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Séance embellissement pour l’édifice auréolé par le 7ème art : le pont Vauban de Pierre-Perthuis bientôt en travaux
juillet 16, 2021Le lifting prévu dès le terme de l’été vise à réhabiliter l’ouvrage d’art en lui permettant de retrouver son étanchéité. Un programme de rénovation et de consolidation de huit mois qui s’inscrit dans le cadre de l’OGS (Opération Grand Site) de Vézelay. Edifice au lourd passé cinématographique (la célèbre scène où l’on voit Louis de FUNES et BOURVIL fuir des soldats allemands accompagnés de leurs chiens), le pont Vauban de Pierre-Perthuis va se refaire une beauté avec le concours de l’Etat…
PIERRE-PERTHUIS : L’endroit est bucolique. Perturbé par une légère brise de vent à l’inspiration automnale qui souffle dans les arbres. Le clapotis de l’eau apporte une musicalité supplémentaire à cet espace naturel dénué de toute présence nuisible. Un agréable glouglou qui en ferait presque oublier la noirceur persistante du ciel. Par chance, aucune goutte de pluie ne s’abat sur le petit groupe qui s’approche de l’ouvrage d’art.
Habillés chaudement tels des gentlemen-farmers visitant leurs terres, ils s’arrêtent et contemplent le décor. Le premier des deux ponts, immense viaduc placé haut au-dessus de leurs têtes, les domine. Mais, c’est le plus petit de ces édifices facilitant la traversée de la Cure qui intéresse ces promeneurs qui n’ont rien de cueilleurs de champignons.
On y distingue le député de la circonscription, André VILLIERS, muni d’un solide parapluie au cas où ! A ses côtés, sa coreligionnaire de la Chambre haute : la sénatrice Marie-Agnès EVRARD. Elle profite de quelques instants de répit pour immortaliser l’endroit (magnifique de joliesse de surcroît) sur la fonction photographique de son IPhone. S’éclipsant quelques instants pour humer le charme champêtre de l’endroit, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST apprécie depuis le rivage la perspective de la construction.
Un pont à attribuer à Vauban ou pas ?
Ce pont de pierre aux origines si lointaines que nul des interlocuteurs présents, pourtant bien instruits sur le sujet, ne peut dater avec exactitude. L’un avance la date de 1770, faisant référence à un élément significatif visible sur l’une des pierres séculaires de l’ouvrage. Un autre parle de multiples constructions réalisées au fil du temps et de destructions successives imputables aux crues violentes. Bien sûr, il y a l’allusion ouverte à Vauban !
Illustre personnage, proche du Roi-Soleil (il en fera un maréchal de France), l’homme cumule à la fois les fonctions d’ingénieur, d’urbaniste, d’essayiste, de militaire, mais surtout d’architecte et de spécialiste de l’hydraulique. Alors qu’on lui attribue la paternité de ce petit pont ne serait pas en soi une forfaiture. Certains y croient dur comme de la…pierre !
En revanche, s’il est une date qui est fiable, c’est bien celle de 1924, année où le pont de Pierre-Perthuis fut porté au registre des monuments historiques. D’ailleurs, un an plus tard, l’ouvrage bénéficia d’un sérieux toilettage se rapportant à son étanchéité. Déjà. Preuve que les ravages du temps et l’usure imputable à la météo savent faire leurs œuvres.
Un reste à charge de 3 % pour la commune…
Emprunté jadis par les mules se rendant d’un rivage à l’autre de la Cure, le pont Vauban, puisque telle est son appellation retenue officiellement par les instigateurs du Plan de relance qui lui permet grâce à la DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local) d’en financer les travaux, va connaître un exercice de restauration, long de plusieurs mois. Jusqu’au terme des travaux devant se conjuguer avec le printemps 2022.
D’un coût global de 300 000 euros hors taxes, le projet profite d’une manne financière conséquente, représentant 60 % du coût total des travaux. C’est-à-dire une enveloppe de 180 000 euros afin de restaurer et sécuriser cet édifice faisant figure de patrimoine référentiel dans la contrée.
Le chantier comprendra la dépose et la pose de pavage, l’étanchéité de la voûte, la reprise en pierres neuves, la réfection d’enduits…L’objectif est aussi de renforcer la construction, malmenée par les infiltrations d’eau. Parmi les autres financeurs, la Région et la DRAC interviendront à hauteur de 20 % chacune. Le reste à charge revenant à la commune. Il n’excèdera pas 3 % !
Un emblème architectural universellement reconnu grâce au cinéma…
Petit par sa dimension mais grand par sa célébrité ! C’est ce qui caractérise le mieux le pont Vauban. Choisi comme lieu de tournage d’une multitude de longs métrages, on peut l’admirer dans le classique « Mon oncle Benjamin » d’Edouard MOLINARO avec Jacques BREL, Claude JADE et Bernard BLIER en 1969 ; « La Révolte des innocents », téléfilm signé par Philippe NIANG en 2018 sans omettre la comédie culte par excellence, « La Grande Vadrouille » datant de 1966 avec les inoubliables DE FUNES et BOURVIL.
Entre 30 et 40 000 visiteurs, au minimum, admirent chaque année ce pont mythique qui aura aussi inspiré les spécialistes de marketing de HYUNDAI dans l’une de leur présentation publicitaire.
Il était naturel que cet ouvrage d’art profite d’une salvatrice cure de jouvence devant le faire perdurer dans le temps…
Thierry BRET
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4 000 visiteurs fréquentent la plateforme de l’alimentation de proximité : succès probant pour « J’Veux du local » !
juillet 16, 2021La légitimité du concept n’est plus à faire. Quelques mois à peine auront suffi à imposer dans le paysage informatif et commercial de l’Yonne la plateforme numérique, bénéficiant du coup de pouce de la Région. « J’veux du local », au terme de sa première année d’existence, se porte bien. Elle envisage l’avenir sous ses meilleurs auspices, en souhaitant augmenter la jauge côté producteurs à promouvoir…
AUXERRE : Lancé en mai 2020, « J’veux du local », à l’appellation si explicite, fonctionne depuis à son rythme. Que l’on qualifierait volontiers de croisière. Adoubé par les organismes du territoire, à l’instar de la Région, du Département ou de la Chambre d’Agriculture, l’outil offre une fenêtre de tir opportune aux professionnels des métiers de bouche, agriculteurs, viticulteurs et dans une moindre mesure, restaurateurs et artisans, désireux optimiser leur visibilité.
Alors quand il s’agit de commémorer le premier anniversaire de ce concept, le président de la chambre consulaire agricole ne cache pas son enthousiasme. Arnaud DELESTRE sait que la plateforme a su faire mouche en l’espace de douze mois auprès de ses fidèles suiveurs. Et cela ne semble pas devoir se terminer dans un proche avenir.
De belles références parmi les 228 producteurs répertoriés…
Deux cent vingt-huit acteurs des filières agricoles et des métiers de bouche bénéficient à ce jour du référencement judicieux proposé par la plateforme, ayant pris sa source originelle en Saône-et-Loire. L’objectif du second exercice serait d’en ajouter 120 autres dans un laps de temps plutôt court ! Un potentiel de nouveaux contacts qui ne manquera pas d’interpeller les quatre mille visiteurs fréquentant déjà le site avec assiduité.
Parmi les producteurs référencés, 26,4 % sont convertis à l’agriculture biologique, 19,4 % ont rejoint le réseau « Bienvenue à la Ferme » et 7,5 % disposent d’une distinction honorifique obtenue au concours général agricole.
Ce sont les producteurs de fruits et légumes qui sont les plus représentés dans ce panel éclectique du savoir-faire départemental. Ils sont au nombre de 57. A noter qu’une cinquantaine de viticulteurs figure en bonne place dans ce dispositif digitalisé.
On notera pour l’anecdote la présence de trente-neuf marchés (ils ne sont pas tous répertoriés), une douzaine de collectifs de vente, six caves et autres lieux agro-alimentaires (brasserie). La présence de boucheries se limite pour l’heure à deux commerces. Trop peu encore, de l’avis du président de la Chambre départementale d’Agriculture.
Un premier objectif avec 120 nouveaux producteurs à convaincre…
Si le nombre de pages consultées dépasse le palier de 8 200 unités, précisons que 50 % des utilisateurs emploient leur smartphone pour aller à la quête d’une information pertinente.
Présente sur la totalité des départements que compte la Bourgogne Franche-Comté, la plateforme promotionnelle (elle n’est pas un site marchand) pourrait accueillir encore près de cent vingt producteurs supplémentaires, en particulier ceux issus du domaine viticole, au cours de ces prochains mois. C’est le vœu le plus cher du président DELESTRE qui prend conscience de la force de frappe offerte par cette vitrine de communication.
D’ailleurs, l’outil connaît un regain d’intérêt de la part d’autres chambres consulaires même éloignées de notre secteur géographique. C’est le cas en particulier avec le département de l’Ardèche qui devrait bientôt en être pourvu.
Outre les viticulteurs qui figurent parmi la liste de prospects à convaincre afin de rejoindre le concept, les restaurateurs s’inscrivent en priorité dans la boucle pour renchérir une offre à l’éclectisme accru que propose à date le dispositif.
C’est certain : la plateforme n’en est qu’au balbutiement de ses possibilités…
Thierry BRET
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Pôle gastronomique : la promesse d’une nouvelle carte exquise à déguster se profile au CIFA de l’Yonne…
juillet 12, 2021Que les épicuriens se le disent et partagent abondamment l’information auprès de leurs réseaux. Qu’ils soient virtuels ou physiques ! La réouverture du pôle gastronomique du CIFA de l’Yonne est prévue en date du 01er septembre. Les adeptes de la cuisine finement élaborée et du service en salle assuré au cordeau (logique pour ces jeunes pousses se spécialisant dans cette discipline) peuvent d’ores et déjà procéder à leurs réservations…
AUXERRE : La promesse d’une carte entièrement renouvelée à découvrir dès la rentrée aiguise déjà les appétits des plus farouches suiveurs du pôle gastronomique du CIFA de l’Yonne.
Dès à présent, ces férus de la bonne chère et de la succulence distillée au fond de l’assiette peuvent noter dans les pages de leur agenda, électronique ou en version papier, une date importante : celle de la réouverture de cet établissement à l’univers cosy et à l’accueil chaleureux, aux antipodes d’un simple restaurant d’application pédagogique.
Le 01er septembre, si toutes les conditions sanitaires l’autorisent (on croise les doigts en ce sens), verra l’accueil des premiers clients de la nouvelle saison 2021/2022. Une excellente opportunité pour y découvrir le travail de ces jeunes apprenants qui se destinent à une belle carrière professionnelle. Qu’elle soit vécue en cuisine ou en salle, en proposant un service impeccable de virtuosité.
La veille, la Brasserie du CIFA en fera de même dans son cadre relooké ; de quoi se remettre en liesse autour d’une table garnie d’excellents produits qualitatifs dans une veine plus traditionnelle à ce concept de restauration.
Vivement la rentrée pour retrouver ces instants de plaisir à partager entre amis !
En savoir plus :
Com’des Chefs
Pôle gastronomique du CIFA de l’Yonne
Renseignements au
03.86.42.03.55.
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET
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Loto gagnant pour la maison natale de Colette : 300 000 euros seront affectés à l’embellissement de la demeure
juillet 10, 2021La Mission Patrimoine a remis un chèque de 300 000 euros à l’association La Maison de Colette. Vincent ALLARD, responsable d’agence pour le réseau Bourgogne de la Française des Jeux et Jean-Christophe BONNARD, délégué régional Bourgogne-France-Comté de la Fondation du Patrimoine, ont apporté ce don à Jean-François BREGY, président de l’association La Maison de Colette, et Frédéric MAGET, son directeur.
SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : L’association La Maison de Colette a acquis la maison natale de l’illustre femme de lettres en 2011. Après études et recherches, les travaux de réhabilitation ont débuté en 2014. Dès mai 2016, la maison a été ouverte au public.
« Plus de 60 000 visiteurs ont été reçus depuis » précise Frédéric MAGET, directeur. 2020 a été une année noire, à cause de la fermeture imposée par les décisions gouvernementales. Actuellement, la maison est ouverte mais retrouver le flux régulier de visites reste un espoir.
Des travaux d’embellissement du site sont nécessaires…
Les écuries et remises n’ont pu être restaurées. L’état des charpentes et toitures s’est dégradé. Le montant des travaux, validé par la Fondation du Patrimoine, est de 708 000 euros. Le chèque reçu sera entièrement affecté à cette remise en état. D’autres aides sont apportées, notamment par le Conseil départemental de l’Yonne. « La subvention sera maintenue tout au long du mandat » assure Isabelle FROMENT-MEURICE, vice-présidente en charge de la Culture et du Tourisme. « Votre département est le plus généreux et la Puisaye est concernée au premier chef » souligne Jean-Christophe BONNARD, délégué régional de la Fondation du Patrimoine.
Le soutien des Français grâce au loto du patrimoine…
« Nous avons osé un montant de 15 euros. Beaucoup de Français, qui ne jouent jamais, sont venus acheter ces tickets » assure Vincent ALLARD, responsable de l’agence Bourgogne de la Française des Jeux. Ce sont ainsi déjà plus de 70 millions qui ont été apportés à la Fondation du Patrimoine.
Cette fondation a ouvert un compte dédié à la maison natale de Colette. Chacun peut donc, en ligne ou par poste, apporter un don avec une garantie d’affectation et une possibilité de réduction d’impôt (lien ci-dessous).
Le travail entrepris par Frédéric MAGET, directeur de La Maison de Colette, est d’une qualité exceptionnelle. Tous les écrits de l’écrivaine ont été lus et relus. La moindre description a été utilisée pour décider des travaux. Encore ceux-ci n’ont-ils été entrepris qu’après une année de relevés et d’analyses sur place. C’est à ce prix que la fidélité à l’original peut être garantie. Ce perfectionnisme acharné trouve sa récompense dans l’afflux de visiteurs.
Ceux-ci doivent pouvoir se sustenter. Quatre restaurants et divers commerces ont ouvert depuis 2016. Yohann CORDE, maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye, présent lors de cette remise de chèque, affiche sa satisfaction. La jalousie et son cortège de médisances avaient mis la famille de Colette à l’écart. Quelques générations plus tard, l’atmosphère est tout autre. Le lecteur de Colette est bienvenu, espéré et ce n’est que justice devant la richesse de son œuvre.
En savoir plus
www.fondation-patrimoine.org/30475
Thierry CARABIN
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Les rencontres régionales des « Plus Beaux Détours de France » font étape à Joigny, ville adhérente depuis 2000
juillet 06, 2021La structure ressemble à s’y méprendre à une association. Fédérant aujourd’hui 109 communes de l’Hexagone, « Les Plus Beaux Détours de France » tenaient leurs rencontres régionales ce lundi 05 juillet à l’hôtel de ville de Joigny. L’intérêt de cette réunion prenait sa source dans le partage des expériences et des initiatives dont chacun des participants pouvait abondamment s’inspirer…
JOIGNY : Joigny, la plus belle ville de France comme aimait le dire à satiété l’ancien édile de la commune, Bernard MORAINE, lors de ses discours non dénués d’humour ! Toujours est-il que la cité du Centre Yonne a brillé de mille feux ce lundi 05 juillet parmi les acteurs du tourisme du cru, en accueillant les rencontres régionales du label « Les Plus Beaux Détours de France ».
Des représentants de plusieurs des 19 communes labellisées, composant la région Centre-Est participèrent à une journée de travail très studieuse, autour de Xavier LOUY, délégué général de l’entité. Ce dernier connaît le pays par cœur pour avoir dirigé jadis l’emblématique Tour de France.
Recevant en son sein des localités comprenant entre deux mille et vingt mille habitants, « Les Plus Beaux Détours de France » trouvent écho de plus en plus aux oreilles des touristes, aimant sortir des sentiers battus et des grands axes habituels. La crise sanitaire et ses conséquences sont passées par là. L’intérêt touristique pour les communes de taille moyenne s’est amplifié au fil des mois. Les touristes recherchant moins les lieux où se font jour les effets de masse. Quant aux destinations lointaines, elles ne sont plus à l’ordre du jour…
Deux fois par an, ces réunions accueillent les villes labellisées pour de fructueux échanges autour du retour d’expériences et d’initiatives. A Joigny, les délégations de Châteaudun, Mehun-sur-Yèvre, Loches, Montargis, Moret-sur-Loing et Avallon étaient présentes.
Les sujets émanent des préoccupations coutumières dans l’air du temps : l’accessibilité, le fleurissement, la signalétique, les hébergements, la revitalisation des centres anciens, le poids du commerce et de l’artisanat.
Membre de ce réseau influent depuis 2000, Joigny était représenté par Frédérique COLAS, conseillère départementale et première adjointe de la Ville et Béatrice KERFA, directrice de l’Office de tourisme de Joigny et du JOVINIEN.
Signalons qu’un guide est édité chaque année en partenariat avec Michelin. Plus de 200 000 exemplaires sont ainsi écoulés vers les touristes soucieux d’en savoir davantage sur ces 109 communes.
Thierry BRET
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