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Initialement, la séquence « Chablis » n’était pas inscrite à l’ordre du jour de la visite ministérielle, prévue ce jeudi. Le déplacement dans le vignoble de l’Yonne frappé par de violents orages de grêle s’est très vite imposé à l’esprit des organisateurs de la courte visite de la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique, Prisca THEVENOT. La porte-parole du gouvernement s’est rendue sur place, rencontrant les dirigeants éprouvés de la coopérative « La Chablisienne », avant de constater les dégâts parmi les vignes endommagées…

 

CHABLIS : C’est sûr : ils ne regarderont pas la météo de la même manière la saison prochaine, à pareille époque, les viticulteurs de la région de Chablis. Les violentes chutes de grêle qui se sont abattues sur leurs exploitations dans la nuit de mercredi à jeudi ont eu raison probablement d’une grande partie de la récolte 2024. Un constat de désolation qui s’affichait sur les visages des deux dirigeants de la coopérative centenaire « La Chablisienne », Christophe RACE, le président, et Damien LECLERC, le directeur, au moment de la visite impromptue de la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, Prisca THEVENOT. Celle-ci avait échangé quelques instants auparavant avec une délégation de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs sur les sérieuses problématiques économiques observées dans la filière.

 

 

La grêle, un gros aléa, impossible à prévoir et inattendu, a donc ravagé les ceps et leurs bourgeons. On parle d’un quart du fameux vignoble à la renommée internationale. Dont certaines parcelles pourraient être touchées entre 80 et 100 % !

Toutefois, pour apprécier la justesse de l’étendue des dégâts, il faudra patienter encore un bon mois, selon Christophe RACE, président de la coopérative de Chablis, afin de voir quelle sera la réaction de la plante.

Une récurrence des phénomènes météo qui impacte nécessairement la gestion des entreprises viticoles, comme devait de son côté le rappeler Damien LECLERC à la représentante de l’Etat, et notamment sur les réserves. La capacité d’adaptation doit être déployée très rapidement afin de permettre aux vignerons de pouvoir faire face à la fureur des éléments météorologiques.

 

 

« Il ne faut pas de dogmatisme mais bien du pragmatisme, insista le directeur de La Chablisienne.

Quant à la ministre, son premier message à l’endroit des agriculteurs et viticulteurs touchés sur certains secteurs par vingt centimètres de grêle sera celui de la solidarité.

« L’Etat va les soutenir au travers de l’indemnité de solidarité nationale qui a pu mettre le phénomène de grêle dans ses mécanismes, suite à la réforme de l’assurance récolte voulue par le Président de la République il y a quelques années. Nous devons protéger, libérer et simplifier plus largement notre savoir-faire français et le monde viticole en fait partie… ».

La ministre a ainsi confirmé qu’un certain nombre de discussions avait lieu dans le cadre du projet de loi agriculture, en ce moment même en débat en commission à l’Assemblée Nationale. Un texte qui prendra en considération toutes les particularités des territoires, mais aussi filière par filière.

En attendant l’estimation financière des sinistres, l’Etat par la voix du ministre de l’Agriculture Marc FESNEAU a de son côté voulu rassurer les professionnels de la vigne, via le principe du système assurantiel. Corroborant ainsi les propos de Prisca THEVENOT qui s’était exprimée sur le sujet quelques heures auparavant depuis le grand hall de la coopérative viticole de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


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L’aide aux devoirs ? Pourquoi pas ! Maman de deux jeunes bambins, la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique – c’est déjà tout un programme dans les termes ! – et porte-parole du gouvernement s’y est testée lors de son immersion à la maison de quartier Saint-Siméon, à Auxerre, en effectuant les exercices de lecture de jeunes élèves de l’école Marie Noël, installés là, durant leur temps de goûter et d’étude. Une manière pertinente pour la représentante de l’Etat de pouvoir échanger avec les enfants de CP et de CE1 sur la place que prend le numérique dans leur existence…Inquiétant.

 

AUXERRE : Franchement, il fallait être là pour n’en manquer aucune miette ! Une bonne vingtaine de minutes d’une discussion sans fard et à leur portée avec des minots de 7 à 9 ans, scolarisés en classes préparatoires ou élémentaires, niveau première année. Une sorte de récréation, façon bol d’air régénérant et salvateur que s’était accordé le staff organisationnel de ce déplacement ministériel en terre de l’Yonne, après une rencontre se voulant constructive et transparente avec le monde agricole en plein désarroi et en perpétuelle attente des aides promises par l’Etat qui ne viennent toujours pas, et la visite rapide au pas de charge à Chablis de quelques parcelles frappées par la grêle la nuit dernière, après un passage obligé dans les locaux de la coopérative viticole « La Chablisienne ». De cela, nous reparlerons.

C’est donc à la maison de quartier Saint-Siméon que devait s’achever l’après-midi icaunais de la jeune ministre qui en sa qualité de porte-parole du gouvernement ne pratique pas la langue de bois. On l’aura constaté de visu quelques minutes auparavant où lors d’un très succinct point presse d’à peine cinq minutes chrono à Chablis où l’interviewée aura renvoyé dans ses vingt-deux mètres la journaliste de RTL lui posant une question hors sujet (ni le lieu, ni le moment !) sur la démission de huit membres de son cabinet ! Un fait survenu il y a déjà quelques semaines, loin de faire la une de l’actualité depuis alors que les vignerons sont en surchauffe existentielle depuis 24 heures…

 

 

Ils se lèvent tous pour la tablette et le smartphone !

 

Changement de registre à 360 ° donc pour Prisca THEVENOT immergée dans cette ambiance salle de classe élémentaire, fleurant bon la nostalgie qui participera au dispositif d’aide aux devoirs (ah, les droits et les devoirs, voilà une bonne leçon de choses et de civisme à inculquer à certains !) aux côtés des équipes encadrantes de l’école Marie Noël (la fameuse poétesse auxerroise).

Séances photos et crépitements des flashes – surtout ne pas prendre la fillette avec le chouchou vert dans les cheveux dixit la consigne officielle assénée à maintes reprises par l’organisation ! – et voilà que notre ministre, accompagnée du préfet de l’Yonne Pascal JAN, de Carole CRESSON-GIRAUD, première adjointe de la Ville et du DASEN (Direction des services départementaux de l’Education nationale – l’inspection académique), Jean-Baptiste LEPETZ, improvisent séance tenante avec la bénédiction de la ministre une table ronde adultes/enfants !

Un grand moment de communication, ai-je dit, qu’il ne fallait pas louper sous aucun prétexte ! Une fois les présentations faites par la représentante de l’Etat (« je travaille pour Emmanuel MACRON et Gabriel ATTAL… vinrent alors les questions d’usage adressées à ces charmantes têtes blondes et brunes : « connaissez-vous MM. ATTAL et MACRON ? ».

Bon, il s’avère que sur la petite dizaine de gamins présents, peu levèrent la main, à croire qu’ils ignoraient totalement l’existence du duo de l’exécutif hexagonal. Ce serait bien les seuls ! Heureusement, que les sondages réalisés par la noria d’instituts spécialisés ne s’opèrent pas sur ces tranches d’âge avant les européennes ! Tout serait faussé, c’est sûr !

 

 

Voyant cela, Prisca THEVENOT, une petite fille bien calée sur ses genoux, poursuivit l’animation de cette séance impromptue en abordant la grande thématique qui concerne tous celles et tous ceux qui doivent gérer cela au quotidien avec leur progéniture et plus ou moins de réussite : la possession d’un smartphone ou d’une tablette.

Et là, comme une nuée d’oiseaux fonçant à tire d’aile sur les plus belles cerises du jardin – celles qui n’ont pas été touchées par la grêle évidemment ! -, toutes les mains sauf une se dirigèrent vers le ciel !

Le débat pouvait donc commencer entre personnes sachant de quoi elles parlent ! Question de Mme THEVENOT : « quel usage fais-tu de ta tablette ? ». Réponse d’un garçonnet un brin déluré verbalement : « je joue à ça et à ça – listant toute une série de jeux au sabir imprononçable dont beaucoup d’adultes ignoraient jusqu’alors l’existence – et je regarde « You Tube » ! ». Comme si cela ne suffisait pas !

  

Chassez le naturel, il revient au triple galop !

 

Si les garçons sont particulièrement véloces dans leurs réponses en s’arrachant l’index pour être vus de tous et tout en énumérant les innombrables jeux auxquels ils consacrent leurs soirées, les fillettes, a contrario, n’osent prendre la parole. S’évertuant à écouter poliment les échanges sous le regard amusé du préfet de l’Yonne Pascal JAN, dubitatif quant aux usages personnels établis avec les appareils digitalisés par ces enfants, déjà à la limite de l’addiction.

La ministre du Renouveau démocratique en remet d’ailleurs une couche supplémentaire. « Et si l’on interdisait l’usage des tablettes en dessous de 13 ans, est-ce que cela serait grave à vos yeux ? ».

L’un des juniors en herbe ne se démonte pas. Il répond à la représentante de l’Etat du tac au tac : « Ce n’est pas grave, dit-il d’un air sérieux, du moment que je puisse regarder la télévision et aller sur la chaîne « You Tube » ! ».

Chassez le naturel, il revient au triple galop !

Poussée dans son élan, Prisca THEVENOT interroge alors la juvénile assistance sur la lecture. Une question centrale de notre éducation et de notre savoir, comme chacun le sait.

« Et les livres ? Qu’est-ce que vous lisez en ce moment ? ». Un ange passe dans la petite salle où tous les regards des officiels scrutent les gamins qui ne pipent mot. Un silence pesant qui en dit long sur les pratiques livresques à la maison !

Pugnace et ne se contenant pas de cela, madame la ministre revient à l’attaque en demandant aux bambins le message qu’ils auraient à transmettre à l’hôte de l’Elysée ! On ne sait jamais, après tout. Persistante, elle amorce une suggestion : « doit-on dire au Président qu’il interdise « You Tube » pour les jeunes enfants ?! ». Avant de rajouter très vite : « je plaisante, naturellement ! ».

Timide, une petite glisse, enfin, la main dans sa bouche, « je vais passer en CE 2 ! ». Une autre, façon perle de comptoir : « moi, je vais jouer au rugby ! ». Et, ce sera tout ou presque !

Que la délégation ministérielle se rassure : il n’y a aucune connotation d’ordre politique dans ces deux messages livrés par de jeunes Français à leur Président de la République, c’est certain.

Reste en substance, et beaucoup plus sérieusement, que le poids des smartphones et des tablettes sur l’environnement direct de notre progéniture hors de l’école (et ce dès le plus jeune âge) a de quoi inquiéter pour l’avenir.

Tout est consacré dans le numérique et les jeux vidéo à outrance, rien ou si peu n’est accordé aux bandes dessinées et aux bouquins : à défaut de l’appeler la « génération X, Y, Z  ou autre », on appelle cela la « génération perdue »…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le chiffre, véritable marqueur référentiel, correspond déjà à une première étape symbolique, venant d’être franchie. 2 500 ! C’est le nombre de systèmes de télé-relève (et non pas de simple « compteur » d’eau comme le rappellera fort judicieusement le directeur de l’agence SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME) qui vient d’être installé dans l’Auxerrois. Un déploiement  technologique devant s’étendre jusqu’à fin 2025 sur les vingt-huit communes de l’agglomération. Avec in fine, un double objectif : préserver la ressource en eau et surtout apporter des services novateurs aux usagers…

 

LINDRY : « On ne touche pas à l’existant, mais on vient se greffer sur le compteur déjà existant… ».  Il n’est pas avare en commentaires techniques lors de sa présentation, le  patron du groupe SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME. Invité à expliquer les objectifs et enjeux de ce déploiement de systèmes de télé-relève à tout crin (37 000 foyers seront à terme équipés de cet appareil connecté en l’espace de deux ans sur l’Auxerrois), le responsable de l’opérateur régional devait rappeler lors d’une présentation officielle du dispositif technologique que celui-ci correspondait à une engagement fort, pris par SUEZ, lors de la signature de la nouvelle délégation de service public, signé en 2023. Un contrat baptisé « AuxR_Eau ». Un engagement qualifié de « visible » pour les usagers.

« D’ordinaire, on ne voit pas toujours ce que réalise SUEZ au bénéfice des usagers dans la lutte contre les fuites d’eau ou l’entretien des installations, précisa Fabrice LABALME, mais aujourd’hui, c’est différent avec ce nouveau système connecté dont bénéficient déjà les habitants des communes de Lindry, Villefargeau et Saint-Georges-sur-Baulche. Et ce depuis mars 2024… ».

 

 

Une économie de 100 000 m3 d’eau sur le secteur

 

Il est vrai qu’avec l’apport de ce nouvel appareillage, les usagers ont désormais la faculté de pouvoir être maîtres de leur consommation d’eau. Le suivi de cette consommation est possible. En cas de déperdition ou de surconsommation, des alertes sont ainsi lancées auprès des utilisateurs de ce dispositif performant.

« On a également prévu d’envoyer à l’usager des informations lui permettant d’optimiser sa consommation d’eau, ajoute l’orateur, quant à la facturation, elle ne sera plus établie sur de l’estimation mais bel et bien à partir de la consommation réelle… ».

 

 

Un avantage précieux, dans la gestion de son budget. Concrètement, près de 100 000 m3 d’eau seraient économisés annuellement grâce à ce système. Une télé-relève qui offre aussi des avantages pour la partie exploitation du réseau.

« Nous pourrons connaître à l’aide de cet outil le rendement de notre réseau, commune par commune, souligne Fabrice LABALME, et ce au quotidien et non plus une fois par an ! ».

 

Réduire et optimiser son usage de l’eau

 

Un déploiement tous azimuts sur l’Auxerrois qui se veut vertueux et solidaire, en compagnie de la société d’insertion « IDEES 89 ». Celle-ci assure la pose gratuite de ces systèmes chez l’habitant, comme à l’heure actuelle sur la localité de Perrigny.

« Tout ce que l’on fait là, c’est dans le cadre de la préservation de la ressource, insiste Fabrice LABALME, c’est important car malgré les pluies abondantes actuelles, il ne faut pas oublier qu’en octobre dernier nous étions encore en période de sécheresse avec des arrêtés préfectoraux restreignant la consommation…. ».

D’où le fameux slogan, « je réduis, je décale », adaptable à l’électricité qui s’applique également pour la consommation d’eau, dans la version suivante : « je réduis, je réutilise et j’optimise mon usage de l’eau »…

 

Thierry BRET

 

 


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Elle fut bien trop courte, cette heure et demie consacrée à l’œuvre de Charles BAUDELAIRE ! Une conférence qui était proposée par un esthète en la matière, Dominique LAUGIER, agrégé de lettres, fin érudit et féru de littérature, passionné de surcroît par l’auteur de ces poésies écrites entre crépuscule et lumière, entre fantasmes et moments de spleen. Relatant la vie et l’œuvre du poète, Dominique LAUGIER récita en les interprétants quelques joyaux de l’auteur à l’instar de « Ma pauvre muse » ou des sulfureux « Bijoux », teintés d’érotisme qui firent scandales à l’époque…

 

AUXERRE : Tel père, telle fille ! Dans la famille LAUGIER, on a la passion des lettres, de celles qui font rêver à la nuit tombée près de l’âtre de la cheminée les âmes des romantiques. Et de celles et de ceux qui se pâment devant tant de grâce et de subtilité linguistique à l’écoute des mots qui enchantent les cœurs. Si la fille, Anne-Charlotte, journaliste qui a jeté son dévolu depuis des lustres sur les belles mécaniques de la chose automobile réserve ses commentaires acidulés dans son blog ne manquant pas de piquant, a parmi ses préférences littéraires les correspondances enflammées de Simone de BEAUVOIR à l’adresse de Nelson ALGREN – elle en apprécie tout autant les écrits d’Albert CAMUS et de Maria CASARES ! - ; le père, Dominique, est en fin lettré et agrégé un aficionado des grandes plumes poétiques d’antan.

Dont un certain Charles BAUDELAIRE, encensé le plus souvent par les plus grands des interprètes de la chanson française dite à texte. On pense notamment à Serge REGGIANI. Mais, surtout à Léo FERRE qui en fit l’une de ses sources d’inspiration poétique préférée. Quand ce n’est pas le regretté Jean-Roger CAUSSIMON !

Ah, le grand Léo ! Il aurait apprécié au centuple cette soirée conférence, intimiste, initiatique, surannée certes mais de belle facture intellectuelle, accueillie dans un cadre s’y prêtant merveilleusement bien. Une boutique de la petite rue Fécauderie. Oui, oui, celle qui a déjà reçu les faveurs artistiques de la brillante plasticienne, Catherine RYMARSKI qui en a coloré les pavés ces jours-ci. A la grande joie de tous les Auxerrois ou presque !

 

Une collégienne découvre le « Dante d’une époque déchue »…

  

Dans le cas présent, autre configuration que celle-là, avec cette causerie consacrée à ce personnage si ténébreux que fut Charles BAUDELAIRE. « Unis Vers l’Art » : c’est le nom de ce commerce de proximité qui a su se distinguer en organisant une telle soirée ouverte à la poésie. Plutôt rare pour un magasin proposant de la vente de fournitures en loisirs créatifs pour petits et grands ! On en redemande !

Des petits, malheureusement, il n’y en avait point lors de ce rendez-vous à la rencontre du créateur des « Fleurs du Mal ». On relèvera toutefois une adolescente, collégienne de surcroît, qui accompagnée de sa mère, souhaitait en savoir plus sur le « Dante d’une époque déchue » comme le surnomma un jour, BARBEY D’AUREVILLY. Un sésame de plus pour obtenir le brevet des collèges, jeune fille ?!

Pour le reste, des passionnés. Des amateurs de belles lettres, des poètes sans doute et fiers de l’être comme le chantait si bien Léo FERRE : « Poètes, vos papiers ! », extrait de l’album culte, « Amour Anarchie 1970 ! ». Pour les puristes, le grand Léo l’enregistra avec un groupe hexagonal de pop-rock, les ZOO. Même le célèbre groupe britannique des MOODY BLUES (« Night in white satin ») – des nuits en satin blanc que n’aurait pas renié le BAUDELAIRE en question - vinrent assister aux sessions d’enregistrement !

 

 

Le destin d’un poète maudit, rongé par la syphilis

 

Mais, revenons au personnage central de cette soirée intemporelle. Charles BAUDELAIRE ? Que nenni ! Dominique LAUGIER ! A 79 ans, le conteur à la mémoire d’éléphant clame des vers et des poésies en les mimant, les jouant, leur prêtant vie, leur conférant de la substance, donnant l’envie d’en savoir davantage sur l’œuvre et son auteur. Y mettant le fond et la forme ! Et surtout la juste tonalité !

Son supplément d’âme ! Du grand art, à la limite de la scène théâtrale, comme sait si bien le pratiquer sa fille.

BAUDELAIRE dans son intimité, dans sa relation avec Jeanne DUVAL – « Jeanne, la longue », précisera en docte érudit l’orateur du soir -, on suit son parcours en 1842, ses premiers pas dans la presse parisienne – il y effectuera des piges -, dans sa vie de bohème en parfait dandy de l’inconstance. Dans ses dérives lorsqu’il dilapide son argent.

« Je vais donner la parole à BAUDELAIRE lui-même, souligne un Dominique LAUGIER qui se trémousse sur son siège, en faisant tonner sa voix de stentor lorsqu’il intègre la peau du personnage. On vibre, on sourit, on se prend au jeu. Une citation (tiens, celle-là est de Victor HUGO) retient l’intérêt : « on pleure sur des berceaux, on rit dans des tombes… ». Le « spirite » de Jersey et de Guernesey – il y organisera moult soirées de spiritisme, espérant ainsi entrer en contact avec sa fille Adèle – s’invite à la séance. Le temps semble suspendu même si l’horloge égrène inexorablement les minutes qui nous rapprochent du terme de la soirée. Dommage.

Des gravures de Pauline SABATIER, l’amante d’une nuit, circulent parmi l’assistance. Le conférencier évoque encore l’opium, le romantisme, l’érotisme, les diableries qui poursuivent ce poète maudit : il disparaîtra à la fleur de l’âge, à 46 ans…rongé par la syphilis. Le 31 août 1867.

Clin d’œil du destin, cent ans plus tard, en 1967 va éclore sur la côte Ouest des Etats-Unis l’aura d’un autre poète maudit au destin aussi chaotique et crépusculaire : un certain Jim MORRISON, le chanteur des DOORS, qui se reconnaissait en RIMBAUD et en BAUDELAIRE…Mort mystérieusement dans sa baignoire en juillet 1971 à Paris et enterré au Père-Lachaise, pas si loin du cimetière du Montparnasse où repose le grand BAUDELAIRE. « The End »…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le résultat présenté dans les cadres photographiques est pour le moins surprenant. Il s’agit de démêler le faux du vrai. Un vrai, à la limite de l’improbable quand on voit l’ancienne chancelière allemande, Angela MERKEL, dégustée un cornet de glace assise sur un transat d’une plage ensoleillée aux côtés de…Barak OBAMA ! Prétexte à une réflexion sur les capacités de l’intelligence artificielle, l’exposition « Info/Intox », inaugurée à la Maison de l’Ecologie à Auxerre, aura permis de poser les jalons des 14èmes Rencontres Auxerroises du Développement Durable. Des RADD qui s’interrogent sur la pertinence de l’IA, entre outil et menaces…

 

AUXERRE: Balade à vélo avec la Roue Libre, balade au beau milieu des chèvres de la structure de Saint-Bris-le-Vineux dirigée par Claire GENET, découverte de l’écosystème ULTERIA, ateliers démonstratifs pour les petits comme pour les plus grands, présentation de l’entreprise MOBIL WOOD, sortie naturaliste, conférences sur le numérique et ses conséquences à être utilisé à outrance pour la planète et ses habitants avec la journaliste Juliette DUQUESNE, table ronde autour de la compréhension de cette nouvelle technologie…la quatorzième édition des RADD 2024 (Rencontres Auxerroises du Développement Durable), chère à son président, Denis ROYCOURT, aura choisi cette année l’IA (intelligence artificielle) comme thématique de réflexion.

Un sujet ô combien prégnant dans notre société ultra digitalisée, abordé sous la forme d’interrogation : l’IA est-elle utile ou représente-t-elle une menace ?

Sept jours de rendez-vous, denses et éclectiques, à se mettre sous la dent avec le concours de spécialistes et de conférenciers qui connaissent leur sujet jusqu’au bout de la langue, voilà ce qui est et aura été proposé dans la capitale de l’Yonne en cette fin de mois d’avril.

 

 

Même le 01er mai, les RADD travaillent !

 

On notera pour les retardataires l’excellente table ronde programmée ce mardi 30 avril à 19 heures au théâtre d’Auxerre, sur la compréhension de tout cet édifice très artificialisé avec la présence d’une ancienne coordinatrice du Lab de Google, Laura SIBONY, aujourd’hui enseignante à l’Ecole Polytechnique et à Sciences Po sur les bases de l’intelligence artificielle et Hugues FERREBOEUF, l’un des experts les plus en vue de l’articulation entre transition numérique et climatique.

Un échange sur le papier des plus passionnants qui se prolongera sur les conditions d’une maîtrise d’un numérique durable, avant le questionnement coutumier du public. A ne pas oublier, mercredi 01er mai (eh oui, aux RADD, ça bosse même le jour de la fête du Travail !), la projection du classique cinématographique de Stanley KUBRICK (« 2001, l’Odyssée de l’espace ») au cinéma CGR auxerrois à 19 heures, un long métrage culte qui sera prétexte à des échanges avec le public en seconde partie de soirée avant que Denis ROYCOURT ne tire les conclusions de cette édition très digitalisée !

 

 

 

Faux et usage de faux photographiques pour faire gober n’importe quoi !

 

Toutefois, en guise de préambule, voire d’hors d’œuvre, les organisateurs de ces RADD cru 2024 proposaient à la Maison de l’Ecologie une intéressante exposition d’images photographiques réalisées à partir de l’IA. Une série de clichés amusants et significatifs des opportunités visuelles offertes par l’intelligence artificielle, organisées pour leur préparation et leur mise en scène par de vrais photographes bien vivants ceux-là, Daniel CARRE et Jean-Paul LEAU !

Au-delà de la plaisanterie iconographique qui prête à sourire, le risque de dilemmes et de détournements en termes de compréhension et d’usage existe bel et bien avec ce genre de travaux. Faux et archi-faux, naturellement, dans leur réalité !

 

 

Le vice-président du CDJM, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation, Bernard ANGAUD – il est par ailleurs délégué général de la société des lecteurs du « Monde » - aura fait part de ses réflexions pertinentes sur l’éveil des consciences face à ce phénomène de falsification de l’image en titillant l’esprit critique d’un auditoire venu inaugurer ce rendez-vous. Une manière de ne pas gober n’importe quoi et de se fier à l’éthique de la profession qu’est le milieu de la presse.

Car, quand de tels clichés même les plus innocents et humoristiques circulent auprès de certains publics plus enclins à croire aux principes du complot et au n’importe quoi, il en reste malheureusement toujours des traces profondes et indélébiles dans les neurones…

 

Thierry BRET

 

 


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