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Le chiffre, véritable marqueur référentiel, correspond déjà à une première étape symbolique, venant d’être franchie. 2 500 ! C’est le nombre de systèmes de télé-relève (et non pas de simple « compteur » d’eau comme le rappellera fort judicieusement le directeur de l’agence SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME) qui vient d’être installé dans l’Auxerrois. Un déploiement  technologique devant s’étendre jusqu’à fin 2025 sur les vingt-huit communes de l’agglomération. Avec in fine, un double objectif : préserver la ressource en eau et surtout apporter des services novateurs aux usagers…

 

LINDRY : « On ne touche pas à l’existant, mais on vient se greffer sur le compteur déjà existant… ».  Il n’est pas avare en commentaires techniques lors de sa présentation, le  patron du groupe SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME. Invité à expliquer les objectifs et enjeux de ce déploiement de systèmes de télé-relève à tout crin (37 000 foyers seront à terme équipés de cet appareil connecté en l’espace de deux ans sur l’Auxerrois), le responsable de l’opérateur régional devait rappeler lors d’une présentation officielle du dispositif technologique que celui-ci correspondait à une engagement fort, pris par SUEZ, lors de la signature de la nouvelle délégation de service public, signé en 2023. Un contrat baptisé « AuxR_Eau ». Un engagement qualifié de « visible » pour les usagers.

« D’ordinaire, on ne voit pas toujours ce que réalise SUEZ au bénéfice des usagers dans la lutte contre les fuites d’eau ou l’entretien des installations, précisa Fabrice LABALME, mais aujourd’hui, c’est différent avec ce nouveau système connecté dont bénéficient déjà les habitants des communes de Lindry, Villefargeau et Saint-Georges-sur-Baulche. Et ce depuis mars 2024… ».

 

 

Une économie de 100 000 m3 d’eau sur le secteur

 

Il est vrai qu’avec l’apport de ce nouvel appareillage, les usagers ont désormais la faculté de pouvoir être maîtres de leur consommation d’eau. Le suivi de cette consommation est possible. En cas de déperdition ou de surconsommation, des alertes sont ainsi lancées auprès des utilisateurs de ce dispositif performant.

« On a également prévu d’envoyer à l’usager des informations lui permettant d’optimiser sa consommation d’eau, ajoute l’orateur, quant à la facturation, elle ne sera plus établie sur de l’estimation mais bel et bien à partir de la consommation réelle… ».

 

 

Un avantage précieux, dans la gestion de son budget. Concrètement, près de 100 000 m3 d’eau seraient économisés annuellement grâce à ce système. Une télé-relève qui offre aussi des avantages pour la partie exploitation du réseau.

« Nous pourrons connaître à l’aide de cet outil le rendement de notre réseau, commune par commune, souligne Fabrice LABALME, et ce au quotidien et non plus une fois par an ! ».

 

Réduire et optimiser son usage de l’eau

 

Un déploiement tous azimuts sur l’Auxerrois qui se veut vertueux et solidaire, en compagnie de la société d’insertion « IDEES 89 ». Celle-ci assure la pose gratuite de ces systèmes chez l’habitant, comme à l’heure actuelle sur la localité de Perrigny.

« Tout ce que l’on fait là, c’est dans le cadre de la préservation de la ressource, insiste Fabrice LABALME, c’est important car malgré les pluies abondantes actuelles, il ne faut pas oublier qu’en octobre dernier nous étions encore en période de sécheresse avec des arrêtés préfectoraux restreignant la consommation…. ».

D’où le fameux slogan, « je réduis, je décale », adaptable à l’électricité qui s’applique également pour la consommation d’eau, dans la version suivante : « je réduis, je réutilise et j’optimise mon usage de l’eau »…

 

Thierry BRET

 

 


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Elle fut bien trop courte, cette heure et demie consacrée à l’œuvre de Charles BAUDELAIRE ! Une conférence qui était proposée par un esthète en la matière, Dominique LAUGIER, agrégé de lettres, fin érudit et féru de littérature, passionné de surcroît par l’auteur de ces poésies écrites entre crépuscule et lumière, entre fantasmes et moments de spleen. Relatant la vie et l’œuvre du poète, Dominique LAUGIER récita en les interprétants quelques joyaux de l’auteur à l’instar de « Ma pauvre muse » ou des sulfureux « Bijoux », teintés d’érotisme qui firent scandales à l’époque…

 

AUXERRE : Tel père, telle fille ! Dans la famille LAUGIER, on a la passion des lettres, de celles qui font rêver à la nuit tombée près de l’âtre de la cheminée les âmes des romantiques. Et de celles et de ceux qui se pâment devant tant de grâce et de subtilité linguistique à l’écoute des mots qui enchantent les cœurs. Si la fille, Anne-Charlotte, journaliste qui a jeté son dévolu depuis des lustres sur les belles mécaniques de la chose automobile réserve ses commentaires acidulés dans son blog ne manquant pas de piquant, a parmi ses préférences littéraires les correspondances enflammées de Simone de BEAUVOIR à l’adresse de Nelson ALGREN – elle en apprécie tout autant les écrits d’Albert CAMUS et de Maria CASARES ! - ; le père, Dominique, est en fin lettré et agrégé un aficionado des grandes plumes poétiques d’antan.

Dont un certain Charles BAUDELAIRE, encensé le plus souvent par les plus grands des interprètes de la chanson française dite à texte. On pense notamment à Serge REGGIANI. Mais, surtout à Léo FERRE qui en fit l’une de ses sources d’inspiration poétique préférée. Quand ce n’est pas le regretté Jean-Roger CAUSSIMON !

Ah, le grand Léo ! Il aurait apprécié au centuple cette soirée conférence, intimiste, initiatique, surannée certes mais de belle facture intellectuelle, accueillie dans un cadre s’y prêtant merveilleusement bien. Une boutique de la petite rue Fécauderie. Oui, oui, celle qui a déjà reçu les faveurs artistiques de la brillante plasticienne, Catherine RYMARSKI qui en a coloré les pavés ces jours-ci. A la grande joie de tous les Auxerrois ou presque !

 

Une collégienne découvre le « Dante d’une époque déchue »…

  

Dans le cas présent, autre configuration que celle-là, avec cette causerie consacrée à ce personnage si ténébreux que fut Charles BAUDELAIRE. « Unis Vers l’Art » : c’est le nom de ce commerce de proximité qui a su se distinguer en organisant une telle soirée ouverte à la poésie. Plutôt rare pour un magasin proposant de la vente de fournitures en loisirs créatifs pour petits et grands ! On en redemande !

Des petits, malheureusement, il n’y en avait point lors de ce rendez-vous à la rencontre du créateur des « Fleurs du Mal ». On relèvera toutefois une adolescente, collégienne de surcroît, qui accompagnée de sa mère, souhaitait en savoir plus sur le « Dante d’une époque déchue » comme le surnomma un jour, BARBEY D’AUREVILLY. Un sésame de plus pour obtenir le brevet des collèges, jeune fille ?!

Pour le reste, des passionnés. Des amateurs de belles lettres, des poètes sans doute et fiers de l’être comme le chantait si bien Léo FERRE : « Poètes, vos papiers ! », extrait de l’album culte, « Amour Anarchie 1970 ! ». Pour les puristes, le grand Léo l’enregistra avec un groupe hexagonal de pop-rock, les ZOO. Même le célèbre groupe britannique des MOODY BLUES (« Night in white satin ») – des nuits en satin blanc que n’aurait pas renié le BAUDELAIRE en question - vinrent assister aux sessions d’enregistrement !

 

 

Le destin d’un poète maudit, rongé par la syphilis

 

Mais, revenons au personnage central de cette soirée intemporelle. Charles BAUDELAIRE ? Que nenni ! Dominique LAUGIER ! A 79 ans, le conteur à la mémoire d’éléphant clame des vers et des poésies en les mimant, les jouant, leur prêtant vie, leur conférant de la substance, donnant l’envie d’en savoir davantage sur l’œuvre et son auteur. Y mettant le fond et la forme ! Et surtout la juste tonalité !

Son supplément d’âme ! Du grand art, à la limite de la scène théâtrale, comme sait si bien le pratiquer sa fille.

BAUDELAIRE dans son intimité, dans sa relation avec Jeanne DUVAL – « Jeanne, la longue », précisera en docte érudit l’orateur du soir -, on suit son parcours en 1842, ses premiers pas dans la presse parisienne – il y effectuera des piges -, dans sa vie de bohème en parfait dandy de l’inconstance. Dans ses dérives lorsqu’il dilapide son argent.

« Je vais donner la parole à BAUDELAIRE lui-même, souligne un Dominique LAUGIER qui se trémousse sur son siège, en faisant tonner sa voix de stentor lorsqu’il intègre la peau du personnage. On vibre, on sourit, on se prend au jeu. Une citation (tiens, celle-là est de Victor HUGO) retient l’intérêt : « on pleure sur des berceaux, on rit dans des tombes… ». Le « spirite » de Jersey et de Guernesey – il y organisera moult soirées de spiritisme, espérant ainsi entrer en contact avec sa fille Adèle – s’invite à la séance. Le temps semble suspendu même si l’horloge égrène inexorablement les minutes qui nous rapprochent du terme de la soirée. Dommage.

Des gravures de Pauline SABATIER, l’amante d’une nuit, circulent parmi l’assistance. Le conférencier évoque encore l’opium, le romantisme, l’érotisme, les diableries qui poursuivent ce poète maudit : il disparaîtra à la fleur de l’âge, à 46 ans…rongé par la syphilis. Le 31 août 1867.

Clin d’œil du destin, cent ans plus tard, en 1967 va éclore sur la côte Ouest des Etats-Unis l’aura d’un autre poète maudit au destin aussi chaotique et crépusculaire : un certain Jim MORRISON, le chanteur des DOORS, qui se reconnaissait en RIMBAUD et en BAUDELAIRE…Mort mystérieusement dans sa baignoire en juillet 1971 à Paris et enterré au Père-Lachaise, pas si loin du cimetière du Montparnasse où repose le grand BAUDELAIRE. « The End »…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le résultat présenté dans les cadres photographiques est pour le moins surprenant. Il s’agit de démêler le faux du vrai. Un vrai, à la limite de l’improbable quand on voit l’ancienne chancelière allemande, Angela MERKEL, dégustée un cornet de glace assise sur un transat d’une plage ensoleillée aux côtés de…Barak OBAMA ! Prétexte à une réflexion sur les capacités de l’intelligence artificielle, l’exposition « Info/Intox », inaugurée à la Maison de l’Ecologie à Auxerre, aura permis de poser les jalons des 14èmes Rencontres Auxerroises du Développement Durable. Des RADD qui s’interrogent sur la pertinence de l’IA, entre outil et menaces…

 

AUXERRE: Balade à vélo avec la Roue Libre, balade au beau milieu des chèvres de la structure de Saint-Bris-le-Vineux dirigée par Claire GENET, découverte de l’écosystème ULTERIA, ateliers démonstratifs pour les petits comme pour les plus grands, présentation de l’entreprise MOBIL WOOD, sortie naturaliste, conférences sur le numérique et ses conséquences à être utilisé à outrance pour la planète et ses habitants avec la journaliste Juliette DUQUESNE, table ronde autour de la compréhension de cette nouvelle technologie…la quatorzième édition des RADD 2024 (Rencontres Auxerroises du Développement Durable), chère à son président, Denis ROYCOURT, aura choisi cette année l’IA (intelligence artificielle) comme thématique de réflexion.

Un sujet ô combien prégnant dans notre société ultra digitalisée, abordé sous la forme d’interrogation : l’IA est-elle utile ou représente-t-elle une menace ?

Sept jours de rendez-vous, denses et éclectiques, à se mettre sous la dent avec le concours de spécialistes et de conférenciers qui connaissent leur sujet jusqu’au bout de la langue, voilà ce qui est et aura été proposé dans la capitale de l’Yonne en cette fin de mois d’avril.

 

 

Même le 01er mai, les RADD travaillent !

 

On notera pour les retardataires l’excellente table ronde programmée ce mardi 30 avril à 19 heures au théâtre d’Auxerre, sur la compréhension de tout cet édifice très artificialisé avec la présence d’une ancienne coordinatrice du Lab de Google, Laura SIBONY, aujourd’hui enseignante à l’Ecole Polytechnique et à Sciences Po sur les bases de l’intelligence artificielle et Hugues FERREBOEUF, l’un des experts les plus en vue de l’articulation entre transition numérique et climatique.

Un échange sur le papier des plus passionnants qui se prolongera sur les conditions d’une maîtrise d’un numérique durable, avant le questionnement coutumier du public. A ne pas oublier, mercredi 01er mai (eh oui, aux RADD, ça bosse même le jour de la fête du Travail !), la projection du classique cinématographique de Stanley KUBRICK (« 2001, l’Odyssée de l’espace ») au cinéma CGR auxerrois à 19 heures, un long métrage culte qui sera prétexte à des échanges avec le public en seconde partie de soirée avant que Denis ROYCOURT ne tire les conclusions de cette édition très digitalisée !

 

 

 

Faux et usage de faux photographiques pour faire gober n’importe quoi !

 

Toutefois, en guise de préambule, voire d’hors d’œuvre, les organisateurs de ces RADD cru 2024 proposaient à la Maison de l’Ecologie une intéressante exposition d’images photographiques réalisées à partir de l’IA. Une série de clichés amusants et significatifs des opportunités visuelles offertes par l’intelligence artificielle, organisées pour leur préparation et leur mise en scène par de vrais photographes bien vivants ceux-là, Daniel CARRE et Jean-Paul LEAU !

Au-delà de la plaisanterie iconographique qui prête à sourire, le risque de dilemmes et de détournements en termes de compréhension et d’usage existe bel et bien avec ce genre de travaux. Faux et archi-faux, naturellement, dans leur réalité !

 

 

Le vice-président du CDJM, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation, Bernard ANGAUD – il est par ailleurs délégué général de la société des lecteurs du « Monde » - aura fait part de ses réflexions pertinentes sur l’éveil des consciences face à ce phénomène de falsification de l’image en titillant l’esprit critique d’un auditoire venu inaugurer ce rendez-vous. Une manière de ne pas gober n’importe quoi et de se fier à l’éthique de la profession qu’est le milieu de la presse.

Car, quand de tels clichés même les plus innocents et humoristiques circulent auprès de certains publics plus enclins à croire aux principes du complot et au n’importe quoi, il en reste malheureusement toujours des traces profondes et indélébiles dans les neurones…

 

Thierry BRET

 

 


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Il est fier d’être bourguignon. Même s’il vante désormais les arts culinaires et la gastronomie du Bugey, du côté de Poncin, à quelques encablures de Pont d’Ain et d’Ambérieu-en-Bugey, Jérôme BUSSET n’en oublie pas ses racines originelles de… Joigny ! Et cette grand-mère, qui jadis lui donna dès sa prime jeunesse le goût des saveurs exquises au fond de l’assiette et du « bien manger » en lui mitonnant de savoureux petits plats ! Jeune quadragénaire talentueux qui a fait ses gammes derrière les pianos du lycée Vauban à Auxerre, le garçon vient d’obtenir sa première étoile au Michelin, confirmant ainsi ses qualités de toque experte à « l’AinTimiste »…

 

PONCIN (Ain) : Son plat signature évoque à lui seul son patrimoine géographique originel. Des escargots délicatement poêlés au jus de bœuf dégraissé avec de la crème fouettée. Symbole séculaire de cette Bourgogne gastronomique que nous envient bon nombre d’épicuriens et de férus de bonne chère de la planète.

La Bourgogne, sa mère patrie ! Et plus particulièrement, Joigny. Là où il vit le jour en juillet 1984. Il le dit fort bien : « cette ville de l’Yonne me prédestinait à la restauration gastronomique car mon enfance fut baignée de gourmandises dans la cuisine de ma grand-mère… ».

Il est vrai que Joigny pourrait être l’épicentre de cette cuisine haut de gamme du territoire le plus septentrional de la Bourgogne. « La Côte Saint-Jacques » de Jean-Michel LORAIN, « Le Rive Gauche » de Jérôme JOUBERT : autant de références gustatives qui ont largement dépassé les frontières de l’Yonne, quand ce n’est pas le « Paris Nice ». Bref, il est dit qu’à Joigny quand on est jeune, on aime prendre du plaisir à cuisiner et à élaborer de nouvelles recettes, même celles transmises par sa grand-mère !

 

 

Un parcours incroyable au cœur de la piste aux étoiles !

 

« Mon nez furetait toujours au niveau du plan de travail quand j’étais môme, explique le nouvel étoilé Michelin 2024, le seul et unique du département de l’Ain à avoir gagné un galon cette année, un terroir qui revendique pourtant un lourd apport qualitatif par le passé à cette cuisine traditionnelle que ne renient pas les adeptes de l’art d’ESCOFFIER, du côté de Bourg-en-Bresse et de ses célèbres et goûteuses volailles, de Vonnas avec l’illustre Georges BLANC ou encore à Nantua, ville étape indiscutable pour s’y sustenter des sublimes quenelles de poisson (ou de volaille) nappées de cette remarquable sauce à la couleur orangée.

Entre les effluves des bons petits plats réalisés de main de maître par la parente et le désir de s’y coller aussi en apprenant toutes les subtilités et techniques permettant de s’épanouir derrière les fourneaux, il n’y a qu’un pas unique que le jeune Jérôme saura vite franchir.

De Joigny, le garçon se déplacera de quelques kilomètres, une trentaine, pour se rendre à Auxerre, dans l’un des saints des saints de ces établissements favorisant l’apprentissage d’un métier de la filière hôtellerie/restauration. Le lycée Vauban et sa curieuse topographie, d’ancienne enceinte militaire. C’est là qu’il apprendra tous les rudiments et un peu plus de cet art culinaire, fleuron de notre Hexagone, afin d’y obtenir un bac technologique hôtelier. Il complétera d’ailleurs cet accessit par un BTS option Art de la table, obtenu à Thonon-les-Bains, sur les bords du Léman, une autre région de Savoie où les recettes régalent les habitants.

D’ailleurs, Jérôme est un peu touche à tout très inspiré. De maître d’hôtel, il devient directeur d’établissement, où il travaille en étroite osmose avec des chefs de cuisine renommés. Ses pérégrinations le conduisent à Lyon, temple de la gastronomie hexagonale si ce n’est mondiale ! L’y accueillent de très belles maisons : Léon de Lyon (double étoilé au Michelin), Mathieu VIANNAY (une étoile), Guy LASSAUSAIE (deux étoiles) et La Rotonde (doublement étoilé également). Une vraie piste aux étoiles qui le conforte encore et encore à gravir les échelons ! L’énergie ? Le garçon en a à revendre ! La volonté, elle accompagne sa vie.

 

 

« Ici, à Poncin, j’ai vraiment lâché les chevaux ! »

 

A l’été 2008, il quitte la capitale des Gaules pour s’installer à quelques encablures de là, de l’autre côté de la frontière départementale, dans ce territoire de l’Ain, propice aux belles sollicitations professionnelles.

« Je voulais vivre un projet à dimension humaine, confie-t-il. Et de manière sous-entendue, ne plus être un « pion » quelconque dans une structuration même bien huilée mais reprendre les rênes de son destin, en devenant un véritable acteur. Bref, vivre enfin pour sa cuisine ?

Là, se plait-il à commenter « tous nos efforts et nos exigences de qualité sont récompensés par l’obtention d’une étoile au Guide Michelin... ». Mais, la COVID changera bientôt la donne.

Cette fois-ci, Jérôme BUSSET (et son épouse, Isabelle) décident de franchir un autre cap en prenant leur envol définitivement sur leur propre patronyme. Ils investissent le joli village médiéval de Poncin, non loin du vignoble de Cerdon, en reprenant à cœur la destinée de « L’AinTimiste ».

« J’étais enfin libre d’exercer ma passion de la cuisine, souligne-t-il, accomplir vraiment mon rêve de gosse… ».

 

 

 

 

Le cadre est splendide. Chargé d’histoire et de souvenirs : c’est aussi la plus ancienne bâtisse médiévale de l’endroit. Toutefois, l’intérieur est résolument moderne. Mieux pour les regards curieux des convives, la cuisine où excelle le chef Jérôme s’ouvre sur la salle. La terrasse dès que revient le soleil est splendide.

« Ici, j’ai vraiment lâché les chevaux, plaisante le nouvel étoilé Michelin, tout y est ! Le cadre d’exception avec son puits de lumière d’une trentaine de mètres de hauteur, la cave voûtée. Cet établissement me correspond. Il est aussi le reflet de ma cuisine… ».

La clientèle le lui rend bien. Cosmopolite, elle fait une étape logique en provenance de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Italie, du Luxembourg. Sans omettre les Français qui, venant de l’Isère, des deux Savoie et de Lyon, voire de plus loin, en connaissent un rayon sur la gastronomie haute en couleurs et excellente en bouche !

Créative, changée très régulièrement, intuitive, élaborée à partir de produits du sérail, la cuisine de Jérôme BUSSET se déguste avec délectation en se concentrant sur le sens ; envoûtante au palais, régalant le plaisir des yeux. Ici, les volailles de Bresse sont magnifiées par la toque de Joigny. A l’instar des gibiers (en saison), des morilles et des poissons de rivière. Ne parlons pas des desserts !

Côté vins, on se satisfait à laper de petites gorgées de ces excellents Seyssel, vins du Bugey ou ce rosé et effervescent Cerdon qui pétille avec grande fraîcheur en bouche ! Même les truffes sont les bienvenues pour aromatiser une cuisine pleine de surprises agréables.

 

 

En savoir plus :

L’AinTimiste

4 Rue de la Pompe

01450 PONCIN

Tel : 04.74.38.06.66.

Menus de 80 euros à 145 euros.

Ouverture du mardi au samedi.

 

Thierry BRET

 

 


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Dans la chanson des INNOCENTS, « Colore », il était question de mettre de la couleur à la manière d’un arc-en-ciel sur le monde. Là, à Auxerre, on se contentera d’une seule rue. Celle de Fécauderie, ce qui n’est déjà pas si mal en soi ! Grâce au travail créatif de la plasticienne et peintre Catherine RYMARSKI que nous connaissons bien dans ces colonnes, le cœur de ville offre ainsi un peu de grâce, de la lumière et pourquoi pas de la joie ! Une autre manière d’aborder l’existence et d’oublier ses tracas, non ?

 

Lundi :

Il y a cinq ans, la flèche de Notre-Dame de Paris l’entrainait dans son effondrement. Il fut retrouvé le lendemain matin parmi les débris fumants après une chute de 96 mètres, devenu depuis l’un des témoins les plus emblématiques de l’incendie qui ravagea la cathédrale le 15 avril 2019… le coq de cuivre. Sorti des ateliers MONDUIT, aujourd’hui disparus, il avait été installé en 1835 et connut une première restauration un siècle plus tard. Exposé pour quelques semaines encore à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, il devrait couler une paisible retraite dans le futur musée de l’Œuvre de Notre-Dame, prévu ouvrir dans l’Hôtel-Dieu. Dommage qu’il n’ait pas l’usage de la parole… Après presque deux siècles à jouer les vigies de l’Histoire et servir de boussole au temps qui fuit, nul doute qu’il en aurait des choses à raconter !

 

 

 

Mardi

 

Révélée le 07 avril dernier, l’affaire a défrayé la chronique. Elle a provoqué un emballement médiatique dont la ville d’Avallon se serait sans doute bien passée. La mise en examen de sa maire et conseillère régionale, Jamilah HABSAOUI, dans le cadre d’une enquête pour « trafic de stupéfiants » a fait la une de l’actualité, certaines chaînes d’infos en continu en faisant leurs choux gras plusieurs jours durant. Au risque parfois de « fake news » balayant la présomption d’innocence, comme ces soi-disant sachets de résine de cannabis et de cocaïne retrouvés dans son bureau de l’hôtel de ville et à la pharmacie où elle travaille. Une information démentie depuis. Que dire des réseaux dits « sociaux » véhiculant sous couvert d’anonymat des tombereaux d’injures racistes à l’encontre d’une personne issue de la « diversité » ? Le syndrome d’Outreau est là pour le rappeler, toute personne incarcérée n’est pas forcément coupable, mais quelle place ces mêmes médias donneront-ils à l’information en cas de disculpation de l’intéressée ? Dans toute cette noirceur, une parenthèse de lumière signée du maire de Joigny, Nicolas SORET, qui envers et contre tout, réaffirme sur Facebook ses liens d’amitié avec Jamilah HABSAOUI… Respect et fraternité.

 

Mercredi  

Décliné sous toutes les formes et à tous les temps, le chiffre « 100 » aura fait la une de l’actualité ce mercredi. Une date clé et autant de jours qui nous séparent de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024, le 26 juillet prochain. Un compte à rebours source d’impatience pour les plus enthousiastes qui attendent l’évènement depuis des mois, mais synonyme aussi de saturation médiatique pour les plus réfractaires à cette grand-messe sportive. Pour ces derniers, en référence au « Père Cent », cérémonie parodique à l’époque du service militaire obligatoire où les conscrits fêtaient avec moult libations cent jours avant la fin, l’approche de leur libération, un seul cri de ralliement : « la quille, bordel ! ».

 

 

Jeudi 

 

Thierry ARDISSON fait chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République ! Si le célèbre animateur et producteur a marqué pendant plus de deux décennies nos soirées du samedi par des talk-shows inventifs mais souvent provocants et sulfureux, c’est oublier un peu vite sa marque de fabrique : « l’humour-humiliation ». Avec son compère Laurent BAFFIE, ses plateaux étaient la plupart du temps le temple de réflexions crasses et sexistes n’ayant pour but que de mettre mal à l’aise l’invité. Autant de « mérites » expliquant sans doute de le voir ainsi porté au pinacle de la nation ! 

 

 

Vendredi 

« Untermensch »… Expression favorite des nazis pour qualifier tous ces « sous-hommes » indignes à leurs yeux d’appartenir à la race aryenne. Un vocabulaire que l’on croyait tomber dans les poubelles de l’Histoire, mais que le conseiller régional RN, Thomas LUTZ a repris à son compte dans l’hémicycle dijonnais, provoquant colère et indignation. L’élu du Doubs s’en est excusé un peu plus tard, précisant que ce mot « lui avait échappé car il était germanophile », destiné selon lui, à qualifier « le statut des élus de l’opposition au conseil régional… ». Ce qui ne l’a pas empêché de se faire rappeler à l’ordre par son président de groupe et porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, jugeant ses propos comme « regrettables et qui n’ont pas leur place… ». Il est vrai qu’à l’heure du « ripolinage » et de la « dédiabolisation » du parti, souhaités par son ancienne présidente, Marine LE PEN, tout cela fait un peu désordre… Un simple incident de séance, plaideront ses défenseurs, voire pour certains, « un détail de l’Histoire » du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté !

 

Samedi 

Le street art a envahi la rue Fécauderie, rythmant ses pavés de couleurs arc-en-ciel qui apportent à cette artère auxerroise, sans doute l’une des plus jolies de la ville, une facette supplémentaire à son charme. Le fruit du travail et de l’imagination de l’artiste plasticienne Catherine RYMARSKI. Elle a été aidée en cela par plusieurs centaines de personnes. Elles ont partagé les pinceaux pour tracer ce chemin de couleur éphémère. Reste à trouver les outils pour repeindre le quotidien d’une actualité aux tonalités encore trop souvent « noir et blanc »…

 

Dimanche 

Il était 20 heures ce dimanche 21 avril 2002, quand l’image de Jean-Marie LE PEN apparut sur les écrans de télévision, synonyme d’une qualification au second tour de la présidentielle pour le Front National. Le lendemain, la France entière se réveilla avec la gueule de bois. Victoire « historique » pour les uns, stupéfaction, honte et colère pour les autres. L’électrochoc qui en suivit fut l’occasion pour Jacques CHIRAC d’une réélection sans appel avec 82,21 % des voix. Un récent sondage a révélé que si, à l’époque, les 18-24 ans n’avaient été que 7 % à voter pour le patriarche du clan, les quarantenaires qu’ils sont devenus avaient été vingt ans plus tard, 47 % de cette génération à apporter leur voix à Marine Le PEN au second tour de la présidentielle 2022. « Tout lasse, tout casse, tout passe »… 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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