Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
L’ultime tour de piste de Jacques BLANCHOT chez GROUPAMA PVL : un au revoir à l'entreprise, mais pas un adieu à la vie publique !
octobre 31, 2023Peut-être est-il un peu plus tendu que d’ordinaire, « Maître Jacques » ? Lui dont la silhouette a incarné durant seize ans les valeurs et le credo territorial de l’assureur mutualiste, tant au sein du groupe régional (Paris Val-de-Loire), que dans l’Yonne, voire plus récemment la Seine-et-Marne. Normal, c’est l’heure de la quille pour cet esthète perfectionniste de la prévoyance, de l’assurance, de la relation humaine et…de la communication. Il aura noué moult partenariats durant ces deux décennies de pouvoir et de management : logique qu’il y ait eu autant de monde venu le saluer pour la « der des ders » !
AUXERRE : On le sent un tantinet nerveux, Jacques BLANCHOT. Pas comme d’habitude où son calme olympien – l’homme s’adonne à la pratique du vélo ce qui a pour conséquence de canaliser les énergies ! - l’aura aidé à faire face aux aléas et autres vicissitudes de son métier. Dommages, sinistres, catastrophes naturelles, accidentologie… : quand on dirige des femmes et des hommes devant faire preuve de réactivité et d’intelligence face à l’urgence de la vie quotidienne, il est nécessaire de posséder des nerfs d’airain !
Mais, là, c’est un peu différent. D’ailleurs, il ne l’avait pas envisagé ainsi en 2007 lorsqu’il accepta ce poste de direction des établissements de l’Yonne. Juste un passage singulier de l’existence où il fait bon apprendre et asseoir ses responsabilités, durant cinq à six ans, sans doute. Que nenni ! Il n’en fut rien du côté de la stratégie mise en place par Olivet, l’axe névralgique interrégional de l’assureur mutualiste qui renouvellera sa pleine confiance en ce personnage atypique, chaleureux et profondément humain.
Seize années plus tard, et parfaitement intégré avec son épouse et ses enfants dans le microcosme icaunais – qui ne connaît pas le fameux Jacques BLANCHOT et l’éclatant de son sourire ?! -, le voici qui met un terme à sa carrière professionnelle ; excellemment bien remplie au fur et à mesure de ses pérégrinations territoriales le conduisant aux quatre coins du département de l’Yonne. Puis, un peu plus tard, de la Seine-et-Marne limitrophe où il officiait avec la même assiduité à ses obligations de directeur d’établissement.
La retraite ? Non, c’est un nouveau chapitre !
Jacques BLANCHOT faisant valoir ses droits à une retraite amplement méritée selon la formule consacrée ? On peine à y croire tant le personnage est dynamique, prompt à résoudre une problématique, transmetteur d’un savoir-faire avec ses équipes – elles lui doivent beaucoup, y compris de la promotion sociale et de belles opportunités –, jeune d’esprit et de corps !
D’ailleurs, le mot « retraite » l’a toujours irrité. Lui, il préfère parler de « nouveau chapitre » de l’existence. Comme si le livre de sa vie ne s’arrêtait jamais au fil des pages afin de proposer de nouvelles aventures à l’intéressé…
Passionné, investi, il va développer inlassablement les activités de GROUPAMA Paris Val-de-Loire avec pugnacité. Se voulant le garant de la promotion de cet employeur, pas comme les autres à ses yeux.
Un chemin de vie qui l’amènera à côtoyer moult élus et représentants du cadre institutionnel de notre territoire. Normal quand on est le porte-étendard d’une entreprise qui réinjecte son chiffre d’affaires sur le territoire où elle exerce son activité. Ce que Jacques BLANCHOT nommera toujours, « l’ancrage territorial » de son groupe au fil de ses innombrables prises de parole face au public.
A la tête d’une équipe de 127 collaborateurs, pour la seule partie de l’Yonne, Jacques BLANCHOT aura su au fil des ans insuffler une inéluctable passion du travail bien fait et accompli, au service de ses sociétaires.
« Etre ancré dans les territoires, ce n’est pas une simple phrase, soulignera-t-il lors de son discours, mais cela correspond bel et bien à un engagement et une réalité. C’est en être aussi un acteur majeur en soutenant nos partenaires de l’agriculture, de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, mais aussi les partenaires associatifs et sportifs… ».
Les trois valeurs fortes : proximité, responsabilité, solidarité
Bien sûr, l’orateur du jour ne manqua pas de saluer l’initiative nationale prise par le groupe en matière de sponsoring et sa pérennité à poursuivre son œuvre dans le milieu du cyclisme avec l’équipe pro de Groupama Française des Jeux, chère au tout jeune retraité Thibaut PINOT et à David GAUDU. Localement, Jacques BLANCHOT aura transformé les fruits de sa passion pour la « petite reine » en soutenant les clubs cyclistes du terroir et leurs compétions, à l’instar de la Classique de Puisaye Forterre Souvenir Philippe GERBAULT avec lequel Jacques BLANCHOT entretenait la flamme de l’amitié ou de la Franck Pineau.
De la flamme (olympique cette fois), il en sera aussi question dans la longue intervention du maître des lieux. Avec le soutien à Yonne 2024, celui apporté au RCA ou à l’AJA. Mais, aussi, celui du rôle de mécène culturel tant à Pont sur Yonne (le vieux pont), à Venoy (la rénovation de l’église inaugurée ce samedi 04 novembre), le musée de l’AJA ou encore le château de Saint-Fargeau et ses magnifiques chambres, totalement restaurées.
Lieutenant-colonel de la gendarmerie de réserve, Jacques BLANCHOT a su aussi travailler en étroite osmose avec les représentants de la gendarmerie nationale, la police nationale ou les sapeurs-pompiers. Des actions préventives et pédagogiques auprès des sociétaires de l’assureur mutualiste ont été montées à de maintes occasions autour d’items récurrents comme la cybercriminalité, la sécurité ou le vol. Les jeunes (environ 800 collégiens) n’ont pas été oubliés avec l’opération concoctée avec la Sécurité routière, « Dix de Conduite » reposant sur les fondamentaux du Code de la Route. Avant de s’exercer sur la piste asphaltée du centre Centaure en Seine-et-Marne.
« Les gestes qui sauvent nous interpellent également, ajoute Jacques BLANCHOT de plus en plus volubile derrière le micro, avec le concours du SDIS 89 et de l’UDSP, nous avons déjà formé près de 800 personnes à ces pratiques fondamentales pour épargner des vies. Ces formations vont continuer et s’amplifier au fil du temps… ».
Notons la date du 29 novembre prochain, où GROUPAMA assurera la formation de deux cents personnes dans le cadre de la rencontre de Ligue 2 opposant l’AJ Auxerre à Rouen Quevilly à l’Abbé Deschamps. Sur un registre similaire, l’entité a commencé à équiper ses différentes agences d’un défibrillateur pour sauver une vie, à la suite d’un malaise cardiaque.
« Proximité, responsabilité, solidarité…ce sont les trois valeurs de GROUPAMA que j’ai portées avec fierté, expliquera Jacques BLANCHOT, tout au long de ces seize années… ».
Poursuivre le chemin vers la défense de la territorialité ?
Avant de conclure son ultime tour de piste, l’ancien directeur des établissements de l’Yonne et de Seine-et-Marne présenta sa fidèle équipe, emplie d’émotion ainsi que ses responsables hiérarchiques, venus du Loiret voisin. Avant de présenter son successeur – la tâche sera lourde !! – Ludovic DAME, icaunais de souche, collaborateur durant quatorze ans de Jacques BLANCHOT.
« Je connais son engagement, ses compétences, et son humanisme. Ludovic possède toutes les qualités requises pour réussir sa nouvelle mission après son passage dans la Somme en qualité de directeur… ».
Quid de l’avenir de Jacques BLANCHOT avec l’ouverture de ce nouveau chapitre ? Tiens, tiens, rejoindra-t-il prochainement une confrérie vineuse locale pour en grossir les rangs ? Rebondira-t-il ailleurs dans d’autres sphères associatives ou institutionnelles ? Deviendra-t-il consultant ?
« Vous savez, mon épouse Christine que je remercie de m’avoir toujours soutenue depuis 38 ans, n’a pas l’habitude de me voir à la maison ! ».
Une conclusion en forme de boutade qui correspond bien à la personnalité de ce cadre supérieur d’entreprise performant et meneur d’hommes qui augure sans doute d’une continuité dans l’action citoyenne et territoriale.
Au nom de l’ancrage et de l’attractivité de cette Yonne dont il a su devenir l’un des plus brillants ambassadeurs…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Il accompagne les dirigeants à la prise de décisions : Régis JACQUEMET, le « pilote de ligne » du conseil en entreprise
octobre 30, 2023Son credo, c’est le soutien. Son objectif, c’est d’être là à tout moment pour aider et accompagner les dirigeants de sociétés dans le pilotage de leur entreprise. Qu’ils soient artisans, commerçants ou professions libérales, Régis JACQUEMET veut être dans l’ombre des gérants de sociétés, auxiliaire précieux à la prise de décision stratégique. Une mission qu’il exerce depuis 2016, date à laquelle il a fondé sa structure entrepreneuriale qui lui permet de rayonner dans l’Yonne et parfois au-delà…
AUXERRE : Sa silhouette s’affiche avec régularité lors des réunions mensuelles déclinées par le BNI local. Trente ans, déjà, que le garçon, volubile et sympathique, exerce son métier dans le domaine de l’accompagnement du dirigeant d’entreprise. C’est dire s’il en connaît un rayon sur le sujet ! Son pitch de présentation où il explicite la création de sa structure professionnelle apparue en 2016 est aujourd’hui bien rodé. « Avec JACQUEMET Conseils, allez vers des lendemains plus sereins ! ». Tout est dit, en matière de confiance. Une confiance que ce personnage aux cheveux un brin bouclés détaille lors d’un rendez-vous pour en savoir davantage sur sa praticité et ses méthodes, inspirées de chez RIVALIS, le leader du pilotage d’entreprise en France, une entité dont fait partie intégrante l’entrepreneur de l’Yonne.
Preuve à l’appui, Régis JACQUEMET ne se départit jamais d’une chemise ou d’une chemisette selon la saison à l’estampille de la fameuse société. RIVALIS ? Un réseau hexagonal de plus de 700 conseillers en pilotage d’entreprise, tous d’anciens managers et/ou dirigeants de sociétés, mais de surcroît des experts dans leurs domaines de compétences. Leur vocation ? Apporter les réponses appropriées aux problématiques rencontrées par les dirigeants qui requièrent leur service.
On a envie d’en apprendre davantage aux côtés de Régis JACQUEMET sur les méthodes usitées pour « piloter » une entreprise. De quoi s’agit-il précisément ?
Réponse de l’intéressé :
« Le pilotage d’entreprise est une spécialité de la gestion d’entreprise, explique-t-il, il permet d’avoir une vision claire et une réponse en temps réel sur toutes les questions et décisions qui engagent la rentabilité de l’entreprise… ».
Ok, un bon point pour lui. Tout cela semble limpide. Mais, au juste, comment le dirigeant de ce cabinet conseil opère-t-il exactement auprès des patrons de TPE/PME ?
« En fait, je les conseille, les accompagne, les soutient au quotidien dans leurs choix et décisions à prendre dans tous les domaines, précise-t-il, c’est-à-dire la gestion d’entreprise, la trésorerie, l’organisation générale, la rentabilité des devis, le suivi des chantiers, les relations avec le personnel, la facturation et les impayés, le suivi des objectifs… ».
La liste ne semble pas être exhaustive et Régis de rajouter en sus : « le but étant d’optimiser les forces vives de l’entreprise afin qu’elles contribuent au développement de celle-ci ».
Certes, mais il doit bien y avoir le concours d’une aide technologique pour arriver à assurer autant de missions en même temps ?! Que oui ! Il existe un logiciel qui agit en temps réel et permet d’analyser toutes les situations. Un véritable tableau de bord numérique, idéal pour aider le « commandant de bord » Régis JACQUEMET dans ses œuvres.
A 61 ans, notre interlocuteur est en harmonie avec ce qu’il fait au quotidien, heureux et passionné. Un pilote de ligne de l’accompagnement entrepreneurial qui veut éviter à tout prix pour les dirigeants qu’il suit de près de subir des zones de turbulences…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La D905, c'est l'ancienne route dite de Dijon qui continue en direction des monts jurassiens. De mémoire, sur d'antiques cartes Michelin, il me semble qu'elle était identifiée « RN5 bis » ! Cet axe paisible et plutôt campagnard longe en partie la voie ferrée, mais aussi le canal de Bourgogne entre Migennes et Saint-Jean-de-Losne.
LEZINNES : Entre Tonnerre et Ancy-le-Franc, nous voici à Lézinnes, 650 habitants. Antan, on connut « Le Grignotin » au centre du village. Depuis quelques années, cette table s'est excentrée à l'entrée sud de la bourgade, le long de la D905. On peut y stationner paisiblement. Le potager n'est pas loin, et aux beaux jours, la terrasse y est des plus accueillantes.
En poussant la porte, on y aperçoit l'imposant comptoir, repère des habitués. La salle est munie de panneaux isolants phoniques. Ils peuvent s'avérer utiles, lorsque c'est complet.
Au déjeuner, le menu (entrée, plat et dessert) est servi à 15 euros. C’est bien moins cher que la pitance d'une médiocre chaîne industrielle d'entrée de ville. Profitons-en pour remercier ces valeureuses petites tables icaunaises, souvent villageoises, qui offrent à ce type de tarif, un menu cuisiné maison. Dans « L'Aile ou la Cuisse », nous vous y emmenons régulièrement d'ailleurs et c'est tant mieux !
La justesse des assaisonnements !
Ce jour-là, le vin au verre est du Madiran. La jeune serveuse précise alors qu'il s'agit d'un bordeaux. Disons que pour être sûr d'en trouver, mieux vaut aller dans le Gers ou la région pyrénéenne que du côté de Saint-Emilion ! Le buffet d'entrées est un modèle du genre et paraît intégralement fait maison.
Salade de riz, champignons frais, poireaux, et la mayonnaise, histoire de napper l'œuf : sincèrement, tout est bon. Et, l'on se régale.
Mention plus pour la salade de riz ! En plat, je choisis la tête de veau. L'assiette arrive bien chaude, et ce mets tripier est bien servi, avec une certaine attention : persil sur les carottes et pommes de terre vapeur. Quant à la sauce gribiche, elle est bien assaisonnée. Un régal simple pour les amateurs d'abats dont je suis.
Un flan aux raisins un rien pâteux…
En dessert, mon choix se porte sur le flan aux raisins. Las ! Il n'est pas à l'unisson de l'entrée et du délicieux plat puisque la pâte manque de cuisson. Et, que cela donne une consistance et un goût, un rien pâteux à l'ensemble. Rien à voir avec le délicieux flan dégusté voici quelques semaines « Chez Lucie » à Dicy.
Cela arrive, même chez de vrais pros, ce qui est le cas ici.
Les habitués se servent directement au buffet avant de s'assoir dans cette salle lumineuse et plaisante.
Pour nous, un café et l'addition à moins de 20 euros : merci « patron » !
En savoir plus :
Les - : le dessert du jour est plutôt raté lors de notre visite.
Les + : le très bon rapport qualité-prix. Quant à l’établissement, il est agréable et bien situé.
Contact :
Le Grignotin
1, Route nationale
89160 Lézinnes
Tel : 03.86.75.61.76.
Ouverture tous les jours sauf le dimanche.
Stationnement facile.
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : l’Auberge Pyrénées Cévennes, la cuisine du pays de l’ovalie sous le ciel de Paris
octobre 20, 2023Ce devait être un déjeuner en tout petit comité, entre amis et avec Pierre, son frère aîné. « Vous serez mes invités » m'avait dit l'ami Joël FENART, tandis qu'en juin dernier je lui souhaitais une dernière fois son anniversaire. Joël était né pendant la guerre, rue Emile Zola à Sens. Très attaché à son village de Villiers-Louis, il en fut même l'édile durant deux mandats au début du siècle. Les aléas de la vie contrarièrent hélas notre projet commun…
PARIS: C'est donc, comme une sorte de pèlerinage à sa mémoire, que nous vînmes récemment à Paname, pour déjeuner dans cette auberge du XIème arrondissement où il eût son rond de serviette dans les années 60/70. Mentionnons tout d'abord la parfaite ponctualité ferroviaire de notre voyage, tant à l'aller qu'au retour, car tel n'est pas toujours le cas !
En terrasse d’une brasserie de la place de la Bastille – ça, c'est Paris ! - la bouteille de Sancerre blanc servie à bonne température est facturée 45 euros ! A ce tarif, ne devrait-on pas trouver des toilettes propres dans cet établissement, proche de la rue de Lappe ? En déambulant ensuite le long du marché, sis boulevard Richard Lenoir, je fus agréablement surpris de constater sur les divers étals (boucher, poissonnier, primeur...) des promotions, permettant ainsi à la clientèle de faire de bonnes affaires ! Pareille pratique me semble peu usitée sur nos marchés icaunais, dommage.
Une cuisine de grand-mère d’antan : bonjour la nostalgie !
Un décor des plus rococos : bienvenue rue de la Folie-Méricourt, dans cette maison, distinguée d'un « bib » gourmand Michelin, plus que centenaire. Au plafond, quelques saucissons lyonnais de la maison Sibilia semblent les témoins des agapes ici-bas. Il est midi quinze, peu à peu arrive une clientèle d'habitués.
Bonne pioche en entrée que cet impeccable pâté en croûte de canard. L'assaisonnement est équilibré et le hachage suffisamment gros, pour offrir une belle mâche aux convives. Salade verte et plaisant chutney d'oignons rouges complètent cette bonne assiette. On pense alors évidemment à Joël qui appréciait ce mets, symbole de notre cuisine française de « grand-mère d'antan ». Mais, qui est en fait terriblement actuelle.
Le cassoulet, une pure tradition culinaire du pays de l’ovalie !
C'est ensuite en impeccable rondeau cuivré qu'arrive le cassoulet. Cela est fort joli ! Il est bon évidemment, mais me semble un peu sec, manquant de ce jus caractéristique mêlant effluves de tomates, sucs de cuissons des viandes. Ainsi, le confit de canard est à l'unisson de cet aspect manquant de moelleux. Je me souvins alors avec émotion du cassoulet dégusté jadis au « Violon d'Ingres » de l'ami cuisinier Christian CONSTANT à l'accent rocailleux du pays de l'ovalie.
Un excellent « Paris-Brest » pour conclure…
Ce fut un classique de la pâtisserie française pour terminer avec un bon « Paris-Brest », au fin praliné. Ce gâteau créé à la fin du XIXe siècle pour honorer la première course cycliste au parcours éponyme ! Un temps boudé à la fin du siècle passé, il revint ensuite légitimement en force dans les vitrines réfrigérées de nos pâtissiers.
La journée se termina par un passage au célèbre « Harris-bar », où cet ancien sportif de haut niveau passa du temps de sa jeunesse quelques troisièmes mi-temps que l'on peut qualifier de vivantes !
Au revoir l'ami. Nous n'oublierons ni ton humour caustique, ni ta lippe gourmande. Tu peux reposer en paix, ton auberge préférée est toujours là.
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le réseau électrique obsolète face à la croissance des usages : ENEDIS va injecter 5 milliards d’euros pour renforcer les « tuyaux »
octobre 19, 2023En marge de la convention de partenariat qui unit désormais le SDEY et ENEDIS, sur la mise en œuvre d’une opération d’autoconsommation collective, Thomas FRAIOLI, directeur régional du principal gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité en France – la structure gère le réseau basse et moyenne tension sur 95 % de l’Hexagone -, était également l’un des intervenants à l’une des tables rondes des XIèmes Assises de l’Energie. En l’état actuel des choses, le réseau électrique ne va pas résister à la croissance des usages, à moins d’investir…
MONETEAU : « On doit passer de 25 % à 55 % à horizon 2050 ! ». S’exprimant sur l’un des plateaux thématiques, proposé dans le cadre des onzièmes Assises de l’Energie, portées par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY), le directeur régional d’ENEDIS Thomas FRAIOLI a été on ne peut plus clair dans ses explicatifs concernant le futur de la consommation électrique dans l’Hexagone.
« La multiplication des usages induit une énorme pression sur le réseau électrique en France, devait-il expliquer à un auditoire d’élus et de représentants institutionnels, écoutant religieusement les propos de ce spécialiste. Est-ce que ce réseau va résister face à la hausse des demandes ? En l’état actuel des choses, la réponse est non ! ».
Une réponse catégorique, nette et sans bavure, de la part du cadre dirigeant d’ENEDIS en Bourgogne Franche-Comté. Une entreprise qui emploie à ce jour à l’échelle du groupe 38 000 collaborateurs et se positionne comme l’un des acteurs clés de la transition écologique.
Une progression fois dix du parc de véhicules électriques d’ici 2035
Toutefois, se voulant rassurant quant à la résolution de la problématique, Thomas FRAIOLI a évoqué ensuite l’enveloppe budgétaire de cinq milliards d’euros d’investissement qui sera programmée par ENEDIS jusqu’à 2040 afin que le réseau électrique puisse supporter à l’avenir cette croissance exponentielle des usages.
Quant à ses nouveaux usages, quels sont-ils ? Leur multiplication s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone. Notamment dans la mobilité électrique et l’installation de bornes de recharge. Mais, aussi, dans le bâtiment…
« Leurs évolutions s’accélèrent, observent Thomas FRAIOLI, avec un parc en France qui correspond à 1,8 million de véhicules électriques. Mais, en 2035, ce sera 18 millions d’automobiles fonctionnant avec cette énergie ! ».
Soit dix fois plus ! Bien sûr, l’orateur parlera aussi des pompes à chaleur.
« Le gouvernement décide d’une aide à la rénovation énergétique des bâtiments, on a immédiatement la demande qui croît de 20 % depuis ! En revanche, ce que n’ont pas prévu les utilisateurs, c’est qu’il est nécessaire de renforcer le réseau électrique ! Car, cela a un impact direct sur la consommation… ».
L’inévitable bascule de pans entiers de l’économie vers l’électrification
Le réseau, qualifié de « tuyau » par Thomas FRAIOLI, demeure donc l’élément incontournable permettant d’optimiser le service de distribution à termes.
En l’état, il est d’une durée de vie estimative de trente à quarante ans. Mais, il est devenu obsolète au fil du temps et des usages.
On devrait donc passer d’une consommation de 450 térawatt heure actuellement à une prévision de 630 térawatt heure en 2030. Du fait de la climatisation qui se développe dans le tertiaire, du fait du choix de l’électricité pour le chauffage. Même le monde, jusque-là hermétique, des poids lourds suit cette évolution : plusieurs constructeurs se positionnent déjà sur les rangs de ce changement inévitable pour basculer vers l’électrique (et non l’hydrogène) à partir de raccordements de cinq Méga installés tous les soixante kilomètres le long des autoroutes françaises.
Un phénomène de bascule qui se multiplie au fil des mois, créant de réelles surprises auprès des spécialistes. Renvoyant aux calendes grecques le scénario médian proposé par RTE en 2021, car désormais caduc…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99