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Ne pas laisser la jeunesse dans l'oubli : Yoann TOUPET (LFI) en fait sa priorité s'il est élu dans l'Yonne
juin 17, 2021Candidat à l’estampille « La France Insoumise » sur le Gâtinais, Yoann TOUPET souhaite vivement apporter son soutien aux associations dédiées à la protection animale. Accompagné de son pendant féminin, Aurélie DUFOUR et de leurs suppléants Philippe CZERWINSKI et Patricia MORIN, le jeune homme désire intervenir sur un autre sujet qu’il connaît bien et qui lui tient particulièrement à cœur : la cause des jeunes en difficulté…
SENS : Engagé aux côtés d’Aurélie DUFOUR sous l’étiquette de « La France Insoumise », notamment au niveau du programme « L’Avenir en commun de Jean-Luc MELENCHON », Yoann TOUPET rêve d’une sixième République, favorisant la participation accrue de la population française.
« Les gens ne se sentent pas concernés » regrette le jeune candidat. « La démocratie n’est pas quelque chose qui doit faire peur… ».
Au niveau territorial, le jeune homme estime que beaucoup d’habitants du Gâtinais ne se sont pas sentis représentés en 2015 avec seulement deux binômes en lice, représentants du FN, de l’UMP et Divers droite. Bien que Delphine GREMY affirme aujourd’hui ne plus avoir d’étiquette politique.
Pour l’heure, et à quelques jours du premier tour de ce scrutin, Yoann TOUPET reste concentré sur son objectif initial : obtenir un siège au Conseil départemental afin de tout mettre en œuvre pour aider les jeunes en difficulté. Sa priorité.
Créée en 2012, l’Ecole de la Deuxième chance (E2C) de Joigny offre aux demandeurs d’emploi de 16 à 30 ans une nouvelle opportunité d'insertion économique et sociale par l'éducation et la formation.
En 2020, l’établissement accueillait 73 stagiaires, affichant un taux de réussite de 89 % en dépit du contexte de crise sanitaire, soit bien plus que la moyenne nationale, de 60 %.
Mettre le paquet sur les décrocheurs...
Pour le candidat LFI, « ce sont ces dispositifs qu’il faut absolument soutenir et consolider à l’avenir ». Il est convaincu que des structures comme les E2C et la Mission Locale doivent aussi aller à la rencontre des jeunes des zones rurales par la création d’antennes et de permanences.
« Ma vision du département est la suivante : il y a une partie de la jeunesse qui, arrivée à l’âge de 16 ou 18 ans est déscolarisée, n’arrive pas à trouver une formation ou un job. Je pense qu’il faut mettre le paquet là-dessus… ».
D’autant qu’il se sent particulièrement concerné par le sujet, ayant lui-même fait l’expérience d’un décrochage scolaire par le passé devant aboutir à son intégration parmi l’Ecole de la Deuxième chance.
Plus tard, il a de nouveau rejoint le dispositif mais, cette fois, en tant que salarié. Ce qui lui a permis d’accompagner les jeunes générations à son tour. Une sorte de transmission de savoir-faire.
Mais de tels projets ne peuvent être possibles qu’à condition de leur allouer des subventions conséquentes. Yoann TOUPET déplore à ce propos le « désengagement total du Conseil départemental de l’Yonne vis-à-vis de l’entité icaunaise d’E2C dès 2015 ». Alors que l’établissement bénéficiait jusqu’alors d’une subvention de 70 000 euros…
Floriane BOIVIN
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La ville de Sens à l’écoute de la nouvelle génération : le concept « Potentiel jeunes » comme support d’accompagnement…
juin 13, 2021Perte de repères, isolement, décrochage scolaire, démotivation, etc. : une part importante des jeunes sont en difficulté en 2021. Conséquence, notamment, des mesures gouvernementales liées à la crise sanitaire. Aujourd’hui, la ville de Sens tâche d’accompagner au mieux sa jeunesse en déroute grâce aux ateliers « Potentiel jeunes », dédiés aux 13-25 ans. Dont une seconde session débutait le 08 juin dans une des salles du Centre social des Champs-Plaisants.
SENS : Les partenaires de la ville de Sens, les centres sociaux des Champs-Plaisants et des Chaillots, ont relevé une aggravation des difficultés chez les jeunes qu’ils reçoivent. La municipalité a également mis le nez dans les statistiques de l’INSEE et de la CAF, découvrant une proportion inquiétante de jeunes en difficulté sur le territoire. Plus de 40 % de jeunes âgés de 16 à 25 ans, issus du quartier des Champ-Plaisants, sont en décrochage scolaire complet. « On ne pensait pas qu’il y en avait autant » admet Cédric DAUDET, directeur Prévention enfance jeunesse.
Il se serait également produit un miracle : des subventions supplémentaires dans le cadre du Contrat de ville auraient été enfin allouées par l’Etat pour l’accompagnement des jeunes (adolescents et jeunes adultes) selon le service Jeunesse. Et pas que pour les enfants dont un dispositif de prévention, appliqué dès les classes de primaire, existe déjà depuis 2017.
Une aubaine qui a permis à la ville de Sens de lancer son nouveau projet d’ateliers autour du développement personnel « Potentiel jeunes » en novembre 2020. L’initiative avait regroupé cinq personnes. Un nombre restreint en raison des mesures sanitaires, précise Cédric DAUDET. Elle se poursuit cette année avec quatre séances collectives dont la première s‘est tenue le mardi 08 juin avec près de dix personnes. Le projet se développera à l’avenir même hors contexte sanitaire.
« L’objectif de ces ateliers est de les remobiliser dans leur parcours, projet scolaire ou insertion professionnelle, et de les accompagner avec une coach qui leur propose de travailler un peu les difficultés qu’ils ont pu rencontrer » explique Karima GHERNAOUT, coordinatrice du service Jeunesse de la ville.
La sonnette d’alarme est tirée sur la situation des jeunes de l’Hexagone…
A Sens mais aussi partout en France, la crise sanitaire a rapidement pris des allures de crise économique et sociale en raison des restrictions imposées par le gouvernement, et frappe tous les âges.
Fin 2020, les députées Marie-George BUFFET et Sandrine MORCH avaient souhaité une commission d’enquête de l’Assemblée nationale en vue de « mesurer et prévenir les effets de la crise du COVID-19 sur les enfants et la jeunesse ». Un rapport a été établi en décembre, mettant en exergue les effets dévastateurs des mesures gouvernementales dont une précarisation économique, des conséquences psychologiques dramatiques, ainsi qu’une aggravation de leurs difficultés tant sur le plan scolaire, que professionnel ou personnel.
Les jeunes, perturbés dans leur cursus scolaire et privés de tous loisirs pendant plus d’un an, se montrent plus qu’inquiets. Ils sombrent dans la déprime. Les témoignages des professionnels de la santé et de l’Education nationale, retranscris dans le rapport, indiquent à quel point la situation est inquiétante. Ce constat se confirme en chiffres : plus de 50 % des jeunes sont inquiets sur leur santé mentale, 30 % des jeunes ont renoncé à l’accès aux soins pendant le COVID-19 faute de moyens, un jeune sur six a arrêté ses études après la crise ou encore 21,2 % de ces 18 à 25 ans sont au chômage.
De jeunes participants avec une réelle envie de s’en sortir…
Les jeunes se sont inscrits volontairement après présentation du projet. L’adjoint au maire Romain CROCCO a ouvert le dialogue avec les huit participants en début de séance, entre autres sur leurs difficultés et leurs aspirations. Cet échange a mis en évidence leur envie de tenter le tout pour le tout. Tous ont affiché une grande lucidité quant à leur situation et ont clairement émis le souhait de reprendre leur vie en main.
Gabriel souhaitait suivre ce programme sur le plan personnel surtout parce qu’il a très mal vécu les restrictions et les confinements successifs qui l’ont ôté la possibilité de pratiquer ses activités quotidiennes, notamment sportives.
« Je suis une personne qui a besoin d’avoir des trucs à faire pour mettre la pression, pour bouger. Du coup, j’ai un peu perdu goût à tout. Ç’est sur ce plan, par exemple, qu’on va devoir travailler ».
Khadija a révélé timidement que son objectif était de résoudre des problèmes d’anxiété, de confiance en soi qui ont généré des difficultés scolaires mais également comportementales. « Je gère mal mon stress par rapport à différentes situations où je vais mal m’exprimer, mal me comporter, etc. ».
Les jeunes bénéficient d’un coaching à la pointe du progrès…
« Suite au COVID, il y a eu cette rupture sociale et puis cette école à distance. Donc ils n’ont plus de cadre, une perte de confiance en soi, le questionnement » complète le coach et entraîneur cérébral Ibtissame CHAFIKI. « En fait, ils se sont rendus compte qu’ils vont arriver dans la vie professionnelle et que ça peut être compliqué pour eux. Voilà ce qui est ressorti, notamment, des entretiens ».
Le rôle de ce coach est de les aider à prendre conscience de leur potentiel et de leur présenter divers outils qui leur permettront d’atteindre leur but. Elle a d’abord reçu chacun des participants en séance individuelle. Une fois la session terminée, elle restera ensuite disponible s’ils en ressentent le besoin.
Ces jeunes vont pouvoir pleinement bénéficier de l’expertise de cette spécialiste du « Dynamical Neurofeedback ». Cette méthode, non médicamenteuse et basée sur les neurosciences, permet d’apprendre à mieux contrôler son activité cérébrale. Elle utilise également en complément l’Ennéagramme dynamique, une grille de lecture de la personnalité fondée sur neuf comportements types de l'être humain (médiateur, perfectionniste, protecteur, etc.).
Floriane BOIVIN
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Les Français se remettent du télétravail et retournent au bureau : est-ce la poisse ou une nouvelle chance ?
juin 10, 2021Tous les salariés en ont rêvé et la pandémie leur a permis de réaliser ce vieux fantasme : éviter les bouchons, le métro, la cantine. Voire ce collègue qui oublie tous les matins de prendre sa douche et le chefaillon qui emploie ses journées à vérifier qu’on ne passe pas notre temps à réserver nos prochaines vacances sur le web ! Mais après un an de télétravail, c’est l’heure de la rentrée : le moment est venu de retourner au bureau…
TRIBUNE : Seulement voilà, selon un sondage Opinionways de ces jours derniers, 74 % des Français ne veulent pas y retourner. Les bouchons, le chefaillon et les collègues odorants, c’est niet !
Alors les entreprises et leurs DRH tergiversent. Ils négocient. Du présentiel, il en faut, et du distanciel, leurs salariés en redemandent.
Vient donc le temps de l’entre-deux. Deux jours à la maison et trois jours au bureau, c’est selon. Mais d’autres refusent toujours le télétravail et d’autres encore vont jusqu’à l’autoriser à 100 %. Qui a tort, qui a raison ?
Les dirigeants qui souhaitent du présentiel tout le temps ou ceux qui préfèrent que leurs ouailles restent à la maison, histoire de faire quelques substantielles économies immobilières ?
De fait, tout le monde a raison. Toutes les entreprises le reconnaissent aujourd’hui : la productivité de leurs salariés n’a pas baissé après une année de home working.
Au contraire, les horaires sont devenus élastiques et se sont rallongés. Quant à la capacité de concentration, elle a augmenté puisque le salarié n’est plus dérangé toutes les cinq minutes par Ghislaine de la compta qui veut prendre un café, ou par Thibaut du marketing qui veut absolument raconter les derniers « Gossips » de l’étage du dessus.
A l’inverse, les fans du présentiel n’ont pas tort non plus. Car ils ont bien remarqué qu’avec le télétravail à 100 %, l’imagination et l'innovation étaient en berne. Car ces choses-là se développent en équipe. Lorsqu’un salarié rebondit sur l’idée d’un autre et ainsi de suite. Et ils savent que les visioconférences ne remplaceront jamais les conversations de bureau impromptues, au détour d’un couloir ou à la machine à café.
Pour ou contre, nombre d’entreprises ont choisi de ne pas choisir. Le télétravail partiel devrait perdurer longtemps et tout le monde devrait en être content.
Le chefaillon vérifiera qu’on n'est pas sur Expedia toute la journée à coups de zooms répétés, et peut-être même que le collègue odorant, travaillant à quelques mètres de sa salle de bains, pourra s’y rendre de temps en temps !
Anne-Charlotte LAUGIER
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Difficile de recruter pour les DRH ? CoRessources apporte le trousseau de clés des solutions pertinentes !
juin 05, 2021Ah, cette maudite recherche de collaborateurs ! Celle qui perturbe au plus haut degré les responsables des ressources humaines, ne sachant plus à quels saints patrons se vouer pour trouver la solution idoine ! Celle qui hante de ses nuits blafardes des chefs d’entreprise dont les carnets de commandes croulent sous les exigences ultra réactives de leur clientèle. Pas sérieux s’abstenir quand on veut prétendre à l’emploi. Formatrice chez CoRessources, Sabine THOMAS tentera d’apporter les solutions les plus pertinentes à ce « Rubik’s Cube » grandeur nature : celui du recrutement…
AUXERRE : Combien sont-ils autour de nous ces entrepreneurs qui se morfondent à l’idée de ne jamais pouvoir recruter la perle rare dont ils auraient grandement besoin dans leur société ?
Un réel paradoxe alors que le nombre de demandeurs d’emploi, même s’il diminue quelque peu dans l’Hexagone, reste au demeurant très élevé selon les secteurs d’activités et les tranches d’âge.
Recruter est aujourd’hui aussi difficile que de dégoter une aiguille dans une botte de foin. Un passage obligé très complexe, pour ne pas dire plus dans un environnement économique qui a été torpillé par une crise sanitaire sans précédent !
Néanmoins, il n’y aura pas d’autre alternative possible avec l’amorce de la reprise qui pointe le bout de son nez pour celles de ces PME/TPE qui veulent repartir de l’avant.
Dirigeants stressés et DRH au comble du désespoir auront peut-être des réponses pertinentes et précises de la part d’une consultante en évolution professionnelle (la belle formule !) qui interviendra lors d’une causerie à l’heure du déjeuner.
Surtout pour celles et ceux qui en ont eu l’opportunité, grâce à un rendez-vous pris ou à prendre ce mardi 08 juin entre 12 et 14 heures entre Chablis et Tonnerre sur invitation.
C’est précisément l’animatrice icaunaise de la structure GERME Catherine GUIGNARD-MILLET qui a concocté ces retrouvailles en présentiel, gustatives et intellectuelles, baptisées « Les Rencontres du Champ des Possibles », ouvertes à tous. Là aussi, c’est la formulation adéquate pour résumer l’initiative !
Ancienne cadre dans une société de service, aujourd’hui composante d’un triangle 100 % féminin à la tête de CoRessources aux côtés de Florence PUJADE et Florence CLEMENT-DIETRICH, Sabine THOMAS, conférencière d’un jour, posera les jalons de son exercice oratoire autour de la thématique suivante : « Comment recruter quand j’ai le sentiment d’avoir tout essayé ? ».
Question liminaire, certes, mais qui va aiguiser bien des appétits pour en savoir davantage sur les procédés permettant à terme de trouver l’oiseau rare…
Thierry BRET
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Repassage et couture fers de lance d’une réinsertion réussie : AMIDON 89 vise 70 % de sorties positives…
juin 05, 2021Le retour à la normalité vers l’emploi. Il ne s’agit que de cela, en résumé, dans la ligne de conduite à laquelle les responsables de la structure associative ne dérogent jamais d’un iota. Même dans les moments les plus délicats, en référence à la crise sanitaire. Celle-ci a contraint l’entité à suspendre toutes ses activités pendant deux mois lors du premier confinement. Une adaptation qui fut l’objet de dynamique pour l’atelier couture, confectionnant des masques de protection contre la COVID-19…
AUXERRE: Le sens de l’adaptabilité est une vertu léonine que sait s’appliquer à elle-même l’association AMIDON 89 ! L’épidémie du coronavirus l’aura démontré à maintes reprises au cours de ces derniers mois. Normal, lorsque l’un de ses deux ateliers accueillant des personnes sur le chemin de la réinsertion professionnelle se consacre à la couture !
Opiniâtres, les boussoles éclairantes de cette entité dont ne présente plus le travail accompli depuis tant d’années dans le microcosme icaunais ont cru bon au plus fort moment de la crise sanitaire de rejoindre le projet Contrat de Ville. Un programme qui leur aura permis de poursuivre à travers des ateliers installés dans de grandes salles de deux équipements de quartier de concevoir…des masques en tissu avec le concours altruiste de riveraines. Ce fut une étape fondamentale pour faire faux bond à l’adversité de l’époque et tenir ferme, au niveau du moral.
De cela, de ces états d’âme, de ces instants de doutes et d’atermoiements, de ces espérances aussi, il en aura été question lors de la prise de parole servant de préambule aux travaux de l’assemblée générale par le président Guy PARIS. Devant une assistance plus que restreinte (obligations sanitaires à respecter en limitant la jauge de participation), la session a pu se dérouler dans son antre habituel : l’amphithéâtre du Phare.
Entre résolutions successives (au nombre de douze autant que les travaux d’Hercule/Héraclès pour les puristes helléniques !), et slides comprenant moult camemberts affichant une visibilité immédiate au plan de la statistique, la séance de travail s’est étirée tranquillement avec les interventions de la directrice de la structure, nouvellement nommée en août dernier, Sophie GOIRAND, et le président.
Une activité couture aux contours d’employabilité satisfaisant…
Loin d’un ronron aux accents passablement ennuyeux, la séance aura mis en exergue les particularismes de cette association efficace dans ses réalisations. Dans le détail, au plan comptable, les états financiers arrêtés au 31 décembre 2020 livrent un aperçu positif de la situation. Pour un budget s’élevant à 650 000 euros, le résultat d’exploitation équivaut à 17 766 euros.
Quant au nombre d’adhérents, il se maintient avec 262 personnes qui sollicitent les besoins de la structure selon les trois ateliers opérationnels à Auxerre, Chablis et Saint-Florentin.
Au niveau du nombre de demandeurs d’emploi de longue durée, à forte majorité féminine, ils ont été quarante-trois à bénéficier de cette main tendue par AMIDON 89 pour exercer un travail.
Salariées, ces femmes, jeunes ou moins jeunes, bénéficiaires des minima sociaux, habitantes dans les quartiers prioritaires de la ville, ont su apporter leur savoir-faire au cours de cette année si spécifique de 2020. Tant à l’atelier repassage qu’à celui proposant des travaux de couture.
La moitié d’entre elles a pu se diriger par la suite vers un emploi stable ou à défaut une formation. Un résultat plus mitigé que l’année précédente pour Guy PARIS qui, compte tenu du contexte de la pandémie, demeure tout à fait honorable en l’état.
Si l’activité couture peine encore à trouver ses marques, notamment dans sa rentabilité financière, elle offre pourtant la possibilité aux salariées en insertion d’acquérir de nouvelles compétences. Un levier vers l’emploi supplémentaire que nul ne doit ignorer. Des partenariats ont pu ainsi se développer avec Au Bonheur des Chutes ou LOCAVOR.
Un accent particulier a été mis sur le développement de la communication en cette année 2020, synonyme de trente années d’existence. Présence accrue sur les réseaux sociaux et relookage du site Internet offrent une vitrine satisfaisante des réalisations de la structure.
L’intervention de mécènes pour aider au renouvellement du matériel…
Prolixe dans ses explications, Guy PARIS n’a pas manqué d’aborder le devenir de ce porte-flambeau de la tolérance et de l’insertion efficiente que représente AMIDON 89.
Débuté en 2017, le retour à l’équilibre de l’association entre fonctionnement organisationnel et financier optimum pourrait nécessiter une période de trois ans supplémentaires. Cette projection ne pourra prendre sa source effective uniquement par le prisme de la diversification des activités.
Avec ce constat qui en dit long sur les fondements mêmes de la structure : « L’activité repassage auprès de clients particuliers demeure utile, observe l’ancien premier adjoint de la Ville d’Auxerre, mais cela est désormais moins nécessaire pour de nombreux foyers… ».
Se diversifier est indispensable. Offrir de nouveaux services à la clientèle mais aussi s’adapter aux besoins de celle-ci demeurent des pistes concrètes à travailler à l’avenir pour subsister de manière honorable.
Les responsables y réfléchissent avec une expérimentation mise en place à Chablis depuis la fin mai. Une nouvelle responsable d’atelier a été nommée. Elle n’est pas la seule puisqu’un chargé de mission de développement commercial l’a rejoint.
D’ici peu, le recrutement de quatre à cinq salariés en insertion étofferaient ainsi l’effectif. Une démarche analogue aurait lieu ensuite à Auxerre et à Saint-Florentin. In fine, l’objectif est la conquête d’une centaine de nouveaux clients de plus en douze mois. Pour atteindre un chiffre d’affaires en prestations équivalent à 120 000 euros par an.
Reste le rôle des mécènes. Il est fondamental pour la bonne santé de la structure en quête d’une enveloppe annuelle de 70 000 euros pour assurer le remplacement de ses tables à repasser. Certains agissent en ce sens : c’est le cas de la FAPE EDF, AG2R La Mondiale, du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté.
Récemment, la responsable de l’Association départementale de Prévoyance Santé (ADPS) Andrée DEBERT remettait une précieuse obole de trois mille euros devant être utilisée à l’achat d’une nouvelle table. Une autre entité, l’AACUC, offre généreusement 50 000 euros pour contribuer au projet de développement.
On le voit, la marge de manœuvre est étroite pour AMIDON 89 qui doit jouer à la fois sur une politique d’économies et une politique d’investissement pour améliorer le chiffre d’affaires.
Un casse-tête chinois à renouveler chaque année pour ne pas oublier que la priorité essentielle de cette structure spécialiste de l’insertion vise toujours le chiffre de 70 % de sorties positives pour les personnes qui fréquentent ses ateliers…
Thierry BRET
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