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L’Yonne a opté pour une politique publique unique : le Pacte Santé du CD 89 fait mouche auprès du ministère de la Santé
avril 24, 2023La ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé Agnès FIRMIN LE BODO est venue constater par elle-même les efforts du Conseil départemental de l’Yonne dans le domaine de la santé. Au programme : une visite des CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) de Chablis et de Saint-Clément. En sus, la maison de santé pluridisciplinaire des Champs-Plaisants…
SENS : La ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé Agnès FIRMIN LE BODO était en visite dans l’Yonne en fin de semaine. Une feuille de route avec des objectifs conformes aux souhaits du gouvernement qui envoie en ce moment ses émissaires sillonner le pays pour prêcher la bonne parole. A Sens, cette visite officielle faisait ni plus ni moins écho à une présentation, il y a environ deux mois, du « Pacte Santé » du Conseil départemental de l’Yonne porté par Gilles PIRMAN, vice-président en charge de ce dossier et adopté en décembre 2021. Un dispositif qui a surtout pour vocation de pallier la désertification médicale dont le département est victime depuis de nombreuses années.
Des problèmes de santé nés d’un accès aux soins défaillants dans les années 70…
« Je ne crois que ce que je vois » aurait déclaré la ministre lors de sa visite au sein de la Maison de santé des Champs-Plaisants selon l’élu de l’Yonne. Un petit affront tout de même aux élus territoriaux lorsqu’on sait que le département n’a pas du tout la compétence santé. La ministre aurait au moins reconnu qu’il s’agit d’ordinaire d’une compétence d’Etat, toujours d’après l’élu. Car si l’initiative est tout à fait honorable, le Conseil départemental s’est placé aux commandes d’un tel projet avant tout pour compenser les manquements dudit Etat.
Au total, 5,5 millions d’euros ont été engagés pour ce projet colossal qui réunit de nombreux acteurs locaux comme les ordres des professionnels de santé, avec des démarches administratives allégées grâce à un travail collaboratif et transversal entre les différents services.
Gilles PIRMAN ne se prononce pas sur l’absence d’implication de l’Etat dans ce projet. Il reconnaît cependant que « les problèmes auxquels nous sommes confrontés sur notre territoire sont bien issus d’une gestion de la question de la santé et de l’accès aux soins de l’Etat qui est défaillante depuis les années 70 ».
Une politique publique voulue par le Département qui n’existe pas ailleurs…
Mais le président semble préférer se concentrer sur les bienfaits du projet qui seront effectifs sur le long terme.
« La situation du département par rapport à l’offre médicale est telle, aujourd’hui et sera telle demain, que le Conseil départemental a choisi de créer une politique publique ».
Une politique « qui n’existe pas ailleurs », tient à préciser Gilles PIRMAN, qui consiste à la fois à accompagner les professionnels de santé existant sur le territoire, à attirer de nouveaux praticiens et à organiser les soins autour du médecin, ou parfois sans médecin grâce à la télémédecine, à la télé-expertise, ou encore avec un partenariat avec le SAMU.
Sur le premier objectif, le déplacement de certains libéraux vers d’autres structures situées dans la même ville représente-t-il réellement une plus-value ? A cela, Gilles PIRMAN répond que certains risquaient de s’exiler dans d’autres départements. « Ils ont trouvé des conditions de travail matérielles ou collégiales qu’ils n’avaient pas précédemment ».
Le vice-président ajoute également que « les professionnels de santé ne veulent plus travailler seuls ».
Un Pacte Santé gagnant/gagnant pour tout le monde…
Le Pacte Santé prévoit aussi une aide matérielle dédiée aux étudiants en fin de cursus universitaire. En échange, ceux-ci s’engagent à exercer dans l’Yonne pour une durée de cinq ans.
« On a signé les premiers contrats d’installation par ce biais. Ça fonctionne ». S’ajoute une aide à l’installation de 12 000 euros. Le Département a également lancé un autre dispositif « qui permettra d’aider de jeunes Icaunais dans leurs études de médecine, dès la deuxième année, en échange de quoi on leur demande dix ans d’exercice sur le territoire ».
Floriane BOIVIN
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Susciter des vocations dans la filière du soin et de l’accompagnement : Pôle Emploi s'appuie sur un forum…
avril 24, 2023Ce n’est une surprise pour personne : la filière des métiers du soin et de l’accompagnement recrute à tour de bras. Sur l’ensemble de l’Hexagone, y compris sur le département de l’Yonne. Des centaines d’offres à ce jour non pourvues, selon les chiffres de Pôle Emploi. A lui tout seul, le bassin de l’Auxerrois recherche plus d’une centaine de nouveaux collaborateurs dans le domaine du médico-social. D’où l’idée de susciter des vocations lors de ce forum spécifique…
AUXERRE : Il fallait s’y attendre. Après les vagues successives de la COVID-19, le secteur sanitaire en France s’est totalement recomposé en matière de besoins en postes de soignants. A date, plus de 72 000 jobs sont à pourvoir dans la filière du sanitaire et du social dont 46 000 qui concernent les seuls soignants.
La demande élevée de recrutements oblige tous les acteurs institutionnels de l’emploi à multiplier les initiatives qui soient favorables à une prise de conscience auprès des personnes actives. Il en va de l’équilibre sanitaire de la France, malmené après ces années complexes de crise.
Des stands d’employeurs et de centres de formation pour accueillir le public…
C’est donc dans le cadre de la semaine spéciale réservée aux métiers du soin et de l’accompagnement que s’est greffée l’une des belles initiatives concoctées sur le département de l’Yonne, ce lundi. Un forum spécifique à l’emploi, pouvant interpeller et intéresser des gens en quête du précieux sésame ou des personnes en reconversion professionnelle. Et pas uniquement un public féminin, même si une très large majorité de filles avait été conviées par les services de Pôle Emploi Auxerre à participer à l’évènement.
Sur place, elles ont pu découvrir une dizaine de stands permettant de présenter leur savoir-faire. Tenus par des incontournables de l’emploi, à l’instar du GRETA, du SDIS, de l’ADHAP ou des centres de formation spécialisés dans le domaine du soin comme l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). On notait même la présence d’employeurs (ADAPT) prêts à discuter avec des demandeurs d’emploi.
Une centaine de postes à pourvoir sur le seul bassin auxerrois…
Parmi les autres interlocuteurs de la journée, Pauline GIRARDOT. La secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne et sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre – elle a salué la qualité de l’initiative en félicitant Séverine DUTREIX, directrice de Pôle Emploi Auxerre qui devait l’accueillir – prit le temps de rencontrer quelques participantes trop heureuses de pouvoir échanger sur leurs projets professionnels.
Trois vagues de cinquante personnes, préalablement sélectionnées par les services de Pôle Emploi, devaient visiter les différents ateliers au cours de l’après-midi. Sachant que plus d’une centaine d’offres sur les cinq cent existantes tous secteurs d’activité confondus sont actuellement disponibles sur les métiers du soin et de l’accompagnement sur le bassin de l’Auxerrois, gérées à l’appétence de l’organisme spécialisé.
Pôle Emploi recherche en parallèle à faire embaucher de nombreuses aides-soignantes car le potentiel est grand dans les établissements spécialisés accueillant une population vieillissante. Un passage obligé par la formation est inéluctable. D’où la présence des centres de formation lors de cette séance de sensibilisation à la filière du soin et de l’accompagnement…Un déclic a-t-il été provoqué à la fin de la journée ?
Thierry BRET
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Une nouvelle bière de la Manufacture Bio et FAYYAR : la blonde « Cru Ale » ne rendra pas les amateurs… chocolat !
avril 24, 2023« Cru Ale ». C’est le nom de référence commercial du nouveau breuvage, sorti tout droit de l’imaginaire fécond de la Manufacture Bio et de la brasserie artisanale, FAYYAR. Une bière originale qui propose un mariage délicat et subtil entre le malt et le cacao cru. Une boisson déjà très prisée à Paris. Elle a désormais carte blanche dans l’Yonne pour séduire et conquérir de nouveaux amateurs…
AUXERRE : Le petit groupe – une dizaine de personnes attentives à la moindre information - écoute avec grand intérêt les explications fournies par l’orateur. Devant lui, sur la table, des fiches techniques relatent l’histoire du malt et le travail de l’agriculteur. Quelques pots dévoilent aussi leurs contenus. Ils illustrent les propos explicatifs de l’un des représentants de la brasserie artisanale, FAYYAR, sise depuis 2020 à Saint-Bris-le-Vineux. Une modèle de micro-brasserie qui avait glané deux belles distinctions, or et argent, en mai 2021 lors du concours international brassicole de Lyon.
Mais cette fois-ci, répondant favorablement à l’invitation de Sébastien LANGLOIS, dirigeant de la Manufacture Bio (et exploitant de la marque GRAMM’S, le fameux pop-corn croustillant de saveurs en bouche), les professionnels de la brasserie sont venus informer leurs clientèles respectives de la sortie imminente de la nouvelle bière – elle n’est pourtant pas de printemps selon les recettes coutumières ! – à base de cacao cru. Un produit commercialisé dès cette semaine – il est encore au stade de la réservation en attendant de résoudre une légère problématique d’étiquettes ! – dans les boutiques des deux partenaires.
Un breuvage déjà très prisé dans la capitale par les amateurs…
Un lancement officiel dont auront eu la primeur quelques chanceux ayant pu goûter le breuvage aux termes de cette séquence très instructive de renseignements sur les techniques de fabrication de la « Cru Ale ». Un nom de baptême d’une pure logique qui aura été choisi là, en vérité, puisque faisant allusion au chocolat cru (celui proposé par l’un des fournisseurs de la Manufacture Bio, RRRAW) et au mot anglais, « ale », signifiant « bière », tout bonnement !
A Paris, ce délicat mélange de fèves de cacao de très belle qualité et de bières artisanales fait déjà fureur depuis plusieurs années dans les bonnes brasseries. Une initiative que Sébastien LANGLOIS souhaitait mettre en application au niveau de la stratégie sur l’Yonne, faisant fructifier au passage cet assemblage insolite en se rapprochant d’artisans locaux.
Au palais, le résultat est surprenant. Ni trop amer du fait de la présence d’un cacao cru modéré dans sa puissance, ni trop sucré : juste l’équilibre parfait qui fait de cette lumineuse bière blonde conditionnée dans des bouteilles traditionnelles une dimension un brin exotique. Du fait de la provenance sans doute lointaine des indispensables fèves de cacao ?!
RRRAW, chocolaterie artisanale cocardière basée à Paris, conçoit du cacao cru à partir de fèves non torréfiées. Cela signifie qu’elles ne sont pas cuites afin de conserver tous les éléments propres aux qualités nutritionnelles naturelles du produit. Un cacao originaire pour partie de la région amazonienne.
Epicuriens et férus de bonnes bières artisanales à vos réservations ! Testez, avec plaisir mais en toute modération, la « Cru Ale » à la saveur chocolatée qui sera peut-être la bière de l’été dans le landerneau icaunais…
Thierry BRET
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L’UDAF 89 et ses partenaires tirent la sonnette d’alarme via un forum : SOS pour des aidants familiaux en détresse !
avril 23, 2023Elles et ils sont bord de l’épuisement. De la dépression qui s’installe de manière sournoise. Voire, pire encore si l’on n’y prend pas garde. D’ailleurs, les chiffres révélés par la DREES sont proprement édifiants. Sur les onze millions d’aidants familiaux recensés dans l’Hexagone, un tiers décède avant les personnes aidées pour cause d’extrême fatigue. Il y a donc urgence à réagir et surtout à agir ! Et à sensibiliser sur les solutions de répit existantes. Telle est la vocation du Forum, proposé par l’UDAF 89 et ses partenaires ce jeudi 27 avril à Ligny-le-Châtel…
LIGNY-LE-CHATEL : « SOS pour des Terriens en détresse » ! Le regretté Daniel BALAVOINE aurait pu destiner ce refrain – l’un des morceaux phare de l’opéra rock de Luc PLAMONDON et Michel BERGER diffusé en 1977 (« Starmania ») – aux aidants familiaux de notre pays. Eux qui ne savent plus où donner de la tête afin d’assurer du mieux possible en leur âme et conscience la gestion quotidienne et harassante d’un proche atteint d’une lourde pathologie ou d’un handicap sévère vivant à domicile. Les aidants familiaux – ils sont plus de onze millions répertoriés dans notre société – souffrent le plus souvent en silence et parfois dans l’oubli.
Pire, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES) livre une enquête accablante sur les causes de la mortalité – importante – de ces personnes altruistes qui se consacrent au bien-être d’un être cher dans notre pays : cela représente un tiers des décès en France, imputable à une extrême fatigue. Les aidants n’en peuvent plus dans leur quotidien d’assumer et sont à la limite du burn-out, si ce n’est de l’inévitable épuisement…
Mettre un sérieux coup de projecteur sur un statut méconnu : celui d’aidant familial…
Face à cet enjeu de santé public dont on parle peu dans les médias, sollicitée par l’association « CANDA » – la structure œuvre dans l’accompagnement de toutes personnes fragilisées par l’isolement -, et soucieuse de respecter sa convention d’objectifs triennale 2022/2025, l’UDAF de l’Yonne (Union départementale des associations familiales), entourée de ses multiples partenaires, a donc décidé de s’investir et de porter haute la voix de ces aidants familiaux lors d’un forum – premier du nom – accueilli le 27 avril prochain dans la localité de Ligny-le-Châtel.
La genèse de cet évènement se veut simple : réunir tout un après-midi, via une table ronde et plusieurs stands d’information – ils seront une douzaine au final – tout un florilège d’acteurs et de structures qui ont des choses à dire sur la thématique du jour, apportant au passage solutions, conseils et préconisations au public qui franchira la porte de la salle des fêtes où s’installera ce forum.
Vendredi matin, la plupart des participants planchaient avec extrême sérieux et méthodologie sur le déroulé précis et le contenu de ce rendez-vous qui sera ouvert au public le jour J. Une séance de travail qui fut animée par la doublette Isabelle AUBOUEIX, cheffe de service et encadrante de l’UDAF Yonne et Margaux HENRION, la nouvelle responsable de la communication.
Pléthore de partenaires pour faire toute la lumière sur les dispositifs de soutien…
Au-delà de cette manifestation importante et soutenue par les organes institutionnels de référence de la santé sur notre territoire – le Conseil départemental, la MDPH, la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie)… -, l’objectif est bel et bien de démystifier en faisant toute la lumière grâce à cette délivrance abondante d’informations sur ce statut de l’aidant familial, encore trop méconnu de nos jours par une large majorité de Français.
L’un des aspects essentiels de l’animation sera aussi de mettre au profit du savoir toutes les connaissances sur les solutions de répit qui existent sur le département de l’Yonne. D’où la présence remarquée ce jour-là de structures associatives telles que France Alzheimer 89 et UNAFAM (Union nationale de Familles et Amis de personnes malades et/ou handicapés psychiques), mais également d’entités qui possèdent un poids évident dans ces orientations vers les structures de répit que sont OPALE, OASIS ou la DAC.
Quant à l’UDAF 89, présidée par Benoît VECTEN et dirigée par Jean-Pierre MASCLET, elle profitera de cette opportunité physique et relationnelle – les organisateurs espèrent beaucoup de monde issue de la sphère familiale, étudiante mais aussi sanitaire – pour mettre en exergue deux de ses services que sont l’information et le soutien aux tuteurs familiaux (ISTF) et l’accompagnement numérique, avec de la théorie et beaucoup de pratique à la clé lors de séances pédagogiques visant à initier les publics à une meilleure utilisation de l’univers digital.
En savoir plus :
Forum Accompagner et soutenir les aidants familiaux
Salle des fêtes de Ligny-le-Châtel
8 rue du Château
Jeudi 27 avril 2023
De 14h à 16 h
Table ronde avec la présence de la Maison départementale des Personnes Handicapées de l’Yonne (MDPH), le service d’aide au maintien à l’autonomie (SAMA), la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), l’association des soins palliatifs de l’Yonne (OPALE 89), la plateforme relais d’accompagnement des aidants (OASIS 89), le dispositif d’appui à la coordination de l’Yonne (DAC 89), le Conseil départemental de l’Yonne, Harmonie Mutuelle – la structure abordera la question de la prévoyance -, etc.
A partir de 16 h
Stands d’information à disposition du public et échanges en direct avec les intervenants.
Thierry BRET
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Peut-on encore investir en bourse malgré les fluctuations importantes enregistrées sur le CAC 40 et malgré les chutes vertigineuses du cours de certains secteurs comme les start-up, en mars dernier ? Quel est l’avenir des boursicoteurs face aux plus gros investisseurs institutionnels (encore surnommés les « ZINZINS »), capables d’intervenir à la nanoseconde ? Quelle est la limitation des risques ? Existe-t-il des possibilités de gérer de modestes portefeuilles face à ces géants de la spéculation financière, qui, grâce aux algorithmes et logiciels performants, simulent, voire anticipent le comportement des investisseurs ? Eléments de réponse…
TRIBUNE : Qu’est-ce que l’indice CAC 40, comment fonctionne-t-il ? Le CAC 40 est un indice boursier calculé à partir du cours des actions de certaines sociétés cotées à la Bourse de Paris. Elles sont au nombre de quarante et chacune est affectée d’une pondération en fonction de son poids dans l’économie. Il s’agit de l’indice le plus connu. À sa création en 1988, l’acronyme « CAC » signifiait « Compagnie des Agents de Change ». Aujourd’hui, il signifie « Cotation Assistée en Continu ». La valeur d’origine, au 31 décembre 1987, était fixée à 1 000 points. Depuis, le CAC 40 avait connu son plus haut niveau en 2000, le 04 septembre, avec 6 944,77 points. Ce niveau s’explique par une bulle spéculative portant sur les sociétés technologiques. L’indice a ainsi fait face à trois krachs boursiers majeurs : le premier à la suite de l’éclatement de la bulle Internet en 2001 et 2002 ; le deuxième en 2008 au cours de la crise des « Subprimes » ; le troisième en 2020, avec pour déclencheur la pandémie de la COVID 19.
Le yoyo du CAC ne cesse de surprendre les marchés…
A 7 396 euros le 12 avril dernier, le CAC 40 enregistre une variation de près de 12 % depuis le mois de janvier : 7 463 au plus haut et 6 624 au plus bas ! Il a même dépassé depuis la barre des 7 500 points !
La Bourse de Paris, comme l’ensemble des bourses mondiales, subit en permanence les interférences d’autres bourses, des différents marchés financiers, des prévisions de croissance du pays, des indices de prix, du taux de chômage, du cours du pétrole…
Pour les sociétés cotées, les résultats trimestriels, les projets d’investissement, les conflits sociaux, les cours des matières premières vont interférer en permanence sur les cours de bourse et surtout sur les anticipations de certains investisseurs. Autre donnée importante sur les marchés financiers : les taux directeurs des Banques Centrales (la BCE pour l’Europe). En effet, les augmentations de ces taux peuvent limiter les investissements (crédits plus chers). D’autre part, face à l’instabilité des taux, il faut surveiller les taux pratiqués sur le marché obligataire. Une obligation est un titre de créance qui rapporte un intérêt et est (en général), sans risque pour le capital placé. L’action est un titre de propriété qui permet de voter aux assemblées des actionnaires, de participer aux bénéfices via les dividendes, mais de perdre son capital !
Ne jamais oublier la règle concernant tout placement : la rentabilité est proportionnelle au risque. Lorsque les taux du marché obligataire sont élevés, les investisseurs délaissent les actions au profit d’un placement plus rentable et moins risqué : les obligations !
Mesurer ses gains potentiels dans des secteurs porteurs…
En matière de conseils boursiers, le « satisfait ou rembourser » n’existe pas ! Pas plus du côté des journalistes spécialisés que pour les experts en tout genre. Retenez que les conseillers financiers des banques n’ont pas le droit de donner des conseils pour investir en bourse : leur responsabilité serait alors engagée…
Des règles simples sont à connaître. Tout d’abord, il faut garder un certain niveau de liquidités afin d’effectuer les arbitrages nécessaires et de répondre à des investissements opportuns. Il est important de se fixer, action par action un niveau de plus-value et s’y tenir : si vous fixez à10 % votre gain, il faut vendre et réinvestir. En affaire, il est important de savoir prendre son bénéfice.
Avant de cibler des entreprises, il convient de mesurer les gains potentiels dans les secteurs les plus porteurs : le « biotech», l’hydrogène, un secteur en pleine explosion, idem pour les entreprises liées aux semi-conducteurs. Les mines de lithium comme « ALBEMARLE » sont appelées à un bel avenir et à garder en fond de portefeuille…
S’accompagner de connaissances médiatiques poussées…
Les entreprises endettées (dans une mesure prudente) sont privilégiées en période d’inflation. On doit aussi s’intéresser aux dividendes versés chaque année et à leur évolution… Attention, la date prévue du versement des dividendes impacte le cours de bourse : plus on se rapproche du versement et plus le cours sera élevé.
Il faut également avoir accès à des sources d’informations fiables ; des revues spécialisées comme « Forbes », « Bloomberg » en version Europe, « Capital », « The Economist »… Des sites d’informations boursières en temps réel : les plateformes de trading en ligne, comme « Pro Real Time Trading » ne sont pas gratuites.
Les journaux quotidiens comme « Le Monde » ou « Le Figaro » ne sont plus suffisants. Quant aux données concernant la santé financière des entreprises (niveau de fonds propres, d’endettement par rapport aux fonds propres, niveau de liquidités, perspectives de dividendes…), elles sont lisibles par les spécialistes.
Il est possible aujourd’hui d’ouvrir des comptes et de donner des ordres de bourse directement en ligne : ici encore attention aux frais.
La bourse, c’est du risque ! En théorie, on peut tout perdre, et ce sont nécessairement des placements dit de « long terme ». Réaliser des plus-values boursières à court terme est une utopie !
Alors, si vous vous dites que tout cela est trop complexe et trop risqué, il est temps de rejoindre les « addicts » du livret A : sans risque et disponible en permanence !
Le temps du Palais Brongniart, de la cotation à la criée et à la craie sur tableau noir, d’une « Corbeille » qui en son centre était garnie d’un tas de sable, permettant aux agents de change d’écraser les mégots de leurs cigares est désormais bien terminé.
On raconte qu’un agent de change, les jours de bourse très chahuté, téléphonait à sa secrétaire afin que la baignoire, contigüe à son bureau soit remplie : il prenait son bain tout habillé !
Aujourd’hui, plus d’agent de change, mais un Palais Brongniart devenu est un musée. Plus de bain non plus. Juste une douche froide garantie pour les boursicoteurs mal avisés…
Jean-Paul ALLOU
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