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Ca y est ! C’est bel et bien l’ultime ligne droite pour le département de l’Yonne dans sa phase préparatoire à l’évènement sportif le plus universel du globe. En accueillant jusqu’au 28 mai, une athlète de la Chine Taipeh (Taïwan) et deux membres du staff, la Patriote Sénonaise est l’un des clubs icaunais à bénéficier de cette aura médiatique. Ce qui réjouit le vice-président du Département 89, en charge des Sports, François BOUCHER…

 

SENS: Une note d’humour en guise de préambule. « Elles ne parlent pas français ! ». La précision, de manière laconique, émane de la présidente du club de tir sportif de sens, La Patriote Sénonaise, Monique LANGUILLAT ! Forcément, la langue de Molière n’intègre pas encore l’ADN oral des ressortissantes de Taïwan, l’ancienne île de Formose, rebaptisée par les instances internationales du sport, « Chine Taipeh », du nom de la capitale de cet état, à peine reconnu par quelques poignées de démocratie sur la planète.

Cela n’empêchera nullement l’adjoint de la Ville de Sens, Romain CROCCO, de s’essayer à la pratique de l’anglais, en ânonnant quelques timides mots, histoire de lancer la conversation. Lui qui est en charge des sports dans sa ville de prédilection, il donne l’exemple !

Face à lui, l’athlète Tien CHIA-CHEN. Une esthète dans le tir au pistolet à 25 mètres qui peut nourrir de quelques prétentions pour décrocher une breloque pour son pays – l’île de Taïwan devrait être représentée dans une douzaine de disciplines sportives lors des Jeux de Paris avec une cinquantaine d’athlètes -, son entraîneuse, Chen SZU-WEI et une interprète (en anglais only !) qui n’est autre que la sœur de la sportive quadragénaire, Tien YU-HSUAN.

 

Le Liban, le Canada, Taïwan : l’Yonne s’internationalise…

 

Sens à l’heure des Jeux de Paris ? C’est une réalité palpable, on dirait ! La petite délégation asiatique, accueillie jusqu’au 28 mai dans la cité la plus septentrionale de l’Yonne, a été reçue par les officiels. Notamment, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, François BOUCHER, très satisfait de ce séjour.

« On rentre dans l’action proprement dite, confie le maire de Migennes, avec la venue de cette délégation qui permettra à la tireuse de la Chine Taipeh de participer à ses troisièmes Jeux Olympiques… ».

 

 

A ce titre, l’Yonne s’internationalise de plus en plus à la grande joie des représentants du Comité départemental et sportif de l’Yonne (CDOS). Il y a peu, à Brienon-sur-Armançon, le Liban avait déjà dépêché l’un de ses athlètes qualifié pour le tournoi olympique de tir à l’arc.

Quant à l’équipe féminine de rugby à sept du Canada, elle est attendue d’ici peu à Auxerre où elle aura l’opportunité de fouler la pelouse des terrains locaux pour s’y entraîner avant le début des épreuves.

 

 

Des retombées pour les clubs sportifs en nombre de licenciés

 

Une autre délégation, originaire d’Asie, et positionnée sur les épreuves d’athlétisme, est également annoncée. Une information confirmée par François BOUCHER. D’ailleurs, pour être tout à fait complet sur ce propos, cette délégation aurait arrêté son choix sur les nouvelles infrastructures du Stade Auxerrois qui dispose désormais d’une piste au revêtement similaire à celui du stade olympique parisien, une infrastructure qui a été inaugurée lors d’une cérémonie parrainée par l’inoubliable Guy DRUT, champion olympique du 110 mètres haires aux Jeux de Montréal en 1976, cette semaine.

C’est donc une phase d’accélération pour le calendrier de ces ultimes préparatifs et réglages d’avant JO pour l’Yonne, puisque le 15 mai aura été dévoilé le parcours exact du passage de la flamme le 11 juillet, assorti de ses diverses animations.

Une vraie motivation tant pour les retombées économiques à venir que pour les clubs locaux qui verront sans doute leurs rangs grossir dès l’automne en nombre de licenciés.

 

Thierry BRET

 

 


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Indéniablement, c’est un sérieux plus pour optimiser l’attractivité touristique du territoire. Surtout pour les adeptes de « slow » tourisme, cette pratique itinérante toute en douceur et très en vogue que l’on peut pratiquer, entre autres, via l’usage du cycle. Le vélo, parlons-en justement ! La Communauté de communes de Puisaye-Forterre l’encourage fortement. Depuis la récente inauguration d’une portion de sept kilomètres entre Dammarie-sur-Loing (Loiret) et Rogny-les-Sept-Ecluses, un itinéraire à vocation internationale qui relie le nord de la Norvège à l’ouest de l’Espagne, en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. Et tout çà, depuis le sud-ouest de l’Yonne !

 

ROGNY-LES-SEPT-ECLUSES : Dans le jargon technique, on appelle cela une « vélo-route ». Un ruban d’asphalte interminable qui permet aux cyclistes de tous horizons de s’adonner à leur discipline préférée en ne se cantonnant pas à circuler sur quelques kilomètres seulement. Imaginez le tableau ! A l’aide de cette « EuroVélo 3 » - le clin d’œil à l’européanisation du cycle de loisir pour celles et ceux qui veulent bien s’y mettre et ne craignent pas d’avaler des kilomètres ! -, il est désormais possible depuis l’ouest de notre territoire – pour les plus courageux d’entre nous et si le cœur vous en dit - de rejoindre par le nord la ville de Trondheim en Norvège et par le sud le Cap Fisterra espagnol, dans la province de La Corogne.

Il y a une poignée de jours, la collectivité communautaire de Puisaye-Forterre a ainsi procédé à l’inauguration de ce tronçon de sept kilomètres permettant aux cyclotouristes de venir faire un petit tour en toute sécurité du côté de l’Yonne occidentale. Des travaux d’aménagement devant s’étirer sur un semestre avant d’arriver à ce résultat définitif. Pour mémoire, cette « EuroVélo 3 » court sur 1 700 kilomètres à travers l’Hexagone : elle est surnommée la « Scandibérique », contraction logique entre Scandinavie et péninsule ibérique.

 

 

 

Avec cette inauguration – elle a été rendue officielle le 23 avril dernier -, la CCPF marque son attachement à la promotion de la culture et du patrimoine (les cyclistes fréquentant cette longue piste fleurant bon les vacances et la villégiature peuvent y découvrir des lieux patrimoniaux emblématiques), à la mobilité durable (le vélo) et au tourisme, engendrant nécessairement des retombées économiques. Des items prégnants et surtout stratégiques pour accroître l’essor attractif de ce territoire déjà bien côté par une clientèle internationale lors des périodes de vacance. Du pain bénit, donc et par ricochet pour tout ce qui est commerce et artisanat dans le secteur géographique.

Côté financement, cet aménagement écologique et environnemental atypique aura coûté 1,235 million d’euros, avec les aides salvatrices du fonds européen Leader (669 000 euros) et les subsides du Département de l’Yonne, soit 128 000 euros. Parallèlement, une commande artistique fut faite au sculpteur Jean-Michel UNGER, à l’été 2023. Utilisant des matériaux locaux et durables, ce dernier se lance dans la conception de « L’Arbre aux Poissons », installé non loin du canal de Briare, une représentation en acier d’un arbre dont les extrémités des branches sont habillées d’éléments mobiles, les fameux poissons. Un clin d’œil à la symbolique chrétienne puisque la vélo-route européenne peut nous mener du côté de Saint-Jacques-de-Compostelle, terre de pèlerinage ? Peut-être ? Ou peut-être pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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En pleine discussion avec le chef d’établissement de la maison d’arrêtd’Auxerre Christian MBEA, le député de la première circonscription de l’Yonne prend le temps de faire le point sur la situation avec son interlocuteur. Mercredi, au premier jour de la mobilisation des personnels pénitentiaires devant l’établissement, c’était l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT qui venait tâter le pouls du mouvement revendicatif. Ce jeudi, c’est au tour de Daniel GRENON de s’y coller et de soutenir les manifestants…

 

AUXERRE : D’entrée de jeu, il pointe du doigt le laxisme du Garde des Sceaux, le parlementaire de l’Yonne lors de sa visite aux personnels de l’Administration pénitentiaire, mobilisés depuis vingt-quatre heures devant les portes de la maison d’arrêt auxerroise.

« Il était peut-être bon défenseur lors de ses plaidoiries mais il n’est pas bon souteneur pour accompagner dans leurs intérêts ses personnels administratifs, estime à chaud Daniel GRENON, qui est venu rendre une visite plus que de courtoisie à la cinquantaine de personnes postées sur le piquet de grève qui connaît une effervescence à chaque coup de klaxon des automobilistes, signe ostentatoire d’encouragement à leur cause.

Le député de la première circonscription à l’étiquette Rassemblement National, accompagné de son épouse, est venu ici pour prendre la température. Sociale ? Pourquoi pas ! Surtout que là, en pareille circonstance, sur un sujet aussi brûlant et dramatique que le volet sécuritaire et la protection des Français, c’est un peu sa tasse de thé naturelle, eu égard à son appartenance politique.

 

Une aberration : l’existence de la visioconférence mais sa non-utilisation

 

Durant plus d’une heure, le pensionnaire de l’Assemblée Nationale a pris soin de discuter avec les représentants des deux syndicats présents sur cette manifestation, les délégués de FO et de la CGT, avant de s’entretenir avec les différentes catégories de personnel de l’Administration pénitentiaire, notamment celle du transport, meurtrie dans sa chair après le tragique « faits divers » survenu au péage autoroutier près d’Evreux de ce début de semaine.

« C’est une catégorie qui est vraiment délaissée, insiste Daniel GRENON, ils ont beaucoup de revendications à adresser au gouvernement. Il y a vraiment un gros travail de fond à faire… ».

Quant au sujet de polémique dont les médias se font les choux gras depuis le dramatique incident, la tenue de visioconférence, l’élu du RN a sa propre opinion des choses.

« C’est vrai, la visioconférence existe sauf qu’elle n’est pas utilisée en France ! Ce qui est une grosse aberration à mes yeux. L’administration française met des choses en place mais elle ne les utilise pas… ».

 

Même la question salariale a été évoquée par le parlementaire

 

Prônant une présence solidaire de sa part, le parlementaire de l’Yonne, rentré hier soir de Paris, voulait être sur le terrain dès ce jeudi en fin de matinée aux côtés des personnels en grève.

Pour lui, il serait judicieux que l’Etat optimise le volet sécuritaire de l’Administration pénitentiaire en moyens conséquents afin de sécuriser les transports des détenus. Quant aux rémunérations, Daniel GRENON y a fait aussi allusion : « les indices augmentent plus lentement que le SMIC…c’est impensable ».

C’est la troisième fois que l’élu de Puisaye Forterre et de l’Auxerrois se déplace sur le site carcéral de l’avenue Charles-de-Gaulle où il a déjà visité l’établissement. L’ancien professionnel féru d’électricité – sa formation initiale - avait été sensible aux problématiques inhérentes à ce moyen énergétique du fait d’installations pour le moins vétustes.

Il s’en était suivi une question écrite au gouvernement. Puis, prophétique, l’élu de rajouter avec un sourire en coin : « je pense qu’en 2025, il devrait y avoir des travaux à réaliser en ces murs à ce niveau-là ! ».

Chiche ! On ne demande qu’à voir, monsieur le député !

 

Thierry BRET

 


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La silhouette dessinée sur le drap blanc comporte deux taches rouges, très significatives. L’une à la tête, l’autre dans le cœur. Les automobiles circulant sur l’avenue Charles-de-Gaulle ne peuvent la manquer. Tout comme les autres banderoles. Aux côtés de ce curieux fétiche, pose, les bras croisés mais le regard très déterminé, un jeune homme. Il se nomme Maël MAIRE. Il n’est autre que le secrétaire adjoint du bureau local de la CGT de la Maison d’arrêt d’Auxerre. Il évoque le pourquoi de la mobilisation de ses collègues devant les portes de l’établissement, entre tristesse et colère…

 

AUXERRE : Un coup de klaxon bref. Peut-être un peu trop rapide pour certains. Avant que d’autres sonorités ne viennent s’ajouter à la première marque de sympathie musicale lorsque plusieurs véhicules passent devant les portes de la maison d’arrêt d’Auxerre. Satisfait, le personnel de l’Administration pénitentiaire salue de la main les automobilistes qui manifestent leur soutien à cette initiative pour le moins insolite, entamée depuis vingt-quatre heures. Les banderoles placées tout autour de l’axe routier affichent le motif de cette présence. Calme et ordonnée.

La tristesse se lit dans les regards de ces personnes. Celles qui exercent leur savoir-faire au sein de la Maison d’arrêt, sise dans la capitale de l’Yonne, ou au centre de détention de Joux-la-Ville. La mort tragique de deux de leurs collègues au péage autoroutier situé près d’Evreux dans l’Eure les affecte. Logique. Cela aurait pu leur arriver à eux aussi. Une attaque cruelle et montée de sang-froid que nul ne digère.

« Cette action nous permet de rendre hommage aux victimes et à leurs familles, explique Maël MAIRE, un jeune homme élancé qui cache ses yeux derrière des lunettes de soleil. Peut-être pour ne pas trop montrer le chagrin qui le touche ?

Il poursuit, « on est également présents pour voir ce que l’administration va nous proposer en termes de sécurité à l’avenir… ».

Le secrétaire adjoint du bureau local de la CGT de la Maison d’arrêt auxerroise l’admet bien volontiers : « nul ne peut prédire ce genre de situation ». Pour lui, « privilégier les visioconférences plutôt que de multiplier le transfèrement de ces individus d’un lieu à un autre est la meilleure chose ».

 

 

Puis, évoquant la dangerosité du métier, le jeune homme n’en oublie pas dans ses commentaires l’apport d’une formation initiale. Une formation, qui toutefois, ne prépare absolument pas à vivre le pire comme ce fut il y a peu sur cette bretelle d’autoroute.

Aujourd’hui, la priorité des priorités pour le personnel de l’Administration pénitentiaire est d’obtenir des réponses concrètes de la part de l’Etat, quant à leur sécurité.

« On ne peut pas rester comme ça, assis ici devant les portes de la maison d’arrêt sans qu’il n’y ait une évolution de manière positive. Aujourd’hui, nous sommes en attente d’un tract de l’intersyndicale pour savoir quelle est la marche à suivre et ce qui s’est dit pendant les discussions entre le Garde des Sceaux et nos représentants nationaux… ».

Mais, déçu, Maël MAIRE confirmera quelques instants après que les premiers éléments de réponse filtrant de cette rencontre à Paris ne porteraient guère leurs fruits en matière de modifications positives. Le laissant perplexe, le représentant de la CGT précisa in fine que le mouvement de contestation allait se poursuivre sur le territoire, et par ricochet dans l’Yonne.

« Tant qu’il n’y aura pas de choses concrètes et favorables sur le papier, nous maintiendrons la pression sur l’Etat… ».

Un service minium est cependant assuré dans les murs de la maison d’arrêt ou du centre de détention. La sécurité des collègues travaillant dans un contexte d’effectifs réduits est primordiale. Une escalade de la violence qui fait mal au cœur de ces professionnels de l’ombre, placés sous la lumière de l’actualité de la manière la plus tragique qu’il soit.

 

Thierry BRET

 


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L’initiative dans sa forme s’est voulue originale. Ce qui est plutôt décalé, chez l’un des ténors du milieu bancaire coopératif aux agissements opérationnels séculaires. Même si la « Vieille Dame » que représente la Caisse d’Epargne n’est jamais à court d’idées dans ses modes de présentation d’activité. On ne dispose pas, en effet via sa Fondation nationale, d’une vitrine de communication aussi expressive et itinérante que peut l’être le « BELEM », un trois-mâts très en phase avec l’actualité olympique ces jours-ci ! Pour évoquer les résultats financiers de 2023 devant la presse, changement de paradigme pour ses dirigeants ! Débuter l’entretien en expliquant la répartition desdits résultats équivalait à une grande première structurelle !

 

DIJON (Côte d’Or) : Ont-ils voulu gagner du temps ? Etaient-ils dans l’obligation de respecter un protocole décliné à la minute près pour cause de timing très serré ? Toujours est-il que les dirigeants de l’entité régionale de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté ont été, on ne peut plus direct, dans leurs approches explicatives, lors du traditionnel rendez-vous avec la presse, accueilli dans la flamboyante salle du conseil de la nouvelle « tour d’ivoire » érigée par l’établissement aux 180 vitrines commerciales : le curieux et très transition écologique bâtiment du VALMY.

Un édifice qui sera très prochainement investi par les collaborateurs travaillant au siège de la banque coopérative, et ce, dès le 01er juin. D’ailleurs, c’est simple : la formule d’un classicisme absolu dans le monde du business (« pendant les travaux, les affaires continuent ») aurait pu être utilisée fort à propos, au vu du nombre d’ouvriers du BTP s’affairant encore dans les étages de ce nouveau vaisseau amiral devant être officialisé en grande pompe vraisemblablement à l’automne prochain. De cela, bien sûr, nous reparlerons !

 

De précieuses réserves de 34 millions pour l’octroi de prêts

 

En guise de préambule, le tandem directionnel de l’établissement bancaire régional (Eric FOUGERE, président du Conseil d’Orientation et de Surveillance et Jérôme BALLET, président du Directoire) a su poser ses jalons d’entrée de jeu en évitant le suspens. Pourquoi, en effet, ne pas parler immédiatement de ce que l’on fait avec l’argent gagné au terme d’une année écoulée, plutôt que de tourner autour du pot et attendre la fin de la conférence de presse pour le dire ! Comme rhétorique, c’est simple comme bonjour et cela évite tous les salamalecs !

Donc, étude de cas appropriée en guise de mise en bouche : sur les 67 millions d’euros de résultats financiers obtenus au terme de décembre 2023 par la CEBFC, 20 millions ont été destinés aux rémunérations des sociétaires – pas mal, pas mal ! -, 5 millions constituent l’intéressement des collaborateurs et 8 millions d’euros auront servi à assurer la rénovation sans omettre la modernisation technologique des agences. Le groupe en possède à date cent-quatre-vingts sur l’ensemble des huit départements de la Bourgogne Franche-Comté. De quinze à vingt vitrines commerciales bénéficient ainsi chaque année d’une sérieuse cure de jouvence grâce à un lifting technique et architectural salvateur. Tout cela représente un total de 33 millions d’euros. Reste le reliquat d’à peu près autant, soit 34 millions d’euros. Une enveloppe intégrée dans les réserves de l’établissement. Des réserves ô combien capitales et essentielles pour la raison d’être de la Caisse d’Epargne en matière d’octroi de crédits, le nerf de la guerre de toute banque qui se respecte et qui désire s’ancrer chaque jour davantage sur son territoire. Une augmentation des fonds propres qui offre l’opportunité à l’établissement, partenaire premium des Jeux de Paris, de proposer encore plus de crédits, notamment à l’immobilier et à la consommation. Quant au résultat net comptable – la véritable boussole des financiers de l’entreprise – il s’élève à l’issue de cet exercice à 48 millions d’euros.

Prolixe dans ses explications, le communicant Eric FOUGERE ne manqua pas de rappeler aux médias en présence le poids joué par la Caisse d’Epargne sur l’attractivité économique territoriale grâce au réinvestissement assuré par la banque coopérative. Jérôme BALLET en profitait, quant à lui, pour glisser que le prochain plan stratégique, prévu fin 2024, se déclinerait toujours dans l’optique d’un fonctionnement durable.

 

Accompagner et financer les projets de tout horizon

 

La politique de crédits, tous types et tous marchés, fut ensuite minutieusement analysée par le quintette de dirigeants s’exprimant au nom de l’ex-banque de l’Ecureuil. « Malgré le contexte économique, nous avons continué d’accompagner nos clients dans leurs projets, insistait Jérôme BALLET, et en particulier sur le crédit immobilier ».

S’il n’y avait qu’un chiffre à retenir dans nos mémoires, ce serait celui-là : 36 700 ! Soit le nombre de dossiers de prêts engagés en 2023, tout confondu. Un équivalent en production d’1,2 milliard d’euros pour le seul crédit immobilier qui représente 15,57 % de parts de marché sur la région Bourgogne Franche-Comté. Une légère hausse de 0,54 % sur un an. A préciser, de manière anecdotique, que le nombre de prêts destinés à la rénovation énergétique des habitations – c’est très dans l’air du temps – a doublé depuis 2022, avec 2 378 dossiers engagés.

Particularisme intéressant, les dirigeants de la CEBFC ont pris soin de communiquer sur le taux de refus des prêts immobiliers en 2023 : 14 % au lieu de 13 % en 2022 ; ce qui est relativement faible contrairement à l’adage habituel qui se répand autour de nos concitoyens, « que les banques ne prêtent pas en ces périodes de crise économique ».

Toutefois, force est de constater que les demandes de crédits connaissent un léger tassement. MM. FOUGERE et BALLET donnent des explications probantes autour de ce recul significatif, imputable à l’inévitable hausse des taux inhérente à la conjoncture et aux complexités techniques applicables aux logements, ne serait-ce que par l’ubuesque DPE et ses dérives technocratiques !

L’évolution de l’encours de la collecte – aspect fondamental pour un établissement bancaire et la pérennité de son fonctionnement ! – fut ensuite abordé. En 2023, la Caisse d’Epargne a collecté un milliard d’euros auprès de ses sociétaires et clients.

« Cela nous permet d’être un acteur de l’économie régionale, observa le président du COS, puisque l’encours évolutif de l’épargne nous offre la possibilité d’accompagner et de financer les projets dans leur globalité : entreprises, collectivités locales, immobilier, établissements de santé, etc. Pour les entreprises, nous sommes attentifs au financement des structures innovantes et des projets de transition énergétique et environnementale… ».

A noter, que le LEP (livret d’épargne populaire rémunéré à 6,10 % et d’un plafond de 6 500 euros, uniquement destiné aux personnes non imposables) a rapporté plus de 150 millions d’euros de collecte l’an passé.

 

Rendre le fonctionnement de l’entreprise plus durable…

 

Fabien CHAUVE, membre du Directoire en charge du Pôle Ressources et Communication, fit un succinct topo sur la qualité et la manière dont elle est appliquée au sein de l’entreprise. Un mot d’ordre qui résonne aux oreilles des dirigeants du groupe, visiblement !

« La Caisse d’Epargne reste la première banque régionale en 2023 sur le taux de satisfaction entreprises, ajoute-t-il, quant aux particuliers, ils nous plébiscitent avec + de 17 NPS (le fameux Net Promoter Score), l’incontestable référence en matière d’indice d’évaluation. Parmi les motifs de ce satisfecit, la disponibilité de la force commerciale – les collaborateurs sont fixés à leur poste a minima sur une période de trois ans dans les agences afin de privilégier la confiance relationnelle – et le professionnalisme des intervenants dans les centres d’affaires. ».

D’ailleurs, chiffres à l’appui, Fabien CHAUVE enfonce le clou : « Dans les 103 bassins de vie de notre région, la Caisse d’Epargne identifie 44 agences or, en termes de classements référentiels… ».

Responsable, l’entreprise l’est aussi. Grâce à sa démarche RSE. « Nous avons un programme dédié, « 1Pact+ », rappelle Eric FOUGERE, l’objectif étant de transformer nos activités de banquier et notre fonctionnement d’entreprise pour les rendre plus durables ». Etre un banquier durable, certes, mais une entreprise responsable, tel est le credo de la structure financière.

Depuis 2019, une démarche (« B-corp ») du nom d’un label international qui répond aux exigences sociétales et environnementales, est mise en pratique. Alors que la certification est espérée pour la fin d’année 2024, la Caisse d’Epargne a pu réduire de 16 % ses émissions de Co2 au sein de ses infrastructures. Ayant opté pour une température ambiante de 19 degrés dans ses points de commercialisation.

Le volet des ressources humaines n’a pas été omis de la présentation. Fidélisation et bien-être au travail correspondent aux « mamelles » idéologiques (et pratico-pratiques) de la société bancaire au quotidien, privilégiant le télétravail, le transport au sein d’un bus connecté de collaborateurs originaires de Franche-Comté, ou de confort du travail en rénovant les agences et le siège social, ce fameux néo-bâtiment VALMY, ultra moderne et ergonomique.

Un personnel aux petits oignons qui bénéficie de solides formations (la CEBFC consacre 7,5 % de sa masse salariale à cet effet, celle-ci s’élevant à 70 millions d’euros) et de parcours pédagogiques appropriés afin de faire monter les compétences sur les différents métiers exercés dans le monde bancaire. Y compris celui de directeurs d’agence.

Bref, rien n’est laissé au hasard au sein de cette entreprise qui n’a de « Vieille Dame » que le nom et qui gagne régulièrement en parts de marché, sachant poser sa griffe inexorablement sur le territoire…

 

Thierry BRET

 


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