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Il a de la suite derrière les idées, le « gamin » ! Agé de 17 ans, élève d’une classe de terminale au lycée Jacques Amyot à Auxerre – son penchant pour l’histoire/géo lui a fait choisir cette option si spécifique -, le voilà déjà propulsé dans l’univers médiatique, en étant régulièrement convié à l’émission sportive de France Bleu (« 100 % AJA »). De la pure logique pour ce jeune homme qui souhaite embrasser la carrière de journaliste et qui est à la tête d’un média en format « You Tube », consacré à l’AJ Auxerre…

 

AUXERRE : Personnage principal du « Cid », Rodrigue grâce à la plume imaginative de son créateur, Pierre CORNEILLE, livrera dans l’une des scènes cette formule devenue célèbre : « Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ! ».

Une phrase que devrait reprendre à son compte, Léo AGOPIAN, un Auxerrois de 17 ans, préparant d’ici le terme de ce printemps son baccalauréat, et qui ne rêve que d’une seule chose lorsqu’il se projette dans l’avenir : posséder en bon journaliste qui se respecte sa carte de presse ! Catégorie sportive car telle est sa préférence.

Léo, comme le célèbre surnom de Lionel MESSI, est un inconditionnel de l’AJ Auxerre. Un de ces fervents supporters qui a des choses à dire et qui sait les exprimer lorsqu’il est l’un des invités de nos amis et confrères de France Bleu, dans le cadre de la fameuse émission du lundi soir, « 100 % AJA ».  

Là, pas du tout gêné par son âge encore juvénile, et aux côtés de quelques poids lourds rompus à cet exercice radiophonique de longue date (André TRUFFAUT, Alain GEHIN, Fabien COOL, Lucien DENIS…), le jeune homme, à peine sorti de son adolescence fugace, livre ses commentaires et argumente à qui mieux mieux sur l’état de fraîcheur des troupes auxerroises, la tactique du coach, les espoirs et désillusions entretenus de l’après-match.

 

De l’audace et de la fougue, la jeunesse de Léo plaide pour lui…

 

Le garçon est brillant. A l’oral car, le verbe suit devant le micro. Mais aussi dans la réalisation d’images. Celles qu’il capte au détour d’une interview, d’une rencontre, d’un prétexte pour illustrer l’une de ces courtes vidéos de trois minutes – le format presque idéal d’un reportage télé – qu’il diffuse ensuite sur sa chaîne créée sur « You Tube » et opérationnelle depuis septembre 2020. A date, plus de 850 aficionados qui suivent les péripéties de la future pépite de la presse en redemandent.

On y retrouve des interviews, des portraits de joueurs et de dirigeants, des story de vieilles gloires que la nouvelle génération de suiveurs aurait presque oubliée, des débriefings, des commentaires, des analyses, des statistiques, etc.

Et pour ce faire, le jeune Léo ne manque ni de culot ni de pugnacité pour récolter les impressions d’un Fabien COOL, d’un Lucien DENIS, de « monsieur » Guy ROUX, le pape des coaches français toujours consulté par la presse pour la qualité de ses bons mots et son sens de l’analyse pertinente. Léo AGOPIAN apprend petit à petit ses gammes de futur journaliste qu’il est déjà à la manière d’un « Monsieur Jourdain », pratiquant la prose sans trop le savoir avec les tirades épistolaires de MOLIERE ! Et il n’a que 17 ans !

 

 

 

Un hommage à Marian SZEJA diffusé pour l’anniversaire de sa disparition…

 

D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas : le garçon possède lui aussi le sens de la formule. Car, nommer son média web digital en référence au célèbre buteur tchèque Antonin PANENKA (« PANENK’AJA ») qui réussissait les pénaltys avec sa technique qui lui était bien particulière, en y ajoutant l’acronyme du club auxerrois est déjà une prouesse de la sémantique en soi ! Bravo, à l’originalité !

Un support qui propose avec exigence des contenus vidéos consacrés au club fétiche, avec des zooms et de l'histoire, une affaire humaine, en quelque sorte dévoilée par autant de témoignages…

Léo y met de l’huile de coude pour y parvenir avec brio : le pilotage de la ligne éditoriale, la réalisation des vidéos, la partie montage, mais aussi l’approche démarchage et sponsoring !

Sa prochaine publication, à découvrir dès le 25 février sur « You Tube », retrace la carrière d’une figure quasi oubliée du club bourguignon, le gardien polonais Marian SZEJA, détenteur de l’or olympique obtenu aux Jeux de Munich en 1972, et international une quinzaine de fois en qualité de portier de la grande Pologne des années 70.

Un athlète qui évoluera au FC Metz, avant de rejoindre les rives de l’Yonne, enrôlé au sein de l’AJA. Il y sera finaliste de la Coupe de France 1979, et quittera le club l’année suivante alors que les Auxerrois accèdent enfin à la première division.

Pour l’anecdote, le visage de Marian SZEJA est connu de tous mais dans le plus strict anonymat puisqu’il a interprété le rôle d’un gardien de but dans le fameux film « Coup de Tête », de l’immense Jean-Jacques ANNAUD (« Notre-Dame », « L’Ours ») dont la vedette n’est autre que l’acteur écorché vif, le regretté Patrick DEWAERE.

La diffusion de ce document signé par Léo, à ne manquer sous aucun prétexte, coïncide avec la date de la disparition du joueur, son décès étant survenu le 25 février 2015…

Un clin d’œil de Léo AGOPIAN qui ne doit rien au hasard. La marque évidente d’un futur grand professionnel de la presse, respectueux de ces hommes qui ont fait l’histoire…

 

 

En savoir plus :

« PANENK’AJA »

Média consacré à la vie de l’AJ Auxerre et diffusé sur la chaîne « You Tube »

Réalisé par Léo AGOPIAN

A voir le 25 février, le court métrage sur l’ex-international polonais Marian SZEJA.

 

Thierry BRET

 

 


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Tout est presque fini ! De l’avis de Paul-Antoine de CARVILLE, le déploiement de la fibre optique sur la Ville de Sens dont il assure la gestion en qualité de premier élu est une réussite. Une conférence de presse, accueillie à l’hôtel de ville, aura permis à la déléguée régionale du groupe ORANGE, Véronique MORLIGHEM, de faire un point d’étape utile, lundi en matinée, à l’aune de la fin des travaux devant s’amorcer dans les mois à venir…

 

SENS: La capitale de l’Yonne septentrionale est-elle une ville branchée au niveau de la fibre optique ? Si la question méritait d’être posée en amont de ce rendez-vous matinal à la mairie afin d’y voir un peu plus clair sur l’avancement des travaux - ce sujet de société équivaut à gagner en parts d’attractivité et de croissance, notamment dans la sphère économique, sur ce secteur -, les réponses fournies lors de cette conférence de presse, détaillée de chiffres, l’ont amplement démontré par l’affirmative.

Avec, à date, 17 400 logements travaillés par ORANGE depuis le début de la mission de l’opérateur en 2016, ce sont désormais 99 % de la ville qui peuvent prétendre aujourd’hui à l’éligibilité à cette technologie révolutionnaire dans bon nombre de domaines. Qu’ils soient d’ordre privés ou professionnels.

Déployant la fibre optique localement dans le cadre du Plan France Très Haut Débit, l’opérateur de télécommunications s’était engagé à couvrir d’ici la fin 2022 un périmètre défini au niveau national de locaux et logements professionnels, hors les refus qui peuvent toujours survenir. On en dénombre par ailleurs 713 sur la sous-préfecture de l’Yonne.

Un vaste chantier où les aspects coopératifs entre les services techniques de la Ville et ceux d’ORANGE devaient être mis en évidence afin de favoriser l’optimisation de ce projet.

 

Une excellente complémentarité entre les équipes techniques de la Ville et de l’opérateur…

 

Paul-Antoine de CARVILLE, en ouvrant le bal de cette rencontre médiatique faisant écho au bilan et perspectives de ce dossier, mit l’accent tout particulièrement sur ce point, saluant l’implication de son élu, l’adjoint en charge du numérique, de la vie associative, de la modernisation de l’action publique et du dialogue citoyen, Célestin N’GOMA. Surtout dans le cadre de la médiation dans lequel il s’est investi avec les habitants lorsqu’il s’agissait de positionner les poteaux près de chez eux devant accueillir ladite fibre.

« Un travail de terrain mené par nos équipes et celles d’ORANGE, réalisé en bonne intelligence, souligna le maire, qui offre la possibilité à tout le monde ou presque de pouvoir se connecter à la fibre optique ».

 

 

Comme devait le rappeler la responsable régionale du groupe, Véronique MORLIGHEM, l’engagement d’ORANGE a été mené d’action avec une réelle accélération à partir de 2018. Sachant qu’un effort de production tout particulier devait être réalisé en 2020 avec plus de 5 200 logements rendus raccordables in situ. Un élan d’enthousiasme tel qu’il aura même permis à l’opérateur de dépasser la base initiale qui était prévue ! Soit une différence de 2 800 logements et locaux en plus, soit environ 20 % de mieux, portant le total des logements équipés à 18 138. Impossible n’est donc pas ORANGE, visiblement !

L’opérateur intervient sur des zones de déploiement de la fibre optique entre secteurs géographiques aménagés sur fonds privés, à l’instar des AMII (Appel à manifestation d’Intention d’Investissement) et fonds publics. Sur le territoire de l’Yonne, l’opérateur, qui possède à son actif près de douze millions de logements raccordables au terme de 2022 dans l’Hexagone, gère dix-neuf communes de l’agglomération de l’Auxerrois, la localité de Lindry et la ville de Sens.

 

 

Un gratte-ciel auquel on ajouterait un nouvel étage chaque année…

 

Quant à la suite, elle est simple, résumée par les propos tenus par Véronique MORLIGHEM : « Nous allons continuer nos déploiements sur l’Auxerrois et sur la ville de Sens ! ». Afin de rendre les ultimes logements de ces secteurs raccordables et éligibles à la technologie.

Un chantier qui s’adapte et prend en compte l’évolution constante de l’habitat et des nouvelles constructions sur le territoire, comme devait le rappeler Paul-Antoine de CARVILLE.

« C’est comme mener le chantier d’un gratte-ciel avec, chaque année, un nouvel étage à construire, plaisante Véronique MORLIGHEM. Et puis, il ne faut pas omettre le dossier de la maintenance du réseau. Nous vérifions annuellement environ 20 % des armoires de rue déployées sur le territoire – dans l’Yonne, le groupe a en installé 173 dont 53 sur la seule ville de Sens -, l’objectif étant de veiller à ce que la quantité d’espace disponible pour l’ensemble des fournisseurs d’accès soit optimale et que la qualité du réseau reste correcte… ».

A Sens, il ne reste in fine qu’un petit pourcentage de logements encore non-raccordables à la fibre optique. La raison en est logique : cela correspond aux refus des propriétaires de ne pas autoriser un point de branchement sur la façade de leurs habitations ou ceux émis par les bailleurs d’immeuble ou de syndics dans le cadre du logement collectif. Le bon sens technologique pourrait-il remédier à cela pour atteindre les 100 % de taux d’équipement à terme ?!

Thierry BRET

 


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Comme le SDEY s’y était engagé dans son plan stratégique « Énergies Yonne 2026 », un cadastre solaire va être mis en ligne en ce mois de février. Son objectif est d’informer de façon factuelle sur les gisements solaires et l’intérêt économique d’installer des panneaux solaires sur les toits des bâtiments de l’Yonne. Explications fournies par Eric GENTIS, directeur général de services du Syndicat départemental d’énergies de notre département…

 

INTERVIEW : Bien connu des communes et des collectivités, le SDEY l’est beaucoup moins du grand public. Comment le définiriez-vous en quelques mots ?

Le SDEY est propriétaire de tous les réseaux électriques basse tension dans le département et à ce titre, veille à l’entretien, au renforcement, à la sécurisation, aux extensions et à l’enfouissement du réseau. On intervient également dans l’éclairage public, pour des communes qui nous ont délégué cette compétence. Elles sont aujourd’hui près de neuf sur dix à l’avoir fait. On a lancé une grande opération de passage global en LEDS concernant 174 communes, avec à la clé une économie de près de 50 % de leur facture électrique. Et puis, on intervient aussi maintenant pour tout ce qui est optimisation énergétique. Ainsi, on accorde des aides aux communes pour mieux isoler leurs bâtiments, voire des subventions en cas de constructions répondant aux normes « Effilogies »…

Quelle est l’actualité pour le SDEY en ce début d’année ?

C’est bien sûr le cadastre solaire qui sera mis en place à la mi-février. Cela permettra à chaque habitant de l’Yonne en consultant le site du syndicat d’énergies (www.sdey.fr) et après y avoir rentré son adresse, de cliquer sur sa toiture.

 

 

A partir de là, un logiciel va calculer le potentiel de production d’énergie de ladite toiture avec un petit montage financier. A charge pour les personnes désirant aller plus loin dans leur démarche de contacter ensuite une entreprise spécialisée. On travaille aussi sur le sujet avec les chambres consulaires, de sorte que les agriculteurs puissent se rapprocher de la Chambre départementale d’agriculture ou pour les petites entreprises, de la CCI, en cas de projet… 

Combien de communes du département sont-elles rattachées au SDEY ?

Toutes les communes sont adhérentes, même si certaines, moins d’une dizaine, ont conservé leur propre contrat de concession avec ENEDIS. Ce qui fait que nous n’intervenons pas sur leur territoire. C’est à ce titre que nous invitons régulièrement tous les maires du territoire à nos manifestations…

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 


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C’est l’image du jour dans l’Yonne ! Des collégiens des classes de 5ème – ils seront près d’une centaine d’élèves à la fin de la journée à découvrir cet univers si particulier du codage -, issues de l’établissement des Champs-Plaisants à Sens ont pu se livrer à une extraordinaire expérience. Celle-ci déclinée par le Conseil départemental et ORANGE. Participer à l’opération « Super Codeurs », aux vertus à la fois ludique mais surtout didactique. Une animation devant se réitérer au même endroit le 27 avril…

 

SENS : Les yeux pétillent de malice. Les sourires s’affichent sur les visages radieux des élèves trop contents d’être là ! Heureux de mieux assimiler aux côtés de leur coach les arcanes de la robotique – certes, encore basique !-, thème du jour abordé enfin durant leurs cours. Et dire que la technologie va disparaître des programmes officiels de l’Education nationale (sic) !

Voilà une animation insolite qui n’a pu que séduire les « potaches » fréquentant les salles de classe du collège des Champs-Plaisants. Ils la doivent au volontarisme partenarial existant entre le Conseil départemental, l’établissement du cru et…ORANGE. Une entreprise ô combien diversifiée dans son large panel d’activités qu’elle décline au quotidien et que l’on ne présente plus.

Non seulement la structure amène la fibre optique jusqu’au fin fond de la ruralité de l’Yonne (et d’ailleurs !) depuis pas mal d’années en lui assurant son essor et son modernisme, mais en sus, elle éduque, initie, informe, renseigne et contribue à ce que chacune et chacun, jeune ou vieux, rural ou urbain, particulier ou professionnel, puisse maîtriser ainsi à la perfection l’outil numérique qui révolutionne notre vie depuis une vingtaine d’années.

 

 

Une campagne de sensibilisation devant faire florès sur tout le territoire…

 

Pour y parvenir, le groupe déploie une palette de possibilités diverses et variées, mais toutes complémentaires les unes des autres, s’appuyant sur les bonnes volontés humaines en interne et un sacré maillage de passionnés. Résultat : les programmes de prévention s’accélèrent dans les régions de France et de Navarre, à l’instar de ce qui se déroule en Bourgogne, à la grande satisfaction des bénéficiaires en bout de course. C’est-à-dire, nous tous !

« SuperCodeurs », nom de baptême de cette antépénultième action visant à clarifier les choses par le petit bout de la lorgnette pédagogique, a donc trouvé grâce et écho auprès du Conseil départemental qui en assure le relais dans les collèges du territoire, l’un de ses domaines privilégiés de compétences.

D’ailleurs, que l’on ne s’y méprenne pas : si Orange a bien posé ce jour les jalons de cette intervention ludique et constructive à Sens où la totalité des élèves des classes de 5ème prendront part à ces sessions en compagnie de la trentaine de formateurs ad hoc avec une deuxième séance le 27 avril, les collèges implantés en zone rurale devraient être concernés eux aussi à l’avenir par cette démarche de sensibilisation tous azimuts. Des intentions qui ont été confirmées par le premier vice-président de l’exécutif départemental, Grégory DORTE, venu en proche voisin depuis Pont-sur-Yonne assister à cette grande première, et Véronique MORLIGHEM, déléguée générale du groupe ORANGE pour le territoire bourguignon.

 

Thierry BRET

 

 


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Quoi de plus appropriée qu’une cérémonie des vœux pour dresser un tour d’horizon des actions menées et des prospectives pour demain ? Le président du Syndicat Départemental d’Energies de l’Yonne, Jean-Noël LOURY, s’est prêté à l’exercice devant un parterre nourri de maires du département, usant d’un discours résolument tourné vers l’avenir, émaillé de « coups de gueule » dont le maire de Val-de-Mercy a le secret.

 

APPOIGNY: Si le déclenchement de la guerre en Ukraine a contribué à la hausse des coûts de l’énergie que l’on connaît, pas question pour autant de faire du conflit le seul responsable, selon le président du SDEY : « une situation due entre autres, et à mon sens à un défaut d’anticipation d’EDF et de la gouvernance pour la production énergétique liée notamment au défaut d’entretien des centrales nucléaires… , dénonçant dans la foulée, « tous les profiteurs qui n’ont rien à voir avec l’énergie et qui usent de ces circonstances pour faire des profits exorbitants mettant en grande difficulté les collectivités, les entreprises et les familles… ».

Rebondir et se réinventer, pour mieux anticiper le nouveau monde énergétique à venir, c’est l’objectif que s’est fixé le SDEY depuis déjà plusieurs années, au travers notamment des 160 bornes de recharges pour véhicules électriques déployées dans tout le territoire icaunais, faisant du département un leader en la matière. Leur gratuité jusqu’alors coûtait 400 000 euros par an au SDEY et depuis le 02 janvier dernier, leur accès est devenu payant : « cela n'était plus tenable financièrement pour notre collectivité, bien sûr, nous avons été confrontés à quelques râleurs… ». Des bornes appelées à se moderniser et être plus performantes dans un avenir proche, par le biais du plan « Energies Yonne 2026 ».

 

 

La clairvoyance de trois élus qui portent le projet d’un parc éolien…

 

Mais l’avenir, ce sont aussi ces « stations propres » sur lesquelles réfléchit le syndicat, où l’on pourra à la fois trouver des chargeurs électriques, à hydrogène et GNV, ce gaz naturel composé essentiellement de méthane. En parallèle, sont développés en partenariat avec ENEDIS, des chargeurs bidirectionnels qui permettront de « pomper » l’électricité d’un véhicule aux heures de pointe pour l’injecter sur le réseau en lui donnant la possibilité de se recharger la nuit. Deux bornes de démonstration seront installées sur le site auxerrois du SDEY, à destination des communes, mais aussi des écoles, collèges et lycées, « pour que toutes les générations s’approprient ce domaine… ».

Un futur associé également au développement de toutes les énergies renouvelables, méthanisation, hydro-électricité, éoliennes, porté par la SEM Yonne Energie dont le syndicat est actionnaire majoritaire à 80 %. En témoigne ce projet de méthanisation en filière biologique mené dans le nord du département à Pont-sur-Vanne, « une unité de production vertueuse à plusieurs égards, permettant d’injecter du gaz vert sur le réseau, tout en consolidant la filière luzerne et en préservant la ressource en eau dans une aire d’alimentation de captage… ».

Jean-Noël LOURY saluant dans la foulée « la clairvoyance des maires de Nuits, de Cry et d’Aisy-sur-Armançon », initiateurs dès 2016, d’un projet de parc éolien, « dont la capacité répondrait à un tiers de la consommation résidentielle de l’Yonne, c’est-à-dire 100 mégawatts… ».

 

 

Un coup de gueule contre des « pinpins » !

 

Le SDEY s’est aussi donné pour mission d’aider les communes à réduire de façon drastique leur facture énergétique, au travers notamment de la rénovation de l’éclairage public en « LEDS intelligents ». Un programme qui s’achèvera en 2023, au profit de174 communes et pour lequel le syndicat a contracté un emprunt de 15 millions d’euros, pour des travaux dépassant les 25 millions d’euros. L’occasion pour le président LOURY d’une mise au point : « vu le montant de nos investissements, je pense que nous n’entendrons plus de la part de personnes malveillantes ou ignares que le SDEY est riche. Il n’est pas riche, il fait travailler l’argent... ».

Rappelant que si sept millions d’euros de trésorerie avaient bien été engrangés au moment de la fusion des 23 syndicats primaires, huit millions d’emprunts avaient été « récupérés » conjointement, qu’il faudra rembourser jusqu’en 2030.

Le SDEY accompagne également le Conseil départemental pour la partie génie civil en cas de travaux mixtes liés au déploiement de la fibre dans le département, avec là encore, ce petit « coup de gueule » du président : « A plusieurs reprises, j’ai réagi fortement contre l’installation de poteaux dans des communes où nous avions enfoui les réseaux. C’est quand même assez déplaisant alors que nous œuvrons à l’amélioration de sites, sur le plan environnemental, en enfouissant des réseaux, de voir des « pinpins » qui arrivent derrière et qui replantent des poteaux en disant c’est la fibre ! Ça je ne le supporte pas… ».

 

 

La France détient le pompon en terme de delai pour réaliser des choses !

 

A noter qu’après les douze premières communes récompensées en 2022, de nouveaux labels « Terre d’Innovation » seront décernés cette année, aux communes les plus performantes en la matière portées par le SDEY. Un label qui a séduit par-delà les seules frontières icaunaises, puisqu’il sera repris au niveau national.

C’est à l’unanimité moins une voix, que le SDEY a voté une motion sur l’avenir énergétique de la France, préconisant entre autres, l’accélération du développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène, du gaz vert, de la biomasse et de la simplification des procédures pour un aboutissement plus rapide des projets. Il y a urgence tonne son président : « Faut reconnaître quand même que la France détient le pompon en termes de délai pour réaliser quelque chose… ». Et le temps, c’est justement ce dont on manque le plus cruellement pour construire le monde énergétique de demain…

 

Dominique BERNERD

 


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