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Il n’y a pas à dire mais les Jeux de Paris ont déjà la cote ! Bien avant, même, d’avoir commencés ! Le monde institutionnel s’est emparé du sujet pour le ressortir à toutes les sauces. On peut en dire autant du milieu entrepreneurial. Il suffit de s’immerger dans l’un des centres de formation de l’Yonne, celui tenu par AFTRAL, spécialiste du transport et logistique et de la « supply chain » pour s’en convaincre. Les récents jeux « AFTRALYMPIQUES » auront permis aux élèves et aux formateurs de prendre part à une journée placée sous le signe de la convivialité et de la…sportivité !

 

APPOIGNY : Vingt-quatre participants, répartis en six équipes de quatre candidats, arborant les couleurs des anneaux olympiques ou presque ! Telle était l’énoncé de la problématique du départ. On y retrouvait les blancs, les rouges, les bleus, les verts, les jaunes, les oranges. Mais, quid des noirs pour que ce choix d’inspiration chromatique soit réellement identifié aux couleurs de l’olympisme ?! Une chose était sûre : c’est bien la classe de CAP qui interprétait le rôle du jury !

Soucieux de respecter les us et coutumes des grands évènementiels, les organisateurs de ces premiers Jeux AFTRALYMPIQUES – une astucieuse combinaison sémantique entre le nom de la structure, AFTRAL que l’on ne présente plus, et le mot olympique – proposèrent dès le début de cette journée spéciale, une cérémonie d’ouverture. Avec la parade de la flamme – eh oui jusqu’où va le mimétisme ! – et le défilé des athlètes, c’est-à-dire les valeureux concurrents devant s’affronter dans les joutes à venir : soit des épreuves plus complexes les unes que les autres au nombre de cinq !

 

Des épreuves à la belle technicité !

 

Parmi celles-ci, citons la série de quarante questions sur le Code de la Route, des questions écrites sur le monde du transport donnant naissance à l’épreuve numéro deux, le triathlon, puis la manœuvre C comprenant cinq minutes à effectuer en marche arrière à bord d’un poids lourd sur un parcours agrémenté de nombreux cônes, avant de poursuivre avec la manœuvre CE (poids lourd de plus de 3,5 tonnes  avec remorque) sur les mêmes bases que l’épreuve précédente et enfin le CACES, c’est-à-dire la manipulation d’engins de chantier, de type chariots élévateurs sur un parcours ayant pour difficulté que les fourches du chariot accueillent un…verre ! Etrange curiosité, devant pimenter le challenge et donner des sueurs froides aux candidats !

Heureusement, un buffet froid mis en place par les élèves de CAP et leur formatrice permit de détendre l’atmosphère stressante le midi. Un moment de répit où la bonne ambiance prévalait. Ce qui permit à l’ensemble des participants – une cinquantaine de personnes au total – de pouvoir échanger et apprendre ainsi à mieux se connaître. Le monde du transport n’est pas si petit, finalement !

 

 

Victoire des élèves CAP et de l’équipe blanche au final !

 

L’après-midi de cette animation olympienne réserva encore son lot de surprises avec la demi-finale. Une évacuation en urgence d’un autocar où se réunissaient six équipes, réparties en trois afin de faciliter la manœuvre pour des raisons pratiques. Un instant « folklorique » mais pas sans réussite de la part des participants qui s’en tirèrent plutôt bien au final !

La finale, justement, opposa au tir à la corde les formateurs aux élèves du CAP, un sérieux défi où chacun y mettra du sien pour arriver à se surpasser. A ce petit jeu-là, ce sont les élèves de CAP qui sortirent vainqueurs de l’épreuve !

En guide de clôture de la journée, l’annonce du classement et la remise de prix, comprenant médaille, diplôme et même une coupe, clôturaient la manifestation. Pour info, l’équipe blanche termina sur la plus haute marche du podium, devant l’équipe verte, celle arborant la couleur jaune, l’orange et l’équipe rouge. L’équipe bleue finit bonne dernière. Prémonitoire avant les élections européennes et les coloris de référence qui sont affectés à chaque liste de candidats ?!

 

Thierry BRET

 


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Les opposants au projet de suppression de la collecte des déchets en porte-à-porte sur le territoire de l’Auxerrois ne désarment pas. Ils étaient plus de 350 samedi après-midi à défiler dans les rues de la ville préfecture, pour manifester leur colère, convaincus que seule la mobilisation peut faire plier le président de l’Agglomération et maire d’Auxerre, Crescent MARAULT (LR) et l’inciter à remiser sa proposition de points d’apport volontaires à la poubelle.

 

AUXERRE : On a connu défilé de mode plus glamour ! Mais, ce samedi, les poubelles en goguette, rue du Temple à Auxerre, poussées par des manifestants jouant de leurs couvercles pour mieux se faire entendre avaient surtout pour objectif de ne pas passer inaperçues… Pari gagné, avec une ambiance sonore façon « Tambours du Bronx » qui n’a pas manqué d’interpeller les promeneurs en ce milieu d’après-midi estival. Dans le cortège, de nombreux cheveux blancs et quelques cannes. Un public n’ayant pas forcément la culture des manifestations, mais que l’inquiétude née de la fin programmée de la collecte des déchets en porte-à-porte a poussé dans la rue. A l’image de Bernard, habitant de Coulanges-la-Vineuse, qui ne mache pas ses mots, suite à la fermeture de la déchetterie de Val-de-Mercy : « c’est une ineptie totale ! On va revenir aux décharges sauvages… Aujourd’hui retraité, de retour à Coulanges après avoir travaillé à Paris, je pense que la vie rurale doit s’accompagner de services simples et de proximité, les gens n’en demandent pas plus. Ce qu’on peut gérer localement, on le garde…»  

 

« Les poubelles, c’est notre affaire, on ne se laissera pas faire ! »

 

Sur l’air des lampions, ce slogan martelé à la sono semble donner le rythme au défilé : « les poubelles, c’est notre affaire, on ne se laissera pas faire… ». Pour nombre de personnes présentes, la précipitation à voir modifier l’existant, sans concertation préalable ne « passe » pas : « on a tenté de discuter, de parlementer mais le projet a été voté et nous citoyens, nous sommes retrouvés devant une situation qui semble pour beaucoup d’entre nous aberrante… ».

Le collectif « AuxR_M sa collecte en porte-à-porte », regroupe aujourd’hui 360 personnes, simples citoyens pour la plupart, qui s’est donné pour mission d’essayer de faire changer la politique mise en place par la gouvernance actuelle sur la question des déchets. Revendiquant un programme jugé moins onéreux et plus vertueux : traitement et valorisation des biodéchets, maintien de la collecte en vigueur, maintien et modernisation des sept déchetteries existantes, création d’une recyclerie et de « donneries » pour un réemploi des objets déposés.

 

 

Quand Pascal HENRIAT devient une source d’inspiration…

 

Sur un simple panneau de carton, cette interrogation en quelques mots, « et les handicapés… ? ». Michel habite Saint-Georges et s’inquiète de ce que sera l’avenir pour ses enfants handicapés physiques : « seront-ils en mesure demain d’emmener leurs sacs poubelle jusqu’au point d’apport volontaire le plus proche… ? Ce que l’on nous propose est complètement inadapté ! ».

Membre du collectif, Daniel ne décolère pas : « simple citoyen, j’essaie de défendre des causes qui me semblent justes et voir un projet à 23 millions d’euros venir détruire l’existant en supprimant les déchetteries pour les remplacer par deux plus importantes en les installant à des kilomètres, c’est une connerie ! ».

Il se souvient encore de ce qui l’a incité à rejoindre les rangs du collectif : « c’est quand j’ai vu quelqu’un comme Pascal HENRIAT (ancien vice-président de la Communauté d’agglo de l’Auxerrois), un gestionnaire, reconnaître que sur le plan économique, c’était une erreur et qu’il voterait contre… ».

 

 

Trois mariages et un enterrement !

 

Suite au rejet par le tribunal administratif de Dijon de la requête déposée en « référé suspensif », par une dizaine de maires de l’agglomération auxerroise, au motif que la délibération votée en septembre 2023 était « seulement une intention sans validité juridique », le collectif reste néanmoins confiant. Relevant qu’un jugement de ce type ne pourra qu’obliger l’agglomération à repasser par un vote en conseil communautaire pour finaliser son projet de gestion des déchets et ses deux « méga déchetteries ».

Bien décidé à faire changer d’avis les élus qu’ils considèrent comme ayant été « mal informés » en septembre dernier. Au programme des mois à venir : des réunions dans chacune des communes de l’agglomération pour informer les habitants des enjeux et des solutions alternatives possibles.
Pour l’heure, le cortège stationné place Charles-Surugue, sous le regard de Cadet-Roussel est appelé à se disloquer, faute d’autorisation préfectorale l’autorisant à poursuivre jusqu’à la place de la mairie, avec comme raison invoquée, « les trois mariages s’y déroulant ce samedi après-midi ».

Presque le titre d’un film si l’on considère que les manifestants les plus cinéphiles y rajouteraient bien un enterrement, celui du projet voté à une courte majorité le 23 septembre dernier !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Sa carte de visite est plutôt élogieuse. Conseiller départemental de la Drôme et maire de Saint-Vallier – ça fleure bon la terre du rugby rhodanien ! –, ce trentenaire bien dans sa peau et volubile à souhait, diplômé de Sciences Po Lyon, ne pratique nullement la langue de bois pour contrer celles et ceux de ses adversaires qui tenteraient de lui barrer la route. En l’occurrence celle le conduisant, probablement en sa qualité de numéro trois de la liste de gauche (« Réveiller l’Europe »), composée par le Parti socialiste et Place Publique, au poste d’euro député au soir du 09 juin.

 

JOIGNY : Souriant, il a le sens du verbe facile, le nouveau jeune loup de la politique hexagonale, made in Parti socialiste, version drômoise ! Même pas quadragénaire – il doit avoir dans les 37/38 ans à tout casser sur l’échelle de l’existence -, il possède un sens oratoire de belle facture, qu’il saura mettre en évidence, tant devant les militants et sympathisants de la liste portée par Raphaël GLUCKSMANN – une liste pro européenne et qui se reconnaît pour telle, occupant une méritoire troisième position selon les récents sondages – venus le voir en réunion publique que devant les trois journalistes, fin prêts à l’interviewer lors d’une conférence de presse d’avant meeting.

Sa présence en ses murs ? Elle n’est pas décalée en soi.

 

« Que les politiques nationaux s’inspirent un peu plus du terrain ! »

 

« Je connais Nicolas SORET depuis longtemps et nos parcours politiques sont sensiblement similaires... ». Il profitera de cette introduction pour tresser des lauriers au président de la communauté de communes et édile de Joigny, présent à ses côtés qui l’a invité.

« Nicolas fait partie de ces élus inspirants, précise l’orateur de la Drôme, il sait mouiller le maillot tous les jours pour changer le quotidien des gens… ».

Dire le contraire de la part du maire socialiste de Saint-Vallier eut été étonnant, n’est-il pas ?!

A contrario, il tacle gentiment nos confrères de la presse nationale, le garçon : « Vu de Paris et des médias nationaux, dès que l’on parle de la province, on a l’impression que c’est une accumulation de problèmes ! Alors que nous sommes dans une France qui se bat et qui est heureuse de vivre. Or, ce que je souhaite démontrer dans cette campagne électorale de terrain, c’est que nous avons une France des réussites à l’échelle locale, qui sont des exemples à prendre… ».   

Et, vlan, voilà un bon point à l’actif de cette France profonde et périurbaine décernée par le candidat de la gauche modérée !

« D’ailleurs, renchérit-il avec certitude, si la vie politique nationale s’inspirait plus des actions qui sont menées sur le terrain de la proximité à l’échelle locale, je pense que le pays se porterait mieux aujourd’hui ! ».

Une jolie flèche décochée à l’attention des esthètes de la politique parisianiste, grands donneurs de leçons et peu connaisseurs de ce qui se vit dans les campagnes, pas celles de la politique, les autres, de la ruralité !

 

 

Les carences de la production européenne imputables aux libéraux !

 

Adepte du « bon sens appliqué au quotidien », Pierre JOUVET insiste sur cette évidence : « le bon sens paysan nous permettrait de marcher moins sur la tête… ».  Jusque-là, il prêche des convaincus parmi l’assistance, l’orateur du jour ! Mani CAMBEFORT en tête, puisque le premier secrétaire fédéral du PS 89 est aussi de l’invitation pour cette causerie à bâtons rompus avec les journalistes.

Le numéro 3 de la liste emmenée par Raphaël GLUKSMANN considère l’enjeu européen, comme fondamental. Alarmiste, Pierre JOUVET souligne que « la guerre est aux portes de l’Europe, une situation inédite et jamais vue jusqu’alors depuis l’avènement des échéances européennes ». Un contexte géopolitique extrême – il s’est encore renforcé depuis, à la suite des attaques aériennes de l’Iran contre Israël le week-end dernier – qu’analyse l’élu de la Drôme.

« Non seulement, le dictateur Vladimir POUTINE a décidé de mener un conflit à charge contre son voisin ukrainien, mais c’est surtout un combat acharné contre les valeurs de l’Europe auxquelles nous croyons. Mais, l’Europe, c’est avant tout la paix. Et cette attaque des Russes contre l’Europe, c’est une guerre menée contre la démocratie, la liberté, et le modèle économique qui est le nôtre… ».

Un conflit qui se répercute de plein fouet en autant de conséquences néfastes pour l’Europe. « La droite libérale d’Ursula Von Der LEYEN a affaibli notre continent et notre souveraineté nationale, ajoute le parlementaire, on l’a vu lors de la crise sanitaire imputable à la COVID où le seul continent qui se soit exposé au ridicule de la situation fut l’Europe ! ».

Bing, ça tombe comme à Gravelotte dans la bouche du conseiller départemental drômois, « comme nous avions des masques de protection périmés en stock, on est allés piquer ceux des Italiens, voire ceux des Français d’une région à l’autre sur les tarmacs des aéroports pour nous équiper ! Car, nous n’étions pas capables de produire lesdits masques parce que notre souveraineté industrielle a été mise à mal, à cause des libéraux européens ! ».

Ubuesque, n’est-ce pas ? Mais, tellement vrai !

 

« Nous sommes tout sauf des euro-béats ! »

 

L’élu poursuit : « on dit souvent que l’Europe est mal aimé ; je suis président d’une intercommunalité. Soit, si tout va bien, c’est grâce à la mairie. Soit tout va mal, et c’est à cause de la Communauté de communes ! Une intercom, c’est une vision partagée. L’Europe, c’est pareil et c’est ce que l’on en fait ! ».

La liste « Réveiller l’Europe » se définit comme celle, de gauche, qui est pro européenne et qui en assume l’idéologie autour de la santé, la transition écologique, la ré-industrialisation, les grandes mutations sociétales.

« Nous sommes tout cela, affirme Pierre JOUVET, sauf des euro-béats ! Nous savons ce qui ne fonctionne pas. Par exemple, notre dépendance totale ou presque en matière de souveraineté énergétique ».

Et de citer l’exemple de l’Allemagne, pays soumis pieds et mains liés, à la dominante russe en matière d’approvisionnement de gaz. Un épineux problème à gérer de l’autre côté du Rhin.

« Nous n’avons pas été capables d’avoir une politique de souveraineté suffisamment forte. Reprendre la main dans cette campagne, c’est aussi tenir tête aux puissants, qu’ils soient sur la scène de la géopolitique ou des finances. Nous souhaitons une meilleure redistribution à l’échelle de l’Europe, notamment au niveau du pouvoir d’achat, du fait de l’inflation imputable en grande partie aux évènements ukrainiens. ».

Le porte-voix de « Réveiller l’Europe » explique alors qu’il faut prendre l’argent là où il est. « Le gouvernement français au niveau national comme au niveau européen refuse de le faire, s’insurge Pierre JOUVET.

D’où l’idée de développer le concept « Taxe de riche » que les candidats de la liste socialiste et Place Publique défendent bec et ongles parmi leurs projets en s’inspiration d’une initiative d’un élu belge.

« Nous allons mettre en place si nous sommes majoritaires une taxe pour imposer les multimilliardaires et les millionnaires. Il suffit de regarder les résultats obtenus par certaines entreprises du CAC 40 qui réalisent des dividendes de « profiteurs de guerre » comme TOTAL au cours de ces deux dernières années, cela équivaut à 40 milliards d’euros de dividendes ! La redistribution n’a jamais été aussi mauvaise et cela entraîne une défiance généralisée qui amène la montée des populismes et la poussée de l’extrême droite ; le gouvernement français se refusant de taxer les plus riches ou de mettre en place un impôt sur les supers profits… ».

Réorienter l’Europe est l’un des objectifs de la liste de gauche. Comme le stipule Pierre JOUVET : « l’Europe doit s’incarner dans le quotidien des gens, car l’Europe doit être utile au quotidien… ».

 

Le « Mozart » de la finance a échoué !

 

Question : est-ce que les socialistes et leurs alliés peuvent raisonnablement gagner la majorité au parlement européen ? « C’est possible, rétorque Pierre JOUVET, il n’y a que vingt sièges d’écart entre la droite européenne et nous, les sociaux-démocrates… ».  

Un investissement massif en faveur de la transition écologique – un item prégnant dans la campagne de la liste de gauche – est nécessaire, précisera en guise de conclusion l’élu de la Drôme, afin de faire face aux problématiques du climat et de son dérèglement. Quant à la ré-industrialisation de l’Europe et de l’Hexagone, elle est devenue une évidence mais en mettant des mesures de protection drastique envers la Chine et des Etats-Unis.

« Répondre à un marché public en Chine, c’est simple, s’amuse l’interviewé, si vous n’êtes pas une entreprise chinoise, vous n’avez pas le droit d’y prétendre.

C’est interdit ! En Europe, un grand marché public à plusieurs centaines de millions d’euros peut revenir à une entreprise venue d’Asie ou des Etats-Unis ! Il en est ainsi à hauteur de 40 % du marché public ! ».

Considérant que cette liste PS/Place Publique représente le « vote efficace », Pierre JOUVET ne se privera pas d’écorner l’image de Jordan BARDELLA, le porte-flambeau du Rassemblement National qui caracole dans les sondages à plus de 30 % !  

« Jordan BARDELLA ? C’est « Mister Selfie », plaisante le candidat, il ne propose rien ! Il refuse tous les débats mais pour être pris en photo avec ses partisans, il n’y a pas de problèmes ! C’est normal, comme il n’a pas de projets et qu’il n’a rien à dire, il n’y a pas de débats ! ».

Quant à la majorité présidentielle, élue il y a sept ans– elle l’avait été pour faire barrage à la droite souverainiste dixit Emmanuel MACRON -, elle a échoué sur ce registre.

« Plus le chef de l’Etat mène des politiques de destruction sociale, plus le RN progresse, constate amer Pierre JOUVET. Ne parlons pas de la loi immigration et de la retraite ! Ne parlons pas non plus des déficits publics et de la banqueroute de la France ! Le soi-disant « Mozart » de la finance préfère taper sur les précaires et les plus pauvres pour aller trouver de l’argent ! ».

Appelant à une large mobilisation, « Réveiller l’Europe » veut mettre en échec les deux listes portées par le duo RN/majorité présidentielle, en créant, pourquoi pas la surprise de cette échéance européenne.

En jouant la carte de la cohérence politique et en étant la seule liste à avoir déjà présentée l’ensemble de ses candidats, dans un souci de clarification. Un atout dans le jeu politique d’une gauche ragaillardie par la présence de Raphaël GLUCKSMANN, l’homme providentiel ? Il faudra attendre au soir du 09 juin pour le savoir, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 

 


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Allez, il y a longtemps que notre département ne s’est pas distingué dans les médias nationaux ! Qui ne parlent d’ailleurs de notre territoire que lors de faits divers sordides ou exceptionnels par leur catastrophisme ! Voilà un sujet qui pourrait faire les gros titres des quotidiens de nos voisins franciliens : et si ce n’était pas la Seine qui coule à Paris mais bel et bien l’Yonne comme se plaisent à le dire des élus notoires de notre département dès qu’ils en ont l’opportunité ! Confrères des rédactions parisiennes, penchez-vous enfin sur la question ! Cela vous changera des faits divers !

Lundi

Qu’il est loin le temps où de concert avec le calendrier, la presse s’autorisait de fausses informations humoristiques en se prêtant au jeu du poisson d’avril. Même la télévision s’y risquait, à l’image de la BBC, qui une année, dans le cadre de son magazine d’actualité d’alors, diffusa un reportage sur la récolte à la main des « arbres à spaghetti » dans un canton suisse ! Au fil des années, le goût du canular s’amenuise… Il est vrai qu’à l’ère des fake news et des affirmations complotistes envahissant les réseaux sociaux, les plus gros « poissons » risquent de passer inaperçus, voire d’être pris pour argent comptant !     

 

 

Mardi    

C’était il y a cinquante ans, tout juste. En ce 02 avril 1974, les trois chaînes de télévision d’alors, interrompaient leurs programmes pour un flash info. Il était 21h58, Georges POMPIDOU venait de mourir, victime d’une maladie incurable, camouflée pendant plus d’un an sous le nom de « mauvaise grippe »…Un président au visage bouffi et à la démarche chancelante, dont le crépuscule sonnât la fin des « Trente glorieuses ». Un chef de l’Etat aux multiples facettes : chantre de la DS Citroën officielle, mais roulant en Porsche le week-end, amoureux du Cantal mais passant ses vacances à Saint-Tropez, humaniste lettré fou de poésie, mais laissant partir à la guillotine un homme qui n’avait pas tué ! Formant avec celle qu’il surnommait « Bibiche », un couple moderne et amoureux de l’art contemporain, les murs de l’Elysée s’en souviennent encore. C’était l’ère de la « bagnole », des premières autoroutes, du périphérique parisien, du Concorde… L’époque aussi d’un chômage à 5 %, d’une dette négligeable et d’un budget excédentaire ! De quoi donner un brin de nostalgie aux politiques d’aujourd’hui, qui peuvent toujours pour l’occasion, revisiter ces quelques notes susurrées par la sublime Marilyn : « pon, pon bee doo » !  

 

 

Mercredi   

Le département aura une fois encore payé un lourd tribut aux inondations, s’offrant une publicité dont il se serait bien passé, à l’image de la rivière Armançon, invitée des chaînes d’info en continu depuis plusieurs jours… Certains « envoyés spéciaux » sur le front des intempéries auraient pu pour l’occasion, réviser leur « petit icaunais illustré », en reprenant une bonne fois pour toutes une information connue de beaucoup mais hélas pas encore, semble-t-il des rédactions parisiennes : c’est la Seine, dont le débit est inférieur, qui se jette dans l’Yonne à Montereau et non l’inverse, même si l’histoire et la toponymie en ont décidé autrement… Et n’en déplaise à Guillaume APOLLINAIRE, c’est bien l’Yonne « qui coule sous le pont Mirabeau » à Paris !

 

Jeudi

L’année 2024 n’est décidément pas avare de dates mémorielles… Le 07 avril,  on a commémoré les trente ans d’une guerre civile au Rwanda, qui devait durer trois mois et faire plus de 800 000 victimes. Une guerre aujourd’hui encore considérée comme « tribale », là où c’est la main du colonisateur, en l’occurrence l’administration belge, qui en 1931, introduisit la notion ethnique sur les cartes d’identité du peuple rwandais, définissant une prétendue « origine extérieure » pour les Tutsis, qui allait être le foyer de toutes les haines pendant les massacres de 1994. Des massacres qui laissent encore trois décennies plus tard, la France face à ses responsabilités, compte tenu du silence coupable du président d’alors, François MITTERRAND.    

 

 

Vendredi  

 

Est-ce la « bavure » de trop pour l’armée israélienne ? Et d’ailleurs, comment qualifier la mort de sept employés de l’ONG américaine « World Central Kitchen » à Gaza, alors qu’ils distribuaient de l’aide alimentaire aux populations affamées ? La bavure de Tsahal est-elle un crime ou un meurtre ? Ou simplement la conséquence d’une obéissance aveugle à des ordres « venus d’en haut », pour maintenir au pouvoir un homme, Benyamin NETANYAHOU, depuis longtemps honni d’une partie du peuple israélien, accusé depuis plusieurs années de vouloir mettre à mal les institutions démocratiques et faire le jeu des suprémacistes juifs…   

 

Samedi   

C’est bien connu, « God bless America », mais Donald TRUMP s’est dit que si Dieu pouvait dans le même temps, l’aider à financer sa campagne, sa gloire n’en serait que plus grande ! L’ancien président vient de lancer un partenariat pour vendre auprès de ses soutiens évangéliques et autres nationalistes chrétiens conservateurs, constituant le socle de son électorat, ce qu’il présente comme son « livre préféré » : la Bible. Mais attention, pas n’importe laquelle ! Toute de cuir vêtue, avec copie de la Constitution américaine, de la Déclaration d’indépendance et du serment d’allégeance. Ne manque que la Déclaration universelle des droits de l’Homme, mais elle n’est pas au programme du candidat ! Vendue au prix non négligeable de 59,99 dollars avec, « hostie sur le gâteau », pour 25 dollars de plus, une casquette siglée « Make America Pray Again », ou comment  « Rendre sa foi à l’Amérique » pour moins de 80 euros. C’est cadeau !

 

 

Dimanche  

Ils étaient dimanche dernier 55 922 à prendre le départ du Marathon de Paris, pour 54 175 participants à l’arrivée. Pour autant, tout le monde ne joue pas dans la même cour, avec un vainqueur, l’Ethiopien Mulugeta UMA qui a avalé les 42,195 km du parcours en 2 h 5mn 33 sec, là où le dernier à franchir la ligne d’arrivée aura mis 4h 40 mn de plus ! Et pourtant, quoi de plus « fastoche » qu’un marathon : un entraînement forcené, une alimentation équilibrée, un moral d’acier, des jambes d’airain et après, il suffit de suivre les flèches, comme le montre la photo… !

 

Dominique BERNERD

 


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Rien que le nom de la structure associative vaut son pesant de cacahuètes ! « Les Grandes Oreilles » ! Insolite et original pour désigner un ciné-club. Celui de la jolie commune de Saint-Bris-le-Vineux, à la sonorité douce à nos tympans, ne serait-ce que pour les nectars fruités qui y sont élevés et à déguster avec modération ! Ce n’est d’ailleurs pas pour parler de « Cristalline » que s’est déplacé Guy ROUX il y a peu dans la bourgade. Mais, bel et bien de cinéma et de…football, par ricochet, avec la projection de « Coup de Tête », dont le rôle principal était incarné par le trublion hexagonal du septième art, Patrick DEWAERE…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Coup de cœur pour un « Coup de tête », sorti en 1979, le fameux long métrage signé de l’œil avisé et aguerri de Jean-Jacques ANNAUD qui a toujours eu un faible pour réaliser ses tournages en terre de l’Yonne. Qui ne se souvient pas, d’ailleurs, du mémorable film consacré à Notre-Dame, dont certaines scènes furent réalisées dans l’un des plus beaux édifices de l’art gothique flamboyant, à Sens !

En 1978, le créateur de « L’Ours », « Deux Frères «  ou « L’Amant » posa ses caméra à…Auxerre ! Une satire féroce sur l’univers footballistique et la progression à peine croyable d’un lilliputien du ballon rond, le club de « Trincamp » alias l’AJ Auxerre, qui se retrouve propulsé vers les sommets de la Coupe de France grâce à son joueur vedette, caractériel et imprévisible, nommé et cela ne s’invente pas François PERRIN !

Un nom d’emprunt de la culture cinématographique à la française largement usité par un certain Francis WEBER, scénariste du film (« Le Dîner de Con », « La Chèvre », etc.). Le personnage est interprété de main de maître par le très sombre, Patrick DEWAERE, difficile à cerner du fait de ses états d’âme récurrents en dents de scie et de ses problématiques inhérentes aux stupéfiants.

 

 

Les bons mots et les souvenirs de Guy ROUX

 

Pour évoquer ce souvenir filmographique qui fera date dans les annales du cinéma hexagonal, pour le traitement du sujet sportif et l’envers de son décor mais pas vis-à-vis du nombre des entrées (à peine un peu plus de 900 000 spectateurs in fine, sachant que Patrick DEWAERE ne souhaitait pas en assurer la promotion sur les plateaux de télévision), qui d’autre que l’inénarrable Guy ROUX aurait pu assurer la prestation ?

Invité par le ciné-club local, celui qui se fait appeler « Les Grandes Oreilles », le coach éternel de l’AJ Auxerre raconta avec sa verve et ses bons mots habituels les souvenirs liés à ce long métrage où il officiait auprès des équipes de Jean-Jacques ANNAUD en qualité de conseiller technique et sportif. Une soirée que l’on suppose haute en couleurs, que l’on doit aux maillons forts de cette association culturelle, née il y a peu, sous l’impulsion de quelques personnalités locales, éprises des arts et de culture, la journaliste, écrivaine et comédienne Anne-Charlotte LAUGIER ou encore Marie BAHR, professeur de philosophie et conseillère municipale à Saint-Bris-le-Vineux, à l'initiativede la création du ciné-club. Mais aussi, Eve et Cyril SEBILLOTTE et Isabelle KLOUKPO...

 

Thierry BRET

 

 


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