Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Druyes et ses environs enfin raccordés à la fibre optique ? Le second semestre 2022 est dans le viseur grâce au NRO !
décembre 11, 2021Ne plus se sentir isolé du monde extérieur et profiter des offres technologiques et virtuelles offertes par la fibre optique ! Ce sera bientôt une excitante réalité pour quatre nouvelles communes, sises dans le secteur occidental de l’Yonne. En installant le 36ème nœud de raccordement optique (NRO) qui équipe le département, Druyes-les-Belles-Fontaines, Andryes, Sougères-en-Puisaye et Etais-la-Sauvin vont rejoindre bientôt le vingt-et-unième siècle, celui des NTIC !
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Il faudrait presque se pincer le derme pour y croire vraiment. Voire se piquer la peau avec la pointe acérée d’une aiguille afin de se réveiller très vite de ce songe matinal en dissipant ces images oniriques qui défilent devant nos yeux.
A moins que ce ne soit le froid quasi polaire de ce petit matin blême de décembre qui embrouille la vue et les idées ! Là, à quelques mètres d’un groupe de personnalités institutionnelles et politiques du cru, frigorifiées par la bassesse des températures qui mord à vif les visages rougis, se joue le premier acte du déploiement de la fibre à grande vitesse dans l’Yonne. Plus précisément celui qui concerne un secteur très emblématique et touristique de la Puisaye-Forterre, plutôt Forterre que Puisaye par ailleurs, Druyes !
Dans les airs, un énorme bloc, la fameuse structure accueillant le dispositif de raccordement à la fibre optique, se meut très lentement et avec infime précaution tenu par de solides sangles depuis une remorque jusqu’à sa base où il sera déposé tout en délicatesse sur un socle de béton. Les attaches sont plutôt rassurantes vu le poids de cet ouvrage, qui présente une esthétique évoquant un revêtement fait de bois. Agréable à l’œil, selon les premiers commentaires du voisinage, et qui tranche avec la rudesse du bloc de béton façonné à l’état brut posé d’ordinaire. Un plus qui ne dépareille pas trop avec l’environnement.
57 NRO à implanter au total dans l’Yonne…
En fait, que va donc permettre ce fameux NRO, trente-sixième du nom, confirmant ainsi l’accélération de ce vaste chantier d’accessibilité au plus grand nombre (c’est-à-dire in fine à tous les habitants de l’Yonne d’ici la fin de 2023) piloté par le Conseil départemental et ses partenaires ?
Si le premier de ces blocs monolithiques a été posé en mars dernier sur notre territoire, il offre depuis la possibilité à ses bénéficiaires d’être raccordés à cette fibre optique qui n’a pas son pareil pour booster de manière ultra réactive et rendre fiables les connexions informatiques.
Au total, 57 NRO devront être installés dans l’Yonne. Ils représentent donc les maillons initiaux de cette chaîne incontournable du développement de ce réseau de fibre local.
Explications fournies par l’un des représentants techniques de l’opération : « les NRO assurent le lien entre le réseau national et celui de la distribution des opérateurs… ».
En filigrane, ce sont eux qui fourniront après coup le service final aux abonnés, au nombre de quatre en France à l’heure actuelle (ORANGE, SFR, FREE et BOUYGUES) dans un delta temporel de six à huit mois après la pose du NRO.
Un cahier des charges respecté à la lettre par ALTITUDE Infra…
Dans le cas présent, ce NRO accueille en son sein les équipements nécessaires aux opérateurs en vue de ces futures connexions. Il offrira l’excellente opportunité technologique à plus de 1 300 foyers, entreprises et collectivités de bénéficier des services de ce support. Il s’agit des localités d’Andryes, de Sougères-en-Puisaye, d’Etais-la-Sauvin (où la téléphonie laisse complètement à désirer entre parenthèses) et à Druyes-les-Belles-Fontaines.
Toutefois, il faut tempérer quelque peu les ardeurs trop enthousiastes des moins impatients ! Ces raccordements à la fibre ne devraient être effectifs réellement qu’au second semestre 2022.
A contrario, la pose des NRO s’effectue avec célérité puisque ces 36 nœuds de raccordement ont été installés en moins de neuf mois, y compris au plus fort de la crise sanitaire.
Baptisé YCONIK, ce projet de déploiement à la fibre optique, voté par les élus du Conseil départemental de l’Yonne, a prévu de doter tous les habitants du territoire de cette précieuse technologie d’ici 2023. Soit plus de 127 000 foyers, entreprises et collectivités qui seront éligibles. Un cahier de charge que respecte pugnace la société ALTITUDE Infra depuis les origines du programme.
Dans le cadre de sa DSP (délégation de service public), le groupe dont Lionel ANSELMO assure la vice-présidence, a mobilisé ainsi plus de 190 millions d’euros pour couvrir 100 % de l’investissement porté par YCONIK. Sans qu’il n’y ait eu recours à la moindre subvention publique ! Un sacré challenge, en vérité, par les temps qui courent alors que les robinets grands ouverts coulent à flot du fait du contexte de la crise sanitaire et de ses plans de relance…
En savoir plus :
Ont assisté à l’inauguration de ce 36ème NRO :
Guillaume LARRIVE, député de la première circonscription de l’Yonne,
Pascal HENRIAT, vice-président du Département de l’Yonne en charge du numérique,
Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, conseiller régional et président de la CC de Puisaye-Forterre, représentant le maire de Druyes Jean-Michel RIGAUD,
Yves VECTEN, conseiller départemental de l’Yonne,
Lionel ANSELMO, vice-président de la société ALTITUDE Infra,
Michel CAZZOLLI, directeur du programme YCONIK by ALTITUDE Infra.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
PICQ & CHARBONNIER n’en finit pas de verdir sa stratégie : une seconde station de gaz naturel près d’Avallon
décembre 09, 2021Etre un acteur économique responsable ! C’est ce qui anime au quotidien la pensée de Christophe CHARBONNIER, dirigeant du transporteur PICQ & CHARBONNIER. Une société séculaire qui fait toujours la une de l’actualité. Pas plus tard qu’hier, ce mercredi 08 décembre, où était inaugurée la seconde station de gaz naturel à proximité d’Avallon, près de la bretelle autoroutière de l’A6. Une innovation en faveur de la mobilité durable…
AVALLON : La première de ces stations implantées par la société de transport de l’Yonne, fonctionnant à base de gaz naturel liquéfié comprimé, est opérationnelle depuis 2017. Et quatre ans après son ouverture dans l’une des zones industrielles à Auxerre, de l’aveu de son dirigeant Christophe CHARBONNIER, c’est une réussite en matière d’action favorable à la préservation de l’environnement.
Le GNV propose donc à la filière professionnelle de « verdir » leurs moyens de locomotion et personne ne s’en plaindra à l’échelle de la planète. Surtout après le récent et très alarmiste rapport annuel du GIEC qui n’incite pas vraiment à l’optimisme, du côté du réchauffement climatique et des catastrophes qui en découlent en tout genre !
Une phase de tests avant de lancer le projet à la mi-novembre…
C’est avec la complicité de son partenaire des débuts, GAZ’UP, structure coopérative installée à Montauban, que le transporteur de l’Yonne a pu mettre en place ce projet d’implantation d’une deuxième station similaire à la première.
Il est vrai que GAZ’UP est aujourd’hui le seul réseau de stations de gaz naturel pour véhicules appartenant collectivement aux professionnels du secteur transport. Ainsi, dans l’absolu, toutes les entreprises évoluant sur ce segment peuvent adopter une stratégie volontariste pour devenir des acteurs à part entière de la transition énergétique.
D’autres partenaires se sont également investis pour que ce projet de station puisse aller jusqu’au bout du chemin. C’est le cas de la Région Bourgogne Franche-Comté dont le cheval de bataille, cher à son premier vice-président Michel NEUGNOT, reste l’accélération du processus de développement de la mobilité verte. Via l’hydrogène, bien sûr, mais également le gaz naturel pour les véhicules routiers.
Testée au début du mois de novembre, la station est désormais fonctionnelle, accueillant le précieux gaz à – 140 degrés depuis maintenant trois semaines.
La production de biogaz à partir de méthanisation en 2024…
L’inauguration aura servi de prétexte pour en faire plus amples connaissances et découvrir les potentialités avantageuses offertes par ce combustible naturel.
Le site a séduit l’édile d’Avallon et conseillère départementale Jamilah HABSAOUI, ainsi que la conseillère départementale de l’Yonne, Sonia PATOURET. Toutes deux ont pris part à la séance inaugurale officielle avec la découpe du fameux ruban tricolore !
Au quotidien, les poids lourds de PICQ & CHARBONNIER réalisent l’équivalent du tour de la planète en nombre de kilomètres parcourus. Depuis 2017, la PME s’est dotée d’une flotte de 71 tracteurs et de 15 VL/VUL fonctionnant avec ce fameux GNV sur 130 tracteurs routiers.
L’avenir se préfigure sous de très bons auspices côté initiatives ambitieuses avec la conception in situ de biogaz à partir de méthanisation. Un projet qui pourrait voir le jour à horizon 2024.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’open data sur l’Yonne est lancé : le Département se dote d’un sésame numérique pour accroître l’attractivité territoriale
décembre 08, 2021Une mine d’or informative orientée vers le pratico-pratique ! Voilà ce que propose le Conseil départemental de l’Yonne avec la conception de ce portail numérique newlook qui est fonctionnel ce mercredi 08 décembre. Conformément à l’obligation législative de publier des données en open data, l’organe institutionnel se dote d’un levier favorable à l’attractivité territoriale, utilisable par tous…Surtout pour celles et ceux qui auraient des velléités à venir s’installer par chez nous !
AUXERRE: L’écran dévoile une photographie aux caractéristiques très champêtres. Des parcelles de terrains cultivables à l’horizon qui sont séparés par la rivière. L’Yonne, évidemment ! Calme, tranquille, fleurant bon la ruralité de cette campagne environnante à quelques encablures de Paris.
Cette rivière Yonne se jette dans la Seine à Montereau. Mais cela fait dire au président du Conseil départemental avec un zeste humoristique que l’une est plus large que l’autre (celle qui nous est si chère) et que coule dans la capitale de l’Hexagone non pas la Seine mais l’Yonne !
Une formule suggestive que Patrick GENDRAUD ne cesse de marteler depuis qu’il est engagé en politique ! Et si cela s’était avéré exact, quelles conséquences aurions-nous eues pour notre territoire ?
Un département proche de l’Ile-de-France, aux 337 504 habitants selon le chiffrage obtenu lors du dernier recensement, aux 21,1 % de propriétaires fonciers (il y a 28,1 logements au kilomètre carré !) et aux trente collèges publics !
Car, si le président de la vénérable institution, entouré de deux de ses collègues (Isabelle JOAQUINA et Pascal HENRIAT) qui siègent dans l’hémicycle, a réuni la presse en ce début d’après-midi au Département, ce n’est certes pas pour faire des plans sur la comète pour qu’il y ait enfin un changement d’appellation géographique sur le nom des rivières ! Non, cette invitation faite aux médias se veut plus passionnante que cela. Articulée autour de la présentation et du lancement officiel d’un open data, spécifique à l’Yonne.
Une base de données évolutive qui cerne tous les aspects du territoire…
D’ailleurs, la conjonction de ces deux termes, fruit de l’anglicisme qui régente la moindre de nos décisions contemporaines (open) et celui issu du latin que bon nombre d’entre nous peuvent remiser au rayonnage des oubliettes dans la catégorie des versions enquiquinantes, engendre déjà des commentaires. Ceux de Pascal HENRIAT, vice-président en charge du développement du numérique et naturellement, de Patrick GENDRAUD.
Open Data : cela devient presque un sésame ouvre-toi dans la bouche de l’élu. Une sacrée ouverture vers le monde et ses fantastiques possibilités technologiques, à dire vrai.
Faites de graphiques, de visuels, de vignettes explicatives (plus de 250), de renvois vers d’autres opportunités techniques (Internet), de statistiques, de chiffres et aussi de lettres : les explications détaillées et fournies puisées parmi les références incontournables de la démographie, de l’économie, des analyses et des études à tout crin !
L’INSEE, cela va de soi mais pas que. Puisque que la construction de ce support à consulter sans modération pour celles et ceux qui veulent devenir des érudits sur leur département de prédilection privilégie également des ressources informatives émanant des ministères, d’organismes étatiques, etc.
Bref : l’outil qui est gratuit et consultable par tous et pour tous est une sorte d’encyclopédie harmonieuse par la qualité de son contenu bien ficelée autour de douze thèmes principaux (économie, tourisme, santé, éducation, etc.) à vocation évolutifs.
C’est l’une des grandes forces de ce dispositif élaboré par les têtes bien pensantes du Département de se doter d’un organe de communication numérique référentiel devant répondre aux besoins de ses futurs utilisateurs tout en évitant d’être figé dans le marbre.
Ainsi, la version 1 de ce support prônant les vertus de l’attractivité territoriale verra déjà des innovations informatives s’ajouter dès le printemps 2022 !
Un concept facile d’accès et très agréable à l’utilisation…
Le concept n’apparaît pas comme par magie dans notre environnement. Sa genèse correspond au fruit d’une obligation légale : celle d’assurer une publication de données en open data, conformément au texte législatif du 08 octobre 2016. Une loi qui promeut l’ère de la République numérique partout en France !
Initié en juin de cette année, et nécessitant une ligne budgétaire honorable à sa réalisation d’autant qu’elle se rapporte à d’autres orientations de l’ordre de 30 000 euros à peine, cet outil justifie son utilité afin de favoriser la réflexion et les prises de décisions de ses usagers. En externe ou en interne du Conseil départemental.
D’autant que les cibles utilisatrices potentielles sont très éclectiques. De l’entrepreneur qui souhaite affiner telles ou telles problématiques aux élus des communes et des EPCI, des journalistes (si, si !) en quête de données statistiques poussées aux étudiants et scolaires préparant un exposé, aux investisseurs et autres passionnés de tourisme en recherche de bonnes idées, bref, cet open data newlook devrait très vite s’imposer comme un élément incontournable de notre quotidien digital. Facile d’accès et ergonomique à sa pratique : à consommer désormais sans modération !
En savoir plus :
La référence est la suivante :
Opendata.yonne.fr
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Il inaugure le 36ème NRO : Guillaume LARRIVE ne coupe pas le fil de l’urgence de la téléphonie mobile à améliorer...
décembre 02, 2021Le matin à Druyes-les-Belles-Fontaines, le soir même à Saint Privé. Mais entre les deux destinations, le même dénominateur commun. Celui de la défense de la téléphonie mobile et de la fibre optique pour qu’elles soient accessibles à tous ! Présent lors de la pose du 36ème nœud de raccordement optique dans le fief de la comtesse Mahaut de Courtenay, le député Guillaume LARRIVE souhaite que le territoire de l’Yonne soit enfin connecté au monde…
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : La froidure du petit matin blafard, annonciateur des premières chutes de neige sur la Puisaye-Forterre, ne l’aura pas arrêté en si bon chemin. Le député de la première circonscription de l’Yonne ne voulait manquer à aucun prix la pose officielle de ce NRO (nœud de raccordement optique), précieux auxiliaire utile au déploiement de la fibre à grande vitesse sur le territoire. Preuve manifeste alors qu’on aurait pu encore en douter il y a quelques semaines, entre deux sempiternelles coupures de réseau Internet, que les choses avancent sur ce registre.
Lors de sa prise de parole, survenant en conclusion de la phase cérémoniale de l’exercice, le parlementaire a rappelé que la Bourgogne et par évidence le territoire de l’Yonne ne pouvaient être privés durablement de la fibre optique.
« Nous sommes la porte de la Bourgogne par rapport à Paris et à l’Ile-de-France, un territoire qui possède une très forte identité, de la gastronomie et des pieds de vigne, une richesse patrimoniale. C’est pourquoi nous voulons être résolument connectés sur la dynamique de la métropole francilienne… ».
L’efficacité de l’ingénierie administrative et financière au service de la fibre…
Mais, attention, la vision stratégique de l’élu Les Républicains qui avait également en corollaire une pensée pour le verdict devant confirmer la présence de Valérie PECRESSE qu’il soutient mordicus au second tour de cette pseudo élection primaire LR ne s’inscrit pas dans un prolongement sans fard de cette relation.
« Nous ne voulons pas devenir une banlieue moche de Paris, proclame Guillaume LARRIVE, nous, nous voulons nous connecter de manière positive à la première métropole de France et profiter de nos atouts… ».
Certes, reconnaîtra l’élu, peut-être y a-t-il eu trop de retard sur la prolifération de l’équipement numérique dans l’Yonne.
« Oui, mais aujourd’hui, ce retard est en passe d’être comblé ! ». A sa grande satisfaction. Grâce au Conseil départemental dont il salue l’efficience, grâce à une ingénierie administrative et financière de qualité, le déploiement de la fibre est beaucoup plus qu’une simple réalité.
S’adressant à Lionel ANSELMO, vice-président d’ALTITUDE Infra, « l’acteur technique que vous êtes est solide ! ».
Il destinera un autre de ses remerciements au président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, « les EPCI, établissements publics de coopération intercommunale apportent au nom des communes également leur contribution au financement de ces opérations ».
Des gestes effectués au nom du sacro-saint principe de l’union du territoire afin de faire ruisseler vers les entreprises et les ménages cet indispensable outil de communication qu’est la fibre optique.
Ne pas oublier l’autre volet de la communication technologique : la téléphonie mobile !
La fibre à la maison sera disponible pour les habitants de ce secteur de la Puisaye-Forterre d’ici la fin 2022. Au plus tard, début de l’année suivante.
Pour autant, le député LR n’en oublie pas l’autre volet capital de ce renforcement de la communication technologique sur le territoire. Celui de la téléphonie.
Car trop de zones géographiques restent encore murées dans le silence absolu du vidé sidéral. D’où la rencontre le soir même, concoctée à Saint Privé entre les élus locaux, le vice-président en charge du dossier numérique au Département Pascal HENRIAT et les responsables départementaux des opérateurs ORANGE et de SFR. Histoire de faire bouger les lignes (téléphoniques !) et d’accélérer le processus de modernisation ?
Il est impossible en effet de dissocier le numérique de la téléphonie mobile quand on parle de progrès techniques en matière de communication. L’un ne va pas sans l’autre, évidemment et de cela Guillaume LARRIVE en a la parfaite conscience.
Lui qui peine à envoyer des images filmées par ses soins alimentant les réseaux sociaux (plus de trois heures de connexion sont nécessaires depuis son appartement d’Auxerre) contre 75 secondes chrono dans son pied à terre parisien ! Vivement 2022 !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Ce serait la surprise du chef : et si le vote électronique était le juge de paix de la future présidentielle ?
décembre 02, 2021« Nous avons besoin de numériser notre démocratie, avec le vote électronique qui élargira la participation, réduira les coûts et modernisera l’image de la politique… ». Cette déclaration était inscrite dans le programme d’Emmanuel MACRON en 2017. Ragots et fake news vont bon train. L’Etat est soupçonné de vouloir faire aboutir cette réforme pour le scrutin 2022 ! Est-ce raisonnable à cinq mois du vote ?
TRIBUNE : On peut arguer de trois raisons majeures en faveur du vote électronique : face au développement de la pandémie, on limite les déplacements dans les bureaux. C’est le pouvoir de voter en toute tranquillité depuis son ordinateur ou son smartphone. C’est peut-être le moyen judicieux de réduire l’abstention.
Mis à part le fait qu’on a déjà réfléchi à la création d’une carte d’identité électronique, on peut rester dubitatif face aux fraudes possibles. Le gouvernement avait déjà renoncé à cette mise en place lors des dernières élections régionales. L’idée reste présente dans l’esprit de beaucoup, y compris dans la tête de députés LREM comme Alain PEREA.
Le vote électronique va à l’encontre des grands principes électoraux !
Sur le plan juridique, le vote électronique pose aussi question. Car il interroge trois des principes fondamentaux du droit électoral : l’indépendance du vote, sa sincérité, et la dignité du scrutin. L’intimité et le secret du vote sont indispensables pour garantir son indépendance. Mais « qui dit que personne ne sera manipulée par une tierce personne derrière son écran lors du vote ?, s’interroge Gilles TOULEMONDE, maître de conférence à l’université de Lille et spécialiste du droit constitutionnel. Personne ne peut le garantir ! ».
En matière de sincérité, comment être sûr que le candidat validé sur son écran soit bien comptabilisé tel quel lors du recensement des voix ? Là encore, la fiabilité des plateformes peut interroger, même si une technologie comme la blockchain faciliterait le contrôle de la conformité du scrutin, dans la mesure où elle permet un horodatage et une vérification croisée des opérations de vote.
Qu’en est-il de la dignité du scrutin ? « Voter, c’est se rendre dans un espace dédié pour ça. C’est un moment précieux de la démocratie, estime Gilles TOULEMONDE. Le vote électronique va donc à l’encontre des grands principes électoraux... ».
Gabriel ATTAL crie à la fake-news !
Le gouvernement envisagerait très sérieusement la possibilité de pouvoir faire voter électroniquement pour la prochaine présidentielle. C'est ce qu'affirme, ou plutôt dénonce, un message très partagé sur les réseaux sociaux. La publication, relayée notamment par Florian PHILIPPOT, président des Patriotes, affirme que le vote électronique sera mis en place et qu'il permettra des « fraudes massives ».
Les messages, partagés plusieurs milliers de fois, alertent sur des « fraudes à venir ». C'est faux et archifaux s’égosille le porte-parole du gouvernement Gabriel ATTAL. Si le vote à distance a été évoqué pendant le quinquennat, il ne sera pas mis en place pour 2022.
De quelles fraudes avons-nous peur ?
Il peut exister une possibilité de vote électronique, en préfecture et par anticipation, une semaine avant l’élection. Rien n’est certain ni même voté et à quoi cela peut-il servir ? Pour beaucoup, c’est juste pour favoriser les fraudes au profit du pouvoir.
Il existe déjà des machines électroniques mais selon Chantal ENGUEHARD, maître de conférence à l’université de Nantes : « personne ne peut savoir ce qui s'est passé dans l'ordinateur de vote pendant son utilisation : ni les électeurs, ni les membres du bureau de vote, ni la puissance publique ». Et de poursuivre en affirmant que la liste des incidents techniques liés au vote électronique est longue comme le bras ! En conclusion : « la fraude est possible et démontrée ». Ce qui n’est pas très rassurant…
Même si rien n’a été prouvé, l’élection présidentielle de Donald TRUMP fut largement écornée par la fraude électronique dans quelques états majeurs comme le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan. A l’heure de la dématérialisation, dans les entreprises comme dans les administrations, un secteur résiste toujours à l’envahisseur numérique.
Au cœur de la pratique démocratique, le vote reste, dans nombre d’états modernes, un rituel très physique. Ce rituel est pourtant largement boudé par les électeurs dans nombre de démocraties participatives, dont la modernisation est considérée, de l’Estonie à l’Inde, comme un levier de participation.
En rendant le vote plus accessible physiquement et/ou plus facile matériellement, on le rendrait plus massif. L’hypothèse justifie des expériences, plus ou moins développées, comme en Suisse ou à Moscou, mais elle pose aussi de nombreuses questions. A commencer par celle, centrale, de la fiabilité et de la véracité du scrutin. Même si le vote papier n'est pas idéal ni sans défaut : en raison de bulletins complexes (Etats-Unis) ou à cause de bureaux de vote trop petits, voire tenus par des personnes peu expérimentées (lors des primaires françaises).
La confiance des Français vis-à-vis de tous les pouvoirs, politiques, scientifiques ou économiques, est déjà au plus bas. Alors, permettre le vote électronique pour les prochaines présidentielles risquerait de mettre le feu aux poudres. Pour celles et ceux qui connaissent les aventures d’Astérix le Gaulois, après vouloir jouer « La surprise du chef », notre président désirerait se draper des « Lauriers de César »…En version numérique ?!
Jean-Paul ALLOU
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99