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L’aide aux devoirs ? Pourquoi pas ! Maman de deux jeunes bambins, la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique – c’est déjà tout un programme dans les termes ! – et porte-parole du gouvernement s’y est testée lors de son immersion à la maison de quartier Saint-Siméon, à Auxerre, en effectuant les exercices de lecture de jeunes élèves de l’école Marie Noël, installés là, durant leur temps de goûter et d’étude. Une manière pertinente pour la représentante de l’Etat de pouvoir échanger avec les enfants de CP et de CE1 sur la place que prend le numérique dans leur existence…Inquiétant.

 

AUXERRE : Franchement, il fallait être là pour n’en manquer aucune miette ! Une bonne vingtaine de minutes d’une discussion sans fard et à leur portée avec des minots de 7 à 9 ans, scolarisés en classes préparatoires ou élémentaires, niveau première année. Une sorte de récréation, façon bol d’air régénérant et salvateur que s’était accordé le staff organisationnel de ce déplacement ministériel en terre de l’Yonne, après une rencontre se voulant constructive et transparente avec le monde agricole en plein désarroi et en perpétuelle attente des aides promises par l’Etat qui ne viennent toujours pas, et la visite rapide au pas de charge à Chablis de quelques parcelles frappées par la grêle la nuit dernière, après un passage obligé dans les locaux de la coopérative viticole « La Chablisienne ». De cela, nous reparlerons.

C’est donc à la maison de quartier Saint-Siméon que devait s’achever l’après-midi icaunais de la jeune ministre qui en sa qualité de porte-parole du gouvernement ne pratique pas la langue de bois. On l’aura constaté de visu quelques minutes auparavant où lors d’un très succinct point presse d’à peine cinq minutes chrono à Chablis où l’interviewée aura renvoyé dans ses vingt-deux mètres la journaliste de RTL lui posant une question hors sujet (ni le lieu, ni le moment !) sur la démission de huit membres de son cabinet ! Un fait survenu il y a déjà quelques semaines, loin de faire la une de l’actualité depuis alors que les vignerons sont en surchauffe existentielle depuis 24 heures…

 

 

Ils se lèvent tous pour la tablette et le smartphone !

 

Changement de registre à 360 ° donc pour Prisca THEVENOT immergée dans cette ambiance salle de classe élémentaire, fleurant bon la nostalgie qui participera au dispositif d’aide aux devoirs (ah, les droits et les devoirs, voilà une bonne leçon de choses et de civisme à inculquer à certains !) aux côtés des équipes encadrantes de l’école Marie Noël (la fameuse poétesse auxerroise).

Séances photos et crépitements des flashes – surtout ne pas prendre la fillette avec le chouchou vert dans les cheveux dixit la consigne officielle assénée à maintes reprises par l’organisation ! – et voilà que notre ministre, accompagnée du préfet de l’Yonne Pascal JAN, de Carole CRESSON-GIRAUD, première adjointe de la Ville et du DASEN (Direction des services départementaux de l’Education nationale – l’inspection académique), Jean-Baptiste LEPETZ, improvisent séance tenante avec la bénédiction de la ministre une table ronde adultes/enfants !

Un grand moment de communication, ai-je dit, qu’il ne fallait pas louper sous aucun prétexte ! Une fois les présentations faites par la représentante de l’Etat (« je travaille pour Emmanuel MACRON et Gabriel ATTAL… vinrent alors les questions d’usage adressées à ces charmantes têtes blondes et brunes : « connaissez-vous MM. ATTAL et MACRON ? ».

Bon, il s’avère que sur la petite dizaine de gamins présents, peu levèrent la main, à croire qu’ils ignoraient totalement l’existence du duo de l’exécutif hexagonal. Ce serait bien les seuls ! Heureusement, que les sondages réalisés par la noria d’instituts spécialisés ne s’opèrent pas sur ces tranches d’âge avant les européennes ! Tout serait faussé, c’est sûr !

 

 

Voyant cela, Prisca THEVENOT, une petite fille bien calée sur ses genoux, poursuivit l’animation de cette séance impromptue en abordant la grande thématique qui concerne tous celles et tous ceux qui doivent gérer cela au quotidien avec leur progéniture et plus ou moins de réussite : la possession d’un smartphone ou d’une tablette.

Et là, comme une nuée d’oiseaux fonçant à tire d’aile sur les plus belles cerises du jardin – celles qui n’ont pas été touchées par la grêle évidemment ! -, toutes les mains sauf une se dirigèrent vers le ciel !

Le débat pouvait donc commencer entre personnes sachant de quoi elles parlent ! Question de Mme THEVENOT : « quel usage fais-tu de ta tablette ? ». Réponse d’un garçonnet un brin déluré verbalement : « je joue à ça et à ça – listant toute une série de jeux au sabir imprononçable dont beaucoup d’adultes ignoraient jusqu’alors l’existence – et je regarde « You Tube » ! ». Comme si cela ne suffisait pas !

  

Chassez le naturel, il revient au triple galop !

 

Si les garçons sont particulièrement véloces dans leurs réponses en s’arrachant l’index pour être vus de tous et tout en énumérant les innombrables jeux auxquels ils consacrent leurs soirées, les fillettes, a contrario, n’osent prendre la parole. S’évertuant à écouter poliment les échanges sous le regard amusé du préfet de l’Yonne Pascal JAN, dubitatif quant aux usages personnels établis avec les appareils digitalisés par ces enfants, déjà à la limite de l’addiction.

La ministre du Renouveau démocratique en remet d’ailleurs une couche supplémentaire. « Et si l’on interdisait l’usage des tablettes en dessous de 13 ans, est-ce que cela serait grave à vos yeux ? ».

L’un des juniors en herbe ne se démonte pas. Il répond à la représentante de l’Etat du tac au tac : « Ce n’est pas grave, dit-il d’un air sérieux, du moment que je puisse regarder la télévision et aller sur la chaîne « You Tube » ! ».

Chassez le naturel, il revient au triple galop !

Poussée dans son élan, Prisca THEVENOT interroge alors la juvénile assistance sur la lecture. Une question centrale de notre éducation et de notre savoir, comme chacun le sait.

« Et les livres ? Qu’est-ce que vous lisez en ce moment ? ». Un ange passe dans la petite salle où tous les regards des officiels scrutent les gamins qui ne pipent mot. Un silence pesant qui en dit long sur les pratiques livresques à la maison !

Pugnace et ne se contenant pas de cela, madame la ministre revient à l’attaque en demandant aux bambins le message qu’ils auraient à transmettre à l’hôte de l’Elysée ! On ne sait jamais, après tout. Persistante, elle amorce une suggestion : « doit-on dire au Président qu’il interdise « You Tube » pour les jeunes enfants ?! ». Avant de rajouter très vite : « je plaisante, naturellement ! ».

Timide, une petite glisse, enfin, la main dans sa bouche, « je vais passer en CE 2 ! ». Une autre, façon perle de comptoir : « moi, je vais jouer au rugby ! ». Et, ce sera tout ou presque !

Que la délégation ministérielle se rassure : il n’y a aucune connotation d’ordre politique dans ces deux messages livrés par de jeunes Français à leur Président de la République, c’est certain.

Reste en substance, et beaucoup plus sérieusement, que le poids des smartphones et des tablettes sur l’environnement direct de notre progéniture hors de l’école (et ce dès le plus jeune âge) a de quoi inquiéter pour l’avenir.

Tout est consacré dans le numérique et les jeux vidéo à outrance, rien ou si peu n’est accordé aux bandes dessinées et aux bouquins : à défaut de l’appeler la « génération X, Y, Z  ou autre », on appelle cela la « génération perdue »…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Il est fier d’être bourguignon. Même s’il vante désormais les arts culinaires et la gastronomie du Bugey, du côté de Poncin, à quelques encablures de Pont d’Ain et d’Ambérieu-en-Bugey, Jérôme BUSSET n’en oublie pas ses racines originelles de… Joigny ! Et cette grand-mère, qui jadis lui donna dès sa prime jeunesse le goût des saveurs exquises au fond de l’assiette et du « bien manger » en lui mitonnant de savoureux petits plats ! Jeune quadragénaire talentueux qui a fait ses gammes derrière les pianos du lycée Vauban à Auxerre, le garçon vient d’obtenir sa première étoile au Michelin, confirmant ainsi ses qualités de toque experte à « l’AinTimiste »…

 

PONCIN (Ain) : Son plat signature évoque à lui seul son patrimoine géographique originel. Des escargots délicatement poêlés au jus de bœuf dégraissé avec de la crème fouettée. Symbole séculaire de cette Bourgogne gastronomique que nous envient bon nombre d’épicuriens et de férus de bonne chère de la planète.

La Bourgogne, sa mère patrie ! Et plus particulièrement, Joigny. Là où il vit le jour en juillet 1984. Il le dit fort bien : « cette ville de l’Yonne me prédestinait à la restauration gastronomique car mon enfance fut baignée de gourmandises dans la cuisine de ma grand-mère… ».

Il est vrai que Joigny pourrait être l’épicentre de cette cuisine haut de gamme du territoire le plus septentrional de la Bourgogne. « La Côte Saint-Jacques » de Jean-Michel LORAIN, « Le Rive Gauche » de Jérôme JOUBERT : autant de références gustatives qui ont largement dépassé les frontières de l’Yonne, quand ce n’est pas le « Paris Nice ». Bref, il est dit qu’à Joigny quand on est jeune, on aime prendre du plaisir à cuisiner et à élaborer de nouvelles recettes, même celles transmises par sa grand-mère !

 

 

Un parcours incroyable au cœur de la piste aux étoiles !

 

« Mon nez furetait toujours au niveau du plan de travail quand j’étais môme, explique le nouvel étoilé Michelin 2024, le seul et unique du département de l’Ain à avoir gagné un galon cette année, un terroir qui revendique pourtant un lourd apport qualitatif par le passé à cette cuisine traditionnelle que ne renient pas les adeptes de l’art d’ESCOFFIER, du côté de Bourg-en-Bresse et de ses célèbres et goûteuses volailles, de Vonnas avec l’illustre Georges BLANC ou encore à Nantua, ville étape indiscutable pour s’y sustenter des sublimes quenelles de poisson (ou de volaille) nappées de cette remarquable sauce à la couleur orangée.

Entre les effluves des bons petits plats réalisés de main de maître par la parente et le désir de s’y coller aussi en apprenant toutes les subtilités et techniques permettant de s’épanouir derrière les fourneaux, il n’y a qu’un pas unique que le jeune Jérôme saura vite franchir.

De Joigny, le garçon se déplacera de quelques kilomètres, une trentaine, pour se rendre à Auxerre, dans l’un des saints des saints de ces établissements favorisant l’apprentissage d’un métier de la filière hôtellerie/restauration. Le lycée Vauban et sa curieuse topographie, d’ancienne enceinte militaire. C’est là qu’il apprendra tous les rudiments et un peu plus de cet art culinaire, fleuron de notre Hexagone, afin d’y obtenir un bac technologique hôtelier. Il complétera d’ailleurs cet accessit par un BTS option Art de la table, obtenu à Thonon-les-Bains, sur les bords du Léman, une autre région de Savoie où les recettes régalent les habitants.

D’ailleurs, Jérôme est un peu touche à tout très inspiré. De maître d’hôtel, il devient directeur d’établissement, où il travaille en étroite osmose avec des chefs de cuisine renommés. Ses pérégrinations le conduisent à Lyon, temple de la gastronomie hexagonale si ce n’est mondiale ! L’y accueillent de très belles maisons : Léon de Lyon (double étoilé au Michelin), Mathieu VIANNAY (une étoile), Guy LASSAUSAIE (deux étoiles) et La Rotonde (doublement étoilé également). Une vraie piste aux étoiles qui le conforte encore et encore à gravir les échelons ! L’énergie ? Le garçon en a à revendre ! La volonté, elle accompagne sa vie.

 

 

« Ici, à Poncin, j’ai vraiment lâché les chevaux ! »

 

A l’été 2008, il quitte la capitale des Gaules pour s’installer à quelques encablures de là, de l’autre côté de la frontière départementale, dans ce territoire de l’Ain, propice aux belles sollicitations professionnelles.

« Je voulais vivre un projet à dimension humaine, confie-t-il. Et de manière sous-entendue, ne plus être un « pion » quelconque dans une structuration même bien huilée mais reprendre les rênes de son destin, en devenant un véritable acteur. Bref, vivre enfin pour sa cuisine ?

Là, se plait-il à commenter « tous nos efforts et nos exigences de qualité sont récompensés par l’obtention d’une étoile au Guide Michelin... ». Mais, la COVID changera bientôt la donne.

Cette fois-ci, Jérôme BUSSET (et son épouse, Isabelle) décident de franchir un autre cap en prenant leur envol définitivement sur leur propre patronyme. Ils investissent le joli village médiéval de Poncin, non loin du vignoble de Cerdon, en reprenant à cœur la destinée de « L’AinTimiste ».

« J’étais enfin libre d’exercer ma passion de la cuisine, souligne-t-il, accomplir vraiment mon rêve de gosse… ».

 

 

 

 

Le cadre est splendide. Chargé d’histoire et de souvenirs : c’est aussi la plus ancienne bâtisse médiévale de l’endroit. Toutefois, l’intérieur est résolument moderne. Mieux pour les regards curieux des convives, la cuisine où excelle le chef Jérôme s’ouvre sur la salle. La terrasse dès que revient le soleil est splendide.

« Ici, j’ai vraiment lâché les chevaux, plaisante le nouvel étoilé Michelin, tout y est ! Le cadre d’exception avec son puits de lumière d’une trentaine de mètres de hauteur, la cave voûtée. Cet établissement me correspond. Il est aussi le reflet de ma cuisine… ».

La clientèle le lui rend bien. Cosmopolite, elle fait une étape logique en provenance de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Italie, du Luxembourg. Sans omettre les Français qui, venant de l’Isère, des deux Savoie et de Lyon, voire de plus loin, en connaissent un rayon sur la gastronomie haute en couleurs et excellente en bouche !

Créative, changée très régulièrement, intuitive, élaborée à partir de produits du sérail, la cuisine de Jérôme BUSSET se déguste avec délectation en se concentrant sur le sens ; envoûtante au palais, régalant le plaisir des yeux. Ici, les volailles de Bresse sont magnifiées par la toque de Joigny. A l’instar des gibiers (en saison), des morilles et des poissons de rivière. Ne parlons pas des desserts !

Côté vins, on se satisfait à laper de petites gorgées de ces excellents Seyssel, vins du Bugey ou ce rosé et effervescent Cerdon qui pétille avec grande fraîcheur en bouche ! Même les truffes sont les bienvenues pour aromatiser une cuisine pleine de surprises agréables.

 

 

En savoir plus :

L’AinTimiste

4 Rue de la Pompe

01450 PONCIN

Tel : 04.74.38.06.66.

Menus de 80 euros à 145 euros.

Ouverture du mardi au samedi.

 

Thierry BRET

 

 


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Serait-ce la source d’inspiration de la chanteuse Olivia RUIZ qui se fit connaître au grand public en 2005 avec ce titre emblématique de « Femme chocolat » ? Non, bien sûr ! Mais, en tout cas, cette demoiselle, un brin timide originaire du Nord de la France et fréquentant à date le lycée des métiers de l’hôtellerie/restauration Vauban à Auxerre, sait transmuter le plomb en or, en véritable alchimiste du sucre et du chocolat, pour en faire de succulents desserts. La preuve ? La championne de France junior de la spécialité s’est qualifiée après l’obtention de deux nouveaux titres pour la finale hexagonale du concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France…

 

AUXERRE: C’est bien la fille de son père, la « Marion » ! Tous les observateurs de la chose culinaire et gastronomique de la place se souviennent encore du triomphe de son paternel, en 2022, lors de la précédente édition du fameux défi, « IRON COOK », porté par le centre de formation interprofessionnel par l’apprentissage de l’Yonne, le CIFA.

Mais, cette fois-ci, c’est comme au jeu des sept familles, avec ces habitants de Cassel, charmante bourgade de la partie la plus septentrionale de notre pays, située entre Hazebrouck et Dunkerque, à quelques encablures de la royale Belgique et qui n’hésitent pas à se délocaliser en parcourant près de cinq heures de route pour venir concourir dans…l’Yonne !

Normal, me direz-vous ! Marion WICKAERT, puisque tel est son patronyme fleurant bon les références sémantiques des coureurs cyclistes des Flandres voisines, effectue sa scolarité – du moins son apprentissage – au sein du lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration auxerrois, dirigé par Capucine VIGEL.

 

 

Une « machine » à concours ? Que nenni ! C’est le plaisir et le fun…

 

Dire que la jeune fille est tombée dans les arts culinaires, en mode pâtisserie et chocolaterie, dès sa plus tendre enfance, n’est nullement rédhibitoire. C’est sûr avec un tel papa, Michaël, qui assure l’enseignement de ces disciplines bénies des dieux ! Inculquer l’esprit de compétition et l’envie de s’exprimer et de progresser au travers de concours furent une autre étape à accomplir dans l’existence de la demoiselle. Bon, c’est évident, malgré ses nombreux titres de gloire déjà obtenus pendant que d’autres filles de son âge consacrent leur temps à la console et aux jeux vidéo – notamment celui de championne de France de dessert de restaurant catégorie junior en 2024 – lui procure une certaine aisance à la réalisation de ces épreuves. Longues, très longues, tutoyant les cinq heures, avec stress, angoisse et technicité à formuler jusqu’au bout des ongles dans la maîtrise de la recette.

Aujourd’hui, derrière les fourneaux du CIFA, temple de l’excellence comme chacun le sait (!), Marion devra réaliser quatre desserts, quatre pré-desserts, trois mignardises différentes dupliquées dix fois, ainsi que d’autres accessoires gustatifs servant à présenter le chef d’œuvre du jour, imposé par le sacro-saint concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France, sélection départementale de l’Yonne mais aussi régionale. La thématique est cocasse sur le papier : l’apiculture.

 

 

Un avenir déjà fait de sollicitations et de portes qui s’ouvrent !

 

Mais, dans la réalité et avec sa maestria, la jeune fille saura largement gérer les difficultés et créer des choses pâtissières de belle facture, à base de miel, de pollen, de propolis, de citron et…de chocolat.

Mais, chut ! On n’en dira pas plus sur la recette même qui lui fera décrocher le double pompon de MAF Yonne et MAF Bourgogne Franche-Comté avec dans l’escarcelle deux médailles d’or supplémentaires. Même les visuels de la réalisation définitive – plutôt sympathique à l’œil et sans aucun doute en bouche – seront proscrits !

Afin de ne pas contrarier les chances de la jeune candidate qui a gagné le droit de disputer la finale nationale de cette catégorie d’ici quelques semaines. Pour l’heure, on ne connaît encore ni le lieu ni la date…

C’est donc sous les yeux admiratifs et avisés du MOF Olivier VIDAL (esthète es chocolat de la place auxerroise !) et du professeur de cuisine, François HENNARD, que la jeune concurrente a écouté le verdict du président du jury, Marc LABARDE (MOF lui-même), président du Comité départemental des Meilleurs Ouvriers de France dans l’Yonne.

Ce dernier soulignera l’enthousiasme, le savoir-faire et le professionnalisme de la jeune Nordiste, mettant en exergue les couleurs de la Bourgogne, « la délibération aura été d’une extrême complexité, plaisanta l’homme à l’écharpe rouge, aussi longue qu’une poignée de secondes… ».

C’est tout dire !

Quant à l’avenir de Marion WICKAERT, il est quasi assuré avec la multiplication de ces récompenses de haut vol, sollicitations et portes qui s’ouvrent font partie de son lot quotidien !

L’ancienne apprentie de la manufacture Alain DUCASSE à Paris ne restera pas « chocolat » au bord de la route de l’emploi, c’est une évidence !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Un groupe de onze apprenants, venus d’horizons professionnels différents, s’est formé durant huit mois, ceci avec un objectif commun : l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP). Une formation qui a débuté le 23 octobre 2023. Elle est financée par France Travail et portée par l’AFPA, en collaboration avec le GRETA 89.

 

AUXERRE : Pour cela, il aura fallu pour tous ces apprenants, faire preuve d’adaptation, de patience, d’écoute active et surtout d’empathie ! Autant de qualités, de compétences et de valeurs qui seront les fondements d’une posture professionnelle d’un CIP.

L’humain est au cœur de leurs préoccupations. Ils auront pour vocation l’accompagnement de bénéficiaires cherchant à réaliser ou consolider un projet professionnel.

Pour mettre en application la théorie acquise durant les cours, ils ont effectué deux stages d’une durée de trois mois dans différentes structures du bassin d’emploi de l’Yonne. Ceci pour renforcer et valider les compétences nécessaires pour la validation des ECF (évaluation en cours de formation) ainsi qu’au final pour l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP).

Pour développer leurs réseaux, outil essentiel de l’accompagnant à l’emploi, ils ont eu l’opportunité de rencontrer des intervenants et acteurs majeurs de l’insertion tels que la CCI, GEIQ BTP, la BGE, ou encore Presse Evasion.

Force de proposition, ils sont aussi allés à la rencontre de leurs futurs partenaires au Forum de l’emploi à Sens où ils ont pu échanger avec France Travail, la Mission Locale ou encore l’ADIE et le Conseil départemental de l’Yonne.

Une formation qui touchera à sa fin mi-juin. Onze stagiaires qui sont d’ores et déjà à la conquête de leurs futures structures où ils pourront s’épanouir et continuer de développer leurs savoir-faire.

Ce qu’ils retiendront : « accompagner quelqu’un, c’est se placer, ni devant, ni derrière, ni à la place, c’est être à côté. » Joseph TEMPLIER

 

Sonia DAOUAH, Océane LECLERC, Siham KHABOUZ, Laurine SOMMET et Joanna MAILLARY

 


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On le savait au préalable depuis la pose de la première pierre (copieusement arrosée !), le projet « OCTOPUS » porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne est ambitieux. Déjà dans l’appellation, en référence à la pieuvre (terme en anglais) et ses nombreux tentacules ! Ils sont le symbole de la connaissance et de la transmission du savoir, dans le cas présent. Un chantier en effervescence qui avance à son rythme et que quelques élus de la chambre consulaire ont pu visiter, histoire de faire travailler leur imaginaire…

 

AUXERRE : Admiratif sur l’avancée du chantier, le patron des FESTINS, Didier CHAPUIS, n’en manque pas une miette ! Il écoute avec beaucoup d’intérêt les explications abondantes fournies par le directeur de la CCI Yonne, Jérôme MAYEL, jouant pour le temps de la visite les conducteurs de travaux ! A ses côtés, son président plus disert mais très observateur, Thierry CADEVILLE. Intérieurement, il se félicite de la tournure des évènements, cela se sent.

 

Une desserte pour la ligne de bus

 

Coiffé de son casque jaune, le nouveau responsable de la CPME, Didier BARJOT plaisante avec l’entrepreneur Georges CARLIERE sur lequel de ce deux téméraires osera gravir les marches un peu abruptes de l’échafaudage afin de jouir de la très belle vue surplombant l’ensemble depuis le deuxième étage de l’un des édifices en construction. Et pourquoi pas le journaliste ?, dit-il un brin amusé ! Non merci, le plancher des vaches correspond mieux à mes appétences…

Pendant ce temps-là, le petit groupe où Ghislaine MOREAU, présidente de la FNAIM 89 et Tessa CHARVET, l’une des encadrantes de  la CCI départementale ferment la marche, progresse à hauteur de la future entrée de cette pépinière d’entreprises newlook devant être livrée si tout ce se passe bien, en novembre 2024.

Jérôme MAYEL apporte des précisions utiles : « les véhicules arriveront vers la station hydrogène et auront la possibilité de stationner ici – il désigne un espace dédié -, ensuite, ce flux circulera de l’autre côté de la pépinière. Mais, on se garde encore la  possibilité de changer… ».

 

 

1 800 mètres carrés de bâti réservés à la formation…

 

Cerise sur le gâteau pour celles et ceux des entrepreneurs, salariés et étudiants qui fréquenteront à l’avenir ce nouvel endroit baptisé « OCTOPUS », ils bénéficieront d’un arrêt pour les bus, selon le nouveau schéma de circulation qui sera proposée par la Ville et l’Agglo dès la rentrée. Idéal pour se rendre au travail ou en cours sans avoir la contrainte de l’automobile à gérer ! Une ligne qui effectuera le trajet pépinière/gare, quartier de Vaulabelle et des Clairions.

C’est en 2022, et ce dans le cadre du plan de mandature 2022/2026 que les élus de la CCI Yonne ont validé la réhabilitation de la pépinière d’entreprises auxerroise. Une stratégie déclinable en différentes partitions dont l’une se rapporte au vétuste bâtiment B02 totalement réaménagé.

C’est précisément en son sein que Jérôme MAYEL emmène le petit groupe ensuite.

« C’est là que seront accueillis dorénavant les étudiants fréquentant le centre de formation, souligne-t-il, la surface totale est de 1 800 mètres carrés… ».

 

 

 

Un projet d’environ 5 millions d’euros d’investissement

 

Visite imaginaire des lieux : à droite, le bloc sanitaire et espaces techniques ; à gauche, la partie espace d’accueil avec trois salles dont une servant de réception devant mesurer 90 mètres carrés. Pour l’heure, il n’y a que du vide ou presque autour des visiteurs qui remarquent aussi le curieux filet sur les charpentes afin de protéger la dalle de béton au sol. A contrario, il n’y aura pas d’amphithéâtre. Sachant que la salle de réception sera modulable et accueillera du matériel roulant pour en faciliter son aménagement. Au total, une petite dizaine de salles seront opérationnelles pour y suivre les cours. Au coup d’œil, on se sent déjà transporter dans ce qui sera  un environnement de travail attractif et novateur, qui intégrera évidemment les ultimes outils et méthodes technologiques.

Sacré chantier que celui-là, d’ailleurs ! Un coût total de 4 millions d’euros dont 1,4 million de subventions qui émanent de l’Etat avec le fonds friches et du Département. Auquel il faut ajouter les aménagements extérieurs. Soit in fine 5 millions d’euros d’investissement. La Région se positionnant sur la partie pépinière et formation.

 

Thierry BRET

 

 


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