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Esther VITO succède à Séverine GAUVRIT chez VEOLIA Eau : une mission entre engagement et confiance
février 15, 2023On la connaissait professionnelle sous d’autres cieux, la sympathique Esther VITO. Souriante, adepte de la communication, très investie dans le milieu associatif, à la mode Jeune Chambre Economique ; la voilà qui occupe désormais une toute nouvelle fonction au sein du groupe VEOLIA ! Es qualité de responsable des consommateurs du territoire septentrional de la Bourgogne. Une belle carte de visite pour celle qui succède à Séverine GAUVRIT…
JOUX-LA-VILLE : Un large sourire affiché sur les lèvres, Esther VITO effectue des sauts de puce, de groupe en groupe. Des collègues, des clients, des élus…Des personnes qui assisteront d’ici quelques instants à la cérémonie protocolaire de la passation de pouvoir entre son prédécesseur, Séverine GAUVRIT et à la nouvelle nominée au poste de responsable des consommateurs sur la partie nord de la Bourgogne. Une Esther VITO rayonnante, qui prend conscience des nouvelles fonctions qui sont les siennes, désormais.
Non loin de là, Séverine GAUVRIT discute à qui mieux mieux, salue les collègues, évoque ses futurs projets qui vont la conduire à emprunter une nouvelle voie professionnelle, celle de l’immobilier dans l’Avallonnais et sa partie méridionale. Le tout est pavé de bonnes intentions dans ce cadre bucolique et champêtre de la Bergerie d’Oudun, un site un peu complexe à trouver certes à quelques encablures de Joux-la-Ville mais ô combien chaleureux pour y accueillir de telles retrouvailles, assorties de leurs agapes.
La création d’un livret qui aura permis une distinction en interne…
Signe de l’officialisation de cette cérémonie, Cyril CHASSAGNARD, le directeur régional de VEOLIA Eau Centre-Est et Thierry CHANUSSOT, directeur du territoire Nord de ladite entité sont présents. S’associant de bon cœur à pareille fête, suivie par des élus locaux de l’Avallonnais et du Vézelien, voire de Clamecy ou encore de Châtillon-sur-Seine. Idem pour ceux du Gâtinais.
Un Thierry CHANUSSOT qui remercia chaleureusement Séverine GAUVRIT, nommée en 2018 avec la création de ce poste, permettant de se rapprocher des consommateurs finaux dont les collectivités. Parmi les faits d’arme de la néo-professionnelle de l’immobilier, la constitution d’un livret des interventions intentionnées, concept original reconnu en interne au niveau de l’entreprise – cela lui permettra l’octroi d’une distinction avant que le projet ne soit dupliqué dans d’autres territoires de VEOLIA tant au niveau régional que national -.
Le plaisir de relever les missions auprès des consommateurs finaux…
Technicienne d’assainissement puis technicienne, en 2010, Séverine GAUVRIT intègrera l’équipe des conseillers consommateurs avant d’en devenir la responsable.
« J’ai beaucoup apprécié de travailler avec elle, conclut Thierry CHANUSSOT avant de l’encourager pour l’avenir… ».
Quant à Esther VITO, présente au sein du groupe depuis janvier, elle aura bénéficié de la transmission des savoirs en l’espace d’une dizaine de jours.
« Merci de m’avoir mis dans les meilleures conditions pour reprendre ce poste, précisa-t-elle, j’ai bénéficié d’un accueil sur mesure. J’étais dans la relation clientèle auparavant dans le monde bancaire. Elle doit être basée sur la confiance. Ce sera un plaisir pour moi de relever ces missions, car c’est un engagement envers les usagers et les collectivités… ».
Devant un tel enthousiasme, nul doute que l’engagement est pris dans l’esprit de la jeune femme aux côtés de sa nouvelle équipe…
Thierry BRET
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Filière : la CNAMS publie une « Bible » utile, révélant les voies pédagogiques pour intégrer les métiers de services
février 15, 2023L’initiative est heureuse. Pratique, aussi, car le fascicule de 76 pages publié depuis peu est facilement consultable. Une sorte de vadémécum, utile et exhaustif, présentant dans le détail les métiers de services. Ceux qui ont de l’avenir et qui offrent des formations aux jeunes qui souhaitent s’insérer du mieux possible dans la vie active. Un outil de belle facture esthétique à l’estampille de la CNAMS régionale…
AUXERRE : La Confédération des Métiers de Service et de Fabrication (CNAMS) de Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas lésiné sur les moyens de communication pour assurer la promotion de tous ces métiers dont elle défend mordicus les intérêts. La toute récente publication qui dévoile dans le détail cinquante-deux professions s’y rattachant en témoigne.
Se présentant sous la forme d’un guide pratique de petit format mais très condensé au niveau de son contenu informatif, ce livret fait figure de véritable annuaire, un opuscule très précieux dans le paysage de la formation et de l’orientation. Une prouesse épistolaire plutôt bien ficelée qui existe également en version dématérialisée pour les férus du numérique.
Pertinent, esthétique, se consultant comme un abécédaire subtil, le document mérite toute notre attention. Il dévoile les arcanes d’une cinquantaine de métiers en expliquant la formation, le poste, le profil et la carrière. Une « Bible » de l’artisanat et des métiers d’art dont il fallait porter au grand jour la réalisation ? Enfin, devrait-on dire !
Une initiative encouragée par la Région Bourgogne Franche-Comté…
Un ouvrage dont la parution est justifiée par le président régional de l’organisme, l’Icaunais Christophe DESMEDT : « Notre confédération a pour objectif de s’associer avec tous les acteurs concernés en lien avec les jeunes, demandeurs d’emploi et autres salariés en reconversion pour les accompagner sur le choix de leurs voies professionnelles. Cet annuaire des métiers va leur permettre d’y parvenir… ».
De l’affûteur au vitrailliste, du potier céramiste au fourreur, de l’esthéticienne à l’orfèvre…rien ne manque dans cette revue pédagogique, bien illustrée.
Les contacts utiles y figurent également en pages de garde ainsi que l’éditorial de la présidente de la Région, Marie-Guite DUFAY, qui cautionne à 100 % l’initiative livresque du jour !
« Je me réjouis que cet annuaire des métiers puisse guider tous les jeunes, demandeurs d’emploi ou encore salariés en reconversion dans leurs projets, conclut la cheffe de file de l’exécutif régional en guise d’épilogue…
En savoir plus :
Annuaire des Métiers de la CNAMS Bourgogne Franche-Comté
Pour tout renseignement, le site, cnams-bfc.fr
Un contact, le mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET
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De droite et gaulliste : L’Avenir Français, allié du RN, réclame la souveraineté énergétique au nom des artisans
février 14, 2023Transfuges de Debout La France (DLF), celles et ceux des adhérents du parti de Nicolas DUPONT-AIGNAN qui n’arrivaient plus à accorder leurs violons avec le leader souverainiste, ont choisi de prendre le large et de créer un mouvement de droite gaulliste, baptisé « L’Avenir Français ». Ralliés aux théories idéologiques exprimées par le Rassemblement National dont ils sont partenaires dans la vie élective, les membres de la fédération de l’Yonne tenaient leur assemblée générale il y a peu…
CHEVANNES : Un arbre aux racines puissantes, solidement implanté dans le sol de…France ? L’emblème du mouvement de la droite gaulliste « L’Avenir Français » illustre sans l’ombre d’une ambiguïté les valeurs intrinsèques défendues par les militants et adhérents de ce parti souverainiste qui s’est accouplé avec le Rassemblement National pour faire cause commune jusqu’aux fonds des urnes lors des dernières échéances électorales.
Pourtant, cette jeune formation née du départ de bon nombre de cadres de Debout La France (DLF) – « les meilleurs d’entre nous ! » comme en plaisantera avec allégresse le conseiller régional Pascal BLAISE, désigné par la base nouveau coordinateur départemental sur l’Yonne – sait également jouer sa carte publique en solo, lors de ses assemblées générales.
La dernière eut lieu il y a quelques jours dans une salle communale de la localité périphérique de l’Auxerrois, rassemblant une trentaine de personnes avides d’écouter les propos incisifs et critiques du chef de file icaunais de ce parti envers le gouvernement, appelant à la « France libre ». Un clin d’œil sémantique fait au célèbre personnage inhumé à Colombey-les-Deux-Eglises ?
Un jeune loup issu des néo-députés du RN et de ses alliés…
Comme invité surprise : le néo-député du groupe RN et Alliés de la quatrième circonscription du Loiret, Thomas MENAGE. Un jeune loup de la politique aux dents acérées qui est membre de la Commission des Territoires, de l’Agriculture et de l’Alimentation au Palais Bourbon. L’une des surprises des législatives chez nos voisins occidentaux.
« Il nous faut démontrer par nos actions et notre implication sur le terrain que nous ne sommes pas qu’un parti protestataire mais bel et bien un parti de gouvernement, devait-il asséner dès sa prise de parole à un auditoire conquis par le dynamisme de l’orateur. Du petit lait à boire à volonté pour étancher la soif de ce public inféodé aux propos de l’intéressé qui évoquera les problématiques du moment, de l’insécurité à la baisse du pouvoir d’achat, des difficultés de la ruralité à la désertification des services de l’Etat.
Mais, auparavant, l’auditoire fut accueilli par les explications de texte fournies par un Pascal BLAISE très en verve, désireux de recréer dans l’Yonne ce qui fut fait jadis avec Debout La France en reprenant à 98 % les idées et les convictions de la formation qui fut fondée initialement par Nicolas DUPONT-AIGNAN.
« Pour faire plaisir aux Allemands, on porte des cols roulés ! »…
Anticipant sur d’éventuelles questions journalistiques se rapportant à l’étroite osmose existante entre le RN et L’Avenir Français, Pascal BLAISE balaiera d’un revers de la main avec malice la légitimité de l’interrogation en rappelant que « c’est bien le Rassemblement National qui a légèrement varié ses positions par rapport aux nôtres ».
Affirmant tout de go, dans la continuité de ses dires, que « le RN est aujourd’hui un parti gaulliste et souverainiste ». Bien loin, donc, des propos extrémistes tenus jadis par son fondateur, Jean-Marie LE PEN. Un parti aseptisé ?
« Celles et ceux qui pensent cela aujourd’hui du Rassemblement National fonctionnent avec un logiciel Windows 3 dans la tête, ironisera l’interlocuteur, parce que si vous n’êtes pas d’accord avec la bien-pensance, on vous targe d’être populiste ! Et si vous n’êtes toujours pas d’accord avec cette même bien-pensance, parce que l’on insiste, vous êtes cette fois-ci complotiste ! ».
Remonté à bloc tel un coucou suisse paré à sonner toutes les heures et les minutes de l’horloge, Pascal BLAISE évoqua ensuite la crise de l’énergie et les incohérences de l’Etat sous l’ère de Lionel JOSPIN – « c’était le roi des privatisations ! » - qui amène désormais aux problèmes funestes observés au quotidien par les artisans et les commerçants.
Prolixe dans ses arguments, l’élu régional enchaîne sur le prix de l’électricité, indexé sur le prix du gaz : « il faut être un technocrate sans aucun bon sens pour arriver à ce résultat en France ! ». Avant de décocher, toujours sur le même item, quelques flèches ravageuses destinées aux Républicains de l’époque Nicolas SARKOZY !
« Ils avaient tous le choix de faire autrement ! Nous avions une souveraineté énergétique en France. Pour faire plaisir aux Allemands, nous en sommes réduits aujourd’hui à porter des cols roulés ! ».
Quant à l’alliance avec le Rassemblement National, elle sera reconduite plus que jamais dans le sillage de Jordan BARDELLA, le nouveau numéro un national. Un jeune plein d’avenir et talentueux, selon Pascal BLAISE. « Nous serons des alliés fidèles mais…des alliés ! ». Une manière d’affirmer davantage l’indépendance d’esprit du mouvement de la droite gaulliste et souveraine qui veut avoir son mot à dire dans le paysage politique hexagonal…
En savoir plus :
Le bureau départemental
Pascal BLAISE, coordinateur départemental de l’Yonne,
Jean-Guy BEGUE, coordinateur départemental adjoint,
Pascal ROY, organisateur en charge de l’action militante,
Thierry BRET
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Le bonheur est dans le pré : les exploitants de l’EARL de la Jaunière savent valoriser leur coup de génie « glacé »…
février 14, 2023Signée de la plume d’Alphonse DAUDET – elle en composait d’ailleurs la neuvième des « Lettres de mon moulin » -, la ballade en prose du « Sous-préfet aux champs », publiée en octobre 1866, narrait les péripéties bucoliques d’un représentant de l’Etat, trouvant sa source d’inspiration pour un futur discours au beau milieu d’un bois. Rien à voir, à dire vrai, avec la visite bien réelle et plus terre à terre que le préfet de l’Yonne Pascal JAN a accordée à l’EARL de la Jaunière, à l’invitation de la chambre consulaire agricole…
MOULINS-SUR-OUANNE : C’était une immersion au cœur de la campagne de Puisaye pour le représentant de l’Etat dans l’Yonne, Pascal JAN. Un évènement préparé de longue date par les services de la Chambre départementale d’Agriculture qui servait avant toute chose à valoriser le savoir-faire et le professionnalisme des hôtes de ce lieu si tranquille et si calme, perdu au beau milieu de nulle part, sous un froid soleil d’hiver et un air d’une pureté à couper le souffle.
Voilà en guise de préambule, le décorum champêtre qui attendait la petite délégation de personnalités entre la visite des étables, celle du laboratoire dernier cri autorisant la métamorphose du lait en autant de succulentes boules de glace aux parfums très disparates et originaux, et la rencontre avec les maîtres des lieux, un couple ambitieux et entreprenant, Coralie et Sébastien FOUQUET, que rien n’arrête visiblement dans leurs projets.
Membres du réseau « Bienvenue à la Ferme » - un concept très choyé par des milliers de touristes l’été venu qui aiment s’accommoder avec l’authenticité et le naturel de celles et ceux qui travaillent la terre -, les exploitants de ce domaine de belle facture avec son cheptel de 300 têtes ont su trouver les mots justes pour disséquer dans le moindre détail ce qui fait la richesse de leur métier.
Le déroulé de ce programme de plus de deux heures en terre de Puisaye avait été ciselé aux petits oignons par les services de la Chambre d’agriculture que préside un Arnaud DELESTRE, fier de dévoiler la réussite de ce beau projet.
Un succès auquel son organisme n’est pas étranger puisque l’accompagnement du couple d’exploitants aura été déterminant pour arriver à cette stratégie de diversification aboutie.
« L’Amour est dans le lait » : la marque de glaces et sorbets fait maison à découvrir…
Pour mémoire, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, l’EARL de la Jaunière renferme en son sein l’excellente initiative de la promotion de la « glace à la ferme », inféodée à une fameuse marque popularisée sur le territoire de l’Yonne, « L’Amour est dans le Lait ».
Qui n’a jamais goûté dès le premier rayon salvateur de l’astre diurne réchauffant l’atmosphère ces délicieuses créations (glaces et sorbets) conçues à base de parfums redonnant ses lettres de noblesse aux fruits des bois, à la pomme, à la poire, aux cerises, aux fraises et autres succulences sucrées !
Paraît-il, de l’avis même du conseiller régional et élu de proximité Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI dans un excès de gourmandise affirmé en public, que la glace au caramel n’a pas son pareil au palais !
Bref, joindre l’utile à l’agréable en somme représentait un peu le credo de cette visite préfectorale où l’accent fut mis prioritairement sur ce besoin immodéré de diversification des activités agricoles. Excusez du peu, mais une ferme qui produit du lait et le transforme sur place en glaces savoureuses tout en proposant de la vente directe au public, cela n’est guère commun dans le landerneau. Ah si, il y a bien les fromages de chèvres qui peuvent tenir sur un tout autre registre la comparaison côté sensibilisation auprès d’un public à composante citadine !
Des subventions des acteurs institutionnels pour financer le projet…
Un projet qui aura été soutenu financièrement par l’Etat, dans le cadre du plan de Relance économique, ayant permis l’acquisition d’une deuxième point de vente en forme de boule de glace mobile, l’achat d’un véhicule et une chambre froide négative de 20 mètres carrés assurant le stockage de ces fameux produits glacés. Le Conseil régional, représenté par un Gilles DEMERSSEMAN tout aussi intéressé de déguster l’une des dernières créations imaginées par Coralie FOUQUET, qui aura mis également des subsides dans le cadre de l’investissement dans la transformation et commercialisation dans les exploitations agricoles – à elles deux, ces subventions se seront élevées à 40 000 euros – alors que le coût global du concept revenait à 180 000 euros, comprenant l’achat de la licence « Glace à la Ferme », le laboratoire de transformation ultra moderne, le matériel ad hoc devant l’équiper, la formation nécessaire, etc.
Bref, une mobilisation généralisée de tous les acteurs institutionnels qui permet aujourd’hui à cette exploitation d’avoir le vent en poupe et une activité multisectorielle bien identifiée. Connue et reconnue au-delà de sa Puisaye originelle…
Thierry BRET
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Ils étaient des milliers dans les rues d’Auxerre : les manifestants bien décidés à ne pas battre en retraite…
février 13, 2023Ils étaient nombreux samedi matin à battre le pavé des rues du centre-ville auxerrois, pour cette quatrième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement. Des manifestants venus pour beaucoup en famille. Mais si l’ambiance était bon enfant, la détermination reste intacte. En témoigne ce nouveau rendez-vous pour une prochaine journée d’action le 16 février, avant l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale, le 07 mars, jour de l’examen du texte au Sénat.
AUXERRE : « Qu’elle monte des mines, descende des collines, celle qui chante en moi, la belle, la rebelle, ma France… ». La voix chaude et chaleureuse de Gérard-André, figure emblématique du théâtre de la Closerie à Etais-la-Sauvin fait vibrer de belle manière les vers de Jean FERRAT, le temps d’une pause musicale devant les grilles de la préfecture.
Parti une heure plus tôt de la place de l’Arquebuse, le cortège des manifestants semble s’étirer en un ruban sans fin, rythmé par les couleurs kaléidoscopiques des différentes bannières syndicales. Comme il est de tradition, leur nombre est à géométrie variable, passant de 2 600 personnes selon la police, à près du double pour les organisateurs. Par-delà cette stérile guerre des chiffres, c’est une mobilisation qui ne faiblit pas, même si une interrogation demeure : l’écho de la rue sera-t-il entendu par Emmanuel MACRON et sera-t-il suffisant pour une remise au placard de ce projet de réforme jugé par tous comme « brutal et injustifié » ?
Jean-Pierre, pour sa part, est sceptique : « je ne suis pas désabusé, mais réaliste… ». Cet ancien fonctionnaire parti en retraite à 60 ans, se reconnaissant lui-même comme « nanti », est venu soutenir son épouse qui à 58 ans, sait déjà qu’elle devra travailler un an de plus avant de pouvoir bénéficier d’un repos mérité : « il faut que le mouvement passe à un niveau supérieur et des grèves seraient à mon avis un minimum… ».
Aidée par le Secours Populaire, la première fois, j’en ai pleuré…
Même colère, teintée de détresse chez Sabrina, ancienne aide-soignante, en retraite depuis un an, après avoir commencé à travailler à l’âge de 14 ans, mais contrainte aujourd’hui de faire appel aux associations de solidarité pour survivre : « après avoir tout payé, il me reste 200 euros pour faire le mois, obligée d’être aidée par le Secours Populaire et l’Epicerie Solidaire. La première fois, j’en ai pleuré, honteuse d’en arriver là après avoir trimé toute ma vie. Mais je me bats aussi pour les jeunes qui arrivent derrière car si c’est dur pour nous, qu’en sera-t-il pour eux ? ».
Son métier d’assistante maternelle, Valérie, la petite cinquantaine, ne s’imagine pas un seul instant pouvoir encore l’exercer à 64 ans et préfère en rire : « Imaginez, ce sont les enfants qui vont nous pousser et nous promener ! ».
Avec la crainte que l’âge aidant, elle soit jugée inapte à conserver les quatre agréments dont elle bénéficie aujourd’hui, indispensables pourtant, pour lui assurer un salaire.
Le vert de leurs bannières syndicales n’est pas sans rappeler le milieu dans lequel ils travaillent : agents de l’Office National des Forêts, Marie-Lou et Dorian sont encore loin de la retraite, pour autant, bien au fait de la pénibilité du métier : « qui exige une grosse part de physique, des heures de marche en forêt lors d’opérations de martelage, la maladie de Lyme, reconnue comme maladie professionnelle, les troubles musculo–squelettiques… ».
Eux aussi préfèrent en rire : « Vous nous voyez avec un déambulateur en forêt à 64 ans ? Cela risque de ne pas passer très bien ! ».
Il serait hypocrite de toucher à l’âge légal de la retraite…
Si le soutien au mouvement social ne faiblit pas dans la population, qu’en sera-t-il demain en cas de grèves prolongées et reconductibles ? Encore combien de manifestations pacifiques, avant que la violence ne l’emporte, à l’image des invectives que s’adressent les députés dans l’hémicycle et d’une classe politique fracturée ?
D’un côté, un gouvernement qui joue la montre mais aussi avec le feu, de l’autre, un mouvement qui risque l’essoufflement, prêt malgré tout à durcir le rapport de force. Et au milieu, un Président « droit dans ses bottes », sourd à la vindicte populaire et aux déclarations tenues par un certain MACRON Emmanuel en avril 2019, pour qui : « tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage dans notre pays, franchement, ça serait assez hypocrite de décaler l’âge légal… ».
Un taux de chômage qui, selon les données de l’INSEE, s’élevait alors à 8,1 %, contre 7,3 % en moyenne aujourd’hui…
En savoir plus :
Parmi les élus présents samedi matin, le vice-président du Conseil régional et maire de Joigny, Nicolas SORET : « je ne sais pas si les manifestations suffiront mais elles sont de toute façon indispensables pour montrer qu’il y a une réelle contestation de cette réforme et encore une capacité des corps intermédiaires à structurer une opposition populaire… ».
Gérard André, le « barde » d’Etais-la-Sauvin, a repris quant à lui a capella la chanson « Ma France » de Jean FERRAT.
Dominique BERNERD
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