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Les urnes ont parlé chez GROUPAMA : de nouveaux visages illustrent la présidence de trois caisses locales
juillet 11, 2023L’assureur mutualiste de l’Yonne vient de renouveler ses dirigeants. Du moins, trois d’entre eux. Ces derniers agissent en qualité de présidents parmi l’une des dix caisses locales répertoriées dans le département. Un changement de têtes, on ne peut plus logique en somme, car parfois la limite d’âge, 65 ans, rattrape les sociétaires ayant goûté avec célérité à la prise de responsabilités. Auxerre, Avallon et Pont-sur-Yonne accueillent ces nouveaux visages pour un mandat d’un an, reconductible après une assemblée générale…
AUXERRE : Du sang neuf, au sein du groupe assurantiel et de prévoyance de l’Yonne ! Pour y occuper l’une des fonctions essentielles de l’organigramme décisionnel de l’assureur mutualiste, à savoir le poste de président de caisse locale. Un rôle qui est éminemment stratégique et très représentatif en termes de communication, parfois même auprès des médias !
Ce fut le cas il y a quelques jours au siège social de GROUPAMA Paris Val-de-Loire en terre icaunaise avec la présentation officielle de ces heureux élus, et fiers de l’être, ayant pris leurs nouvelles fonctions à l’issue des assemblées générales des caisses locales se déroulant en mai dernier.
La volonté et la compétence du candidat bien avant la parité…
Trois nouveaux visages ou presque puisque l’un d’entre eux nous est particulièrement connu, celui de la dynamique et toujours souriante Ghislaine MOREAU que bon nombre de nos lecteurs connaissent bien, en sa qualité de présidente du Conseil des prud’hommes de l’Yonne, représentante de la CPME, la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne et cheffe d’entreprise qui a su imposer sa griffe aux côtés de son conjoint, Franck GLAVIEUX, dans le monde de l’immobilier.
Un mandat supplémentaire pour cette hyper active de l’investissement, administratrice de la caisse locale d’Auxerre depuis maintenant six ans. Ghislaine MOREAU succède ainsi au viticulteur Julien ESCLAVY et entend bien apporter une impulsion à son mandat, en étant à l’écoute des sociétaires du groupe assurantiel.
La nomination de l’entrepreneuse à la tête de la caisse locale auxerroise n’est pas une surprise en soi, connaissant son degré d’implication dans la vie sociétale. Une ouverture de la parité au sein de GROUPAMA ? « Pas vraiment, rétorque Pascal MAUPOIS, président de la Fédération des caisses locales icaunaises, ce qui prime avant tout, ce sont la volonté du candidat et les compétences dans cette mission qui permet à l’élu de s’engager, de participer à la vie de l’entreprise… ».
Renforcer les liens territoriaux sur un secteur agricole…
Rien que sur le secteur auxerrois, le nombre de sociétaires qui s’investissent et suivent de près les activités de GROUPAMA s’élève à 5 647 personnes. Celui de l’Avallonnais en compte 2 963.
Quant à Pont-sur-Yonne, troisième caisse locale du jour à être placée sous le feu nourri des projecteurs, on en comptabilise 2 052. Pour être élu à la présidence d’une caisse locale, il faut avoir rejoint le corps des douze administrateurs au moins depuis douze mois et faire acte, ensuite, de candidature.
C’est le cas, manifestement, de Guillaume GALLOT. Une décennie après avoir intégré le conseil d’administration de la caisse locale de Pont-sur-Yonne, l’artisan maçon de Pont-sur-Yonne a pu s’installer dans le fauteuil présidentiel, avec un regard expert sur la fonction.
Pour lui, c’est sûr : assumer la présidence, c’est aussi avoir une vision stratégique sur ce secteur géographique de l’Yonne, aux connotations agricoles. « Je souhaite renforcer les liens territoriaux qui ont été mis à mal avec la période sanitaire délicate que nous avons traversée, explique-t-il, cette idée de mon action m’intéresse au plus niveau… ».
Appliquer les principes vertueux du mutualisme…
Plus discret – il est aujourd’hui retraité de la restauration – Jean-Paul BIERRY justifie son engagement par l’intérêt qu’il a accordé à titre personnel à cette mission sociétale que représentait pour lui son appartenance au conseil d’administration de la caisse locale d’Avallon. Une mission entamée depuis 2019.
« J’ai été élu vice-président de la caisse, souligne-t-il, j’ai apprécié le dynamisme de l’équipe locale… ».
On connaît la suite : Jean-Paul BIERRY, soucieux de s’appliquer à lui-même les principes vertueux du mutualisme (l’entraide, la solidarité, le relationnel, la proximité) n’aura pas hésité un instant avant de prétendre pouvoir jouer les premiers rôles lors de l’assemblée générale de sa caisse locale. Il a succédé à Laurence KOVAK et se satisfait de sa nouvelle situation.
Bref, trois nouveaux venus dans la sphère décisionnelle de GROUPAMA fiers d’être là…
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : l’univers doublement étoilé de Cédric BURTIN se déguste à « L’Amaryllis » Moulin de Martorey
juillet 09, 2023Ce fut l'une des belles surprises du Michelin 2023, avec aussi la magnifique troisième étoile du couple COUILLON à Noirmoutier, que cette seconde étoile bourguignonne, obtenue par le chef Cédric BURTIN dans son restaurant « L’Amaryllis », situé à Saint-Rémy, commune voisine de Chalon-sur-Saône. Il entre ainsi dans le cercle très fermé des cent meilleures tables pneumatiques ! Avec en sus, un cadre délicieux : le moulin de Martorey, à l'apaisante nature…
SAINT-REMY (Saône-et-Loire) : Il est 9h20 en ce jour de semaine, lorsque la rame « TER » s'immobilise à l'heure - !!! - en gare de Chalon-sur-Saône. Ce déplacement était prévu en juin dernier, mais ce jour-là, un malheureux troupeau de vaches égarées sur les voies, du côté de Lézinnes, contraria notre voyage vers cette Bourgogne dite du « soleil ».
Petit périple pédestre, entre grands ensembles des années 60 et zones pavillonnaires. Le quartier de Saint-Jean-des-Vignes comprend encore quelques commerces « comme avant » : boucherie, boulangerie, épicerie. Je me revois petit garçon ! A côté, ça sent bon au bistrot « Les Capucines ». Ce midi-là, une impériale tarte à l'abricot trônait sur une table. Ah ! Ce menu affiché avec ses grenouilles en persillade, il faisait diablement envie !
Quant au « Café de la gare », c'est une valeur sûre, à l'accueil toujours plaisant. Voilà longtemps que Michel n'y était pas passé, la patronne est contente ! Et à ma gauche, une rasade de montagny, forcément copieuse. L'un des clients, un brin cabotin, fait rire son auditoire : ne se souvenant plus où il a stationné son véhicule la veille au soir, il fait le tour depuis....des postes de police et autres fourrières !
Cédric BURTIN : un natif de Saône-et-Loire, aujourd’hui doublement étoilé…
Comme souvent, les récits de table ont une certaine âme. Au milieu des années 80, le couple GILLOT, Jean-Pierre le cuisinier, et Pierrette la sommelière, ont un coup de cœur pour cette apaisante bâtisse, un moulin du XIXe, surplombant un cours d'eau. L'étoile Michelin arrive assez vite (1986). On s'y régalait alors de ragoût d'escargots aux pleurotes, de sandre rôti aux fines herbes, mais aussi de rognon de veau aux échalotes confites. Une étoile qui brilla sans discontinuer durant un quart de siècle, avant que cette jolie table champêtre ne soit reprise en 2010 par le cuisinier trentenaire Cédric BURTIN.
Comme tant d'autres talents culinaires de France, Cédric est né en Saône-et-Loire. Un apprentissage à Charolles, auprès du truculent chef Daniel DOUCET, puis s'en suivront de belles et grandes maisons de la gastronomie française. Citons Pierre ORSI à Lyon, la « Pyramide » à Vienne, sans oublier chez Monsieur Paul, le « Général de Gaulle » de la gastronomie hexagonale !
En 2005, avec Corinne son épouse, ils transforment une pizzeria en restaurant, à Sennecey-le-Grand, au nord de Tournus. En mars 2008, le Michelin dirigé alors par l'excellent Jean-François MESPLEDE, l'étoile, tandis que son épouse accouche de leur deuxième enfant. Curieusement, ce sera à la même date que quinze ans plus tard, le Michelin doubla la mise !
Je connus sa cuisine en 2008, me souvenant de la parfaite cuisson d'un délicieux pigeonneau, un mets de roi. Et c'est donc en 2010, qu'eut lieu ce déménagement, marqueur d'une vie professionnelle. A l'époque, la cuisine de Cédric, c'était crabe royal de Norvège en millefeuille d'avocat et mangue, sushi aux herbes et tomates confites, faux-filet de Charolais en deux cuissons : rôti au beurre demi-sel, confit à la fleur de sel, pour terminer par une trilogie autour du chocolat !
Ce n’est pas tous les jours que l’on s’attable chez un deux étoiles Michelin !
En ce jour estival, le moulin de Martorey est baigné par un soleil lumineux. Une table sous un apaisant tilleul nous est dédiée. A côté, trois potes de longue date égrènent la Bourgogne par carte des vins interposée. La mise de table est plutôt élégante et nappée (ce qui devient rare !). Au préalable, j'allais féliciter Cédric pour cette belle distinction. Sa cuisine est rutilante. Ce fut un vrai travail de remise en cause culinaire m'expliqua-t-il, au cours de ces années passées. Le tout avec discrétion et efficacité mêlées semble-t-il...
Mais assez parlé, attablons-nous ! Le menu « Mon univers » est à l'unisson du chef, voyageons ensemble ! Avec l'apéritif, un mini tartare bien assaisonné avec un brin de croustillance. Belle surprise gustative aussi que le jambon persillé revisité : le goût est là, puissant et sincère, de ce mets bourguignon emblématique. Puis, un cromesquis d'escargots arrive sur une délicate planche en buis. Les contenants aussi, sont variés et choisis !
Mention spéciale pour le sublime biscuit de brochet, là aussi accompagné d'une sauce délicate - l'art saucier du chef est souligné dans le Michelin 2023 - avec souvent une discrète et délicate nuance d'acidité. C'est la fête à table ! Diantre ! Ce n'est pas tous les jours que l'on s'attable dans une maison doublement étoilée au Michelin. En Bourgogne, elles ne sont que quatre ! Arrive ensuite une féra délicatement fumée, un plat aussi délicat qu'onctueux ! De très jolies assiettes qui concourent au plaisir des yeux, avant celui imparable du palais.
Tout ici n’est que délice au palais…
Le sommelier et son original insigne en forme de limonadier au revers du veston arrive alors. Comme ses collègues de salle, il a fort à faire, car hélas, la brigade est incomplète. Malgré trois jours de repos consécutifs (dont le dimanche) et cette récente distinction qui eût attiré plus d'un professionnel antan, notre courageux chef en est un peu dépité : pas une réponse à ses multiples annonces. Ce sera le seul bémol de cet excellent déjeuner, qu'un service, un peu trop tendu pour une maison de ce niveau... Arrive ensuite un ormeau à la texture si caractéristique, c'est vraiment délicieux !
L'Yonne, mesdames, messieurs, est présente ce midi-là, au travers de la truite de la pisciculture, sise à Crisenon ! Un sublime accompagnement de courgettes (sublimer un produit simple, c'est tout un art !) complète ce plat « made un Yonne » !
Mention spéciale pour la délicate tarte à l'artichaut qui s'ensuivit : du grand art, à l'unisson de ces belles deux étoiles 2023 ! Ce plat est magnifique de goût, mais aussi de simplicité et confère une émotion certaine. Un Puligny-Montrachet premier cru accompagna l'essentiel de ce succulent repas. Un parfait pigeonneau sonna le glas de ce blanc nectar. Signalons, un joli choix de fromages dont un peu usité « Comté » de 36 mois. Un impeccable dessert à base de miel, puis un autre aux fruits rouges conclurent ce merveilleux déjeuner.
Une cuisine d'exception qui vaut le détour. La définition des deux étoiles Michelin trouve ici une belle destination, autant qu'une très belle ambassade. Bravo au chef Cédric et surtout, gardez le moral !
En savoir plus :
Les - : Mesdames et messieurs les élus du coin, question : à quand un bus partant depuis la gare SNCF de Chalon-sur-Saône et s'arrêtant pas trop loin de ce magnifique restaurant, emblématique de votre territoire ?!
Les + : le cadre est sublime. Les sauces sont superbes : j'approuve le Michelin !
Contact :
Restaurant « L’Amaryllis »
Moulin de Martorey,
Chemin de Martorez
71100 SAINT-REMY
Tel : 03.85.48.12.98.
Proche accès de l'A6. Vingt minutes en en taxi depuis la gare TGV du Creusot.
Premier menu-déjeuner à 80 euros.
Gauthier PAJONA
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L’Aile ou la Cuisse : « Le Bouchon de Bresse », une étape gourmande de l’Ain, pour sortir des sentiers battus…
juillet 02, 2023Il fait bon parfois quitter les grands axes pour retrouver les plus paisibles routes secondaires de notre beau réseau routier. L'ex-RN6, désormais départementalisée, avec comme itinéraire Cravant, Sainte-Magnance, puis La Roche-en-Brénil, Saulieu et son café parisien historique, Saint-Aubin, et ses vignes, Tournus - dénommée antan capitale de la gastronomie bourguignonne (ce qui n’était pas faux !) - et ses imposants bords de Saône. Là, on tourne à gauche, en direction de Bourg-en-Bresse, où la route est fort jolie…
MONTREVEL-EN-BRESSE (Ain) : Ensuite, une volaille à l'imposante crête rougeoyante se dresse et nous accueille, bienvenue au cœur de la Bresse bourguignonne (terroir gourmand partagé avec nos voisins franc-comtois mais aussi rhodaniens). Nous sommes à Montrevel-en-Bresse, cité qui, chaque année avant Noël, à l'instar de Louhans ou Pont-de-Vaux accueille « les Glorieuses de Bresse », bel événement aussi festif que gourmand.
Cette adresse, je la tiens d'une valeur culinaire icaunaise reconnue puisque c'est Jérôme JOUBERT, le chef du « Rive Gauche » à Joigny (splendide terrasse estivale !) qui me l'a refilé !
Il est midi, en ce jour ensoleillé de mi-juin. C'est toujours bon signe, de voir pousser la porte de ce petit restaurant, par moult travailleurs locaux de chantier (menuiserie, travaux publics...). A ces clients-là, on ne la fait pas !
Une ballotine de volaille aussi élégante que goûteuse…
Le menu de vraie cuisine aux deux choix est à 17 euros. N'arrivant pas à me décider, je commande finalement les deux entrées ! Le velouté d'asperges blanches est franc du collier, et la ballotine de volaille est aussi élégante que goûteuse. Peut-être, manque-t-elle d'une petite touche d'assaisonnement, pas grand-chose, juste histoire de la relever un peu, car elle est fort bonne, et faite dans les règles de l'art. Ah! J'allais oublier le pain qui est fort bon lui aussi. A la table voisine, cela rigole dru, et un gamin en stage se fait gentiment chambrer ! Il n'en a cure, car ce qui lui importe, c'est son assiette !
On se régale avec le plat de résistance…
Le plat est une épaule de porc, accompagné de risotto de petit épeautre et courgettes (légumes de saison). Un fort joli plat, une assiette dressée avec une certaine élégance, un bon jus, une viande goûteuse : on se régale.
Un petit fromage blanc bressan pour continuer, la réputée laiterie d'Etrez est toute proche, avant un bon dessert rafraîchissant aux fruits rouges.
Il est 13h15. Maçons et électriciens repoussent, comme à regret leurs chaises sous la table. 17 euros de vraie cuisine. Bravo à cette belle auberge de bord de route, dépêchons-nous, car il n'en existe plus autant que cela.
De belles perspectives culinaires dans l’Yonne…
La semaine prochaine, nous demeurerons dans ce joli département de l’Ain, à la découverte d'une autre table. Laquelle ? Surprise !
Quelques nouveautés se signalent chez nous, dans l'Yonne : la reprise du Paris-Nice à Joigny, mais aussi du Soleil d'Or de Montigny-la-Resle. Sans oublier l'Auberge du Plat d'Etain à Noyers-sur-Serein. Que de bons repas en perspective ! A ne pas oublier la proche ouverture d'un restaurant dans le joli petit village de Chitry…
En savoir plus :
Les - : le Morgon servi au verre était un peu tiédasse, m'a-t-il semblé. Il était cependant fort bon !
Les + : le service est aimable. Très bon rapport qualité-prix.
Contact :
Le Bouchon de Bresse
35, grande rue
01340 Montrevel-en-Bresse
Tel : 04.74.25.49.65 ?
Ouverture du lundi au samedi
Stationnement avec un parking situé en face de l’établissement.
Gauthier PAJONA
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La passe de trois pour « 110 Vigne » : une nouvelle vitrine commerciale pour mieux rayonner dans l’Yonne…
juin 29, 2023La filiale viticole du groupe « 110 Bourgogne », « 110 Vigne », en constante évolution en termes de résultats depuis ses origines ajoute une nouvelle corde à son arc, en matière de visibilité sur le terrain. Avec le rachat d’un bâtiment à vocation commerciale qui est implanté astucieusement à l’entrée de Chablis, l’entité se dote d’une flamboyante vitrine afin d’y proposer son panel de prestations et offres de service, à destination des professionnels. Mais, pas que ! Avec des innovations à la clé !
CHABLIS : 1993/2023. En trente années d’existence, la filiale de distribution destinée à assurer le service, le conseil et l’approvisionnement des viticulteurs de la fameuse coopérative régionale « 110 Bourgogne » n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot. C’est le moins que l’on puisse dire !
Disposant d’une force de frappe sur le terrain – des agents technico-économiques, la belle appellation ! – et de deux magasins, l’un situé à Saint-Bris-le-Vineux, l’autre sis au cœur de Chablis, voilà que l’enseigne à la prometteuse grappe de raisin en guise de carte de visite se pare d’un nouvel atout de poids pour optimiser son chiffre d’affaires et assurer sa prégnance sur le marché viticole territorial, l’ouverture d’une troisième vitrine, implantée en lisière de la cité icaunaise la plus populaire dans le monde.
Un bâtiment acquis en novembre 2022, du fait de l’action du tribunal financier d’Orléans qui a validé la reprise du site par « 110 Vigne » et où le personnel s’affaire déjà depuis huit mois. Particularisme de l’endroit : la création d’une gamme n’existant pas à l’heure actuelle dans les deux autres de la filiale.
Conseil, vente et analyse : le tiercé gagnant de « 110 Vigne » !
Une stratégie que confirme Stéphane LAMBERT, responsable de la filiale, : « le but du jeu, c'est d'élargir la gamme de produits et services proposée par « 110 Vignes » et d'aller chercher de nouvelles parts de marché, forcément en hectares au niveau viticulture, et puis de permettre également d'aller chercher une nouvelle clientèle. Je dirais surtout une clientèle de particuliers, puisque la position du bâtiment est faite à l'entrée de Chablis. Donc, nous avons l’intention de capter des touristes de passage mais aussi les habitants des alentours qui n'avaient pas l'habitude jusque-là d'aller dans nos autres magasins. Dorénavant, ils auront la possibilité de le faire ! ».
Une nouveauté en effet, au niveau du positionnement de la boutique ! Qui élargit sa potentialité clientèle et de ce fait, son cœur de cible. Rappelons que depuis ses origines, la filiale du groupe « 110 Bourgogne » possède trois grands domaines de prédilection lors de ses interventions : la vente, le conseil et l’analyse. Jusque-là très ciblé vers les professionnels de la filière viticulture. Des conseils qui sont même poussés à l’extrême avec le rapprochement officialisé l’an passé avec le laboratoire MOREAU Œnologie qui permet de réaliser des analyses performantes en matière œnologique.
Un premier coup d’œil dans le magasin…
Quant à la clientèle de particuliers, elle n’a jamais été boudée par l’enseigne. Bien au contraire, puisque les deux magasins historiques de la filiale, Chablis-Centre et Saint-Bris-le-Vineux, pouvaient répondre à ses besoins. Notamment autour d’items bien spécifiques comme les plaisirs du jardin, le bien-être des animaux ou des activités de loisirs (l’œnologie et la culture du vin – un credo préféré de la filiale, forcément !) ou la pêche.
Dès le premier coup d’œil, à l’intérieur de cet établissement bien ordonnancé, on y retrouve la partie outillage, le secteur des pièces détachées pour tout ce qui est matériel dont se servent de coutume les viticulteurs et agriculteurs.
Un show-room ad hoc est consacré aux « EPI » (équipement de protection individuelle) – très à la mode puisque cela concerne l’aménagement et la récupération des eaux pluviales -, un autre se rapporte au traitement des effluents avec des appareils adéquats à leur gestion.
Côté matériel, le nouveau concept de « 110 Vigne » présente un large choix d’outillage en tout genre pour la soudure, la haute pression, l’air comprimé, sans omettre les outils indispensables aux vignerons (pulvérisateurs, matériel de palissage, piquets, etc.). Du 100 % pour les professionnels mais qui peut par ricochet interpellés aussi des particuliers dans leurs travaux d’entretien extérieurs au quotidien !
Des innovations qui optimisent le recyclage des produits…
Placé juste à l’entrée de la boutique, l’une des principales nouveautés que souhaite mettre en exergue le dirigeant de la filiale de la coopérative régionale est visible de chacun des visiteurs, potentiels clients.
« Ce sont des machines que l’on n'avait pas l'habitude de voir là, positionnées au plus près des portes du magasin, argumente Stéphane LAMBERT, comme ce mélangeur de produits phytosanitaires. Cela évitera aux agriculteurs d’être confrontés à de multiples accidents pour aller monter des bidons ou des sacs de souffre de cuivre en haut des cuves. Ça, c'est vraiment une innovation pure et dure… ».
Astucieuse idée, en effet ! Un peu plus loin, parmi les nombreux rayonnages, abondamment garnis de produits, on trouvera aussi du matériel qui va permettre de traiter les effluents.
A l’extérieur, près de l’immense parking qui entoure le commerce, des piquets composés de matériel 100 % recyclé évoquent aussi ces opportunités nouvelles assurées par la filiale. Des piquets qui s’ils viennent à casser se jettent dans un bac jaune dédié à leur récupération afin d’être recyclés à la manière d’une bouteille de lait ou d’un emballage de pâtes alimentaires !
Preuve supplémentaire que « 110 Vigne » est en perpétuelle évolution ! Conformément à ses grandes orientations définies dès la création de la structure : être à la pointe des innovations techniques – c’est bel et bien le cas avec ce qui est présenté à Chablis -, permettre une viticulture durable et apporter un service personnalisé de qualité et de surcroît de proximité.
Un prévisionnel à 8,5 millions d’euros côté chiffre d’affaires…
Reste le facteur humain. Depuis novembre 2022, date d’ouverture réelle de ce concept qui a été inauguré il y a peu, trois salariés supplémentaires sont venus renforcer l’équipe en place. Des effectifs qui font preuve de mobilité et d’altruisme puisque ce sont des renforts potentiels sur les deux autres structures selon les besoins.
L’avenir sourit donc à la filiale de « 110 Bourgogne » avec une croissance exponentielle qui se traduit au niveau du chiffre d’affaires (8,5 millions d’euros prévisibles en 2023) sur l’ensemble de ces trois magasins.
Une dizaine de fournisseurs étaient par ailleurs présents le jour J de la visite découverte afin de renseigner les clients et prospects sur toutes les gammes de produits et de nouveautés présentés ce jour-là.
Gageons que cette troisième vitrine à l’estampille de la fameuse grappe de raisin – elle n’en appelle pas d’autres pour l’heure dans un horizon temporel immédiat – ne devrait pas désemplir avec le retour de l’été !
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : un « Plat d’Etain » qui vaut de l’or pour sa convivialité et sa cuisine à Sens
juin 25, 2023Il se passe toujours quelque chose, rue du Plat d'Etain, derrière l'imposante halle Baltard du marché de Sens ! Une nouvelle adresse va bientôt ouvrir avec à la tête un pâtissier, fils du chef du restaurant « Le Gâtinais de Saint-Valérien ». Une autre (la poissonnerie) va bientôt déménager de quelques rues...
SENS : Au 19 de cette petite artère se tient une institution : c'est la brasserie « Le Plat d'Etain », tenue par sieur Bruno depuis une vingtaine d'années déjà. Avant, il était installé à Joigny. Mention spéciale pour commencer : les toilettes dudit établissement sont en permanence d'une impeccable propreté. Bravo à notre bistrotier, car cela n'est pas si courant !
Le comptoir boisé accueille de bon matin la tasse de caféine. Puis, un peu plus tard arrive le tour du ballon d'un blanc judicieusement choisi au cœur de notre Bourgogne (ou encore le verre d'une grenadine à l'eau !). Au premier étage, se niche une petite salle de réunion, à l'abri de tous regards ! La terrasse complète cet attachant estaminet, fief des commerçants du marché voisin (Vanessa, Pascal, Stéphane, Damien....et les autres !).
Une entrée franche du collier qui se savoure à satiété…
Le midi - et certains soirs aussi - Bruno fait à manger. C'est plutôt bon cette cuisine faite maison (signalons les délicieuses frites, notamment !). Le menu du jour est d'ailleurs annoncé sur le set de table : astucieux ! Il est à 21,90 euros (faudrait pas plus !). Au service, il est accompagné de sa souriante fille Marion. Cette jeune femme est faite pour ce métier. Le contact avec la clientèle lui va à ravir. Père et fille, cela fait un chouette binôme, dont notre pudique bistrotier semble légitimement heureux !
Il est midi : c'est parti et les clients arrivent de chaque coin de rue. On reconnaît Vincent, le sympathique photographe du studio ALLIX (excellent pro, s’il en est !). Le repas commence avec un classique : une salade de hareng pommes de terre qui aurait mérité un rien de persil : c’est bon et joli, une entrée franche du collier, accompagnée d'une bonne salade verte qui croque !
Le plaisir d’être là…
Les plats sont de belle tenue : la joue de porc avec une appétissante écrasée de pommes de terre. Quant à la côte de gigot, elle est servie impeccablement rosée comme demandé. Rosé encore : celui du domaine de Joigny VIGNOT, il est des plus gouleyants.
Quelques jolis desserts dont une tarte à l'abricot plutôt bonne se présentent dans l’assiette, mais la pâte manque un brin de croustillance. « Deux cafés et l'addition, Marion s’il te plaît ! ». Puis, heureux de cette pause-déjeuner, l'on retrouve le bitume de cette rue typique de la cité de Brennus. A bientôt, Bruno et disons-le aussi, merci d'être là !
En savoir plus :
Les - : la tarte à l'abricot manquait un brin de croustillance.
Les + : l'ambiance du lieu est conviviale, le service est aimable.
Contact :
Brasserie Le Plat d'Etain
19, Rue du Plat d'Etain
89100 SENS
Tel : 03.86.64.34.16.
Gauthier PAJONA
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