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La rue est à eux pour mieux revendiquer : l’intersyndicale plus que jamais debout, prête à la lutte à Auxerre...
octobre 18, 2022Le soleil était de la partie en ce jour de grève, qualifiée de « mardi noir ». Dardant de ses chauds rayons un cortège de plusieurs centaines de personnes qui emprunta à pas lents l’itinéraire habituel des manifestations revendicatives. Une de plus, pourrait-on dire ! Mais, il est vrai qu’au sortir de la crise sanitaire de la COVID, la situation sociale ne s’améliore guère dans le pays, tant au niveau du pouvoir d’achat que de la maîtrise de l’inflation. Deux motifs suffisants pour descendre dans la rue à Auxerre…
AUXERRE : Flanqués de leurs tenues rouges coutumières, reconnaissables parmi mille, les militants de la CGT, en très grand nombre, ouvraient le cortège de cette manifestation sociale très suivie, organisée contre la baisse du pouvoir d’achat et en faveur du droit de grève. Ils précédaient ceux de Force Ouvrière mais aussi de la FSU ou encore des adhérents de Solidaires.
Un long cortège qui chemina lentement au cœur de la capitale de l’Yonne sur un itinéraire le conduisant depuis son point de départ, place de l’Arquebuse, jusqu’au terme du « voyage », la place de la préfecture où l’Union départementale CGT de l’Yonne demanda à être reçu en audience auprès du préfet de l’Yonne.
Parmi les slogans entendus durant cette déambulation de l’intersyndicale : on aura noté à titre d’exemples quelques phrases choc, « la rue est à nous ! », « augmentons toutes les grilles de salaire dans les branches », « oui au droit de grève » ou encore « revalorisons le point d’indice de la fonction publique ».
La retraite à 60 ans, la hausse du pouvoir d’achat et le droit de grève défendus…
Scandés dans un microphone au son très approximatif par l’une des responsables de la CGT placée en tête du cortège et derrière la banderole, les messages étaient systématiquement salués par une salve de contentement de la part des grévistes.
Seul bémol de ce flot de paroles versé en continu sur le parcours, un tantinet ironique que ne manquera de relever l’oratrice, le credo sur « l’égalité salariale entre les femmes et les hommes au travail » n’obtint pas tout à fait le même succès, du côté des hourrahs ! Intervention de l’intéressée : « ah, et bien là, je ne vous entends pas ! ».
Puis, les messages reprirent en cadence au rythme de l’avancée de la longue procession syndicale. Favorables à la revalorisation des pensions – beaucoup de retraités avaient intégré le cortège -, ou l’obtention de la retraite à l’âge de 60 ans à temps plein. Les emplois dont le service public a grandement besoin furent également évoqués. A l’instar de la diminution du temps de travail.
Il y a quelques jours, l’Union départementale CGT de l’Yonne avait signifié son total soutien aux salariés grévistes des raffineries. S’insurgeant de fait contre la pratique, qualifiée « d’illégale » de la réquisition, voulue par la cheffe du gouvernement, Elisabeth BORNE.
« Le gouvernement ne nous volera pas nos droits… »
« Il est important de préciser qu'ici la réquisition de ces salariés grévistes est illégale puisque non prévue par la loi. La réquisition « légale » des grévistes dans la fonction publique existe et n'est pas une chose nouvelle : prenons l'exemple de l'hôpital public où les salariés ne peuvent plus se mettre en grève, c'est-à-dire ne pas être à leur poste de travail puisque le manque de personnels flagrant entraîne de l'assignation jusqu'à la réquisition de tous les agents, et de fait, aujourd'hui, leurs revendications justes sur les embauches, les conditions de travail et les rémunérations sont étouffées dans un manque de visibilité de la population… ».
Une chose est sûre avec cette démonstration publique dans les rues d’Auxerre, comme partout en France en cette journée de grève nationale : les représentations syndicales ne veulent pas mettre un genou à terre face au gouvernement.
« Il ne nous volera pas nos droits, en montant la population contre nous, confia déterminé l’un des responsables de la manifestation.
A bon entendeur…
Thierry BRET
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Domaine de l’Abbaye de Pontigny : François SCHNEIDER, en homme d’affaires, veut rendre son rayonnement au site cistercien
octobre 18, 2022Il possède incontestablement l’art et la maîtrise de l’oralité, le responsable de la fondation qui porte aujourd’hui son patronyme. Voire de la répartie, non dénuée d’un zeste d’humour, lorsqu’il est prié de donner sa définition de l’art contemporain, répondant à une question décalée du public ! Mais, il ne faut pas se fier aux apparences. Même s’il affirme tout de go avoir achevé sa mission, le projet polyvalent qui s’esquisse avec davantage de certitudes au domaine de l’Abbaye de Pontigny portera durablement sa griffe…
PONTIGNY : Il sait manier le verbe et la parole, François SCHNEIDER ! Et surtout donner un sens profond aux arguments qu’il égrène face à un public qui écoute attentif le moindre des mots édictés. Portant beau, scrutant avec intérêt ses interlocuteurs qui lui posent des questions directes au terme d’une conférence de presse qui n’en est pas véritablement une, au vu de l’aéropage conséquent de personnalités politiques et institutionnelles présentes (!), le personnage originaire de Joigny veut faire toute la lumière sur un dossier qui aura suscité bon nombre de polémiques dans le microcosme de l’Yonne : la cession du domaine de l’Abbaye de Pontigny.
Un feuilleton, digne des séries à suspense – mais en moins horrifique fort heureusement ! – que propose les plateformes numériques actuelles, ayant tenu en haleine depuis plus de deux ans les suiveurs de l’actualité du landerneau septentrional de la Bourgogne. Avec en toile de fond un édifice cistercien, fleuron du patrimoine régional de plus de neuf cents ans comme vedette !
Vendu ? Plus vendu ? A quelles conditions ? Sans occulter les prises de position régulières d’une congrégation religieuse qui avait elle-aussi des visées sur ce complexe séculaire universel. Bref, un dossier qui ne ressemblait nullement à la « vie est un long fleuve tranquille » dans son traitement usuel. Rattrapé comme tant d’autre par les vicissitudes de la crise sanitaire, ce qui augurait de sombres perspectives quant à l’issue définitive de ce projet…
Un projet polymorphe à dix ans, vecteur de rayonnement…
Le projet, parlons-en ! Il est polymorphe, tentaculaire, multiple. Rien d’étonnant qu’il surprenne en vérité par sa physionomie et son ambition car des concepts similaires, il n’en existe pas légion à l’heure actuelle dans l’Hexagone. Pays qui connaît la crise économique et sociale profonde – un peu mieux maîtrisé que dans le reste de l’Union européenne -, mais qui est parfois en déliquescence intellectuelle complète au niveau de l’imaginaire et de la créativité…
Alors, vu de l’Yonne, c’est sûr : un tel concept entrepreneurial gargantuesque qui mélange astucieusement l’ouverture d’une infrastructure hôtelière de niveau quatre étoiles, assorti à un restaurant supposé gastronomique, la présence physique d’une boutique où s’écouleraient les produits à l’estampille du domaine (miel, pain, biscuits, liqueurs…) et la culture de produits du terroir en concertation avec des spécialistes des filières agricoles et bio, cela peut faire peur dans les chaumières !
Surtout avec à sa tête une fondation originaire d’Alsace, apparue dans le paysage de l’initiative et la prise de risque en décembre 2000 – elle est depuis 2005 reconnue d’utilité publique – et qui possède déjà à son actif un certain nombre de réussites, à commencer par le Centre d’Art Contemporain, accueilli dans la jolie bourgade alsacienne de Wattwiller.
Un site qui propose plus de 2 500 mètres carrés d’espaces d’exposition consacrés au thème de l’eau. Un outil structurel altruiste, ayant aussi la volonté d’aider les lycéens défavorisés soucieux de suivre un parcours pédagogique dans l’enseignement supérieur avec des bourses.
La fibre touristique pour permettre à Pontigny de retrouver son universalisme…
Au-delà de l’encouragement artistique et du prosélytisme éducatif, la Fondation SCHNEIDER vise encore plus grand avec l’acquisition du domaine de l’abbaye cistercienne icaunaise. Pour la rondelette somme d’1,8 million d’euros à remettre via virement à la Région Bourgogne Franche-Comté, jusque-là propriétaire de l’endroit.
Cela a été confirmé officiellement lors de ce rendez-vous avec les médias (et surtout les nombreuses personnalités !) dans la salle des convers in situ par le maître de cérémonie, François SCHNEIDER lui-même.
L’entité ajoute dans son escarcelle un autre item à sa panoplie déjà éclectique : le développement du tourisme patrimonial. Grâce à ses six mille mètres carrés de bâtiments dont certains seront à réhabiliter et à agencer sur les neuf hectares que compte le domaine, verdoyant et boisé.
L’objectif est simple : rendre son universalisme et sa magnificence à ce joyau de l’art roman. Comment ? Une fois les études préliminaires et les sondages archéologiques réalisés – un delta temporel d’une année, voire peut-être d’un peu plus sera néanmoins nécessaire pour analyser la topographie des lieux -, la Fondation se plongera alors la tête la première dans l’avenir, en aménagement les bâtiments selon le schéma initial requis. Certes, les aficionados du lieu devront s’armer de patience avant de découvrir la configuration définitive, une vertu cardinale de la spiritualité !
Si tout se présente bien, c’est durant la saison 2026/2027 que devraient être opérationnels le Centre d’Art contemporain, accueillant les artistes se reconnaissant pour tels, ainsi que la partie inhérente liée à la production agricole locale. Parallèlement, les visiteurs – des touristes cosmopolites en quête de retraites patrimoniales et spirituelles mais pas que – profiteront du cadre confortable du complexe hôtelier grand standing, tout en se sustentant de recettes sympathiques élaborées dans le restaurant haut de gamme.
Un budget estimé à 20 millions d’euros et une centaine d’emplois…
Sur le plan comptable, la Fondation SCHNEIDER injectera l’équivalent estimatif de vingt millions d’euros à la réalisation de ce concept. Un projet gradué qui s’échelonnera sur une décennie, selon les prévisions fournies par son porte-parole éponyme.
Une dizaine de millions d’euros seront affectés à la rénovation des bâtiments devant trouver une nouvelle existence dans le projet. Le complexe hôtelier comprenant une cinquantaine de chambres englobera à lui seul huit millions d’euros. Deux autres millions serviront à l’agencement de la partie restauration.
Se voulant rassurant à une interrogation posée par le président départemental de la Fédération Française du Bâtiment Didier MICHEL – les entreprises de ce secteur artisanal de l’Yonne seront-elles sollicitées pour la réalisation de ces travaux -, François SCHNEIDER a répondu catégorique que « les entreprises de l’Yonne seraient retenues lors de l’appel d’offres, à condition qu’elles soient compétentes selon le cahier des charges requis à respecter et qu’elles ne pratiquent pas des tarifications exagérées… ».
Un clin d’œil, pour le moins amusant, de l’homme d’affaires qui fut naguère industriel et propriétaire de la source d’eau minérale Wattwiller.
Quant aux perspectives d’emploi, générées par ce projet, elles furent également évoquées en conclusion de ce rendez-vous très intéressant : une centaine de postes seront créés dans un intervalle de huit à dix ans sur le site.
De quoi réjouir la classe politique, présente aux premières loges de cette conférence. Y compris la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY suiveuse de l’évènement en visioconférence. Et de lever ainsi les doutes et les craintes sur les réelles intentions de la Fondation SCHNEIDER qui s’engage à redonner vie à ce site séculaire hors du temps…
Thierry BRET
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Vaincre le cancer du sein à plate couture : des « coussins-cœur » comme exutoire à la Mission Locale d’Auxerre
octobre 17, 2022Coudre contre la douleur. Coudre, aussi, pour redonner espoir à toutes celles qui souffrent dans leur chair et qui poursuivent avec force le combat avec toujours la même abnégation. Entre volontarisme, courage et pugnacité, l’initiative de la Mission Locale d’Auxerre se veut participative dans le cadre d’un atelier collectif de couture qui vise la sensibilisation et le soutien moral…
AUXERRE : Il y eu jadis, un slogan publicitaire qui stipulait que l’on pouvait passer de nombreux messages à l’autre avec des fleurs. Au-delà de la prose « horticole », la Mission Locale auxerroise a semble-t-il trouvé un dérivatif différent, mais tout aussi efficient et visible, à partir de travaux de couture. Confectionner des coussins en forme de cœur afin de les adresser à l’Espace Rencontre et Information (ERI) accueilli au Centre hospitalier de Dijon est en la preuve manifeste.
Une judicieuse opération de sensibilisation qui est orchestrée durant la campagne nationale « Octobre Rose » - celle qui concerne le dépistage du cancer du sein – et qui mobilise le jeune public qui fréquente d’ordinaire le site de cet organisme, voué à l’orientation et à l’insertion dans la vie active.
Plusieurs rendez-vous – le prochain se déroule ce mardi 18 octobre de 13h30 à 16h30 dans les locaux de la Mission Locale d’Auxerre au 1 avenue Rodin – sont ainsi proposés par les responsables de ladite structure. En accointance avec la Ligue contre le cancer, cette animation « coussin-cœur » consiste à confectionner ces objets en forme de cœur afin d’aider de manière psychologique les personnes atteintes de la pathologie dans l’épreuve des douleurs post-opératoires qu’elles subissent après une intervention chirurgicale.
Cette année, les jeunes gens qui transitent par la Mission Locale sont donc invités à participer à ces séances de travaux manuels afin de les sensibiliser à la cause, tout en développant leur esprit de partage et de solidarité.
Thierry BRET
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Il rejoint le Conseil d’Etat : les adieux du préfet de Région Fabien SUDRY à la Bourgogne Franche-Comté
octobre 17, 2022Dire que ce haut fonctionnaire connaissait bien la Bourgogne Franche-Comté serait un doux euphémisme ! Lui qui avait débuté jadis sa carrière préfectorale du côté de Louhans, en Saône-et-Loire, avant de rejoindre la Côte d’Or où l’attendait d’autres aventures professionnelles. C’est Franck ROBINE, qui lui succède aujourd’hui à ce poste à double responsabilité de préfet de Région et préfet de Côte d’Or…
DIJON (Côte d’Or) : C’était une figure connue et reconnue de la sphère institutionnelle régionale. Promenant de temps à autre sa silhouette et sa soif de découverte dans le département le plus septentrional de la contrée au détour de grands évènementiels.
A 65 ans, le préfet de Région et de Côte d’Or Fabien SUDRY a donc tiré un trait définitif sur sa carrière préfectorale, lors d’une cérémonie officielle vendredi soir, organisée en présence de nombreuses personnalités de la vie publique régionale. Un départ qui le mènera à Paris où il rejoint désormais le Conseil d’Etat, la plus haute instance de justice administrative de l’Hexagone.
« Servir l’Etat dans les territoires de la République était un choix assumé, revendiqué, précisera l’intéressé lors de sa prise de parole, un choix où il avait eu beaucoup de chance… ».
En 1987, c’est en qualité de sous-préfet de l’arrondissement de Louhans, en Saône-et-Loire, que débuta dans le corps préfectoral Fabien SUDRY qui aura eu ensuite à gérer lors de ses fonctions plus récentes les vagues successives de la COVID, le plan économique France Relance, la crise humanitaire imputable au conflit en Ukraine, les crises sociales, etc.
On notera parmi les personnalités présentes à cette réception l’ancien ministre du Tourisme et des PME/PMI Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne, François PATRIAT, sénateur de Côte d’Or et ancien ministre de l’Agriculture, François REBSAMEN, ancien ministre du Travail et actuel édile de Dijon, Michel NEUGNOT, vice-président de la Région, Crescent MARAULT, président-maire de l’Agglomération de l’Auxerrois…
Nouveau préfet de Côte d’Or et de la Région, Franck ROBINE prend ses fonctions dès ce lundi 17 octobre.
Thierry BRET
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Juste une pige de courte durée pour AJA/Nice : Michel PADOVANI assure l’intérim au poste d’entraîneur…
octobre 14, 2022La nouvelle mission du technicien corse devrait être de très courte durée, en vérité. Le temps d’une partie opposant les Aiglons de l’OGC Nice aux Bourguignons de l’Yonne – la rencontre se déroulera dans le cadre de la onzième journée de Ligue 1 ce dimanche après-midi à l’Abbé Deschamps -, voire peut-être d’un match supplémentaire si le futur coach de l’AJ Auxerre tarde à arriver sur les bords de l’Yonne…
AUXERRE: On ne connaît pas encore le patronyme définitif du successeur de Jean-Marc FURLAN. Démis de ses fonctions en début de semaine, la résultante d’un geste déplacé envers le public de Clermont Foot dimanche dernier face aux caméras au terme d’une rencontre devant se solder par une défaite pour les visiteurs, le coach auxerrois a donc laissé sa place, très provisoirement à son adjoint de longue date, Michel PADOVANI.
Un garçon qui est encore tout ému de ce scénario si soudain et imprévisible à ses yeux. Il est vrai que le tandem FURLAN/PADOVANI fonctionnait en parfaite symbiose depuis onze ans. Et aujourd’hui, le coach par intérim de l’AJ Auxerre se sent quelque peu « orphelin » de ne plus avoir à ses côtés ce personnage atypique de la sphère footballistique.
« Je l’ai eu au téléphone il y a vingt-quatre heures, précise-t-il, on ne peut pas dire que cela soit la grande forme pour Jean-Marc… ».
Absent lors du déplacement en terre auvergnate dimanche dernier – Michel PADOVANI était souffrant -, le nouveau coach intérimaire du seizième de Ligue 1 s’est dit surpris, voire choqué par les sanctions. « J’ai regretté après coup de ne pas avoir été là-bas, confie-t-il aux journalistes venus l’interroger dans le sacro-saint rituel point presse de l’avant-match qui opposera Auxerre à Nice.
Etre entraîneur principal sur un match, c’est possible mais pas dans la durée !
Est-ce à dire pour autant que l’entraîneur adjoint de l’AJ Auxerre va s’installer durablement dans le fauteuil de coach principal après sa désignation par les dirigeants du club ?
Que nenni ! Michel PADOVANI ne le souhaite pas, il est en cela très catégorique. « J’ai déjà assuré par le passé des remplacements que ce soit à Bastia ou ici à Auxerre, ajoute-t-il, je n’ai pas les qualités requises pour devenir entraîneur principal. Sur un match, cela est possible évidemment mais pas sur la durée d’une saison. J’ai eu trop de pression à Bastia et je ne veux pas revivre cela… ».
D’autant que dans le club de l’île de Beauté, le cadre avait été contraint d’enchaîner une série de six rencontres sur le banc managérial aux côtés de ses joueurs !
Pour aborder cette rencontre qui sent déjà le souffre pour l’AJ Auxerre face à l’OGC Nice au plan comptable – les Azuréens ont littéralement explosé jeudi soir en seconde mi-temps en Europa Conférence face à une modeste équipe de la République Tchèque – Michel PADOVANI prône la continuité avec son staff. Même si les séances d’entraînements de la semaine ont été particulièrement toniques et intenses !
« On travaille ensemble, après le choc de ce début de semaine, le groupe qui a des valeurs humaines s’est remis au travail. Ils veulent avancer dans le même sens. J’ai parlé aux joueurs. J’ai donné quelques axes de travail. On repartira de zéro avec sûrement quelques changements en perspective… ».
Certes, mais on n’en saura pas davantage sur cette nouvelle stratégie : les joueurs eux même le découvriront en dernière minute avant de fouler la pelouse.
Se définissant comme un « faux calme », sachant se transcender dans l’intérêt du club, le nouveau promu à la fonction de coach espère renouer avec le succès dès dimanche et engranger des points ô combien salvateurs pour s’éloigner de la zone de relégation.
Le nouveau coach à Auxerre dès la semaine prochaine…
« J’aime gagner et je suis honnête, affirme-t-il, les gens qui trichent peuvent m’énerver… ». Mais, il assure un peu plus loin dans la conversation avec les médias qu’il a su se tempérer au fil des années.
Evoquant son successeur – sur lequel il n’a pas son mot à dire puisque c’est la décision des dirigeants du club -, Michel PADOVANI a bel et bien confirmé que le nouveau coach arriverait à Auxerre dès la semaine prochaine.
Quant à son propre avenir au sein de l’AJA après cette pige intérimaire de brève échéance, l’ancien joueur de Bastia s’est dit rassuré par les dirigeants : « s’il arrive un staff complet avec le nouvel entraîneur, nous serons obligés de nous entendre… ».
Sans doute, mais qu’en adviendrait-il dans le cas inverse ?
Thierry BRET
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