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Mathilde de Courtenay : une comtesse au grand cœur à qui la ville d’Auxerre peut dire merci !
septembre 20, 2023Ouvrant le bal des festivités commémorant les 800 ans de l’affranchissement d’Auxerre, trois conférences étaient proposées à l’Abbaye Saint-Germain. Se succédant à la tribune, l’historien Patrice WAHLEN, l’avocat honoraire Jean-Louis ALLIOT et le numismate Éric VANDENBOSSCHE ont rappelé tour à tour le contexte historique de l’époque, les clauses de la charte signée en 1223 et de celles l’ayant précédée, ainsi que les monnaies en circulation au XIIIe siècle. Une belle entrée en matière pour découvrir qui était la comtesse Mathilde de Courtenay et son rôle majeur dans l’émancipation de la cité.
AUXERRE : On ne triche pas avec l’Histoire et il faut bien reconnaître qu’avant ce week-end, nombreux étaient ceux pour qui le nom de la comtesse Mathilde de Courtenay n’évoquait au mieux, qu’une artère tranquille, aux portes du centre-ville, juste derrière l’Arboretum ! La séance de rattrapage aura duré tout le week-end et il y avait urgence, semble-t-il, si l’on en juge par l’affluence record enregistrée ce vendredi soir à Saint-Germain. Pas tous les jours que des conférences se jouent à « guichet fermé » et faute de pousser les murs, il a fallu rajouter des sièges !
Mais qui était Mathilde ? Pour la patronne de Guédelon, Maryline MARTIN, venue ouvrir les débats, « un personnage absolument incroyable, une femme moderne comme je pense qu’il n’y en a aucune dans la salle… ». Rappelant qu’à l’âge de sept ans, elle signait un premier traité donnant autorisation aux moines de l’Abbaye de Reigny d’utiliser l’eau de la Cure pour leur moulin. Arrière petite fille du roi capétien Louis VI le Gros, fille de Pierre II de Courtenay, héritier du trône de Constantinople, « c’est du lourd, du très lourd… prévient Patrice WAHLEN, l’historien médiéviste bien connu, rappelant que les comtés de Nevers, d’Auxerre et Tonnerre ne faisaient alors pas partie de la Bourgogne : « l’Auxerrois ne sera vraiment bourguignon qu’à partir de 1435, n’étant jusque-là qu’une sorte d’état tampon au caractère « francilien », entretenant des relations avec le domaine royal et la Bourgogne… ».
Mathilde est une étape importante dans un long processus…
Avant l’affranchissement de tous ses habitants, Auxerre était sous la tutelle d’un régime féodal reposant sur un partage du pouvoir entre l’évêque, « maître absolu et éminent », le comte, « qui devait hommage à l’évêque », l’abbé de Saint-Germain, « pour la partie extra muros » et, plus anecdotique, le duc de Bourgogne, « qui possédait l’enclave dite Seigneurie du bourg Saint-Gervais, aujourd’hui quartier de la gare… ». Un schéma tripartite mis à mal par une explosion démographique et commerciale sans précédent, « boostée par la proximité d’Auxerre avec les célèbres « foires de Champagne », qui étaient autant de lieux d’échanges internationaux… ».
Une époque qui vit l’émergence d’une bourgeoisie marchande réclamant plus de droits et la modification de ce système féodal freinant la liberté de commercer : « d’où l’importance de ces traités, de ces chartes, qui vont faire craquer une grande partie de ce carcan… ». De l’incendie ravageur que connaitra Auxerre en 1188, naîtra une première charte promulguée par Pierre II de Courtenay, avec notamment l’exemption de la « mainmorte », du nom de ce droit dont jouissait le seigneur, de s’emparer de la succession de ses sujets à leur mort. Suivie en 1194, d’une seconde charte modérant et plafonnant taxes et autres servitudes. Autant d’avancées que la comtesse Mathilde reprendra dans la charte de 1223, d’où ces mots de l’ancien professeur d’histoire : « ce qui me gêne un peu dans certaines formulations de presse, c’est qu’on laisse entendre qu’avant, il n’y avait rien et qu’heureusement, telle Zorro (sic !), Mathilde arrive sur son grand cheval… ».
Pas de quoi pour autant briser l’aura de la « Noble Dame », saluée pour avoir élargi et consolidé les libertés personnelles existantes, avec notamment un affranchissement de tous les Auxerrois, serfs compris et l’officialisation des douze bourgeois à qui l’on confiera la ville, précurseurs d’une future municipalité : « une étape fondamentale d’un très long processus, mais Mathilde n’en n’est ni à l’origine, ni à l’aboutissement… ».
Une des rares femmes du Moyen-Age à frapper la monnaie…
Pas de quoi pour autant refroidir l’enthousiasme de l’ancien avocat et conseiller municipal Jean-Louis ALLIOT qui, tout en privilégiant dans son discours le cadre juridique de la charte de 1223 plutôt que son contexte historique, ne pouvait cacher son admiration pour la comtesse de Courtenay : « je trouve extraordinaire qu’une grande aristocrate vienne dire que le servage est une infamie, alors que nous sommes six-cents ans avant la déclaration des Droits de l’Homme de 1789… ».
S’interrogeant toutefois sur la genèse de ces différentes chartes, « sont-elles la conséquence d’émeutes à Auxerre en 1188, comme on en a connu à Sens, où on a tué l’abbé, on ne sait pas… ».
Insistant sur le fait qu’à travers ces différentes chartes, était reconnu le pouvoir royal : « avec Pierre de Courtenay, le texte fait autorité et la souveraineté royale pouvait s’imposer à l’Auxerrois, permettant aux bourgeois de saisir la cour du roi… ».
Retraçant les différentes monnaies en cours dans le paysage auxerrois aux XIIe et XIIIe siècles, le numismate Éric VANDENBOSSCHE a rappelé pour sa part, que bien avant Marguerite de Bourgogne, la Comtesse Mathilde de Courtenay fut une des rares femmes du Moyen-Age, à frapper monnaie à son nom dans son atelier de Nevers. Une monnaie qui dit-on eut grand succès, même si elle n’hésita pas à en modifier la composition : « il est vrai qu’à la fin de sa vie, l’on y trouvait beaucoup plus de cuivre que d’argent… ».
Mais on sait depuis longtemps que « l’agent ne fait pas le bonheur », contrairement à la liberté des hommes !
Dominique BERNERD
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On n’a pas tous les jours 800 ans : Auxerre commémore l’affranchissement de la cité du 01er août… 1223
septembre 18, 2023Le temps d’un week-end, Auxerre s’est parée d’atours moyenâgeux et a arrêté l’horloge du temps au XIIIè siècle. Comme un air de Puy-du-Fou mais sans la polémique, en hommage à la comtesse Mathilde de Courtenay qui, il y a huit siècles, signait une charte accordant libertés et franchises aux habitants de la ville. Initiant par son geste les prémices pour Auxerre, de son statut communal…
AUXERRE : « Que l’on festoie et que l’on ripaille, Auxerre est libérée ! ». Un cri venu de la nuit des temps, que les quelques 400 participants au banquet médiéval des « Libertés », réunis sous l’Horloge, ont eu tout loisir de reprendre à leur compte, ce samedi soir, à l’issue d’une journée à l’empreinte moyenâgeuse, marquée par un flot d’animations et spectacles plébiscités par le public venu en nombre participer à la fête.
Pour l’occasion, certains artisans de Guédelon avaient même quitté leur château poyaudin, à l’image de Sébastien, tailleur de pierre de profession, venu expliquer à grands coups de massette son métier et sa passion : « c’est un travail comme un autre, il faut juste de la patience, cela peut prendre jusqu’à cinq jours pour une seule pierre, mais quand on sait qu’elle est là pour durer des centaines d’années, ce n’est rien… ».
Le MMA médiéval à l’honneur : le behourd !
Toute autre ambiance place de l’Hôtel-de-ville où Florent et ses comparses, croisaient le fer pour présenter en armure les techniques du « behourd », un sport de combat en duel ou en équipe, où tout est permis ou presque ! « Tous les coups sont appuyés et frappés. On dit du « behourd », que c’est un peu le MMA médiéval, on a le droit de mettre des coups de tête, de genoux, de pied… ».
Et quand on sait qu’entre l’armure et les protections matelassées, les combattants peuvent avoir jusqu’à 35 kg de charge sur le dos, pas toujours facile de se relever habillés ainsi, en boîte de conserve ! Mais là encore, le public est sous le charme et en redemande, prochain tournoi dans une heure.
Un destrier blanc et des chevaliers accompagnent la comtesse
« Holà maraud ! Que sont ces notes échappées de flageolets et autres cornemuses… ? ». Ce n’est rien, Messire, juste la compagnie Ambra Luna qui défile rue du Temple. « La mailloche », « la luciole », « Robin des bois » et « Maître Gourmand » sont à la manœuvre et savent débaucher le passant : « vous avez le droit de danser, de jongler, d’envoyer mémé en l’air, c’est jour de fête ! ». Le tambour rythme la danse et on se laisse porter…
Oyez gentes Dames et nobles Damoiseaux, accueillez comme il se doit notre comtesse, Mathilde de Courtenay, venue nous affranchir et nous libérer ! De blanc et parme vêtue, la noble Dame a fière allure sur son destrier blanc, entourée de ses chevaliers, sous le regard protecteur de Messire DOUMEYROU, premier palefrenier du roi, alias président du Syndicat des éleveurs de chevaux de l’Yonne !
Le cortège est arrivé à l’hôtel de ville où l’attendent Messire JOUVET, au titre nobiliaire de « conseiller municipal et communautaire », entouré de ses pages, élus au « Conseil municipal des enfants du royaume ».
Rendez-vous dans deux cents ans pour le millénaire !
L’heure solennelle est venue, celle de l’affranchissement de toute une ville : « moi Mathilde, comtesse d’Auxerre, de Nevers et de Tonnerre, je renonce entièrement et pour toujours, en faveur de mes sujets, etc., etc… ».
Le reste appartient à l’Histoire, mais aussi un peu au présent, quand on sait que cette charte d’affranchissement, peu courante à l’époque et qui confirmait celle octroyée par son père, le comte Pierre de Courtenay en 1188, marqua la naissance de la commune d’Auxerre. Et pour les plus optimistes, rendez-vous dans 200 ans pour fêter le millénaire de l’évènement !
Dominique BERNERD
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Une sous-préfète dans le vignoble : Pauline GIRARDOT découvre les subtilités du crémant chez Bailly Lapierre
septembre 17, 2023Questionnant tour à tour ses interlocuteurs, observant le moindre mouvement technique sur l’espace de la pesée avant les pressoirs – notamment le ballet des tracteurs transportant des palettes garnies de raisins -, la représentante de la préfecture de l’Yonne n’a donc pas manqué sa rentrée viticole en s’immergeant au cœur des vendanges organisées aux Caves de Bailly Lapierre. Curieuse et attentive, la sous-préfète d’Auxerre s’est montrée ravie d’une telle opportunité au contact des viticulteurs…
BAILLY: Elle ne perd pas une miette des explications fournies par Jean-Baptiste THIBAUT, l’un des représentants de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, présent à ses côtés. Avide de la moindre information sur l’établissement qu’elle visite en cette très chaude journée ensoleillée, Madame la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne plonge avec délectation au cœur de ces vendanges 2023, déjà qualifiées de bonne tenue par les esthètes en la matière.
Réflexion de Jean-Baptiste THIBAUT : « Tous les voyants sont au vert, il y a du raisin en pagaille cette année ! ». Ce qui change de quelques années antérieures il est vrai.
Il suffisait d’observer l’incessant ballet chorégraphique mené par les tracteurs qui transportaient avec soin des caisses ajourées garnies abondamment de raisins où apparaissaient les noms des vignerons pour se forger une première opinion. Récoltés manuellement dans les vignes, les raisins sont en grande quantité et de belle facture si l’on en croit les commentaires distillés par le maître des lieux, Sylvain MARTINAND, nouveau directeur du site, de ces fameuses Caves de Bailly Lapierre qui élaborent, entre autres, depuis 1972 un crémant de Bourgogne de belle réputation bénéficiant d’une AOC.
Tout connaître ou presque des enjeux de la filière
Focalisant mentalement chacune des opérations qui lui sont présentées, Pauline GIRARDOT a pu donc assister à la pesée de ces caisses sur le centre de pressage crée en 2007, avant qu’elles ne soient vidées dans les trémies qui acheminaient les raisins entiers jusqu’au pressoir sélectionné (ils sont au nombre de quatre sous le grand hangar qui les reçoit). Tout ceci avec les explications de texte des professionnels qui ne se privèrent pas de lui en donner !
Historique du site, organisation de la coopérative, processus de vinification depuis la collecte dans les coteaux avoisinants jusqu’à la fabrication du fameux crémant, maladies de la vigne, rendement et volumes à produire, export et débouché vers de nouveaux pays consommateurs… : Pauline GIRARDOT devait en apprendre suffisamment en l’espace d’une heure de visite pour mieux s’imprégner de la culture viticole de ce terroir dont elle apprécie tant les spécificités à chaque visite sur le terrain.
Ces échanges lui auront aussi permis de mieux appréhender la vie de la filière et de ses difficultés au contact des exploitants qui adhèrent à la coopérative (à date, cela représente plus de 430 vignerons apporteurs de raisins destinés à la production de crémant de Bourgogne mais pas que puisque le site produit 25 % de saint-bris, du chitry, du bourgogne…) et de disserter ouvertement avec les représentants de la FDSEA de l’Yonne.
Des Caves de Bailly Lapierre en progression constante…
La représentante de l’Etat a pu s’entretenir longuement avec le quatrième directeur de la coopérative depuis la création du site, Sylvain MARTINAND qui vient de prendre ses fonctions il y a quelques jours.
Dommage que le timing de la haute fonctionnaire était trop serré, car la sous-préfète n’aura pas eu l’opportunité de visiter la carrière de pierre souterraine faisant office de lieu de stockage à peine croyable pour les millions de bouteilles de vins (6,5) effervescents entreposées là depuis des mois.
Précisons, pour être complet, que les Caves de Bailly Lapierre produisent annuellement plus de 3 millions de bouteilles de crémant, ce qui représente 25 000 hectolitres. Le marché bourguignon pèse tout de même 22 millions de bouteilles contre 100 millions au rival d’Alsace !
Au niveau de l’exportation, les Caves de Bailly Lapierre distribuent leurs produits aux quatre coins de la planète (1,4 million de bouteilles) vers l’Allemagne, la Scandinavie – la Norvège et le Danemark sont très friands de ce breuvage si agréable de fraîcheur au palais !) – mais aussi outre-Atlantique vers les Etats-Unis et le Canada, sans omettre l’Asie avec la conquête de nouvelles parts de marché du côté de Bangkok en Thaïlande. Le chiffre d’affaires, en constante progression on l’imagine, dépasse désormais les 18 millions d’euros.
Une passionnante leçon de viticulture prodiguée à la sous-préfète d’Auxerre qui pourra désormais savourer une coupe de crémant de Bourgogne avec un regard différent. En connaisseuse, donc !
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : un « Atelier Vintage » au décorum si insolite où il est bon de se restaurer !
septembre 16, 2023Il est midi en cet estival jour ensoleillé (si, si !) le long de la rue du Plat d'Etain, sise derrière la jolie halle du marché. Bruno, le bistrotier, est établi ici depuis le début du siècle. Il termine la mise en place de sa terrasse, aidée activement par sa souriante fille, Marion. Bruno est l'un des dynamiques acteurs de la revitalisation commerçante de cette petite artère. Il s'apprête d'ailleurs à accueillir le jeune édile de la ville qui vient accompagnée de sa grand-mère, une délicate attention s’il en est !
SENS : Juste à côté de cette plaisante terrasse, l'Atelier Vintage vient d'ouvrir. Auparavant, ce fut le « Village Gourmand ». La déco y est un peu à l'unisson : au sol trône une antique moto indienne bleutée Royal Enfield (j'en ai piloté une de 500cc 25 000 kms durant !) et au plafond les tuyaux d'évacuation, façon brasserie US. Cela donne à l'ensemble, un aspect aussi atypique que lumineux.
Le chef DUVAL est aux fourneaux. Antan, il fut pâtissier, puis chocolatier à Paris. Son père est le chef d'une bonne table locale (« Le Gâtinais » à Saint-Valérien). Quant à ses grands-parents, ils tinrent au siècle dernier une jolie épicerie fine, sise rue de la République. On y trouvait notamment le croustillant bonbon des buchettes sénonaises, indéniablement meilleur que les machins « Haribo ». Oui mais ça, c'était avant ! Lorsque Sens ressemblait encore à une petite ville provinciale plutôt qu'à une annexe de la grande banlieue parisienne. Ici, cette jeune toque entend se faire connaître par le biais d'une cuisine faite maison.
Des produits frais, goûteux et bien assaisonnés !
La carte tourne autour d'un triptyque très actuel : salade, tartine et burger, devenu depuis l'arrivée hexagonale de « Mc Do » en 1979 l'un des plats préférés de nos compatriotes. « L'hambourgeois » - comme le dénomment nos amis québécois - a hélas supplanté le fameux steak-frites, qui fut longtemps symbole de la cuisine ménagère familiale !
L'accueil est aimable. Bienvenue en terrasse, le long de cette belle petite artère citadine. La tartine végétarienne arrive alors : le pain est bon, l'assaisonnement aussi. Peut-être qu'aubergines et tomates de saison eussent méritées d'être un peu plus confites, un peu façon ratatouille ! Mais l'ensemble matche.
Et puisque, « miss tartine » est accompagnée d'une salade fraîchement épluchée. Félicitations pour l'excellente vinaigrette, aussi goûteuse que délicieuse ! Rien de tel que pareil assaisonnement, aussi simple à réaliser que réussi !
Ah, la croustillance des frites !
En plat du jour, arrive un bon steak tartare, un classique de la carte des brasseries. La viande a de la mâche et les frites sont croustillantes. On aurait apprécié une bouteille de Tabasco (ou autre) pour parfaire l'assaisonnement. Quant aux petites doses de Ketchup et autre mayo, elles ne paraissent pas des plus aisées à ouvrir. Elles se méritent, semblent-elles susurrer aux convives, fort nombreux ce jour-là. Un mot sur le Coulanges-rouge du sympathique vigneron Steeve LEMOULE - un incontournable personnage de la foire de Sens -, il convient parfaitement à ce plat.
Et pourquoi pas l’ouverture dominicale ?
L'impeccable dessert est un sablé breton citron/framboise : il laisse quelque peu à penser que le chef en a un peu sous le pied de son savoir culinaire et qu'un jour, il pourrait agrémenter sa gamme, en sus des tartines et autres hambourgeois. !
Ce moment agréable a été ponctué par un bon café. Bienvenue à l'Atelier Vintage dans la cité de Brennus. S’il ouvrait le dimanche, cela pourrait cartonner, on peut en être certain !
En savoir plus :
Les - : le service est aimable mais une seule personne semble insuffisant. Certes, l'été n'est pas novembre ou février…
Les + : top à la vinaigrette ! Et, à quand la piétonisation de cette dynamique petite rue, hors marché comme de bien entendu !
Contact :
L’Atelier Vintage
23 Rue du Plat d'Etain
89100 SENS
Tel : 09.79.07.39.29.
Sauf dimanche et lundi
Gauthier PAJONA
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Deux artistes pour le même bonheur : Jacqueline et Philippe LAFOND exposent ensemble à Gurgy
septembre 13, 2023C’est du deux en un, en quelque sorte. Mais, quand la qualité artistique est présente, on ne s’en lasse pas ! Le mariage entre les sculptures de Jacqueline et les peintures de Philippe LAFOND se décline à merveille pour le plaisir des yeux à l’Espace culturel. Une exposition à découvrir dans sa face intime et séduisante jusqu’au 24 septembre…
GURGY : Céramique et peinture font ménage chez les LAFOND ! Le couple propose une illustration éclectique de son talent lors de ce rendez-vous automnal de belle facture, accueilli à l’Espace culturel. Initiée au travail de la terre par un groupe de passionnés, dixit sa biographie, Jacqueline – elle est enseignante de métier – a exploré la matière avec ses élèves de maternelle. Elle créé des formes épurées, à la fois lisses et texturées, qui évoquent les contrastes des éléments de la nature glanés de ci de là, écorces, pierres, bogues, galets…Volontairement ouvertes, ses sculptures apportent de la douceur, de la résilience et une irrésistible envie de toucher !
Avec la porcelaine, elle propose de la couleur et du graphisme : bref, un jeu de possibilités infinies.
Il fut élève à l’école Boulle : c’est dire, au niveau de la référence ! Philippe LAFOND peut être considéré tel un « touche à tout » de génie, créatif et à l’imaginaire exacerbé : ébénisterie, architecture d’intérieur, peinture.
Son espace de jeu tient en quelques mots : recherche de rythme, composition, harmonie colorée, jeu de valeur. Energie, à revendre sur les toiles, aussi ! L’inspiration prend sa source dans la nature, de paysages, mais aussi dans l’abstraction. L’artiste utilise le fusain, les encres, les craies, l’aquarelle mais aussi l’acrylique sur toile. Sans omettre le pastel qui tient une place prépondérante dans ses dessins. Au final, cela lui procure beaucoup de spontanéité et de liberté ! A nous, aussi, lorsque l’on découvre ses œuvres, nimbées de couleurs sublimes et intenses !
En savoir plus :
Exposition Jacqueline et Philippe LAFOND
Espace culturel de Gurgy
De 14h à 18 heures,
Mercredi, samedi et dimanche.
Entrée libre
Thierry BRET
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