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Franchement, cela fait plaisir à voir ! La revalorisation d’un centre bourg dans l’un de ces petits villages de nos campagnes. Et pas l’une des plus évidentes à découvrir, en somme, perdue au beau milieu de nulle part ou presque du côté de la forêt d’Othe, entre Aube et Yonne. Un lieu excentré des grands axes routiers et seulement emprunté par des chemins de traverse parfois un peu sinueux et désert pour s’y rendre, entouré de sombres zones forestières où abondent gibiers, moult feuillus et plantes sauvages. Nom du point de chute à optimiser ce jour : DIXMONT. Inconnu au bataillon pour la plupart des lecteurs ? Oui, vous avez entièrement raison !

Avec une population qui n’excède pourtant pas le millier d’habitants – ils sont quand même répartis sur vingt-trois hameaux ; ce qui en fait l’un des particularismes local ! -, cette commune à la typicité rurale peut désormais s’enorgueillir de posséder un centre-bourg totalement revitalisé, remis à neuf et esthétiquement très agréable à l’œil depuis quelques semaines, marquant ainsi le terme d’importants travaux ayant été élaborés sur une période de trois ans. La prime réflexion, quant à elle, date d’il y a presque dix ans déjà !

Un sacré tour de force imputable à plusieurs critères que sont la pugnacité, l’audace, l’ambition et… la volonté. La vision politique du projet, aussi !

Car pour réaliser des « travaux herculéens » de telle envergure dans pareil endroit et ce n’est pas critiquer la vision sereine et charmante offertes par ce village un brin bucolique par jour de pluie, il aura fallu en amont se battre contre des montagnes de paperasserie, lutter d’arrache-pied contre les sempiternelles lenteurs administratives, convaincre les pisse-froids de tout poil de la réelle pertinence de ces réalisations pour le bien-être et l’amélioration de la qualité de la vie des habitants, se démener pour trouver les fonds nécessaires à un tel dessein architectural, sans omettre la recherche du précieux Graal qui empêchent les élus de ces collectivités territoriales de dormir sur leurs deux oreilles le soir venu : les fameuses et indispensables subventions ! Sans elles, point de salut, et le projet peut très vite passer de vie à trépas, voire mourir dans l’œuf !

 

Un projet hybride et ambitieux mûri pendant une décennie…

 

Qui a dit qu’il ne se passait jamais rien dans les localités de nos campagnes ?! Et qu’elles n’étaient que juste bonnes à accueillir la horde de personnes âgées de villes métropolitaines soucieuse de se mettre au vert pendant la quête d’une retraite amplement méritée ou d’un week-end en résidence secondaire ! C’est vrai que bon nombre d’entre elles n’ont pas grand-chose de très attrayants et de positifs en termes d’attractivité à proposer à la population pour inverser la tendance de la baisse drastique de la démographie.

Plus d’école, pas de commerces, aucun service existant, absence de moyens de transport collectif, couverture téléphonique et numérique réduites à néant : bref, c’est la mouise  totale, quoi !

 

 

L’Hexagone accueille à date près de 35 000 communes dans ses frontières. Il faut savoir que 21 000 d’entre elles, à connotation très campagnarde, ne possèdent même plus le moindre commerce et artisan dans leurs murs ! Ce qui n’est plus le cas, a contrario, de notre étude de cas du jour. Le village de DIXMONT qui accueille désormais un complexe de multi-commerces et une vision stratégique tournée indubitablement vers l’avenir.

Adoubé en 2015 par l’équipe municipale d’alors – un projet communal à angle très visionnaire doit obligatoirement courir dans le temps et ne pas se soucier du temps politique et des échéances électorales qui passent, encore moins des couleurs politiciennes ! -, l’ambitieux concept aura été articulé de la manière suivante : extension de l’école par la construction d’une nouvelle classe, réhabilitation d’un bâtiment ancien  en local permettant de recevoir des praticiens et des logements sociaux, enfin la construction d’un pôle commercial multi-services.

 

Un effet ruissellement des subventions conséquent !

 

Le sceau de la réussite, en fait, de ce dossier hybride pour sensibiliser toutes les parties compétentes (et institutionnelles) pouvant abonder financièrement dans le sens de la marche : son éclectisme ! En y ajoutant une bonne dose de pragmatisme et sans doute de réalisme, en sus.

L’éducation, la santé, l’habitat, le commerce, les services ! Cinq doigts de la main indissociables à mi-chemin entre nécessité sociétale et besoin économique, voire d’attractivité, qui auront fait mouche pour inciter tous les partenaires sollicités (Etat, Région, Département, Communauté d’Agglomération et même Europe) d’y répondre favorablement en ouvrant grandes les vannes financières, engendrant ainsi un salvateur effet de ruissellement…

Près de 3 millions d’euros (excusez du peu !) vont ainsi tomber dans l’escarcelle de la mairie de DIXMONT et de son édile, Marc BOTIN – il est également le président de la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais – pour financer l’ensemble de ces travaux, réalisés étape par étape en plusieurs tranches. Dont certaines en tranches conditionnelles.

Là, où l’on se prête à sourire et à applaudir des deux mains quant au sens de stratège et de gestionnaire de l’élu façon renard des surfaces pour parvenir à ses fins, c’est sur le pourcentage d’aides et de subventions qui vont s’adosser au fur et à mesure sur ce projet de revitalisation rurale : plus de 73 % obtenus ! Autant dire que le reste à charge pour la localité de 900 âmes est de l’ordre de la portion congrue ! De la roupie de sansonnet !

 

 

Même la transition énergétique s’est invitée dans le projet !

 

Le concept qui coche toutes les cases de la réussite dans son approche globale et bien dans l’air du temps environnemental, a même ajouté celle de la transition écologique !

En effet, le bâtiment de 300 mètres carrés conçu pour être modulable selon les besoins et comprenant un espace de co-working, un bar, une salle de restauration, et une épicerie d’appoint répond aux normes en vigueur « RT 2012 » du label « BEPOS 2017 Effinergie ». De conception bioclimatique, il a été érigé à base de matériaux bio-ressourcés.

L’espace public, ornementé d’une très jolie fontaine, fait aussi la part belle aux piétons et adeptes de la mobilité douce au détriment des automobilistes qui ne disposent plus que d’une seule voie de circulation. Suffisant pour la tranquillité et la sécurité, non ?

Quant aux végétaux, ils sont partout ou presque dans cet environnement totalement relooké. Outre l’embellissement du site, ils seront à terme une source d’ombre très profitable aux promeneurs et aux clients du nouveau cadre commercial d’un village qui n’en comptait plus aucun depuis un moment.

Moralité : la revitalisation de la ruralité qui n’est pas un vain mot dans cette France du XXIème siècle peut nourrir de très belles espérances au niveau de l’attractivité et de l’économie d’un territoire, en facilitant le retour en grâce démographique de ces communes, le plus souvent oubliées des grands projets de développement. A titre d’exemple, la fameuse « diagonale  du vide » qui traverse la France d’Est au Centre et dans laquelle nous nous situons.

Alors, élus des petites communes de France et de Navarre, n’ayez pas peur de prendre le taureau par les cornes en osant porter vos projets vers le firmament ! Cela paraît si simple…comme le précise l’adage : « quand on veut, on peut » !

 

Thierry BRET

 


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Le résultat présenté dans les cadres photographiques est pour le moins surprenant. Il s’agit de démêler le faux du vrai. Un vrai, à la limite de l’improbable quand on voit l’ancienne chancelière allemande, Angela MERKEL, dégustée un cornet de glace assise sur un transat d’une plage ensoleillée aux côtés de…Barak OBAMA ! Prétexte à une réflexion sur les capacités de l’intelligence artificielle, l’exposition « Info/Intox », inaugurée à la Maison de l’Ecologie à Auxerre, aura permis de poser les jalons des 14èmes Rencontres Auxerroises du Développement Durable. Des RADD qui s’interrogent sur la pertinence de l’IA, entre outil et menaces…

 

AUXERRE: Balade à vélo avec la Roue Libre, balade au beau milieu des chèvres de la structure de Saint-Bris-le-Vineux dirigée par Claire GENET, découverte de l’écosystème ULTERIA, ateliers démonstratifs pour les petits comme pour les plus grands, présentation de l’entreprise MOBIL WOOD, sortie naturaliste, conférences sur le numérique et ses conséquences à être utilisé à outrance pour la planète et ses habitants avec la journaliste Juliette DUQUESNE, table ronde autour de la compréhension de cette nouvelle technologie…la quatorzième édition des RADD 2024 (Rencontres Auxerroises du Développement Durable), chère à son président, Denis ROYCOURT, aura choisi cette année l’IA (intelligence artificielle) comme thématique de réflexion.

Un sujet ô combien prégnant dans notre société ultra digitalisée, abordé sous la forme d’interrogation : l’IA est-elle utile ou représente-t-elle une menace ?

Sept jours de rendez-vous, denses et éclectiques, à se mettre sous la dent avec le concours de spécialistes et de conférenciers qui connaissent leur sujet jusqu’au bout de la langue, voilà ce qui est et aura été proposé dans la capitale de l’Yonne en cette fin de mois d’avril.

 

 

Même le 01er mai, les RADD travaillent !

 

On notera pour les retardataires l’excellente table ronde programmée ce mardi 30 avril à 19 heures au théâtre d’Auxerre, sur la compréhension de tout cet édifice très artificialisé avec la présence d’une ancienne coordinatrice du Lab de Google, Laura SIBONY, aujourd’hui enseignante à l’Ecole Polytechnique et à Sciences Po sur les bases de l’intelligence artificielle et Hugues FERREBOEUF, l’un des experts les plus en vue de l’articulation entre transition numérique et climatique.

Un échange sur le papier des plus passionnants qui se prolongera sur les conditions d’une maîtrise d’un numérique durable, avant le questionnement coutumier du public. A ne pas oublier, mercredi 01er mai (eh oui, aux RADD, ça bosse même le jour de la fête du Travail !), la projection du classique cinématographique de Stanley KUBRICK (« 2001, l’Odyssée de l’espace ») au cinéma CGR auxerrois à 19 heures, un long métrage culte qui sera prétexte à des échanges avec le public en seconde partie de soirée avant que Denis ROYCOURT ne tire les conclusions de cette édition très digitalisée !

 

 

 

Faux et usage de faux photographiques pour faire gober n’importe quoi !

 

Toutefois, en guise de préambule, voire d’hors d’œuvre, les organisateurs de ces RADD cru 2024 proposaient à la Maison de l’Ecologie une intéressante exposition d’images photographiques réalisées à partir de l’IA. Une série de clichés amusants et significatifs des opportunités visuelles offertes par l’intelligence artificielle, organisées pour leur préparation et leur mise en scène par de vrais photographes bien vivants ceux-là, Daniel CARRE et Jean-Paul LEAU !

Au-delà de la plaisanterie iconographique qui prête à sourire, le risque de dilemmes et de détournements en termes de compréhension et d’usage existe bel et bien avec ce genre de travaux. Faux et archi-faux, naturellement, dans leur réalité !

 

 

Le vice-président du CDJM, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation, Bernard ANGAUD – il est par ailleurs délégué général de la société des lecteurs du « Monde » - aura fait part de ses réflexions pertinentes sur l’éveil des consciences face à ce phénomène de falsification de l’image en titillant l’esprit critique d’un auditoire venu inaugurer ce rendez-vous. Une manière de ne pas gober n’importe quoi et de se fier à l’éthique de la profession qu’est le milieu de la presse.

Car, quand de tels clichés même les plus innocents et humoristiques circulent auprès de certains publics plus enclins à croire aux principes du complot et au n’importe quoi, il en reste malheureusement toujours des traces profondes et indélébiles dans les neurones…

 

Thierry BRET

 

 


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On connaît la maxime. « Quand le bâtiment va, tout va ! ». Cela suppose dans le sens inverse, que lorsqu’il ne va pas, tout va s’effondrer irrémédiablement ? En tout cas, les signaux d’alarme, virant au rouge vif, sont allumés depuis le début de l’année dans l’Hexagone. Ce secteur économique, traditionnellement porteur d’emplois, est en train de subir une grave crise de confiance sans précédent qui risque peut-être de l’envoyer par le fond, avec à la clé une centaine de milliers de postes supprimés…Si ce n’est pas plus, si l’on y ajoute tous les intervenants connexes de la filière.

Bref, c’est tout le château de cartes qui présente de sérieuses lézardes en France. Les fédérations patronales du secteur, Fédération Française du Bâtiment et CAPEB, ne cessent de tirer la sonnette d’alarme auprès du gouvernement. Elles sont relayées par la Fédération nationale des Travaux Publics mais aussi de puissants organismes institutionnels comme la FNAIM, la Fédération nationale de l’Immobilier.

L’effondrement des permis de construire dans le pays explique en partie la situation. A l’instar de la faiblesse du marché immobilier, notamment dans le neuf qui piétine. Il suffit d’en discuter avec les professionnels de cette filière pour s’apercevoir que le pessimisme est devenu le lot de leur quotidien au niveau des affaires.

Pire, les négociateurs, d’ordinaire enclins à ramener du business à force d’opiniâtreté et de savoir-faire rentrent de plus en plus souvent bredouilles de leurs entretiens avec des prospects. Morosité et « tirage de gueule » en perspective dans le sérail…

Le nombre de vitrines immobilières qui disparaît du paysage commercial dans les villes de l’Hexagone s’allonge au fil des mois. Preuve que le marché de l’offre et de la demande n’est plus au rendez-vous ; ce qui ne fait pas le jeu par ricochet naturel des ménages et des néo-propriétaires à l’immobilier, eux-mêmes amers.

 

Mais où sont passées les offres de la commande publique ?!

 

Du côté des professionnels, on n’est pas mieux loti. La hausse exponentielle et spéculative des matières premières, coup sur coup engendrée par la crise sanitaire de la COVID 19, puis par la déflagration belliqueuse jusqu’au-boutiste opposant Russes et Ukrainiens à l’Est de l’Europe a agi comme un catalyseur.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, c’est bien connu mais là, la douche écossaise qui s’est abattue sur les artisans du secteur BTP n’est pas prête de sécher. Les cours des matières premières qui se sont envolées ne sont jamais revenus à leur niveau d’avant ces crises successives, provoquant un irréversible impact sur les entreprises. Certaines ont été obligées de fermer la porte en déposant le bilan auprès des tribunaux de commerce…

 

 

Mais, là où le bât blesse véritablement, c’est en matière de commandes publiques ! A l’heure de la simplification à outrance exigée par le ministre de l’Economie Bruno LE MAIRE qui en fait désormais son cheval de bataille prioritaire dans ses missions régaliennes alors que cette promesse électorale du chef de l’Etat date de sa toute première installation à l’Elysée, c’est une vraie chape de plomb administrative qui pèse toujours sur les têtes pantelantes des entrepreneurs qui osent encore s’y aventurer !

Complexité et lenteur de l’administration, choix du moins offrant avec des qualités professionnelles qui se révèlent par la suite moindre quand il faut repasser derrière les travaux mal ficelés, clientélisme et nébulosité autour de certaines attributions de dossiers faisaient déjà frémir les prétendants à ce Graal suprême de s’engager ouvertement avec les collectivités.

 

Une estimation évaluée à 100 000 postes à supprimer…

 

Mais, là en plus, il s’avère que ces dernières ne bénéficiant plus des largesses de l’Etat ou ayant des budgets restreints qui ont fondu comme neige au soleil, tardent à la réalisation de travaux, parfois urgents, voire les placent dans la catégorie des pertes et profits, ou le plus souvent en les reportant aux calendes grecques.

C’est-à-dire vers un plus tard ce qui signifie jamais dans le jargon administratif des collectivités territoriales !

Depuis le début de l’année, la baisse des commandes publiques équivaut à un volume de 15 % d’affaires pour les acteurs de la filière du bâtiment. Autant dire une perte sèche de leurs chiffres d’affaires, incompressible.

L’autre problématique du moment mais qui perdure depuis plusieurs mois déjà, c’est le sempiternel aspect du recrutement. Les artisans du bâtiment dont certains possèdent parfois des carnets de commandes bien remplis se voient contraints, faute de personnel qualifié, de refuser des marchés sur lesquels ils devaient intervenir ! Conséquence, c’est un net manque à gagner pour la trésorerie et autant d’effets pernicieux à la survie de l’entreprise.

Cela entraîne à terme une logique implacable en matière de management et de stratégie : au lieu d’embaucher, alors qu’ils en avaient un cruel besoin, les patrons des sociétés exsangues financièrement procèdent au licenciement de leurs éléments un peu partout en France.

Une première estimation table sur 100 000 postes qui seraient supprimés d’ici 2025. D’autres observateurs économiques parlent même de 250 000 emplois passés à la trappe sien die.

A l’heure où les Jeux Olympiques de Paris et leurs nombreuses constructions ont mobilisé budgets et forces humaines depuis plusieurs années pour la gloriole de la France, cela fait un peu tâche de se dire que parallèlement, et surtout en province, le sort de bon nombre d’artisans du bâtiment (voire des  travaux publics) ne tient plus qu’à un fil qui ressemble à une corde avec laquelle se pendre ! Un fil qui n’est pas celui d’Ariane, visiblement…

 

Thierry BRET

 

 


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De meetings en réunions, de visites sur les marchés ou sur les foires commerciales, telle celle de Sens, 95ème du nom inaugurée samedi où il fut accueilli par une imposante foule d’aficionados scandant son nom et réclamant des séances photographiques à ses côtés, le président du Rassemblement National Jordan BARDELLA ne change pas d’un iota sa rhétorique et son combat menés contre l’incivilité et l’irrespect en France. Face à cet ensauvagement qui prospère, une seule et unique préconisation : la fermeté…Un argument inscrit dans le programme du parti mariniste aux européennes. Y compris pour les échéances de 2027 !

 

SENS : « Il faut sortir de la mécanique du déni qui consiste depuis plusieurs années en France à expliquer que la violence n’évolue pas de manière négative et qu’il y a toujours une excuse pour justifier cette violence telle que la pauvreté ou les conditions sociales. Moi, je prône une attitude face à cet ensauvagement de la société : c’est la fermeté… ».

Très à l’aise dans le maniement du verbe face à une cohorte de journalistes qui se bousculent et jouent des coudes pour avoir la meilleure des places au plus près de l’orateur, appuyé à un mange debout, le président du Rassemblement National assène avec conviction ses arguments.

Bien rodé dans l’exercice – il est rappelons-le tête de liste du RN lors de ses échéances européennes,  une élection importante qui se déroulera le 09 juin prochain -, le tribun Jordan BARDELLA s’accorde une légère pause avec la presse durant les deux heures de visite – voire un peu plus selon le rythme très lent de l’impressionnant cortège qui déambule dans l’une des artères accueillant les stands exposition de la foire en remontant vers la canopée – pour expliquer sa présence ce jour en terre de l’Yonne, dans sa partie la plus septentrionale, et son programme.

Mais, avant de répondre aux quelques questions tirées de leurs besaces par les représentants de la presse écrite, audio, radio de toutes obédiences, le président du RN aura dû se fondre dans une foule compacte à la manière d’une rock star (si, si, il y avait même des groupies et des fans qui voulaient des autographes et de selfies !) dès la sortie de son véhicule.

 

 

Un candidat largement en tête dans les sondages à 31/32 %

 

L’imposant service d’ordre effectuant sans heurts la zone tampon entre les personnalités (on remarquera la présence des deux députés de l’Yonne, Daniel GRENON et Julien ODOUL mais aussi de quelques têtes connues de la frange mariniste du sérail à l’instar d’Audrey LOPEZ ou de l’Auxerrois Pascal BLAISE qui revendique bec et ongles son appartenance à Avenir Français) et le public.

Il faut croire que la tournée des foires de Jordan BARDELLA est synonyme de succès pour le candidat qui caracole largement en tête des intentions de vote – une oscillation statistique entre 31 et 32 % à date- puisqu’il y a quelques jours en Isère comme en Seine-et-Marne, à Montereau-Fault-Yonne, le public fut là aussi au rendez-vous, parfois pour discuter avec le jeune loup de la politique hexagonale qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN en 2027. Ou tout simplement être immortalisé en sa compagnie.

« Il nous faut de la fermeté, encore de la fermeté, martèle Jordan BARDELLA, il nous faut changer de politique en France de manière radicale… ».

 

 

Le tour de vis pénal est nécessaire en France

 

Et de citer la politique pénale qu’il juge trop laxiste à destination des mineurs. « La généralisation des centres éducatifs fermés s’impose, ajoute-t-il, de même, il faut casser la récidive avec des peines immédiates très tôt pour les mineurs. Je prône également des peines dissuasives : lorsque vous avez des peines  inférieures à deux ans de prison en France, vous n’allez plus en détention...».

Le volet de l’immigration ne fut pas occulté.

 « Une grande partie de la violence que nous subissons en France est imputable à l’incapacité à maîtriser les flux migratoires et à l’importation sur le sol français d’une culture qui ne correspond pas aux us et coutumes et aux rapports à la civilité que nous avons dans notre pays… ».

Quant aux parents, ils doivent être responsabilisés. La suppression des allocations familiales et des aides sociales est ainsi souhaitée par le leader du Rassemblement National en cas de récidives des enfants mineurs. Un tour de vis pénal, en quelque sorte, qui sert de fil d’Ariane à la politique voulue par le chef de file du parti bleu marine. Le tour de vis nécessaire pour contrecarrer cet ensauvagement progressif que Jordan BARDELLA pointe du doigt avec véhémence dans ses propos ?

 

 

Changer de mode de fonctionnement pour l’Union européenne

 

« Oui, il s’agit bien d’un ensauvagement, rétorque-t-il à la remarque insistante d’un journaliste de la presse audio qui semble s’offusquer, il n’y a pas un endroit aujourd’hui en France où l’on ne peut pas être agressé et touché par cette violence au quotidien… ».

Et l’enjeu de l’élection européenne dans tout ça ? Jordan BARDELLA y est revenu dès sa prise de parole : « j’aime l’Europe et notre civilisation, mais c’est aussi pour cela que je suis opposé au fonctionnement actuel de l’Union européenne où la France ne défend plus ses intérêts ni sa vision d’Europe des nations… ».

Quant à la problématique inflationniste de l’énergie qui grève durement le bas de laine de nos concitoyens, le président du RN ne manquera pas de casser verbalement les règles de fixation des prix de l’énergie actuelles.

« Le Portugal et l’Espagne ont obtenu une dérogation pour en sortir, justifie-t-il, et pourquoi pas la France ? C’est le meilleur moyen de baisser les prix des factures d’électricité pour les Français et nos entreprises… ».

Ensuite, tout ira très vite, retard pris sur le timing initial oblige, la dislocation du point presse fut très rapide afin que le cortège poursuive sa progression vers la canopée – l’espace clé de l’ossature de la manifestation commerçante -, les journalistes repartant comme une nuée d’oiseaux avec leur lot de questions désormais sans réponse…

Quant au candidat, vedette du jour, il continuera à donner des poignées de main à tire-larigot et à goûter aux produits du terroir proposés çà et là par des commerçants du cru à la manière d’un Salon de l’agriculture parisien ! Et à se satisfaire intérieurement de sa cote de popularité qui, c’est indéniable que cela plaise ou non, ne cesse de monter inexorablement…de là à en faire un présidentiable dans trois ans ?

 

Thierry BRET

 


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Le gouvernement ne cesse de marteler à grand renfort de slogans électoralistes que les Français sont pressurisés par les impôts à la veille des échéances européennes. Le premier en tête, Gabriel ATTAL qui n’a pas sa langue dans sa poche du haut de ses 35 ans, a juré mordicus que la hausse des taxes et de la fiscalité n’était nullement inscrite à l’ordre du jour en cette année 2024, faite pourtant de disette abyssale en matière de recettes économiques pour l’Etat.

Même le président de la République s’y met de sa litote lancinante sur cet item, ces dernières semaines, écartant cette éventualité pour renflouer les caisses percées de Bercy, car il est vrai que nous sommes et de loin déjà les champions d’Europe ?, du monde ?, de l’univers ?, toute catégorie sur le sujet ! Oui, mais ça, c’est pour 2024 !

Parce que dès l’année suivante, Mesdames Messieurs, il faudra bien s’acquitter d’une nouvelle taxe qui en dit long sur ses intentions et sur le traquenard évident, façon portes ouvertes qui vont se pérenniser dans le temps à l’instar de la fameuse CSG/CRDS, qui se présente à nous, la bien-nommée taxe « lapin », applicable à partir de 2025 !

Rien que l’appellation, déjà risible en soi, vaut son pesant de terrines de campagne ! On dirait presque que nos fins technocrates parisiens, bardés de diplômes et de titres honorifiques ronflants, sont sortis de leurs terriers ou de leurs garennes en mode tour d’ivoire pour travailler d’arrache-pied sur un tel projet !

 

La chasse aux rendez-vous non honorés et pas excusés

 

A quelle sauce, moutarde, à la bière, aux pruneaux ou au vin rouge, allons-nous être mangés, nous autres disciples de « Bugs Bunny » ?! Qui ressemblons davantage, une fois de plus, aux dindons de la farce quand il s’agit de passer au tiroir-caisse !

Pour mémoire, la taxe « lapin » - c’est pourtant sympathique comme animal, surtout de compagnie plutôt que de le cuisiner en mode sauté ou chasseur ! – s’appliquera à toute personne constituant la patientèle d’un représentant de la docte caste médicale qui n’honorera pas son rendez-vous le jour J et à l’heure H, bloqué sur un agenda au préalable biffé par le praticien.

D’où la fameuse expression, « poser un lapin » qui a dû enthousiasmer celles et ceux des conseillers ministériels ayant dû plancher longuement et chers payés avec notre argent sur la thématique en question.

« Vous avez quatre heures ! » pour la dissertation qui n’a rien de philosophique celle-là, nonobstant l’enjeu, elle prêterait même à la franche rigolade !

Sachant que la patientèle hexagonale s’exposera à la sanction suprême – un prélèvement obligatoire de 5 euros – si l’annulation dudit rendez-vous médical n’a pas été effectué a minima 24 heures avant la date fatidique. Où ira la somme de 5 euros in fine ? Dans la poche du généraliste ou du spécialiste ! Magnanime, le gouvernement  laisse même le soin à ce dernier de prélever ou pas la somme équivalente à la sanction…Dans le genre, ce n’est pas nous, c’est l’autre, ce n’est pas mal !

 

 

La désertification médicale ? Ce n’est pas moi, c’est l’autre !

 

A peine annoncée, la mesure qui permettrait in fine de récupérer selon les analyses officielles entre 15 à 20 millions de créneaux médicaux supplémentaires (un vrai plus en termes de citoyenneté et de respect envers les malades qui en ont le plus besoin), est loin de faire l’unanimité chez les thérapeutes. Bon nombre d’entre eux ne se satisfont pas d’une telle décision aussi arbitraire et d’un procédé pour le moins coercitif, comme à l’accoutumée en France dès que l’on propose une réforme ! Vous vous souvenez de celle concernant les retraites ?!

On estime entre 3 et 7 %, selon les spécialités médicales, le pourcentage de rendez-vous non honorés et non excusés en une année sur un potentiel de plus de 30 millions d’entretiens avec son médecin en France.

Or, soucieux de résoudre la crise de la désertification médicale imputable à une succession de décisions politiques prises par le passé en dépit du bon sens (le numerus clausus appliqué stricto sensu en bloquant tous les désirs d’installation et de renouvellement des jeunes médecins), ce qui engendrera de facto la fameuse désertification médicale dans laquelle nous nous trouvons depuis belle lurette, nous autres les perdreaux vivants en province et en zones rurales, le gouvernement veut mettre les bouchées double en mettant la pression sur les Français, en les culpabilisants !

Toujours selon le sacro-saint principe, élémentaire mon cher WATSON, ce n’est pas moi, c’est l’autre ! D’une évidence avérée, bien sûr !

 

Une sanction de 5 euros ni charitable ni louable !

 

Sauf que dans le cas présent, la mayonnaise qui pourrait accompagner le râble de lapin ne prend pas. D’une part, les associations qui représentent les usagers de la médecine en France sont vent debout contre une telle pénalité. Arguant que s’il y a des annulations de dernière minute, c’est à cause des délais impartis pour obtenir un rendez-vous, des délais parfois incompressibles de plusieurs mois dans certaines zones géographiques dépourvues de praticiens spécialisés – suivez mon regard et vous aurez vite compris ! – qui nécessitent des mois et des mois d’attente !

Moyennant quoi, vous avez le temps de mourir dix fois avant de recevoir les premiers soins en France ! Ainsi soit-il ! Bravo le modernisme car où sont passés nos médecins de famille d’antan en ce début de XXIème siècle et qui eux vous auscultaient vraiment des pieds à la tête durant le rendez-vous ?

Sauf que les médecins eux-mêmes rechignent à l’idée de mettre en application ce dispositif sanction contre leur patientèle. Pas très charitable et louable lorsque l’on a prêté le serment d’Hippocrate !

D’autant que des petits malins – et il y en a dans toutes les corporations comme chacun le sait - seraient peut-être même tenter de s’inventer de faux rendez-vous pour arrondir leurs fins de mois, non ! Une idée de plus à mettre au profit des fraudes qui excellent dans ce pays, déjà en tête de peloton là aussi : elle n’est pas belle la vie ?!  

Non, si le gouvernement via son ministère de la Santé veut récupérer coûte que coûte de salvateurs créneaux horaires pour la patientèle, il suffirait tout bonnement d’autoriser la délivrance des ordonnances pour consulter les spécialistes ou les certificats sportifs auprès…des officines pharmaceutiques, transformées la plupart du temps maintenant en grande surface du soin avec une multitude de caisses enregistreuses !

Reste enfin que ce système de taxe corporatiste, inhérent à l’annulation non excusé d’un rendez-vous pourrait faire florès à l’avenir et s’appliquer à une kyrielle de professions où les rendez-vous sont légion au quotidien.

Chez les coiffeurs et les barbiers (la taxe « porc-épic » à cause des poils !), chez les banquiers (la taxe « écureuil » en référence à la Caisse d’Epargne !), chez France Travail (la taxe « couleuvre » pour ces « feignants » de chômeurs et profiteurs des allocations !), chez certaines castes professionnelles à la puissance et influence avérée (la taxe « requin » ou la taxe « loup » vous avez le choix !), etc.

Gageons que nos flamboyants technocrates parisiens pourront largement s’inspirer d’un abécédaire animalier hors limite pour nous mitonner, non pas du ragoût de lièvre (la tangente du lapin !), mais des taxes en veux-tu en voilà à nous rendre chèvres !

N’oublions pas aussi pour celles et ceux qui circulent sur l’autoroute et qui dépasseraient les vitesses autorisées, la future « taxe escargot » ! Il vaut mieux en rire, non ?!

 

Thierry BRET

 


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