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Coupe de France : vaincre le signe indien, credo idéal de Francis GILLOT (AJ Auxerre) avant d’affronter Andrézieux
décembre 01, 2017Souhaitant le meilleur tirage de poules à Didier DESCHAMPS dans l’optique d’une Coupe du Monde réussie pour l’équipe de France de football en Russie, le coach de l’AJ Auxerre demeure plus circonspect sur le potentiel offensif de sa formation qui enregistrera encore la perte de trois de ses éléments offensifs sur blessure avant cette rencontre capitale. Malmenée en championnat depuis le début de la saison, l’AJ Auxerre retrouvera-t-elle enfin la plénitude et le chemin des filets lors de ce déplacement délicat ce samedi lors du nouveau tour de Coupe de France face à Andrézieux Bouthéon qui brigue un accessit en national ? En cas de revers, la situation pourrait très vite devenir périlleuse pour les Bourguignons…
AUXERRE : Face à une très accrocheuse équipe du Forez qui caracole à la pointe de son championnat de National 2, quel visage présenteront les hommes de Francis GILLOT lors des 64ème de finale de cette vénérable institution sportive que représente la Coupe de France ?
Ballotée en Ligue 2 depuis le démarrage de la compétition, l’AJ Auxerre n’aborde pas forcément cette rencontre qui sent le piège à plein nez dans les conditions optimales. L’équipe de la périphérie de Saint-Etienne n’est guère impressionnable et a déjà connu dans un passé peu éloigné quelques belles réussites dans cette épreuve. Dangereuse, aguerrie, disposant d’un réservoir de joueurs de bon niveau issus de centres de formations ou de quelques anciennes pointures expérimentées, l’ASF Andrézieux Bouthéon rêve de jouer un vilain tour aux joueurs de Francis GILLOT, en proie aux doutes.
Et même si le maître mot de l’entraîneur se résume à la méfiance extrême, sa plus grande crainte serait d’être sortie sans gloriole et par le petit bout de la lorgnette après deux tours de compétition.
« Il n’y a pas de mystère, a déclaré Francis GILLOT à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse d’avant match, nous devons aborder cette rencontre de coupe comme n’importe quelle match de championnat : à 100 % de notre mental pour le gagner ! ».
Gare à la sanction de ce match couperet !
Observant une certaine atonie de ses attaquants dans les trente derniers mètres les séparant du but, le coach de l’AJ Auxerre espère un sursaut d’orgueil de ses protégés. Même s’il déplore l’absence de deux à trois éléments essentiels au niveau offensif. Aborde-t-il cette partie comme un nouveau départ ? Pas vraiment.
« Toutes les semaines et à chaque rencontre, c’est un nouveau départ pour le groupe. J’espère simplement que cette fois-ci nous n’éprouverons pas de difficulté pour inscrire des buts… ».
Mais, l’enjeu de ce match couperet est indéniable. D’autant que plusieurs paramètres peuvent aussi influencer le cours du jeu, entre la qualité parfois défectible du terrain, l’ambiance délétère qui peut s’installer à l’extérieur avec un public chauffé à blanc et le lot d’invectives pouvant perturber les décisions du corps arbitral.
« Ces clubs amateurs se rapprochent du niveau des professionnels, ajouta Francis GILLOT, ANDREZIEUX intègre le pool de ces équipes susceptibles de bousculer la hiérarchie : nous aurons un match difficile à jouer… ».
Quant à la carence offensive actuelle, le coach de l’AJA espère l’enrayer en testant de nouveaux joueurs, ceux qui se montrent les plus véloces à l’entraînement. « Je souhaite que certains d’entre eux viennent titiller les titulaires afin de les rendre encore plus compétitifs. Si cette relève montre des choses positives, alors elle pourra intégrer l’équipe type sans l’once d’un problème… ».
On le sait Francis GILLOT est un compétiteur dans l’âme. La Coupe de France, il l’affectionne particulièrement, lui qui l’a déjà remporté avec Bordeaux. Une chose est sûre et quelle que soit les circonstances : il se donnera tous les moyens pour aller le plus loin possible dans l’épreuve, avec le fol espoir de pouvoir la brandir face au public de l’Abbé Deschamps…
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Les seniors de GENERATIONS MOUVEMENT Yonne représentent une force territoriale à ne pas ignorer…
novembre 25, 2017Depuis 40 ans, GENERATIONS MOUVEMENT (anciennement les Aînés Ruraux) agit au cœur des territoires afin de créer et favoriser le lien social. Trois axes prédominent son pôle d’intérêt : la solidarité, les aspects intergénérationnels et la déclinaison de loisirs. La fédération départementale de l’Yonne, forte de ses 135 structures adhérentes et de ses 9 000 membres, rappellera lors de ce colloque à Auxerre le samedi 29 novembre les incontestables atouts du premier réseau associatif de seniors au plan national. Avec en toile de fonds les orientations stratégiques prévues pour 2018 autour d’un programme baptisé, « 100 % connecté » où l’accessibilité pour tous à l’univers numérique est devenue la priorité…
AUXERRE : Reconnue d’utilité publique et s’adressant plus spécifiquement aux personnes âgées de plus de soixante ans, GENERATIONS MOUVEMENT représente une indéniable force de frappe à l’échelle hexagonale, avec 700 000 adhérents répartis dans près de 90 structures départementales. Neuf mille seniors, issus de 135 associations locales, constituent à ce jour le socle non négligeable de la fédération icaunaise qui organisera au cours de l’après-midi du samedi 29 novembre son colloque annuel dans l’amphithéâtre du Conseil départemental de l’Yonne à Auxerre.
Evénement très attendu par ses organisateurs qui évoqueront par la même la forte présence territoriale de cette frange de la population, ce colloque servira de tremplin à la dynamique des associations de retraités qui souhaitent être représentées officiellement aux côtés des instances légitimes en vue des grandes réformes de l’Etat.
Un relais de proximité entre les communes et la population…
Comme le précise, le président départemental Jean-Louis DRUETTE, « GENERATIONS MOUVEMENT agit en qualité de relais opérationnel entre les habitants et la commune, au titre d’un outil au service des élus locaux et des pouvoirs publics pour créer du lien et animer la vie dans la cité…».
Le président de la structure associative profitera de son temps de parole pour expliquer l’une des grandes actions déclinés dès l’année prochaine, « 100 % connecté », en faveur de la vulgarisation de l’usage du multimédia et du digital au plus grand nombre. Un vaste chantier qui devrait corroborer les explications que devraient fournir le président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD, invité à dévoiler à la tribune les principes factuels du SDAASP, le Schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public.
La place des seniors dans le débat public s’agrégera aux discussions de cette future matinée. Récemment, GENERATIONS MOUVEMENT a réitéré sa demande pour que les retraités soient enfin représentés et participent aux côtés des partenaires sociaux aux négociations sur la fiscalité et le pouvoir d’achat.
Répartir équitablement les efforts demandés face à la hausse de la CSG…
S’insurgeant contre la confirmation gouvernementale de l’entrée en vigueur dès le 01er janvier 2018 de la hausse de la CSG (Contribution sociale généralisée). Ne refusant pas de fournir un effort supplémentaire face aux nécessités économiques conjoncturelles, la présidence nationale de GENERATIONS MOUVEMENT espère simplement que ces nouvelles sollicitations soient équitablement partagées par l’ensemble des composantes de la société française.
Dans ce cadre, l’association soutient la démarche de la Confédération française des retraités (CFR), structure qui rassemble plus d’un million d’adhérents, en faveur de la suppression de la cotisation maladie de 1 % prélevé sur les complémentaires du secteur privé.
Même si le gouvernement du Premier ministre Edouard PHILIPPE a annoncé des mesures compensatoires pour de nombreuses catégories, GENERATIONS MOUVEMENT considère que les retraités sont une fois de plus laissés de côté, hormis les plus modestes, puisque la hausse de la CSG ne s’appliquera pas aux pensions inférieures à 1 200 euros.
Ce thème essentiel à l’actualité du mouvement associatif des seniors pourrait peut-être s’inviter au moment des échanges de ce colloque départemental…
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Le Conseil public de la CPAM de l’Yonne abordera les problématiques liées à la démographie médicale
novembre 22, 2017Le rendez-vous annuel de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne, ce jeudi 23 novembre au 89 à Auxerre (20 heures), se consacrera à l’une des problématiques fondamentales qui frappe à l’heure actuelle les milieux de la santé en province : à savoir la paupérisation de l’offre de soins en zones urbaines et rurales toutes disciplines confondues. Plusieurs intervenants dont ceux de la DREES s’interrogeront sur la photographie exacte de cette situation complexe à l’aune de 2018 tant au niveau des patients et leurs besoins de recherche d’un médecin traitant que vu du prisme des professionnels de santé (les perspectives offertes par les filières médicales, l’essor de la télémédecine, les Maisons de Santé ou le rôle des pouvoirs publics). Une conférence qui s’annonce passionnante avec néanmoins la volonté pour ses organisateurs de délivrer des messages clairs et positifs vers le grand public. Et plus largement aux 250 000 assurés sociaux que compte le département…
AUXERRE : Un quart des assurés sociaux français renoncent aujourd’hui à bénéficier de soins par manque de moyens. Une réalité tangible à laquelle font face eux aussi les responsables de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne. L’absence d’interlocuteurs de proximité (les généralistes) conduit à cette situation ubuesque alors que paradoxalement les progrès de la médecine n’ont jamais été aussi aboutis en matière de performances technologiques et thérapeutiques.
Pourtant, les chiffres avancés par l’ODENORE (Observatoire des non-recours aux droits et aux services) traduisent ce profond malaise que vivent les représentants de l’organisme institutionnel. Sans être dans une phase de revendication contestataire contre un système qui a fait ses preuves par le passé, ils constatent néanmoins cet état de fait qui ne correspond plus à leur éthique première : permettre aux assurés sociaux de profiter d’une offre de soins facilitée et accessible à tous…
Un nouveau dispositif mis en place par la CPAM dès 2018…
« A ce titre, devait préciser le directeur de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne, Patrick KAZANDJIAN, lors de la conférence de presse annonciatrice de l’événement, dès avril 2018, la CPAM assurera la promotion d’un dispositif visant à éradiquer le non-recours aux soins, imputable à la précarité sociale et économique du territoire…Nous identifierons les cas les plus aigus afin de les accompagner vers une démarche honorable…».
En revanche, il n’en dira pas davantage sur le mode opérationnel choisi à cet égard. Par contre, le dirigeant de l’établissement de réaffirmer ensuite qu’il était anormal que « les gens paient des cotisations sociales quand ils travaillent mais qu’ils ne puissent pas bénéficier de médecins en cas de nécessité »…
Institué depuis 2004 vis-à-vis des assurés sociaux et des professionnels de santé en quête d’informations, le Conseil public de cette édition 2017 aura le mérite de poser les bonnes interrogations autour de ce sujet ô combien délicat de notre société. Comment trouver un médecin traitant alors que bon nombre de praticiens généralistes font valoir leurs droits à la retraite ou quittent les campagnes faute de motivation ? Comment accompagner les patients en déshérence médicale avec quelles aides pour résoudre l’ensemble de ces difficultés ? Les conférenciers d’un soir auront fort à faire pour apporter des arguments solides qui ne permettent pas au public de sombrer dans une profonde mélancolie faite de souvenirs emprunts de nostalgie lorsque la médecine des villes et celle des champs étaient encore au diapason des réalités sociétales…
Le rôle de conciliateur de la Caisse primaire d’assurance maladie
Bien sûr, il sera question de préciser le rôle de la conciliatrice de la CPAM à l’écoute 24/24h des assurés sociaux. Naturellement, il sera question de la venue de nouveaux praticiens dans l’Yonne. L’avis du président du Conseil de l’Ordre des médecins, le docteur Alain MIARD, devrait être prépondérant à ce sujet.
L’évolution de la pratique médicale, du développement de la pluridisciplinarité, voire du comportement des patients envers la chose médicale constitueront d’autres pistes de réflexion devant être explorées.
Au-delà de ces aspects de fond, les organisateurs du Conseil public auront aussi pour mission de rappeler les prérogatives essentielles de la Caisse primaire d’assurance maladie. Outre l’accompagnement des professionnels de santé, l’organisme informe à travers de nombreux moyens de communication l’assuré social afin que ce dernier ne soit pas pénalisé sur le ticket modérateur, et dans sa quête de recherche médicale.
« Imposer un médecin traitant n’est pas concevable en soi, devait ajouter le président de la Caisse départementale, Paul GIRARD, néanmoins, nous renouvelons notre demande auprès de la CNAM de pouvoir constituer une brigade de médecins en les salariant et de les envoyer dans certaines zones sensibles où la raréfaction médicale se fait jour… ».
Faudra-t-il développer le principe des médecins salariés pour répondre aux besoins des patients ?
Depuis décembre 2015, le dossier qui a été à plusieurs occasions discuté avec les représentants de la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) n’a malheureusement pas eu de suite heureuse. Pourtant, on recense une cinquantaine de zones déficitaires sur le département de l’Yonne dont celles de Pont sur Yonne, Migennes, Vermenton…Or, les statistiques, elles, ne trompent pas : en juin 2013, 270 médecins généralistes exerçaient encore leur art sur le territoire. Quatre ans plus tard, les effectifs ont été amputés d’une trentaine de professionnels pour s’établir à 239 praticiens. Les raisons évoquées correspondant à des départs à la retraite…
Rappelant que la CPAM ne pilotait pas la répartition des soins et que celle-ci demeurait à l’apanage du ministère de la Santé, le président de l’organisme institutionnel insista sur l’excellent mode opératoire de son outil qui fonctionne très bien.
« Certes, devait-il renchérir, la demande de salariat au niveau de la médecine ne représente pas la tendance actuelle dans les approches en haut lieu ; mais indéniablement c’est une piste de réflexion vers laquelle nous devons réfléchir à l’instar du département de Saône et Loire qui lance un recrutement d’une trentaine de médecins salariés pour combler ses manques territoriaux… ».
Quant à la présence de médecins d’origine étrangère (Roumanie, pays de l’Est, Espagne, Afrique…), elle peut être opérationnelle en cas d’intégration réussie. Ce qui est le plus souvent le cas.
Maisons de Santé : un développement essentiel à l’offre thérapeutique pluridisciplinaire
La médecine actuelle est aussi confrontée aux orientations spécifiques de ses étudiants malgré un numérus clausus déjà restrictif quant au nombre de praticiens à qualifier chaque année. En fait, trop peu se dirigent vers les spécialités en occultant les aspects généralistes du métier.
Reste le bien-fondé des Maisons de santé qui ne cessent d’augmentent dans le département selon les bassins de vie. En Puisaye, plusieurs d’entre elles fonctionnent de manière très positive et le phénomène est en train de s’étendre à l’ensemble du territoire avec l’aval et le soutien du Conseil départemental.
Quant au développement de l’ambulatoire sur courte durée, il constitue aussi une alternative appréciable à la résolution de bon nombre de problèmes sur lequel s’appuie la Caisse primaire d’assurance maladie qui soutient l’initiative en l’accompagnant de son programme spécifique : PRADO. A condition que la présence des médecins traitants se renforce pour en assurer un suivi rigoureux. Un cercle vertueux vers lequel il faudra nécessairement se conformer à l’avenir pour que les mesures prises en ce sens deviennent efficientes…
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La MSA Bourgogne s’engage aux côtés des agriculteurs en souffrance…
novembre 15, 2017Accompagner les exploitants agricoles et les salariés en situation de fragilité constitue l’un des axiomes essentiels que la Mutualité Sociale Agricole régionale développe dans le cadre d’un plan d’action sanitaire et sociale jusqu’en 2020. L’objectif visé étant simple : repérer et traiter les situations les plus délicates parmi une population qui souffre au plan économique. S’appuyant sur un moyen-métrage « Oser ! La MSA à vos côtés », dont il a assuré la production avec l’appui technique de la CARSAT, l’organisme poursuit à l’heure actuelle un cycle de rencontres départementales avec ses nombreux partenaires afin d’expliquer le bien-fondé de cette démarche sociale et solidaire. La Saône et Loire accueille cette animation ce jour ; le tour de l’Yonne viendra ensuite à la date du 21 novembre…
DIJON (21) : Avoir le sentiment que l’on n’y arrivera pas tout seul. Se sentir dépassé par les évènements, notamment ceux ayant attrait à la gestion. Accumulé les retards des dossiers administratifs ou encore ne plus savoir faire face aux difficultés de trésorerie qui conduisent indubitablement à demander de délais de paiement ou à ouvrir un crédit…Ce sont autant de signes d’alerte qu’il sera nécessaire désormais de prendre compte afin d’analyser la situation professionnelle d’un exploitant agricole.
Les crises répétitives ont bouleversé l’environnement de cette filière en souffrance depuis 2008. Alertes sanitaires et climatiques (en cela l’épisode vécu en 2016 aura eu des répercussions catastrophiques pour beaucoup dans notre région), effondrement du marché : de manière récurrente et menaçant l’équilibre, voire la viabilité des entreprises, les aléas agricoles se succèdent laissant de plus en plus de professionnels sur la touche et en plein désarroi.
Or, pour la Mutualité Sociale agricole, dont la mission est de protéger l’ensemble de cette corporation, il est nécessaire de prioriser les interventions d’accompagnement en faveur des agriculteurs et de leurs salariés qui vivraient des situations d’extrême fragilité.
Un film à base de vrais témoignages comme fil d’Ariane…
Travaillant en partenariat avec de nombreux acteurs institutionnels, la MSA Bourgogne a réalisé un film afin de faire connaître les dispositifs d’aide qu’elle propose. « Oser ! La MSA à vos côtés » compile le témoignage de cinq exploitants ou salariés agricoles, confrontés aux dures réalités existentielles. D’une durée de trente minutes, cet opus est diffusé en guise de préambule lors des quatre débats introductifs à ces difficultés auxquelles font face avec plus ou moins de réussite les agriculteurs les plus fragiles.
Face à cette crise profonde, le Conseil d’administration de la caisse régionale a voté un plan d’actions qui s’articule autour de trois axes : accompagner les exploitants agricoles en difficultés socio-économiques ; favoriser le maintien dans l’emploi des salariés confrontés à des problématiques de santé et prévenir les risques psycho-sociaux des actifs agricoles.
Pour ce faire, et déployer ses actions au plus près du terrain, la MSA s’appuie sur la présence de 24 travailleurs sociaux sectorisés, répartis équitablement sur l’ensemble du territoire bourguignon. Leurs missions se composent de détection en amont des exploitants en difficulté, de propositions concrètes en vue d’assurer un accompagnement social adapté et de contribuer à la prévention du mal-être en milieu rural.
De nombreux partenaires aux côtés de la MSA…
Pour traiter les risques psycho-sociaux, la MSA Bourgogne s’est même dotée d’une cellule de prévention. Pluridisciplinaire, elle est constituée d’un médecin du travail, d’un conseiller en prévention des risques professionnels, d’un travailleur social et d’un psychologue. Ce dernier formalisera le plan d’accompagnement après une analyse partagée de la situation entre professionnels. Mais, la MA peut aussi bénéficier du total soutien de ses 1 400 délégués élus. Ils sont missionnés pour détecter les situations complexes dans un exercice de veille régulière et peuvent en conséquence saisir à tout moment le service de l’action sanitaire et sociale de la MSA.
Dans un souci d’optimisation des repérages des personnes vulnérables, la MSA Bourgogne s’entoure de son réseau de partenaires. Celui-ci rassemble les chambres d’agriculture, les syndicats professionnels, les Conseils départementaux mais aussi les Directions départementales des territoires (DDT), voire les experts-comptables, les banques et les coopératives.
Des mesures financières pour accompagner ces démarches…
Quant aux aides opérationnelles, elles constituent le socle d’intervention de l’organisme et de ses équipes de travailleurs sociaux. Lutte contre l’épuisement professionnel avec un dispositif de répit où l’agriculteur peut se faire remplacer pendant quelques jours afin de s’oxygéner ; création vertueuse du « Pass’Agri » (un référent pédagogique pour passer le cap des crises agricoles) ; développement du concept « Agri’Ecoute », créé depuis octobre 2014 et accessible à tout moment ou encore élaboration d’un réseau de bénévoles qui peuvent encadrer l’exploitant intègrent ces outils fondamentaux dont la MSA Bourgogne assure la promotion au quotidien.
A travers l’intensification d’actions collectives telles que la présence de groupes de parole initiés à l’échelon local, il existe d’autres moyens fonctionnels pour endiguer le mal-être latent vécu par de nombreux professionnels. D’ailleurs, l’accès des agriculteurs aux prestations sociales sera facilité dans le cadre du projet de Loi de Finances pour 2017. Un geste financier fort de la part de l’Etat qui se traduira aussi par un assouplissement des règles d’attribution concernant la prime d’activité ou le revenu de solidarité active (RSA). Ces mesures sont entrées en vigueur depuis quelques mois…
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Ultime coup de boutoir pour le Comité de pilotage de l’AFD Bourgogne avant le congrès : « Vivre avec son diabète » !
novembre 14, 2017Samedi 18 novembre, le complexe du Pantographe à VENAREY les LAUMES (Côte d’Or) accueillera en journée ce rendez-vous annuel porté par l’Association française des diabétiques de Bourgogne. Plusieurs centaines de personnes, victimes de cette pathologie sournoise, participeront à ces travaux de belle facture, en présence de nombreux spécialistes de la médecine et experts…ainsi que les professionnels des milieux sanitaires qui dévoileront leurs dernières nouveautés en matière d’aides et de soutiens aux malades.
DIJON (21) : Les chiffres sont proprement révélateurs d’une situation atypique pour la région Bourgogne. Plus de 85 000 personnes, atteintes de diabète, sont prises en charge chaque année sur l’ensemble des quatre départements du territoire, avec des taux record enregistrés dans la Nièvre (le département le plus touché par cette maladie) et son voisin, celui de l’Yonne.
Même la Côte d’Or avec plus de 2 8000 patients, demeure un département qui ne déroge pas à la règle. Avec un indice de prévalence de 5,1 %, force est de constater que la Bourgogne représente une des régions françaises les plus concernées par ce fléau.
Président régional de l’Association française des diabétiques, Robert YVRAY nous livre quelques explications : « Les deux principaux types de diabète sont les diabètes de type 1 et 2. Ce sont des maladies différentes, mais elles sont toutes les deux caractérisées par un excès de sucre dans le sang. L’hérédité reste la première cause du diabète de type 2. Celui-ci, qui représente 90 % des personnes diabétiques, a pour autres causes principales le surpoids, l’obésité, une mauvaise alimentation, la sédentarité et une activité physique trop faible. En résumé, la pathologie doit être pris très au sérieux et traité efficacement avant que les complications annexes ne surviennent… ».
Informer sur les complications de cette maladie pas banale…
Parce que le diabète demeure un problème de santé publique qui ne cesse de croître d’année en année, l’association régionale, aidée en cela par ses antennes départementales au niveau logistique, décline à chaque automne ce colloque contenant pléthore d’informations.
L’objectif de ce rendez-vous devenu une institution dans le paysage de santé est de renseigner la population sur les méfaits de cette maladie qui nous concerne tous. « Il nous faut lutter contre la banalisation de cette pathologie, ajoute Robert YVRAY, et sensibiliser sur la réelle gravité engendrée par les possibles complications… ».
C’est en 1964 que les régimes d’assurance maladie commencent à prendre en charge le diabète à la suite de nombreuses opérations de lobbying. Première maladie chronique, le diabète est la première cause de cécité avant 65 ans, la seconde des maladies cardiovasculaires, la première cause d’amputations hors accidents (8 000 personnes par an).
Des dépenses qui ne cessent d’augmenter chaque année…
Plus de 3,5 millions de diabétiques sont diagnostiqués et traités en France (3,6 % de la population) tandis que 400 nouveaux cas apparaissent chaque jour. Plus grave : les enfants ne sont pas épargnés par les souffrances physiques occasionnées par la maladie.
Vingt mille d’entre eux sont ainsi concernés par un mal qui ne cesse d’empirer si l’on n’y prend pas garde. Enfin, et pour clore cette série de statistiques affolantes, il faut savoir que 18 milliards d’euros sont dépensés à destination de ces malades et un milliard d’euros de dépenses supplémentaires l’est chaque année pour l’assurance maladie.
Gérard RAYMOND, président de la fédération nationale, sera également de la partie lors de cette journée particulière en terre de Côte d’Or. Il présentera d’ailleurs lors d’une conférence le parcours de santé pluri-professionnels des patients chroniques. Un aperçu passionnant de la réalité thérapeutique de ces milliers de personnes, toujours en quête de l’information la plus pertinente…
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