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Réélue à la présidence de la Fédération nationale des Gîtes de France en mai 2023 – un succès pour celle qui a succédé à Dominique POMMAT et qui devenait ainsi la première femme à la tête de la vénérable institution créée en 1955 -, Sylvie PELLEGRIN n’aurait manqué sous aucun prétexte les travaux de l’assemblée générale ordinaire de l’Association pour le Développement du Tourisme Rural dans l’Yonne (ADTRY), accueillis à l’hôtel Mercure, ce mercredi matin. Un territoire de l’Yonne qui ne lui était pas inconnu, puisque elle-même viticultrice du côté de Lambesc, exploitant le Château de Libran, aux côtés de son époux…

 

APPOIGNY : La Saint-Vincent tournante de Chablis ? Elle connaît de réputation, la présidente reconduite au printemps dernier de la FNGF, la Fédération nationale des Gîtes de France ! Immédiatement, Sylvie PELLEGRIN s’est attirée la sympathie des participantes et participants de ces travaux proposés, mercredi en matinée, à l’hôtel Mercure, ceux de l’assemblée générale ordinaire de l’ADTRY, l’Association pour le développement du tourisme rural dans l’Yonne. Même si en substance, elle devait ajouter avec un zeste d’humour qu’il faisait un peu froid à cette période de l’année, c’est-à-dire en janvier, date à laquelle la célèbre manifestation vineuse se déroulait dans l’Yonne orientale !

Délaissant ses soixante hectares de vignes, plantées du côté de Lambesc – avec son époux, Jean-Claude, elle y propose même des balades agréables en calèche au cœur du vignoble ! -, la présidente de la FNGF avait donc troqué sa casquette de vigneronne pour celle de propriétaire de gîtes ruraux – elle en a six dans son escarcelle – pour évoquer la situation de la filière, l’un des maillons forts du capital tourisme de l’Hexagone.

 

Un budget d’un million d’euros pour la communication

 

Accueillie sur le devant de la scène par la nouvelle présidente de l’ADTRY, la succulente Hélène RAVOT à l’humour ravageur lors de la présentation de son rapport moral, Sylvie PELLEGRIN rappela les valeurs fortes de la marque FNGF, déclinées autour de la solidarité. Ainsi, le réseau a décidé en 2023 d’être solidaire de la marque, consacrant un budget de plus d’un million d’euros, à la communication et à ses campagnes. Une manière très pertinente et astucieuse de réaliser de la publicité ruisselant ainsi sur la totalité des départements hexagonaux.

A l’heure actuelle, c’est à Paris que l’on peut aussi constater les bienfaits de cette stratégie de communication en visitant une très belle exposition de photographies à la gloire des Gîtes de France, dévoilées au public de part et d’autre du jardin du Luxembourg et du Sénat, une façon très subliminale et visuelle de rappeler aux parlementaires fréquentant le palais sénatorial de l’importance de cette forme touristique, avant de voter la loi de finances !

 

 

Toujours sur le volet de la communication, la FNGF a commandé une campagne de spots télévisés sur M6 diffusés le dimanche à 14h15, une émission qui se nomme « Suivez le Guide » avec des propriétaires de l’association qui apportent leurs témoignages. Pour la Bourgogne Franche-Comté, c’est le Jura qui a été sélectionné pour représenter nos couleurs. Un très beau chalet en montagne…

« C’est une campagne extrêmement pertinente, assure Sylvie PELLEGRIN, en l’espace de deux à trois dimanches de diffusion, le site Internet de notre fédération a été très vite saturé au vu du nombre de connexions observés juste après la diffusion de ces spots publicitaires ! ».

 

 

« Surtout, ne lisez pas la presse ! »

 

Un pic de connexion similaire qui a été constaté depuis dans tous les départements de France. Entraînant de facto une hausse des réservations, prouvant la véracité du vieil adage, « un bonheur ne vient jamais seul ! ».

Autre thématique du jour qui fut abordée par l’intervenante : la nouvelle loi de finances, parue le 28 décembre dernier.

« Ce texte aurait pu être catastrophique pour les propriétaires de gîtes, ajouta Sylvie PELLEGRIN, nous avons fait un énorme travail informatif auprès des députés et des sénateurs pour le faire évoluer. Nous avons obtenu que la déclaration de revenus (faite en 2024 sur les revenus de 2023) devra conserver les mêmes abattements et les plafonds. Rien ne change grâce à une dérogation de Bercy sur le sujet. Nous avons bon espoir qu’il y ait un réajustement de la fiscalité envers tous les établissements « sauvages » - on pense notamment à ceux proposés par la plateforme AIRBNB- et le législateur veut vraiment faire la différence ».

Des propriétaires de gîtes ruraux, défenseurs de patrimoine, qui veulent préserver le bâti dans les villages et les hameaux, ne vivant pas nécessairement de cette activité qui est considérée comme un complément de revenus. La conservation de l’abattement de 71 % devant ainsi être confirmée en 2025, selon elle.

Puis, étonnamment, Sylvie PELLEGRIN prit à partie la presse et leur rôle influent. « Surtout, ne lisez pas la presse ! clama-t-elle à plusieurs reprises, elle tronque les informations ! La Fédération nationale des Gîtes de France vous donnera en temps et en heure les informations exactes avec ce qu’il faut déclarer et comment le déclarer. Faites confiance à Gîtes de France, car nous sommes dans la vérification des informations ! ».

Ah, bon ? Et pas les journalistes, alors que cela intègre pourtant leur code déontologique ?!

En outre, la présidente de la FNGF rencontrera dès vendredi l’un des soutiens sénatoriaux qui défend cette ligne de la conservation de l’abattement favorable aux férus de ce tourisme patrimonial, Jean-François HUSSON, le sénateur de la Meurthe-et-Moselle. De quoi rassurer les propriétaires de gîtes dans l’Yonne !

 

Thierry BRET

 


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Des militaires à l’assaut de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne ?! Oui, d’une certaine manière, afin de renforcer les liens entre l’armée, sous ses diverses composantes, et le milieu entrepreneurial, à vocation industrielle, en particulier. Voilà le tableau insolite qui attendait les invités de cette soirée exceptionnelle, concoctée par l’UIMM et le MEDEF à Auxerre, en présence du commandant de la zone Terre Grand-Est et gouverneur militaire de Metz, le général quatre étoiles, Yann GRAVETHE, venu spécialement pour la circonstance…

 

AUXERRE : Brrr ! Ca fait froid dans le dos ! Le témoignage de l’un des chefs d’entreprise de l’Yonne, recueilli à chaud, après avoir assisté à cette passionnante présentation de près de deux heures et qui pourra toujours se consoler, voire se changer les idées, en dégustant une coupe de crémant local, agrémentée d’une gougère, résumerait presque la teneur de la conférence !

Il est vrai que les propos tenus par le général Yann GRAVETHE, commandant des forces françaises et des éléments civils stationnés en Allemagne et officier général de zone de défense et de sécurité Est de l’Hexagone, ne prêtaient guère à l’optimisme dans sa fine et pertinente analyse de la géopolitique actuelle. La dangerosité du monde dans lequel nous évoluons n’est pas vaine !

 

Un panorama non exhaustif des malheurs de la Terre

 

Durant de longues minutes où l’on ne devait entendre une mouche voler dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise, tant les spectateurs buvaient les paroles de l’orateur, le nouveau gouverneur militaire de Metz prit soin de poser pas à pas les jalons de son exposé. En débutant par un large aperçu informatif axé sur le contexte international de ce début d’année qui ne fait pas la part belle à un optimisme béat, c’est le moins que l’on puisse dire !

Dans cet inventaire à la Prévert des conflits, des troubles belliqueux et des situations explosives qui polluent notre univers au quotidien, le général Yann GRAVETHE brossa un tableau quasi apocalyptique de ce monde qui ne tourne plus dans le bon sens, visiblement. Ici, ce sont des coups d’états (Afrique) – plus de deux cents putschs répertoriés en vingt ans ! - ; là c’est l’inéluctable poudrière du Moyen-Orient ravivée par les flammes depuis l’acte odieux du Hamas en Israël le 07 octobre. Un peu plus loin, la pression de l’Azerbaïdjan sur son voisin arménien, pays coincé entre des nations hégémonistes comme la Russie, la Turquie et l’Iran. Sans oublier le bourbier sanguinaire rappelant les pires heures de la Première Guerre mondiale avec ses tranchées et ses gaz assassins, entre la Russie et l’Ukraine où l’Europe semble être de plus en plus menacée avec les diatribes régulières de propagandistes russes qui aimeraient bien vitrifier quelques capitales occidentales telles Londres, Berlin ou Paris !

 

Le terrorisme et ses résurgences menacent les Jeux…

 

 

Bref, la vie en rose en quelque sorte que nous a proposée là le très imaginatif Claude VAUCOULOUX, délégué général du MEDEF et de l’UIMM de l’Yonne, qui aime composer des soirées thématiques originales, devant ponctuer le calendrier !

Pendant ce temps- là, au pupitre et toujours très à l’aise devant le public, l’ex-entrepreneur militaire (Yann GRAVETHE a œuvré il fut un temps dans la société familiale avant de faire la carrière militaire que l’on sait) poursuivait sur le même registre en s’intéressant aux bruissements de bottes continuels qui proviennent de la zone Pacifique, avec Taïwan et la Corée du Nord dans l’œil du cyclone, sous dépression chinoise !

« Il ne se passe pas un mois sans que les tensions ne soient pas exacerbées dans cette zone géographique, insista le haut gradé de l’armée de terre, cela a des conséquences pour le demi-million de nos compatriotes qui vient dans les outre-mer… ».

A l’approche des Jeux Olympiques de Paris, le général prévient : « la résurgence du terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne pourrait avoir des répercussions graves sur le territoire national… ».   

Un tour du monde peu enclin à prêter à sourire pour la salle comble qui ne pipait toujours mot, trop absorbée par les propos du conférencier en uniforme. Poussant le bouchon un peu loin à son avantage, le général GRAVETHE continua sur le changement climatique dont les effets ne peuvent qu’imputer de nouveaux désordres géopolitiques, sans omettre la compétition autour des ressources naturelles dont l’eau. La fameuse guerre de l’eau qui a déjà débuté dans certaines parties de la planète…

 

 

Gare au cyber et à ses funestes attaques depuis la Corée du Nord…

 

Recentrant ses arguments sur une factuelle concrète qui perturbe le quotidien des entrepreneurs et des collectivités, l’orateur évoqua en toute logique le cyber et ses risques en mode exponentiels depuis quelques temps.

« Toutes les 45 secondes en France, les entreprises, les organisations gouvernementales, les collectivités et les associations sont attaquées par des opérations cyber, menées à grande échelle, devait-il souligner, or un tiers de ces cibles, et principalement les entreprises, ne survivent pas six mois à ces attaques lorsqu’elles sont perpétrées… ».

Coup de froid supplémentaire parmi l’assistance où les spectateurs s’enfoncent davantage dans les sièges.

Pointant de l’index le régime de Pyongyang, Yann GRAVETHE expliquera que la Corée du Nord dispose d’une « armée » de 600 000 hackers ayant levé de manière illicite et frauduleuse plus de 3,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires grâce à la prolifération des cyber-attaques à travers le monde. Les fonds récoltés servant à financer le programme nucléaire de cet état, considéré comme « voyou » par les démocraties occidentales.

Fin stratège dans l’ordonnancement de ses idées, le général parla ensuite de la pression informationnelle exercée par la Russie dans nos médias et les réseaux sociaux, apôtres de la désinformation et des fake news à longueur de journée.

« Les Russes vont profiter de la séquence électorale qui s’ouvre en novembre aux Etats-Unis pour renforcer leur pouvoir de nuisance, ajouta-t-il, mais aussi des élections européennes le 09 juin prochain et des Jeux olympiques pour nous diviser, nous fracturer, et réduire notre réputation. Même les services des armées ne sont pas exempts de ces méfaits… ».

 

 

Le marché de la défense, une manne pour les industriels…

 

Des attaques qui devraient durer dans le temps, en augmentant il va de soi. L’espace est devenu également un lieu de menaces où la Chine et la Russie ont déjà fait des tests visant à la destruction de leurs propres satellites ; ce qui suppose qu’ils peuvent également détruire les nôtres en substance. Quant aux fonds marins, ils n’ont pas été oubliés par le conférencier notamment les régions polaires très convoitées et de manière agressive par les autocraties.

Face à cet environnement de contestation idéologique et de confrontation militaire,  complexe et imprévisible, les armées (terre, air, mer) ont des besoins auprès de leurs partenaires économiques. Tout cela a été confirmé au plan législatif par la loi de programmation militaire, votée au parlement à l’été dernier, avec ses 413 millions d’euros d’enveloppe budgétaire. Un effort collectif de défense de la France pour permettre de vivre libre et en sécurité.

Un message entendu par les chefs d’entreprise de l’Yonne qui peuvent bénéficier de la manne inhérente à l’ouverture de ce marché en pleine croissance et accessible, et qui « paie bien et vite », plaisantera même l’intervenant tout sourire !

Chiffres à l’appui, Yann GRAVETHE précisera que le budget de la défense va doubler d’ici à 2030, passant ainsi de 30 milliards d’euros à date à 70 milliards d’euros d’ici six ans. Soit une croissance avec des marges annuelles de 6 à 10 % tous les ans !

Quant aux besoins, ils sont très éclectiques et ne concernent pas uniquement le matériel d’armement. De l’alimentation au numérique, de la manutention à la technologie de précision, aux espaces verts au vestimentaire, sans oublier les drones, au centre de toutes les convoitises.

« Nous sommes de bons clients et nous avons besoin de vous, répéta le militaire, aujourd’hui, les entreprises s’organisent en clusters pour aller vers les marchés de la défense, loin de la paperasse habituelle liée à la commande publique… ».

Bref, il n’y a donc pas d’innocence dans la démarche du MEDEF d’accueillir désormais les représentants des armées dans leur enceinte. « C’est votre armée à tous, devait conclure le général GRAVETHE à l’auditoire, elle sait qu’elle pourra compter sur vous… ».

Serait-ce un pas de plus vers l’économie de guerre dont personne n’ose avouer ouvertement l’existence en France pour ne pas affoler les citoyens ? En tout cas, cela lui ressemble de plus en plus…

 

Thierry BRET

 


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Un concours MAF (Un des Meilleurs Apprentis de France) peut en cacher un autre au CIFA de l’Yonne. Réputé pour son sens de l’excellence, tant au niveau de la qualité de son accueil, de son enseignement et de ses infrastructures, le centre de formation auxerrois accueillait jeudi dernier une énième épreuve de cette 39ème promotion départementale, autour de la commercialisation et service en CHR, soit les cafés, hôtels et restaurants !

 

AUXERRE : Bien heureux, Théo TATON ! Non seulement, il empoche la médaille d’or de la sélection départementale de cette 39ème édition d’Un des Meilleurs Apprentis de France, catégorie commercialisation et service en hôtel, café et restaurant, mais en outre, le garçon au visage rayonnant (et pour cause) glane le titre du même acabit au niveau régional, gagnant ainsi son ticket pour la finale nationale devant se disputer à la Baule.

Le jeune pensionnaire du CIFA de l’Yonne aura fait nettement mieux que les quatre autres candidats en lice qui n’ont pu se qualifier pour la finale régionale, de quoi mettre du vague à l’âme au président du Comité des MOF de l’Yonne, Marc LABARDE, un tantinet déconfit par la teneur impitoyable de ces résultats.

Exerçant ses activités professionnelles au « Maison Fort » - une des belles tables gourmandes et originales du centre-ville d’Auxerre -, Théo TATON a pu surmonter les épreuves lors de ce concours, comprenant moult ateliers techniques comme il va de soi dans cette spécialité des arts du service dans les métiers de bouche.

Quant aux autres concurrents, ils auront pêché du manque de maîtrise de l’anglais, une langue éminemment importante dans la relation commerciale touristique et hôtelière. Confidences de Maxime LAUZET, en charge de la communication du CIFA d’où provenaient tous les candidats : « il y a beaucoup de choses à retravailler, glissa-t-il, et spécifiquement la maîtrise de la langue étrangère principale, l’anglais ».

Théo TATON connaissait particulièrement bien les produits, selon les membres du jury, ce qui lui a valu de décrocher un titre qui lui était promis.

Parmi les épreuves requises lors de ce défi : la mise en place d’une table de deux couverts, l’argumentation commerciale autour de carte de mets et boissons proposés à l’hôtel Ermitage de La Baule, la reconnaissance de fromages, le service d’un vin blanc de typologie AOC Chablis, le flambage d’une poire ou la création d’un cocktail.

Tout un programme qui aura finalement souri au jeune Théo TATON, fier de son résultat…

 

Thierry BRET

 

 


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Bon, c’est sûr, cela fait un peu tache dans le paysage local. D’autant que l’Yonne, hormis les exploits sportifs de l’AJ Auxerre prête à retrouver l’élite du football hexagonal en fin de saison, ne se distingue pas souvent vers le haut du pavé, en termes de contenus informatifs positifs ! Entre les déserts médicaux et pédagogiques, l’immobilisme de l’économie et ses plans sociaux, les crues à répétition et les faits divers sordides – l’un des taux les plus élevés de France en matière d’accidentologie sur nos routes ! -, il n’y avait déjà pas de quoi pavoiser. L’opération « Place nette XXL », lancée par l’Intérieur, vient d’en remettre une sacrée couche. Cette fois-ci, c’est Avallon qui est sous le feu nourri des projecteurs !

 

AVALLON : Nom de code, « Place nette XXL » ! Du taillé sur mesure pour Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur, qui s’engouffre ainsi tête baissée dans la brèche lancée par le président de la République, Emmanuel MACRON. Une idée lumineuse qui a jailli du cerveau du chef de l’Etat : initier à très large échelle au niveau hexagonal, d’où l’appellation «Place nette, étendue dans sa version XXL si besoin », un dispositif novateur dans la lutte contre le narcotrafic, une plaie ouverte qui perturbe considérablement notre société. Période de lancement des hostilités contre les trafiquants de tout poil, il y a six mois.

Or, quels sont les premiers enseignements fournis par le ministère de l’Intérieur au terme de ce premier semestre ? C’est un succès total ! Malheureusement, cela traduit l’état de délabrement mental et civique de la société française dans les faits,  qui pour une certaine frange d’entre elle vit de larcins, de rapines, de trafics en tout genre et d’enrichissements abusifs sans jamais avoir fréquenté la cellule ressource humaine d’une entreprise ou d’une collectivité !

 

La stupeur dans les rues d’Avallon où le maire est apprécié

 

Dans le détail, cela donne les chiffres suivants, arrêtés au 07 avril 2024 : 7 177 interpellations en France, 433 opérations « Place nette » - le premier morceau de la fusée – dont 9 en mode « Place nette XXL » - c’est encore plus lourd en matière d’investigations policières !-, 3,6 tonnes de drogues en tout genre récupérées, des centaines d’armes saisies, tout cela pour un équivalent de 11,3 millions d’euros saisis, qui correspond aux avoirs criminels ! Quand il n’y a pas, en sus, des lingots d’or, comme à Avallon, trouvés ce dimanche dans l’une des dépendances du domicile de la première élue, Jamilah HABSAOUI, où résidaient visiblement plusieurs de ses proches, bien connus de la maréchaussée.

Depuis vingt-quatre heures, c’est la stupéfaction générale dans la sous-préfecture icaunaise. Tombée aux alentours de 16 heures, l’alerte info de BFM TV s’est très vite répandue comme une trainée de poudre aux quatre coins du pays, relayée en cela par l’ensemble des médias hexagonaux et régionaux. Ne parlons même pas des réseaux sociaux qui caricaturent abondamment le trait, comme on l’imagine en tirant à boulet rouge sur la personnalité publique !

 

 

Avallon sous le feu des projecteurs médiatiques nationaux

 

Après Marseille, Strasbourg, Lyon, Paris où les résultats de la double opération « Place nette » et « Place nette XXL » se sont révélés très vite probants, voilà que, contre toute attente ou presque, naïfs et béotiens que nous sommes !, l’Yonne s’invite donc au bal de ces faits divers impitoyables où le banditisme de haute volée tient la dragée haute aux vertus incarnées par les honnêtes gens !

Le coup de filet opéré par les forces de l’ordre restera ainsi gravé dans les annales policières et juridiques avant longtemps : à Avallon, dimanche, ce sont en effet plus de 70 kg de cannabis, une vingtaine de lingots d’or, de l’argent liquide (7 000 euros) et même un kilo de cocaïne qui ont été ainsi saisis…au domicile familial de l’édile à l’étiquette divers gauche. Elle a été placée depuis en garde à vue, accompagnée de six autres personnes, dont des membres de son entourage.

Selon les informations collectées par nos confrères auprès des sources opérantes, le domicile aurait servi de zone de stockage de ces marchandises. Il reste désormais aux enquêteurs de prouver le degré de connaissance de Jamilah HABSAOUI concernant la présence de ces produits illicites sous son toit. En n'omettant pas non plus, le respect de la présomption d'innocence et le fait que l'on n'est pas forcément responsable des errements des membres de sa famille. Tout ne fait que débuter, en somme…alors que le département de l’Yonne en a pris un sérieux coup sur la tête, en termes de notoriété et de réputation !

 

Thierry BRET

 


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« Plus jamais ça ! ». Foutaise, que cette phrase-là qui fait mal au cœur à l’entendre trop ! Sempiternelle expression, répétée comme une litanie procurant un semblant de bien-être artificiel dans le vide sidéral de nos consciences. Qu’en reste-t-il réellement lorsqu’un nouveau drame se produit, faisant le tour des infos et des réseaux sociaux ?

Il ne se passe pas une semaine, en effet, dans l’Hexagone, ou ailleurs sur la planète, sans qu’il n’y ait un de ces faits divers, qualifiés de sordide qui n’arrive pas qu’aux autres, éclatant à la une des médias.

Rixes, bagarres, tabassages en règle, coups, blessures, harcèlement, chantage, racket, violences aveugles et gratuites contre…des enfants et des adolescents. Dans leur univers proche, c’est-à-dire l’école…Sans omettre, bien sûr, les adultes quand ce ne sont pas les enseignants et les personnels administratifs eux-mêmes qui en sont les principales victimes.

Rien que la semaine écoulée, celle de Pâques pourtant forte en symboles de paix et de fraternité universelle, ce ne sont pas moins de trois sinistres situations, devenues totalement banales dans notre quotidien, qui sont venues nous rappeler la gravité du problème en France. Il y a urgence à résoudre l’équation à x inconnues avant que d’autres morts de jeunes enfants, de collégiens, de lycéens, d’enseignants ne viennent hanter nos nuits !

Montpellier, Viry-Châtillon, Tours…Des villes hexagonales, pourtant distantes et bien différentes les unes des autres. Des agglomérations où il fait bon vivre, en temps normal. Des localités où les enfants sont désormais en proie au danger !

 

L’école de la peur côtoie celle de la haine…

 

A la sortie de leurs écoles, de leurs collèges, de leurs lycées. Un comble qui ferait retourner dans leurs tombes n’importe lequel des érudits et savants qui, au fil des siècles, ont prôné fort justement les valeurs de l’éducation et de la  pédagogie pour tous, distillées via l’école, Jules FERRY en tête ! Qu’elle soit publique ou privée, sans distinguo.

L’école, ce lieu de vie consensuel, de brassage ethnique et sociologique, d’apprentissage à la vie et au civisme, à la découverte de l’autre et à la pratique du respect envers les différences, que plus tard, devenus adultes, nous regrettons tous de ne plus fréquenter car synonyme de jeunesse qui se fane au fil du temps.

L’école de la République, porteuse de la réussite sociale, de la connaissance, des principes vertueux de la laïcité ou de l’approfondissement de savoirs religieux. De la chance professionnelle, aussi, en qualité d’incontournable bagage intellectuel. Il y en a pour tout le monde, tous les goûts et les esprits, selon ses choix et appétences. C’est une des grandes chances offertes par la France, il ne faut jamais l’oublier…cela s’appelle la démocratie !

Oui mais, voilà. L’école dans sa diversité (primaire, collège, lycée) ne fait plus rêver aujourd’hui. Bien au contraire, elle procure d’autres sujets d’appréhension et d’autres sentiments qui ont pour raison d’être la peur et la haine. Incroyable paradoxe !

 

 

Des brimades et des trafics en tout genre dans les établissements

 

L’école des savoirs est devenue ce lieu de vie et de partage où les personnels éprouvent désormais de la crainte, chaque matin, la boule au ventre en y retournant assurer les cours ou leurs travaux d’administrateur.

L’école, lieu de brassage multiculturel ô combien nécessaire pour comprendre l’autre, est devenu un endroit de rancœur, de vengeance, de brimade, de trafics en tout en genre. Même les établissements sont obligés d’organiser régulièrement des descentes de police, accompagnées de leurs brigades cynégétiques reniflant tout sur leur passage dans les salles de cours où l’on parle habituellement de philosophie et de mathématiques ! Des fois que l’on y trouverait de la drogue en mode cannabis ou pire encore ! Ce qui est parfois le cas…

Le mal est profond. Durable et indélébile. Trop de violence chez les adultes. Chez les parents et dans les familles qui sont confrontés aux difficultés de la vie ordinaire, rythmée par le cours logique des choses, entre perte de l’emploi, inflation et crise existentielle. L’individualisme est devenu la religion du XXIème dont l’indifférence, l’injustice et la violence représentent ses modes d’expression les plus abrupts. Mais, la part prégnante de la religion et ses dérives sectaires, voire intégristes et obscurantismes, sont là aussi présentes dans ce qui était autrefois les cocons familiaux.

Le problème ne concerne pas que la France, évidemment. Cette semaine, aussi, un gamin de 12 ans a assassiné avec une arme à feu un camarade de classe qui se moquait régulièrement de lui, cela s’est passé en Finlande, pays réputé pour sa candeur et son calme social olympien…

 

A quand la fermeté pour punir ces barbares ?

 

Naturellement, le rôle infect et nauséabond des fameux réseaux sociaux y est pour quelque chose, comme à son habitude dans toutes les dérives de notre siècle. Ce déversoir d’immondices, jetés en pâture publique sous le prisme le plus souvent de l’anonymat, ne fait pas dans la dentelle au niveau des messages malfaisants adressés vers les plus faibles d’entre nous. Et en priorité, les enfants et les adolescents, la cible idéale toute trouvée de ces oiseaux noirs de la mauvaise espèce. Et encore, c’est une insulte pour les oiseaux.

Ebranlé par ces faits divers répugnants à répétition – des élèves qui se retrouvent dans le coma, en mort cérébrale ou pire encore alors qu’ils sortaient benoîtement de leurs établissements scolaires avant d’être lynchés et victimes de lâches agressions sans nom -, le chef de l’Etat a dit vouloir réagir de la plus forte manière pour que la violence ne soit plus chose commune et banalisée dans l’univers scolaire hexagonal. Il y a du boulot, en effet, pour y parvenir.

Restreindre et pénaliser lourdement les réseaux sociaux qui facilitent le harcèlement et la circulation de ces messages odieux portant atteinte à l’intégrité physique et morale des individus est une chose (et pourquoi ne pas les interdire d’émettre tout simplement ?) ; mais sanctionner de façon inflexible et sans passe-droit de manière pénale les auteures et auteurs de ces actes barbares abjects (voire parfois leurs familles en les privant de certaines ressources) serait on ne peut plus logique qu’une simple remontrance verbale, à défaut d’un avertissement couché de manière anodine et sans conséquence sur le bulletin de liaison scolaire !

Nous autres, citoyens et électeurs de France, sommes en droit d’attendre autre chose de la part de la Justice et de l’Education nationale que du laxisme récurrent, de l’absence d’autoritarisme à tout crin et des manquements réguliers à leurs devoirs de fermeté. Il en va de la sécurité et de l'existence de nos enfants et de leurs enseignants !

 

Thierry BRET

 

 


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