Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Sécurité routière : le préfet Patrice LATRON délivre un carton rouge aux automobilistes de l’Yonne
février 16, 2019C’est un zéro pointé manifeste que le représentant de l’Etat distribue aux automobilistes de notre département. Et, il n’y a pas de quoi pratiquer la demi-mesure ! Jamais, le bilan de la sécurité routière n’a été aussi mauvais alors que dans la grande majorité des cas, les infrastructures ne sont pas mises en cause en matière d’accidentologie. Hormis une faible lueur d’espoir concernant la baisse du nombre de blessés hospitalisés par rapport à 2017, les chiffres dévoilés à la presse par le préfet Patrice LATRON laissent aphones les observateurs. Alors que l’évolution en France connaît une légère embellie, sans doute imputable à la limitation de la vitesse sur les routes, l’Yonne se distingue dans le sordide en enregistrant des statistiques qui placent notre territoire bien au-delà de la moyenne nationale. Consternant…
AUXERRE : Malgré une mobilisation sans retenue des acteurs de la sécurité routière, force est de constater que l’accidentalité demeure le sujet de préoccupation majeure du représentant de l’Etat. L’œil noir, Patrice LATRON n’a pas caché son mécontentement à l’énoncé des résultats pour l’année 2018 lors de la conférence de presse lui permettant de tirer les conclusions de l’année écoulée.
Le bilan sur nos routes n’autorise pas à l’optimisme, il est vrai. Non seulement, le nombre de tués se situe à un niveau très élevé, plus de trente victimes l’année dernière, mais en outre, le taux de gravité des accidents de la circulation s’est encore détérioré. Il faut d’ailleurs remonter à 2012 pour trouver d’aussi mauvais indicateurs avec à l’époque vingt-cinq personnes décédées.
Autre commentaire révélateur de la performance calamiteuse observée sur le réseau routier : le nombre de tués sur cent accidents corporels s’élève dans l’Yonne à 15 en 2018, alors qu’il n’est que de six à l’échelon de l’hexagone. Quant à l’indice de mortalité, c’est-à-dire le nombre de tués par millions d’habitants, il connaît une nette dégradation. Rapporté à la population, le nombre de personnes tuées par millions d’habitants équivaut à 106 victimes dans l’Yonne alors qu’il se stabilise à 51 personnes au niveau national.
Des chiffres au-dessus de la moyenne nationale…
Courroucé, le préfet ne supporte plus, à raison, que les accidents soient deux fois et demie plus meurtrier sur sa zone de compétence habituelle que sur l’ensemble du territoire français.
A ce propos, et par comparaison, l’évolution du nombre d’accidents corporels en France s’est tassée de – 4,8 % entre 2017 et 2018. Entraînant de facto une diminution du nombre de tués (- 5,5 %), de blessés (- 5,4 %) et de personnes hospitalisées (- 24,8 %). A l’inverse, quand il commente les chiffres de l’Yonne, Patrice LATRON ne peut qu’exprimer sa surprise. Car, la tendance s’inverse lourdement. Le nombre d’accidents corporels a progressé de + 10,90 %, augmentant le nombre de tués (+ 12,5 %) et de blessés (8,60 %). Maigre consolation : seul le nombre de personnes hospitalisées décroit de manière flagrante, ramené à – 14,95 %.
Dans les faits, 234 accidents corporels sont venus ternir l’année 2018, provoquant le décès de 36 personnes, blessant 292 d’entre elles et envoyant au service des urgences 131 individus.
Les causes ont été abordées. Dans 81 % des cas, elles sont imputables à des fautes de comportement des usagers de la route. Le non-respect des règles de la circulation est ainsi pointé du doigt par Patrice LATRON : « 33 % des accidents mortels s’expliquent par des dépassements que je qualifierai de dangereux, et par le refus de respecter les priorités, précise-t-il, nos services ont relevé que 8 % de ces accidents prennent leurs sources dans les pertes de contrôle des véhicules… ».
Les excès de vitesse, malgré le durcissement de la limitation, n’ont pas été éradiqués pour autant.
Reste la délicate problématique des addictions. L’alcool et les stupéfiants ciblent davantage les jeunes conducteurs. Dans les faits, cela correspond à 23 % des accidents aux conséquences irrémédiables.
Une accidentalité accrue pour les 18/24 ans et les plus de 65 ans…
Mais, s’il est un point qui choque personnellement le préfet de l’Yonne, c’est bien le nombre d’accidents qui touche de plein fouet les jeunes automobilistes. 13 % des tués de 2018 sont issus de cette tranche d’âge. Inacceptable pour le représentant de l’Etat.
A l’autre extrémité de la pyramide des âges, les seniors de plus de 65 ans représentent plus du tiers des tués sur nos routes alors que cette tranche d’âge équivaut à 22,5 % de la population de l’Yonne. Quant aux auteurs de ces catastrophes irréversibles, 27 % ont entre 25 et 39 ans.
Précisons que 60 % des faits divers se sont produits sur les routes départementales, réputées plus dangereuses. A contrario, les nationales et le réseau autoroutier ne concernent à part égale que 12 % de cette accidentologie.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le foyer des jeunes travailleurs se rénove à Auxerre : le satisfecit de Robert BIDEAU…
février 13, 2019Ce n’est pas sous l’étiquette relative à sa vice-présidence au Conseil départemental de l’Yonne que l’édile de Monéteau assistait à la cérémonie protocolaire, ratifiant le partenariat entre la Banque des Territoires, filiale de la Caisse des Dépôts, et l’Office Auxerrois de l’Habitat. Mais, bel et bien, en sa qualité de président du Conseil d’administration de l’Association Résidence des jeunes de l’Yonne qui accueille avec un taux occupationnel de 95 % sur l’ensemble de l’année, plus de 160 personnes âgées de 16 à 30 ans…
AUXERRE : « Depuis longtemps, des anomalies avaient été constatées au niveau des normes de sécurité. Ces travaux de réhabilitation du site étaient devenus indispensables à la pérennité de l’édifice… ».
Chantre du parler vrai, Robert BIDEAU a exprimé sa très grande satisfaction à l’issue de la conférence de presse qui saluait la ratification du contrat de prêts à hauteur de plus de 530 000 euros entre la Banque des Territoires et l’OAH, l’Office Auxerrois de l’Habitat (lire l’article correspondant).
Président du Conseil d’administration de l’association gestionnaire de l’édifice, l’élu Icaunais a commenté la réalisation de ce vaste programme de réaménagement du lieu en la qualifiant de « vertueuse et de réussie ».
Aux côtés de Corinne LEMIERE, directrice du Foyer des jeunes travailleurs de l’Yonne, Robert BIDEAU s’épancha sur la vocation sociétale de cet établissement qui propose à ses résidents des activités pléthoriques en matière de sociabilité, de découverte culturelle, de pratique sportive et de loisirs.
Une autre facette fut également évoquée par ses soins : la recherche de l’autonomie et de l’insertion vers l’emploi.
L’élu du Département profitait de sa prise de parole pour remercier les différents partenaires institutionnels, imbriqués dans le montage financier du projet.
A l’instar de la Banque des Territoires, qui a mis en place une enveloppe de 150 millions d’euros de prêts à taux fixe sur ressources de la Banque de développement du Conseil de l’Europe en faveur de la réhabilitation des foyers des jeunes travailleurs en France.
Un subside providentiel de très bon aloi qui court jusqu’au 31 décembre 2020.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
« Alliance et stratégie » : le CJD de l’Yonne s’inspire des exemples concrets de décideurs économiques…
février 12, 2019Optimiser ses réseaux physiques pour apporter une dimension relationnelle forte au développement de sa stratégie. C’était en substance l’une des thématiques importantes qui fut abordée lors d’un plateau conférence, qui réunissait des acteurs du monde économique et les membres de l’antenne départementale du Centre des Jeunes Dirigeants. Objectif de cette animation, suivie par une vingtaine de cadres et chefs d’entreprise : s’initier à la pratique des alliances partenariales dans l’optique de booster son business…
AUXERRE : Seul, on n’est rien. Un adage qui ne fait pas bon ménage avec l’exercice de l’entrepreneuriat dans notre société contemporaine. Communication, recherche de fonds, développement marketing, conseils et coaching…l’entrepreneur, ou de facto le cadre dirigeant, se doit de s’ouvrir aux autres afin de conforter ses projets expansionnistes. Dans l’intérêt de son outil de travail ou de l’entreprise qui lui accorde sa confiance. Mais, aussi pour sa propre progression intellectuelle.
Plusieurs témoins avaient répondu favorablement à l’invitation de l’antenne départementale du CJD de l’Yonne pour en discuter. Le plus ancien syndicat patronal de France dispose depuis plusieurs années d’une structure sur le territoire septentrional de la Bourgogne. Un outil d’aide à la formation et à la propension intellectuelle de ses membres.
De manière régulière, le CJD 89 prend le temps de la réflexion. L’échange et la concertation sont des auxiliaires précieux pour mieux comprendre l’environnement économique dans lequel on se meut ; afin aussi de nouer de précieux liens avec les autres adhérents.
Des témoignages et des échanges qui s’avèrent pertinents…
Se perfectionner représente une voie pédagogique légitime. Aussi, le sujet décliné lundi soir dans les locaux du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, correspondait à de réelles appétences. Alliance et stratégie. Tout un programme qui repose sur le volontarisme de l’entrepreneur dans ses options directionnelles.
Les intervenants, Claire DOUTREMEPUICH, coach et porteuse de plusieurs réseaux relationnels (Jeudi au Féminin, Inspirations), Dominique DORENT, spécialiste des relations humaines au plus près de la sphère professionnelle, Gérald BAUDARD, responsable commercial du média radiophonique « Radio STAR » et Julien MOUCHET, codirigeant de la start-up nationale QAPE, qui vient de faire l’actualité avec une remarquable levée de fonds permettant l’essor de ce spécialiste du secteur assurantiel, ont eu à loisir le temps de développer leurs arguties et répondre à un flot d’interrogations.
Bref, ce fut un rendez-vous particulièrement nourrissant pour les neurones. Et fructueux pour celles et ceux des membres du CJD qui prirent bon nombre d’annotations sur leurs calepins.
Mathias BOUNON, président de l’antenne icaunaise du CJD, profita de cette animation pour évoquer la future soirée conférence concoctée au Château de Monfort à Montagny-la-Resle, le 11 mars. On y parlera de méditation et de neurosciences en présence de l’orateur, Yves LE BIHAN, spécialiste de la question qui donnera les clés indispensables au leadership.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
André BEX (UIMM 89) : « Distribuer des aides pour compenser le pouvoir d’achat n’est la bonne solution… »
février 11, 2019Depuis la mi-novembre, les manifestations revendicatives des « Gilets jaunes » marquent les esprits. Ceux de nos concitoyens lambda qui suivent avec plus ou moins d’intérêt ce mouvement qui ne cesse de les questionner. Mais également parmi les décideurs de la sphère économique. Cette dernière en subit les désagréments collatéraux. Observateur attentif des soubresauts de l’actualité, le président de l’UIMM de l’Yonne (Union des industries des métiers de la métallurgie), André BEX, livre ses analyses lors d’un entretien…
AUXERRE : Commentant le bilan d’une année 2018 plus que contrastée à ses yeux, le président de la Chambre syndicale territoriale de la métallurgie de l’Yonne fait montre de lucidité.
« Je sais bien que l’Etat n’est pas une entreprise mais il devra faire lui aussi des économies qui devront se traduire par une baisse sensible des prélèvements… C’est ce qu’attendent les Français mais aussi les entreprises, notamment sur les impôts de production plus importants en France qu’ils le sont dans d’autres pays… ».
Pour le président André BEX, le poids de la fiscalité pèse sur la majeure partie de la population. « Nos dirigeants ont atteint l’extrême limite des prélèvements fiscaux supportables, explique-t-il, c’est le message qu’a voulu faire passer le mouvement des « Gilets jaunes » à la gouvernance depuis novembre ».
Pour autant, l’analyse de l’exercice écoulé ne se révèle pas aussi catastrophique que l’on aurait pu le penser. Même si l’économie a enregistré un net tassement en fin d’année, globalement, les entreprises auront généralement poursuivi leur croissance.
« Mais attention, prévient André BEX avec insistance, le chômage ne régresse pas aussi vite que nous l’avions espéré ! ».
La France est dans une situation incontrôlée…
Catégorique dans ses arguments, le représentant de l’UIMM ne croit pas à la distribution d’aides au revenu pour compenser la faiblesse du pouvoir d’achat. « On voit bien ce que cela a donné dans l’agriculture, lorsqu’une entreprise se réorganise, se restructure, qu’elle réalise des économies, ses prix baissent ou ses résultats s’améliorent. Aujourd’hui, la France est dans une situation incontrôlée. Cela est consécutif à la frustration et à l’exaspération de celles et ceux qui travaillent et qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. A cela, il faut y ajouter le mécontentement des populations de province qui constatent avec amertume le recul, voire la disparition des services publics. Quid, également, du rôle des élus de terrain et des corps intermédiaires et de leurs affaiblissements ? Ils sont encore et toujours les collecteurs de la colère qu’ils savent canaliser et apaiser au travers de la négociation… ».
Quant à la transition énergétique, son application stratégique est devenue à bien des égards incompréhensible pour le président de l’UIMM départementale. « Tout ce qui a été présenté par le gouvernement à propos de ce dossier s’apparente à une forme de punition, où le pouvoir d’achat des Français sera impacté. Cela, couplé à l’arrogance ressentie de certains de nos gouvernants, n’a fait qu’attiser une situation sociale déjà tendue… ».
Des réformes nécessaires pour apporter de la sérénité…
L’avenir, André BEX l’espère dans la pertinence, l’agilité, l’audace. « Il faut saisir toutes les opportunités qui se présentent à nous, déclare-t-il enthousiaste. Même si un amoncellement de nuages obscurcit le ciel de la conjoncture internationale en ce début d’année.
« Nous avons besoin de sérénité, de relations, de compréhension et de confiance pour pouvoir avancer. C’est indispensable face aux enjeux d’avenir de notre pays… ».
Les réformes envisagées par le gouvernement l’interpellent. De prime abord, celles qui concernent l’apprentissage et la formation continue.
« Espérons que ce chantier puisse combler les besoins en main d’œuvre qualifiée qui limitent encore la croissance de nos entreprises, ajoute-t-il, même si ces réformes seront applicatives dans le courant de l’année, je sais que le résultat ne sera pas immédiat. Nous avons accumulé beaucoup trop de retards. Toutefois, les Français semblent être enfin réconciliés avec les filières de l’industrie qui ont été délaissées, voire méprisées durant de longues années… ».
Quant aux réformes envisagées sur les dossiers des retraites et de l’assurance chômage, le responsable de l’UIMM aimerait qu’elles aboutissent dans un climat apaisé. Cependant, il croit que les négociations pourraient prendre plus de temps que celui prévu initialement.
Entre sagesse et optimisme, mais en conservant toute sa clairvoyance sur la conjoncture économique, André BEX espère une amélioration en 2019.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La Cour des Comptes pointe les incohérences inégalitaires de notre société qui ne datent pas…d’hier !
février 11, 2019La vénérable institution vient de dénoncer les avantages considérables dont bénéficient les employés de grandes sociétés nationales. Cette découverte venant de la Cour des Comptes nous fait le même effet que si un savant, par exemple Hubert REEVES venait nous annoncer que « la Terre n’est pas au centre du système solaire mais seulement l’une des onze planètes qui gravitent autour du soleil ». Lorsque Copernic et Galilée ont annoncé urbi et orbi cet état de fait ; cela créa stupeur et tremblements en Occident. En 2019 ce n’est plus un scoop…
TRIBUNE : Ainsi en est-il de ce rapport sur les scandaleux privilèges des employés de ces grandes sociétés nationales. Déjà, en 1982, François de CLOSETS publia un ouvrage qui eut un retentissement considérable dans la société française : « Toujours plus ». Il dénonçait les injustices et le système des privilèges en France ainsi que le corporatisme qui minait notre société à l’époque. Ce sont les corporations qui ont la plus forte capacité de nuisance, qui s’assurent l’essentiel des avantages. Trente-six ans plus tard, la Cour des Comptes nous dit la même chose.
À l’époque où ce livre fut publié, François MITTERRAND venait d’être élu président de la République. Il qualifia l’ouvrage de « salutaire ». Quelle réforme décida-t-il de lancer pour corriger ces monstrueuses inégalités ? Aucune. Rappelons que le chef de file du Parti socialiste fut président de la République pendant quatorze ans d’affilée. On pourrait penser qu’il avait le temps de porter remède à cette tare de la société française qui se targue d’être une République et continue de reproduire les privilèges de l’Ancien Régime.
« S’il n’y avait pas de gouvernement, on rirait moins… »…
Comme Martin Luther King, certains Français en élisant François MITTERRAND sur un programme de l’Union de la Gauche ont fait un rêve. C’était bien un rêve. Trente-huit ans après la publication du livre « Toujours Plus » et cette élection qui chamboula la société française, celle-ci demeure toujours aussi inégalitaire.
Ainsi, nous avons eu cinq présidents de la République, trente-deux ministres de l’Economie et davantage encore de ministres du Travail. Et aujourd’hui, nous avons en prime « les Gilets jaunes » et le Grand Débat National avec peut-être un référendum à la clé. S’il était encore de ce monde, COLUCHE dirait : « c’est rigolo » et Pierre DESPROGES, grand humoriste également, nous aurait divertis par une formule résumant ce « Grand Débat ». On peut aussi faire appel à Chamfort qui a eu cette formule merveilleuse sous Louis XVI à l’époque où les prémisses de la Révolution grondaient dans le peuple de France tandis que la Cour dansait le menuet : « S’il n’y avait pas de gouvernement, on rirait moins…».
Et depuis l’ouvrage qualifié de salutaire par François MITTERRAND nous avons eu plus de trente gouvernements qui nous ont bien donné l’occasion de rire. L’ennui, c’est qu’un jour on finit par ne plus rire car les Français se lassent du formidable décalage entre le discours et la réalité.
On aimerait que la réalité dépasse la fiction…
Dans notre pays où l’on parle en permanence de République et où l’on applique si peu ses principes affichés sur le fronton de dizaines de milliers de bâtiments en France, il faut prendre le temps de relire les documents émis par toutes nos administrations : « Liberté Egalité, Fraternité ». On aimerait parfois que la réalité rejoigne la fiction.
Nous verrons ce qui se passera après le Grand Débat National qui doit bien faire rire nos voisins européens : « Si les Français n’existaient pas, on rirait moins… doivent-ils se dire.
« Lorsque les Gaulois se sont réunis pour débattre d’une question, ils considèrent l’avoir résolue… écrivait Jules CESAR il y a deux mille ans. Et quelle différence y a-t-il entre les scandaleux travers inégalitaires de notre société, dénoncés et décrits avec précision dans l’ouvrage de François de CLOSETS, datant de 1982 et la France actuelle ? Aucune !
Est-ce donc avec un Grand Débat National que nous allons mettre un terme aux formidables inégalités qui minent la société française et que tout le monde connaît ? Posez-vous intérieurement la question avant d’y répondre…
Emmanuel RACINE
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99