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Cité des Vins : le Haut Potentiel Touristique de Chablis s’affichera dès juillet dans les couloirs du métro de Paris
juin 15, 2023Elle s’est exprimée avec beaucoup d’enthousiasme, Madame le maire de Chablis Marie-Josée VAILLANT. Normal, l’inauguration de la Cité des Climats et Vins de Bourgogne, vécue ce jeudi en milieu de matinée devant un joli parterre d’invités, la concerne au premier chef. Surtout au niveau du rayonnement touristique qui découlera de cette infrastructure, mêlant judicieusement l’accord du patrimoine ancien à celui plus récent qui devrait interpeller les visiteurs à l’avenir…
CHABLIS : « C’est une vraie valeur ajoutée ! ». Invitée à prendre la parole lors de la cérémonie protocolaire de l’inauguration de la Cité des Climats et Vins de Bourgogne, sise à Chablis – rappelons pour mémoire que le concept se décline en un triptyque très novateur pour la Bourgogne, tant à Beaune qu’à Mâcon -, Marie-Josée VAILLANT, successeur de Patrick GENDRAUD à la municipalité de Chablis, n’a pas modéré ses propos empreints de fierté de voir apparaître dans sa commune cette nouvelle pépite touristique consacrée à la vigne, au terroir et à ses produits, synonyme d’indéniable attractivité.
Un premier joyau, basé sur l’œnotourisme et sa promotion visuelle qui immanquablement devrait impacter à l’avenir la fréquentation du nombre de visiteurs dans la commune au nom universellement reconnu de par le monde.
« Faire rayonner le chablis et la Cité s’inscrit dorénavant parmi nos nouvelles priorités en matière de communication, devait ajouter l’édile sous les regards approbateurs des personnalités présentes à cet évènement, un rayonnement qui se traduira aussi par le développement économique de la localité… ».
Preuve à l’appui, l’élue de l’Yonne évoquera l’ouverture de nouveaux commerces sur son territoire communal, un fait « à l’opposé de bon nombres d’agglomérations qui constatent la perte de leurs vitrines de proximité ».
La Cité des Climats et Vins est un incontestable atout pour Chablis, reconnaît également la présidente de l’Office du tourisme Chablis Cure, Yonne et Tonnerrois. « On connaît tous la série « HPI », plaisante Marie-Josée VAILLANT, mais Chablis, c’est aussi une ville qui possède un haut potentiel touristique ! ».
Et comme un bonheur ne vient jamais seul – version cadeau de bienvenue à placer dans la corbeille de la mariée ! -, Marie-Josée VAILLANT devait annoncer que la communication de Chablis dédiée à son nouvel écrin touristique serait ciblée dès la première semaine de juillet dans le métro parisien. Plusieurs couloirs dudit mode de locomotion préféré des Parisiens (!) seront ainsi placardés d’affiches publicitaires vantant les mérites de la Bourgogne septentrionale, de ses vins et de ce nouvel espace qu’il est impérieux de visiter pour mieux en apprécier toutes les subtilités.
Une campagne de marketing basée sur le concept de « L’Yonne en Bourgogne » faisant halte dans différentes stations au doux nom d’Ancy-le-Franc, Tanlay, Chablis, etc. In fine, ce seront cinq affiches distinctes qui habilleront plusieurs couloirs du métro, formant ainsi une invitation sympathique à découvrir la « rame 89 » !
Thierry BRET
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Elle est fort roulante la départementale 943, reliant Joigny à Montargis. En franchissant paisiblement la frontière routière, le Loiret nous accueille. Bonjour au joli petit bourg de Douchy où réside régulièrement sieur Alain DELON qui tourna avec les plus grands : Monsieur Jean GABIN, Lino le catcheur, Bebel...mais aussi les plus belles dont l'inoubliable Romy ou encore BB l'icône des sixties !
DICY : A Douchy, l'accueil bistrotier est des plus sympathiques au « Terroir » en centre bourgade, un café-resto ouvert 7 jours/7 ! Cela rigole sec au comptoir ! Retour icaunais à Dicy (350 habitants environ), une localité baignée faiblement par la Chantereine. Notre auberge de bord de route, c'est « Chez Lucie », le prénom de la jeune patronne. L'intérieur y est d'une grande propreté. La veille eut lieu le vide-grenier villageois, ce lundi la quiétude est de retour ! L'accueillante terrasse permet aux amateurs de déjeuner dehors, c'est chouette !
Une ardoise au triple choix d'entrées, plats et desserts, d'une cuisine maison se présente au regard : cette formule, si l'on en respecte les basiques, a fait ses preuves.
Un plaisir gustatif : percevoir les parfums de poivron et de tomate…
Le poireau vinaigrette est délicieux : il est soigneusement assaisonné et parsemé de persil et d'échalotes. On se régale, d'autant qu'il est servi parfaitement à température et non glacé, sortant du frigo, comme trop souvent : une pure horreur ! Le Bourgogne rosé du vigneron de Saint-Bris Gérard PERSENOT l'accompagne fraîchement en cette semaine ensoleillée. Pourquoi trop souvent des rosés translucides de partout, alors que ceux de chez nous sont délicieux ?!
En plat, la bavette sauce au bleu, à l'impeccable cuisson saignante, est plébiscitée par la table voisine. Le poulet à la basquaise et ses légumes variés sont fort bons. Quant à la sauce, on y perçoit nettement les parfums de poivron et de tomate. Commandant du poulet au restaurant, il ne serait pas désagréable de se voir parfois, servir un autre morceau que la sempiternelle cuisse, plus simple aussi à préparer pour nos restaurateurs. Le pain de la boulangerie-pâtisserie de Villefranche-Saint-Phal est aussi bon que croustillant, mais aussi cuit comme il se doit. Ces pains blanchâtres.... : je crois que je ne m'y ferai jamais !
Un flan digne des meilleures pâtisseries dégustées…
Mention spéciale pour le superbe flan ! C’est sûrement la pâtisserie préférée de votre serviteur ! - moelleux à souhait.....comme vous le révèle ce petit cliché (que je ne me permets pas de qualifier de photo !). Il est délicieux vraiment, et digne des meilleurs.
Tandis que je règle l'addition, nous discutons à bâton rompu avec la souriante patronne. Lucie est là depuis sept ans. Je la complimente pour ce bon menu à 15,50 euros. Elle m'évoque alors ses parents, derniers charcutiers de génération en génération hélas, établis antan à Bois-le-Roi en Seine-et-Marne. Je reconnus alors, non sans une certaine émotion, la boutique si souvent vantée par ma belle-sœur Pascale, le dernier véritable cordon bleu que je connaisse d'ailleurs. Son blog culinaire est un modèle du genre (Les Recettes de Pascale) où il n’y a pas d'esbroufe, ni de mousse. Juste du bien et du bon. Et le plaisir de faire plaisir, aussi…
En digne disciple de Saint-Antoine - le patron des charcutiers - Lucie m'indique à Triguères, entre Douchy et Château-Renard une excellente boucherie-charcuterie « La Triguéroise ». Mais d'ici ou d'ailleurs, allons tous chez Lucie !
En savoir plus :
Les - : le petit parking en contrebas mériterait sûrement d'être mieux signalé.
Les + : le service est aimable. Le rapport qualité-prix est très bon.
Contact :
Chez Lucie
10, route de Joigny
89120 DICY
Tel : 03.86.43.09.52.
Gauthier PAJONA
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Ce sera partie remise… : le spectacle « Comédies en Feydeau majeur » est annulé au théâtre de La Closerie
juin 09, 2023On appelle cela de la guigne, de la poisse ou la pure malchance. Alors que bon nombre d’adeptes de Georges FEYDEAU avaient déjà leur billet en poche après leur réservation, la direction du fameux théâtre de Puisaye a annoncé l’annulation sine die des deux représentations consacrées à l’œuvre de l’auteur prolifique, interprétée par le comédien Patrick GUICHARD ce week-end. Pour raison de santé, ce dernier a dû se contraindre à annuler toutes ses représentations…
ETAIS-LA-SAUVIN : Déception pour tous les amoureux de l’humour caustique à l’estampille du maître incontestable du vaudeville. La double représentation du spectacle de Patrick GUICHARD, « Comédies en Feydeau majeur », prévue ce week-end au théâtre rural de La Closerie, a été annulée.
Les raisons en sont purement médicales. Le comédien, souffrant, s’est vu dans l’obligation de suspendre toutes ses représentations dont celles programmées dans l’Yonne à Etais-la-Sauvin les 10 et 11 juin.
Andrée et Gérard-André, hôtes de ce lieu, se sont empressés de communiquer sur leurs différents canaux la nouvelle. S’ils sont tristes côté cœur ; ils sont en revanche soucieux de procéder au remboursement des places réservées à date.
Pour l’heure, rien n’est encore décidé quant à la reprogrammation de ce spectacle de belle facture qui aurait dérouillé les zygomatiques dans ce monde fait d’obscurantisme et d’ineptie. Il est possible d’adresser quelques mots de sympathie et d’encouragement à l’artiste Patrick GUICHARD ; ils lui seront transmis…
Thierry BRET
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« Chaud devant ! » : la filière viticole est en pleine réflexion face aux effets du changement climatique dans l’Yonne
juin 07, 2023Faudra-t-il un jour remplacer le cépage emblématique de la Bourgogne qu’est le pinot noir, par une variété plus adaptée à la hausse des températures annoncées ? C’est l’un des sujets sur lesquels se sont penchés les participants à la table ronde organisée à l’Abbaye Saint-Germain, sur l’avenir de la viticulture, dans le cadre de la manifestation « Fleurs de vigne ».
AUXERRE: Selon une enquête de l’INRAE (Institut National de Recherche en Agriculture, alimentation et Environnement), plus de la moitié des régions viticoles existantes pourraient ne plus être adaptées à la culture de la vigne, en cas de réchauffement climatique supérieur à deux degrés. Voire 85 % des surfaces, en cas de scénario catastrophe où la température moyenne augmenterait de quatre degrés… ! Les plus optimistes pourront toujours rétorquer qu’en revanche, d’autres régions ou pays deviendront alors plus propices à la production de vin. Mais, même si certains se sont déjà lancés dans l’aventure, comme au Mont-Saint-Michel, où poussent déjà des plants de chardonnay, ou plus loin encore, avec l’exemple de la maison de champagne Taittinger, implantée en Angleterre où elle cultive depuis six ans 49 hectares de vigne dans un pays où la bière est reine, est-on pour autant prêt à déguster et apprécier un bourgogne élaboré à Maubeuge, même si « le clair de lune » y est plus beau que nulle part ailleurs ?
L’effeuillage à proscrire dans les vignes ?
Dans l’Yonne, les acteurs de la filière viti-vinicole ont depuis longtemps pris conscience des conséquences de la hausse des températures, confrontés notamment à des vendanges de plus en plus précoces. Certaines techniques culturales comme l’effeuillage sont aujourd’hui remises en question, pour mieux protéger les raisins des rayons du soleil, comme l’explique Sophie WOILLEZ, vigneronne dans le Vézelien : « je m’étonne encore de voir des vignerons effeuiller sur la Côte de Beaune et mettre à nu leurs vignes fin juillet. Aujourd’hui, je ne prends plus du tout le risque de faire ça ou alors une semaine avant les vendanges… ».
Le pinot noir et le chardonnay, cépages ancestraux ayant bâti l’identité du vignoble bourguignon sont-ils appelés à se voir remplacer un jour par des variétés plus résistantes à la chaleur comme la syrah ? Vigneron à Saint-Bris-le-Vineux, Bruno VERRET est également président du syndicat des Bourgognes et s’interroge : « ces deux cépages représentent un peu le poids de l’Histoire pour la Bourgogne, mais en même temps il ne faut pas que ce soit un boulet ! Que cela nous coupe de la volonté de changer, entrainant l’appellation vers le bas… ». Voyant en l’aligoté un atout pour la Bourgogne : « un cépage purement bourguignon qui a souvent été décrié mais qui avec des millésimes plutôt chauds, est très intéressant et connaîtra peut-être un nouvel avenir ».
En perspective également, de nouveaux assemblages, comme avec le sacy, un cépage autrefois très répandu dans le département.
Rendre les rouges moins taniques, plus frais…
Comment avec un thermomètre qui s’emballe maintenir la typicité des vins alors que par un effet mécanique, la hausse des températures fait monter le taux de sucre des raisins et par conséquent l’alcool potentiel, entraînant de facto une diminution de leur acidité ? Journaliste au « Monde », spécialiste du vin, Laure GASPAROTTO pour sa part, mesure l’effet positif de la chose : « grâce au réchauffement climatique et au soleil, plus besoin de chaptaliser les vins comme il y a encore trente ans. Le pinot noir aujourd’hui donne des vins très riches, très ronds, c’est aussi à nous consommateurs, de nous adapter à ce que nous donne la vigne, comme notre corps s’adapte à la chaleur… ».
Voyant dans l’engouement des consommateurs pour les vins de Bourgogne en général, le fait d’une « fraîcheur » plus marquée que dans le Bordelais : « grâce à des élevages moins longs et une moindre utilisation de fûts, l’on cherche à rendre les rouges moins taniques, moins charnus, plus frais, correspondant plus à l’attente des consommateurs… »
Les vins de Bourgogne sont-ils trop chers ?
Restaurateur à Chablis, descendant d’une famille emblématique de vignerons d’Irancy, Fabien ESPANA s’insurge en faux contre cette affirmation : « on a tout en Bourgogne ! Du plus grand au plus petit, cela va de la Romanée Conti à des appellations régionales à 7 ou 8 euros. Le choix est éclectique et si un Meursault ou un Pouilly, sont effectivement très chers aujourd’hui, ils agissent comme des phares, entraînant tout vers le haut, permettant de vendre un Bourgogne 10 à 15 €, ce qui n’était pas le cas il y a encore vingt ou trente ans… ».
Et pour le producteur, l’assurance d’un juste prix récompensant le travail accompli. Avec toujours en toile de fond, l’équilibre à trouver selon les volumes récoltés, rappelle Bruno VERRET : « La Bourgogne ne sait plus stocker, on l’a bien vu avec des années comme 2017 et 2018, où tous les cours se sont effondrés… ».
Sur le même thème, Laure GASPAROTTO explique l’envolée spéculative de certains grands crus, comme « la conséquence de toutes petites récoltes, à l’instar de ce que l’on a connu en 2021. Je nous souhaite bien sûr beaucoup de vin dans les prochaines années, mais je sais aussi que cela poserait beaucoup de problèmes à certains… ».
En savoir plus
Oui le monde du vin compte de plus en plus de femmes… Et alors ! « L’avenir de la viticulture est-il féminin ? » … Mauvaise pioche pour Antonio RODRIGUEZ, journaliste à l’AFP et modérateur de la table ronde, avec cette réplique de Sophie WOILLEZ en retour : « Je déteste que l’on me pose cette question ! Pourquoi faut-il encore une fois « genrer » la profession ? Trouvant « génial » le fait que la viticulture se féminise de plus en plus, mais sans y voir de symbole particulier : « tout change et c’est tant mieux, pour autant, la femme n’est pas l’alternative pas plus que l’homme ! ». Rappelant au passage qu’il y a encore une trentaine d’années, les femmes ayant leurs règles se voyaient interdites de caves, « car cela faisait tourner les vins ! ». Laure GASPAROTTO pour sa part, témoignant d’un changement de vocabulaire dans la sphère viticole, se remémorant ses débuts de dégustatrice, lorsque l’on évoquait alors « des vins qui comme une femme, sont à réchauffer entre les mains » ou certains millésimes « qui avaient de la cuisse ! ». Un exercice sémantique qui ne rime plus avec sexiste et c’est tant mieux !
Dominique BERNERD
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L’Aile ou la Cuisse : un nouvel équipage à la barre du restaurant du « Canal » à Migennes
juin 02, 2023C'est une table que l'on aime. Elle est symbolisée par la très belle qualité de son menu déjeuner du jour, proposé à 14,50 euros. C’est moins cher et bien meilleur que certaines enseignes médiocres identifiées à des chaînes ! Longtemps à sa tête, il y eut un formidable cuisinier : Nicolas BRELAUD, originaire de Saône-et-Loire…
MIGENNES : Comme tant de grands chefs (Fernand POINT, Alexandre DUMAINE, antan, Jean-Pierre BILLOUX, Daniel DOUCET hier, puis Jean-Michel CARRETTE, Frédéric DOUCET, Yohann CHAPUIS, Jérôme BROCHOT ainsi que Cédric BURTIN (double étoilé au Michelin 2023 dans son restaurant proche de Chalon-sur-Saône), Nicolas BRELAUD aime le bon produit qu'il sait transformer.
Sa formule est imparable : trois entrées, trois plats (viande, poisson et pâte) ainsi que trois desserts. TOUT est fait maison ! Cela sentait bon lorsque l'on poussait la porte de cet estaminet, et l'on se souvient avec gourmandise de la lente cuisson de délicieuses tripes. A table, on y retrouvait aussi les sublimes chablis, du truculent vigneron Daniel SEGUINOT.
Depuis lors, notre chef à l'impeccable CV (tables étoilées Michelin, ministère parisien...) s'est éloigné de quelques centaines de mètres, en prenant les fourneaux du beau « p'tit » hôtel-restaurant « Le MITIGANA » (voir notre chronique de janvier 2023). Place à une nouvelle équipe.
Une terrasse toujours aussi paisible pour s’y restaurer…
Anthony, casquette vissée sur la tête (un tablier semblerait plus adapté à l'endroit, mais bon !) en est le nouveau patron. Pour ce néophyte, aimant s'attabler au restaurant, c'est une reconversion souhaitée depuis longtemps. Notre jeune patron le clame aussi : « Nicolas demeurera mon mentor ! ». En cuisine, officie Thierry, un ancien charcutier. Ce vrai métier gourmand est souvent de bon augure aux fourneaux !
L'ardoise s'est un peu réduite passant de trois à deux choix. Quant à la paisible terrasse, elle demeure toujours aussi accueillante aux beaux jours.
En entrée, ce midi-là, étaient proposés des œufs meurette ou un duo de terrines. Les terrines maison sont bonnes. L'une est d'ailleurs garnie de foie gras. Peut-être le fromage de tête est-il un brin salé. La salade verte, quant à elle, est bien assaisonnée.
Encore deux à trois petits réglages et le tout sera parfait…
Un joli plat ensuite que les spaghettis à l'encre de seiche. En accompagnement, les crevettes sont impeccables de fraîcheur et le poisson, de l'églefin sûrement, bien poêlé. Il manque juste un brin de pas grand-chose - on pinaille un peu, car rappelons le prix du menu à 14,50 euros ! - peut-être un petit jus plus corsé que celui proposé, légèrement insipide. A coûts identiques de fabrication, cela rendrait ce bon plat encore meilleur…
En dessert, ce fut un correct clafoutis ou un bon fromage blanc aux herbes. On souhaite le meilleur à la nouvelle équipe du « Canal », il suffit de deux à trois petits réglages et de se souvenir avec constance des fondamentaux initiés par le chef Nicolas, un vrai passionné s’il en est !
Mais une chose est certaine : il fait toujours bon pousser la porte du restaurant du « Canal » à Migennes, une bourgade en pleine renaissance par ailleurs. Aussi, ne boudons pas notre plaisir !
En savoir plus :
Les - : la carte des vins blancs est un peu courte, quatre vins du Chablisien uniquement. Allez, à quand un nectar du Tonnerrois, puis un autre de la Bourgogne dite du soleil ?! Soyons patients !
Les + : le service est aimable et actif.
Contact :
Restaurant du Canal
58 rue Pierre et Marie Curie
89400 MIGENNES
Tel : 03.86.80.17.30.
Parking facile.
Gauthier PAJONA
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