CHAPUIS et le maire de Valravillon, c’est l’osmose parfaite. Leur credo qui résonne tel un dénominateur commun repose sur l’attractivité !
« L’attractivité, explique Mahfoud AOMAR, cela s’applique à un territoire où l’on peut travailler sans avoir trop de problèmes, où l’on peut avoir une vie tranquille, et où l’on mange bien ! Je pense que ce dirigeant a fait le bon choix en venant s’installer ici ! ».
Bref, le portrait idéal de l’Yonne, non ?
Accueillir le plus de Parisiens possible en résidences principales
Quant à Baptiste CHAPUIS, il s’est dit très satisfait de l’accueil des élus, des commerçants et des habitants de la localité.
« Cette cinquième agence que nous ouvrons dans l’Yonne permet d’apporter deux choses : la première, c’est la résidence principale pour toutes les personnes qui quittent Paris et l’Ile-de-France vers davantage de qualité de vie, la seconde c’est pour répondre aux gens du cru qui recherchent de l’accession à la propriété mais aussi de la location qui est très demandée… ».
Hectares de terrain autour des maisons, fermettes à vendre, maisons de caractère et très atypiques qui se négocient entre 300 et 500 000 euros, sont des biens que le groupe possède en nombre beaucoup plus restreint sur Migennes ou à Auxerre. D’où l’intérêt pour son responsable d’avoir optimisé sa présence sur cette partie sectorielle de notre département.
Autre motif de satisfaction pour le président communautaire : l’emménagement du groupe 123 Immobilier dans un local qui était jusque-là vacant. « Et en plus, il y a des salariés, se réjouit-il la malice dans le regard !
Quant à l’hypothétique afflux trop massif de Parisiens dans le secteur, Mahfoud AOMAR balaie l’argument d’un revers de la main : « On ne craint pas de genre de situation, au contraire, ce qui nous intéresse c’est d’avoir le plus de Franciliens possible en résidence principale ! ».
Consolider le capital acquis par la société
Dans les faits, l’apport de cette nouvelle boutique commerciale se convertit en quatre postes à taux plein. En outre, dans la partie supérieure de l’édifice, des bureaux sont loués à des professionnels, notamment à une sophrologue qui vient de s’y installer. Une spécialiste de l’hypnose a fait de même dans ce business center. Deux autres locaux sont encore à louer, l’un situé au rez-de-chaussée et le second à l’étage de ce bâtiment. Tout cela dans un esprit bien-être et cocooning, tel que le souhaite Baptiste CHAPUIS.
Avec le site de Montholon, le groupe immobilier dispose désormais de cinq entités, toutes opérationnelles et aux résultats prometteurs malgré les soubresauts imputables au marché. Une cinquième agence, telle une symphonie de Beethoven, parfaitement achevée !
« Cinq vitrines commerciales, je qualifierai cela de très très bien, souligne le jeune dirigeant, il faut savoir demeurer à ce niveau et le consolider avant de penser continuer à augmenter le nombre de ses points de vente… ».
Une manière d’éradiquer avec élégance la sempiternelle question posée à l’entrepreneur, « et à quand la sixième agence ?! ».
Thierry BRET
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Il se fait pédagogue sur la filière forêt/bois : Thierry CADEVILLE (CCI) relève les incohérences de la ZAN
septembre 26, 2023Il ne pouvait pas en faire abstraction lors de sa prise de parole. Evoquer la forêt hexagonale, ses potentialités économiques et sociétales – un poumon vert très important en termes de surface qui est à préserver pour mieux réguler le trop plein de carbone – fut l’angle d’attaque de Thierry CADEVILLE à l’issue de la visite des Pépinières NAUDET, concoctée par la CCI de l’Yonne, sous l’égide des « Positives Entreprises »…
CHEU : Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne aime profiter des tribunes qui se présentent à lui, au gré de son calendrier évènementiel, pour y marteler quelques évidences, apportant ainsi son lot de réflexion nourrissant les esprits.
En l’occurrence, à la fin de la découverte des sites de productions des Pépinières NAUDET, proposées dans le cadre des « Brunchs des Positives Entreprises », un focus non exhaustif fut proposé sur l’état de la forêt française et de la filière bois/sylviculture en France.
Quatrième plus grande zone boisée d’Europe avec ses 17 millions d’hectares – cela représente 30 % de notre territoire -, la forêt française offre en cela de belles opportunités pour les professionnels qui en assurent l’exploitation, la transformation et l’entretien.
Avec un accroissement annuel de 85 000 ha par an (l’équivalent de cent mille terrains de football, tout de même !), elle dépasse même – cela semble très curieux ! – la surface qui existait jadis au Moyen-Age !
Trois quarts de cette forêt appartiennent au domaine privé et sont exploités par plus de 3,5 millions propriétaires particuliers. Des chiffres qui sont distillés par Thierry CADEVILLE, ce dernier s’étant appuyé sur les données officielles d’une enquête réalisée par un site numérique forêt/bois en France.
Trente forêts de la planète se consument chaque jour
Micro à la main et devant un auditoire d’entrepreneurs tout ouïe, réceptifs aux propos du président consulaire, le patron de la CCI de l’Yonne bifurqua ensuite tout naturellement vers les effets du changement climatique, la plaie de ce vingt-et-unième siècle dont on observe au quotidien les effets nocifs sur notre environnement.
« 62 000 hectares de forêts ont été détruits par les incendies en France, sur la seule année 2022, constate Thierry CADEVILLE se référant de temps à autre à ses notes, un triste record que nous n’avions pas connu depuis l’année 1976, certains parmi vous s’en souviennent peut-être encore… ».
Plus stupéfiant : plus de trente sinistres forestiers se déclarent à la surface du globe au quotidien et sont observables par les satellites de la NASA. De quoi dramatiser davantage une situation déjà précaire, comme cela a été démontré au Brésil ou au Canada au fil de ces dernières semaines.
Entre ZAN et réindustrialiser, il y a une antinomie…
Quant à la croissance de la forêt, Thierry CADEVILLE est formel : elle s’effectue par sa régénération plutôt que par le biais de l’artificialisation. Néanmoins, bon nombre de professionnels sont aussi très sollicités pour assurer des campagnes de plantation en masse.
Pour autant, la filière forêt/bois est fondamentale, de l’avis du président de la CCI Yonne. « Elle propose une régénération raisonnée des forêts, explique-t-il, n’oublions jamais que la forêt absorbe le carbone par photosynthèse, tout en rejetant l’oxygène et que les arbres agissent comme de véritables poumons de la planète… ».
Toutefois, le président de la chambre consulaire ne pouvait occulter de ses propos la démarche « ZAN », pour « Zéro Artificialisation Nette ». Démarche pour le moins contradictoire, à bien l’écouter.
L’objectif fixé pour 2050 est de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers, bien avant cette date butoir.
« C’est paradoxal : on manque de foncier dans le pays, précise Thierry CADEVILLE, à titre d’exemple, pour le PETR du nord de l’Yonne, on dispose de 150 hectares qui sont accessibles sachant que chaque commune en possède 120 et ont droit d’utiliser un hectare. C’est pratiquement rien ! A côté de cela, le gouvernement nous demande de réindustrialiser la France coûte que coûte ! Il y a donc une antinomie manifeste entre les deux mesures et cela va être très compliqué à réaliser. C’est un débat qu’il faut avoir à l’esprit, quand même… ».
Un président CADEVILLE qui aura fait mouche avec sa conclusion en jetant le doute dans les esprits des entrepreneurs, conscients de cette énième incohérence…
Thierry BRET
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