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La passe de trois pour « 110 Vigne » : une nouvelle vitrine commerciale pour mieux rayonner dans l’Yonne…
juin 29, 2023La filiale viticole du groupe « 110 Bourgogne », « 110 Vigne », en constante évolution en termes de résultats depuis ses origines ajoute une nouvelle corde à son arc, en matière de visibilité sur le terrain. Avec le rachat d’un bâtiment à vocation commerciale qui est implanté astucieusement à l’entrée de Chablis, l’entité se dote d’une flamboyante vitrine afin d’y proposer son panel de prestations et offres de service, à destination des professionnels. Mais, pas que ! Avec des innovations à la clé !
CHABLIS : 1993/2023. En trente années d’existence, la filiale de distribution destinée à assurer le service, le conseil et l’approvisionnement des viticulteurs de la fameuse coopérative régionale « 110 Bourgogne » n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot. C’est le moins que l’on puisse dire !
Disposant d’une force de frappe sur le terrain – des agents technico-économiques, la belle appellation ! – et de deux magasins, l’un situé à Saint-Bris-le-Vineux, l’autre sis au cœur de Chablis, voilà que l’enseigne à la prometteuse grappe de raisin en guise de carte de visite se pare d’un nouvel atout de poids pour optimiser son chiffre d’affaires et assurer sa prégnance sur le marché viticole territorial, l’ouverture d’une troisième vitrine, implantée en lisière de la cité icaunaise la plus populaire dans le monde.
Un bâtiment acquis en novembre 2022, du fait de l’action du tribunal financier d’Orléans qui a validé la reprise du site par « 110 Vigne » et où le personnel s’affaire déjà depuis huit mois. Particularisme de l’endroit : la création d’une gamme n’existant pas à l’heure actuelle dans les deux autres de la filiale.
Conseil, vente et analyse : le tiercé gagnant de « 110 Vigne » !
Une stratégie que confirme Stéphane LAMBERT, responsable de la filiale, : « le but du jeu, c'est d'élargir la gamme de produits et services proposée par « 110 Vignes » et d'aller chercher de nouvelles parts de marché, forcément en hectares au niveau viticulture, et puis de permettre également d'aller chercher une nouvelle clientèle. Je dirais surtout une clientèle de particuliers, puisque la position du bâtiment est faite à l'entrée de Chablis. Donc, nous avons l’intention de capter des touristes de passage mais aussi les habitants des alentours qui n'avaient pas l'habitude jusque-là d'aller dans nos autres magasins. Dorénavant, ils auront la possibilité de le faire ! ».
Une nouveauté en effet, au niveau du positionnement de la boutique ! Qui élargit sa potentialité clientèle et de ce fait, son cœur de cible. Rappelons que depuis ses origines, la filiale du groupe « 110 Bourgogne » possède trois grands domaines de prédilection lors de ses interventions : la vente, le conseil et l’analyse. Jusque-là très ciblé vers les professionnels de la filière viticulture. Des conseils qui sont même poussés à l’extrême avec le rapprochement officialisé l’an passé avec le laboratoire MOREAU Œnologie qui permet de réaliser des analyses performantes en matière œnologique.
Un premier coup d’œil dans le magasin…
Quant à la clientèle de particuliers, elle n’a jamais été boudée par l’enseigne. Bien au contraire, puisque les deux magasins historiques de la filiale, Chablis-Centre et Saint-Bris-le-Vineux, pouvaient répondre à ses besoins. Notamment autour d’items bien spécifiques comme les plaisirs du jardin, le bien-être des animaux ou des activités de loisirs (l’œnologie et la culture du vin – un credo préféré de la filiale, forcément !) ou la pêche.
Dès le premier coup d’œil, à l’intérieur de cet établissement bien ordonnancé, on y retrouve la partie outillage, le secteur des pièces détachées pour tout ce qui est matériel dont se servent de coutume les viticulteurs et agriculteurs.
Un show-room ad hoc est consacré aux « EPI » (équipement de protection individuelle) – très à la mode puisque cela concerne l’aménagement et la récupération des eaux pluviales -, un autre se rapporte au traitement des effluents avec des appareils adéquats à leur gestion.
Côté matériel, le nouveau concept de « 110 Vigne » présente un large choix d’outillage en tout genre pour la soudure, la haute pression, l’air comprimé, sans omettre les outils indispensables aux vignerons (pulvérisateurs, matériel de palissage, piquets, etc.). Du 100 % pour les professionnels mais qui peut par ricochet interpellés aussi des particuliers dans leurs travaux d’entretien extérieurs au quotidien !
Des innovations qui optimisent le recyclage des produits…
Placé juste à l’entrée de la boutique, l’une des principales nouveautés que souhaite mettre en exergue le dirigeant de la filiale de la coopérative régionale est visible de chacun des visiteurs, potentiels clients.
« Ce sont des machines que l’on n'avait pas l'habitude de voir là, positionnées au plus près des portes du magasin, argumente Stéphane LAMBERT, comme ce mélangeur de produits phytosanitaires. Cela évitera aux agriculteurs d’être confrontés à de multiples accidents pour aller monter des bidons ou des sacs de souffre de cuivre en haut des cuves. Ça, c'est vraiment une innovation pure et dure… ».
Astucieuse idée, en effet ! Un peu plus loin, parmi les nombreux rayonnages, abondamment garnis de produits, on trouvera aussi du matériel qui va permettre de traiter les effluents.
A l’extérieur, près de l’immense parking qui entoure le commerce, des piquets composés de matériel 100 % recyclé évoquent aussi ces opportunités nouvelles assurées par la filiale. Des piquets qui s’ils viennent à casser se jettent dans un bac jaune dédié à leur récupération afin d’être recyclés à la manière d’une bouteille de lait ou d’un emballage de pâtes alimentaires !
Preuve supplémentaire que « 110 Vigne » est en perpétuelle évolution ! Conformément à ses grandes orientations définies dès la création de la structure : être à la pointe des innovations techniques – c’est bel et bien le cas avec ce qui est présenté à Chablis -, permettre une viticulture durable et apporter un service personnalisé de qualité et de surcroît de proximité.
Un prévisionnel à 8,5 millions d’euros côté chiffre d’affaires…
Reste le facteur humain. Depuis novembre 2022, date d’ouverture réelle de ce concept qui a été inauguré il y a peu, trois salariés supplémentaires sont venus renforcer l’équipe en place. Des effectifs qui font preuve de mobilité et d’altruisme puisque ce sont des renforts potentiels sur les deux autres structures selon les besoins.
L’avenir sourit donc à la filiale de « 110 Bourgogne » avec une croissance exponentielle qui se traduit au niveau du chiffre d’affaires (8,5 millions d’euros prévisibles en 2023) sur l’ensemble de ces trois magasins.
Une dizaine de fournisseurs étaient par ailleurs présents le jour J de la visite découverte afin de renseigner les clients et prospects sur toutes les gammes de produits et de nouveautés présentés ce jour-là.
Gageons que cette troisième vitrine à l’estampille de la fameuse grappe de raisin – elle n’en appelle pas d’autres pour l’heure dans un horizon temporel immédiat – ne devrait pas désemplir avec le retour de l’été !
Thierry BRET
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L’excellence à l’état pur se réunit à Tonnerre : les Métiers d’art à leur zénith aux Rencontres économiques
juin 27, 2023Dire que cette filière professionnelle sera au centre de toutes les préoccupations lors de cet évènement, nourri de la présence de moult intervenants, est un doux euphémisme en soi ! Décortiquée, analysée, étudiée, approfondie, discutée, commentée, encouragée… : cette branche noble de l’artisanat, se situant à mi-chemin entre l’art et le luxe, représente le nirvana du savoir-faire à la française, promu à travers la planète. Entre tradition et haute technicité : c’est le sésame d’un made in France gagnant qui fait toujours recette…
TONNERRE: Officiellement, il en existe 281, pratiqués dans l’Hexagone ! Ni plus, ni moins. Selon un texte de loi qui en esquisse les contours précis dans un arrêté aux origines étatiques. On les dit manuels, on les qualifie d’artisanaux. On ne sait pas trop s’il est bon de les classer dans le domaine de l’art ou du luxe, voire des deux en même temps ! Catalogués parmi les métiers d’exception, ils font de plus en plus d’émules en France, auprès des plus jeunes. Voire, d’anciens, des adultes confirmés qui éprouvent le besoin de les exercer en guise de reconversion. Pourquoi pas ? Un mouvement qui n’a rien d’un épiphénomène qui gagne aussi l’Europe. On les pratique en perpétuant parfois des gestes et traditions séculaires dans leurs approches méthodiques. L’art de la transmission et d’un savoir, à la limite du secret…
Ils, ce sont évidemment les métiers d’art. Avec eux, on parle de rénovation, de restauration, de création, de patrimoine. Ah, les jolis mots et le beau langage qui réchauffent les âmes. Et fait du bien au corps. Car, parfois, ce sont aussi des métiers physiques lorsqu’il est nécessaire d’apprivoiser la matière et de lutter avec elle pour en sortir un chef d’œuvre.
Le tourisme du savoir-faire s’adresse à 15 millions de visiteurs annuels…
La filière est presque intemporelle quand on veut s’y essayer. Ce sont des années de pratique, d’apprentissage chevronné pour réaliser enfin le geste le plus abouti. Pur et léger, avec sérénité et maîtrise. Qui n’a jamais visité une verrerie ou une cristallerie pour se satisfaire des gestes parfaits effectués par les compagnons. Une tapisserie, un atelier de céramique, un ébéniste, une styliste…
Les métiers d’art englobent à eux seuls une kyrielle de secteurs économiques depuis le luxe et la mode – une évidence dès que le nom de la France circule hors de nos frontières – mais aussi de la décoration d’intérieur, du patrimoine, de l’architecture, du spectacle vivant, etc. Les matières premières les plus usitées par ces milliers de professionnels qui exercent en France sont la pierre, le métal, le cuir, le bois, la terre, les matières végétales, voire pour certaines issues de l’innovation technologique récente.
Alors, méritent-ils une journée spéciale qui soit consacrée à leur importance économique sur notre territoire ? Naturellement et sans aucune ambiguïté : ce ne sont pas les quinze millions de visiteurs qui découvrent les entreprises artisanales chaque année dans notre pays à la recherche de la création la plus insolite qui diront le contraire ! Car, de ces métiers d’art est apparu le tourisme du savoir-faire, un tourisme qui avec le concours de plusieurs labels met également au cœur de ses activités l’artisanat d’art. Comme si un bonheur n’arrivait jamais seul, assurément ! Que dire, également, de l’un des rendez-vous les plus prisés par nos compatriotes annuellement : les JEMA, pour Journées Européennes des Métiers d’Art. A chaque printemps, elles attirent deux millions de visiteurs. Et cela ne cesse d’aller crescendo ! Que dire, aussi, des fameuses Journées européennes du Patrimoine qui en octobre permettent à plus de 8 millions de Français de se ruer dans les monuments historiques et autres musées pour y apprécier nécessairement les œuvres conçues par ces orfèvres du travail manuel et du génie créatif.
Le projet de rebond économique pour Tonnerre…
Y aura-t-il un engouement similaire à Tonnerre, dans le cadre de ces Rencontres premières du genre ? On peut le souhaiter. Déjà, il y a le cadre typique de l’endroit. Le marché couvert : il mérite à lui seul le coup d’œil. Et puis, il y aura le contenu. Sur une pleine journée de retrouvailles autour de cet item, on a le temps de convier des orateurs esthètes en la matière pour parler, avec passion, de l’une des plus belles filières qu’il soit !
Les thèmes, quant à eux, aborderont la transmission – c’est capital dans une telle filière -, les usages, le patrimoine, l’innovation (elle existe de plus en plus parmi ses 281 métiers), la formation – indispensable source nourricière pour susciter des vocations -, la durabilité ou les territoires (ne parle-on pas là d’attractivité ?). Le lieu dans cette ville orientale de l’Yonne s’impose. Victime de la désindustrialisation, Tonnerre conserve pourtant de sérieux atouts pour mieux rebondir, via précisément ces métiers d’art, l’implantation de manufactures, d’ateliers et d’écoles ; un projet de développement qui taraude l’esprit de l’édile, Cédric CLECH, investi à fond derrière ce concept original et inventif. Un concept qui en appelle d’autres, selon la formule consacrée !
Un plateau de rêve pour promouvoir les métiers d’art…
On doit la réalisation de ce rendez-vous fait de réflexions et de préconisations à Romain MOUTON. Aux manettes de son cabinet de conseil à « impact positif » - la belle formule ! -, le dirigeant de RM Conseil n’en est pas à son coup d’essai, question évènementiel qui carbure au niveau des bonnes idées. Le Cercle de Giverny (lieu mythique des impressionnistes et de Claude MONET) – un laboratoire d’idées hybride façon « think tank » décidé à agir en faveur du déploiement opérationnel de la RSE systémique -, c’est lui ! Des travaux annuels, sous le haut patronage du ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, où se réunit la fine fleur des acteurs engagés dans la RSE qu’ils soient économiques, politiques, institutionnels, sociaux. En quatre éditions, ce Cercle a rassemblé la bagatelle de 2 000 décideurs, une centaine d’intervenants, quatre-vingts partenaires, une dizaine de ministres…afin de formuler in fine quatre-vingt-dix propositions !
D’ailleurs, le garçon ramène dans sa besace un plateau d’intervenants digne de la « Piste aux Etoiles » - émission culte de feu l’ORTF que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître ! - ; du président d’HENNESSY, Laurent BOILLOT, à la déléguée générale du Comité Colbert (Bénédicte EPINAY), en passant par Pascal MORAND (président de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode) au directeur de l’ENSAD, Emmanuel TIBLOUX. Sans omettre pour les épicuriens du luxe : Alexandre BOCQUEL, directeur des métiers d’excellence chez LVMH !
Bref, que du lourd et des experts, soit une vingtaine d’invités qui côtoieront les orateurs du cru dont Dominique VERIEN, André VILLIERS, Jean-Baptiste LEMOYNE ou Patrick GENDRAUD.
Trois ministres, et non des moindres, seront du voyage dans le Tonnerrois – une grande première à Tonnerre qui comble d’aise son maire Cédric CLECH – avec la venue de Bruno LE MAIRE, en charge de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Rima ABDUL MALAK, la ministre de la Culture qui aura fait une étape auparavant à Auxerre afin d’y inaugurer la nouvelle exposition du Centre Pompidou à l’Abbaye Saint-Germain « Echos » dans le cadre d’un fructueux partenariat, et Olivia GREGOIRE, ministre déléguée en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.
Alors, Tonnerre qui endosse l’habit de capitale de l'Hexagone de la filière des métiers d’art ? C’est une certitude, le temps de cet évènement à la dimension nationale, ce vendredi 30 juin 2023 !
Thierry BRET
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Quand Auxerre influence Châteauroux : Gil AVEROUS s’inspire de l’écosystème hydrogène cher à Crescent MARAULT
juin 27, 2023Sur le papier, et avant de connaître en détail les éléments de la conférence de presse accueillie dans les locaux d’Aux R Green Lab, il y avait bien un réel point de convergence entre les deux élus. Celui du football et ses misères vécues par leurs clubs respectifs. D’un côté, Auxerre et sa descente en Ligue 2. De l’autre, la Berrichonne de Châteauroux, vouée aux limbes de la Nationale 2, voire pire encore ! Pourtant entre Crescent MARAULT et Gil AVEROUS, le courant, peut-être distillé par de l’hydrogène propre qui sait, est bien passé !
AUXERRE : Ils ont des visions communes sur l’avenir de leurs collectivités. Faisant étape dans la capitale de l’Yonne, énième pause de son grand tour de l’Hexagone effectué au titre de sa présidence de l’association des « Villes de France », l’édile de Châteauroux et président de la métropole castelroussine, Gil AVEROUS s’est dit conquis par « le patrimoine historique du cœur de ville » de la cité de Paul Bert.
Mais, au-delà de cette vision idyllique et enchanteresse de nos vieilles ruelles, chargées d’histoire, ce n’est pas en qualité de « touriste institutionnel » qu’est venu dans l’Yonne le responsable de cette entité fédérant des agglomérations de 10 à 100 000 habitants – leur nombre dépasse les deux cents à date dont Auxerre qui en est adhérente – devant tenir son congrès national le 06 et 07 juillet prochain au Creusot, l’emblématique localité de Saône-et-Loire, connue pour le rôle ancestral de la famille SCHNEIDER qui la fit rayonner et l’implantation du groupe FRAMATOME.
Que nenni ! C’est, entre autres, pour parler hydrogène et de son écosystème si spécifique qui aura permis à la ville icaunaise, en sa qualité de précurseur en la matière, d’entrer dans la « cour des grands ».
Le savoir-faire proposé par « HYNAMICS » donne satisfaction…
Crescent MARAULT et son homologue Gil AVEROUS – il est élu sous l’étiquette des Républicains – ont donc pris le temps de consacrer une visite approfondie et technique des installations de la station hydrogène, sise près de la pépinière d’entreprises de la chambre consulaire du commerce et de l’industrie, afin de mieux humer le savoir-faire du gestionnaire de ces lieux, « HYNAMICS », la filiale hydrogène d’EDF.
Rappelons que cette filiale, apparue en 2019 dans le paysage énergétique national n’a d’autres vocations que de proposer une offre d’hydrogène bas carbone performante destinée à l’industrie et la mobilité.
Convaincu par le concept qui offre un crédit hexagonal à l’initiative énergétique auxerroise, Gil AVEROUS en viendrait-il à copier le modèle icaunais pour mieux se l’approprier localement dans le cadre de la modernisation de son réseau de transport collectif ?
Six bus à hydrogène dans les rues de Châteauroux : c’est pour 2024 !
Sans doute, d’autant que l’alimentation des cinq bus auxerrois exploités par le réseau de transport urbain TRANSDEV a fait tilt dans l’esprit du président de « Villes de France » !
Dès 2021, la cité berrichonne s’interrogeait déjà sur le bien-fondé d’une telle alimentation énergétique destinée au fonctionnement de son réseau de transport urbain. Avec le projet avéré de mettre en circulation d’ici 2024 les six premiers bus du réseau, fonctionnant à l’hydrogène vert, à travers le concept « Hyber ».
Un projet nécessitant aussi une zone de production et de stockage, avec l’emploi d’une station hydrogène située sur le même site d’exploitation. Sans oublier le volet spécifique à la mobilité, vue par le prisme industriel Toute ressemblance avec ce qui a été créée brillamment à Auxerre est donc fortuite ! D’autant que le choix du constructeur de bus n’est autre que la société SAFRA, entreprise localisée à Albi – une agglomération qui est aussi membre de la structure « Villes de France » -, bien connue à Auxerre !
Il était donc logique que les pas du maire de la préfecture de l’Indre le mènent en toute logique sur les rives de l’Yonne, afin de mieux s’imprégner de la réalisation sortie de terre à Auxerre.
Une volonté que Gil AVEROUS a su partager avec son homologue Crescent MARAULT, de bénéficier lu aussi de cette énergie suscitant une réelle prise de conscience de la part des élus de l’Hexagone, une énergie qui profite d’un vaste plan de 7 milliards d’euros afin de construire une filière dans l’intervalle de la prochaine décennie.
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : un « Plat d’Etain » qui vaut de l’or pour sa convivialité et sa cuisine à Sens
juin 25, 2023Il se passe toujours quelque chose, rue du Plat d'Etain, derrière l'imposante halle Baltard du marché de Sens ! Une nouvelle adresse va bientôt ouvrir avec à la tête un pâtissier, fils du chef du restaurant « Le Gâtinais de Saint-Valérien ». Une autre (la poissonnerie) va bientôt déménager de quelques rues...
SENS : Au 19 de cette petite artère se tient une institution : c'est la brasserie « Le Plat d'Etain », tenue par sieur Bruno depuis une vingtaine d'années déjà. Avant, il était installé à Joigny. Mention spéciale pour commencer : les toilettes dudit établissement sont en permanence d'une impeccable propreté. Bravo à notre bistrotier, car cela n'est pas si courant !
Le comptoir boisé accueille de bon matin la tasse de caféine. Puis, un peu plus tard arrive le tour du ballon d'un blanc judicieusement choisi au cœur de notre Bourgogne (ou encore le verre d'une grenadine à l'eau !). Au premier étage, se niche une petite salle de réunion, à l'abri de tous regards ! La terrasse complète cet attachant estaminet, fief des commerçants du marché voisin (Vanessa, Pascal, Stéphane, Damien....et les autres !).
Une entrée franche du collier qui se savoure à satiété…
Le midi - et certains soirs aussi - Bruno fait à manger. C'est plutôt bon cette cuisine faite maison (signalons les délicieuses frites, notamment !). Le menu du jour est d'ailleurs annoncé sur le set de table : astucieux ! Il est à 21,90 euros (faudrait pas plus !). Au service, il est accompagné de sa souriante fille Marion. Cette jeune femme est faite pour ce métier. Le contact avec la clientèle lui va à ravir. Père et fille, cela fait un chouette binôme, dont notre pudique bistrotier semble légitimement heureux !
Il est midi : c'est parti et les clients arrivent de chaque coin de rue. On reconnaît Vincent, le sympathique photographe du studio ALLIX (excellent pro, s’il en est !). Le repas commence avec un classique : une salade de hareng pommes de terre qui aurait mérité un rien de persil : c’est bon et joli, une entrée franche du collier, accompagnée d'une bonne salade verte qui croque !
Le plaisir d’être là…
Les plats sont de belle tenue : la joue de porc avec une appétissante écrasée de pommes de terre. Quant à la côte de gigot, elle est servie impeccablement rosée comme demandé. Rosé encore : celui du domaine de Joigny VIGNOT, il est des plus gouleyants.
Quelques jolis desserts dont une tarte à l'abricot plutôt bonne se présentent dans l’assiette, mais la pâte manque un brin de croustillance. « Deux cafés et l'addition, Marion s’il te plaît ! ». Puis, heureux de cette pause-déjeuner, l'on retrouve le bitume de cette rue typique de la cité de Brennus. A bientôt, Bruno et disons-le aussi, merci d'être là !
En savoir plus :
Les - : la tarte à l'abricot manquait un brin de croustillance.
Les + : l'ambiance du lieu est conviviale, le service est aimable.
Contact :
Brasserie Le Plat d'Etain
19, Rue du Plat d'Etain
89100 SENS
Tel : 03.86.64.34.16.
Gauthier PAJONA
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Le Cercle Condorcet d’Auxerre s’interroge sur l’agriculture de demain : quel avenir pour les exploitants ?
juin 23, 2023Le monde agricole est en pleine mutation. Il connaît un effondrement démographique sans précédent. Quelle sera sa place demain au sein de la société française ? Une interrogation à laquelle les intervenants au débat organisé par le Cercle Condorcet auxerrois ont apporté quelques éléments de réponses. Grand témoin de la soirée : Bertrand HERVIEU, sociologue et ancien président de l’INRA, auteur entre autres, d’un livre au titre iconoclaste, « Une agriculture sans agriculteurs ». A ses côtés : une figure du monde paysan icaunais, Jean-Marie SAPIN, membre fondateur du célèbre GAEC de Chichery, aujourd’hui retraité et l’ethnologue Pascal DIBIE, professeur émérite des Universités, aux attaches départementales bien connues.
AUXERRE : Selon le dernier recensement général de l’agriculture réalisé en 2020, la France compterait aujourd’hui un peu moins de 417 000 exploitations agricoles. Un nombre qui ne cesse de diminuer au fil des années, ne représentant plus que 1,5 % de la population active nationale, contre 50 % à la fin du XIXème siècle. Une évolution très rapide puisqu’en l’espace de vingt ans, 20 % des exploitations ont disparu. Un processus démographique qui s’accompagne d’une recomposition dans l’organisation du travail selon Bertrand HERVIEU : « en gros, l’on a aujourd’hui deux fois plus de salariés que d’effectifs non-salariés au sein des entreprises agricoles… ».
Des chiffres qui s’expliquent par la montée en puissance, au détriment des structures familiales, de grosses exploitations, à l’image du constat réalisé en Bretagne : « une région typique jusqu’alors, de l’exploitation familiale, qui compte désormais 37 % de grandes, voire très grandes exploitations, avec de nombreuses « holdings » agricoles rassemblant plusieurs établissements de production, notamment dans la filière porcine… ».
Un changement de paradigme qui n’est pas sans conséquence sur les revenus : « le monde agricole est le secteur indépendant où l’on a le plus grand éventail de revenus, avec 10 % d’exploitations à revenus négatif d’un côté et pour les plus grosses, des revenus par unité de travail, allant jusqu’à 80 ou 100 000 euros par an… ».
Une fourchette considérable rendant très difficile toute idée de pensée ou d’action commune.
L’agriculture pour lutter contre le monde ouvrier…
L’exploitation de type familiale fut longtemps synonyme d’unité de lieu, de temps et de vie, où rien ne séparait le monde du travail et la vie quotidienne. Un modèle en décalage avec la culture contemporaine, plus apte à privilégier une frontière entre ces deux mondes, avec là encore, souligne l’ancien président de l’INRA, « l’introduction de tensions très fortes socialement parlant, entraînant dans le monde agricole un taux de célibat et de suicide record… ».
Qu’il est loin le temps où, après 1870, Léon GAMBETTA se faisait chantre de l’agriculture, visionnaire en la matière, à qui l’on prête ces propos : « Faisons chausser aux paysans les sabots de la République et quand ils les auront chaussés, la République sera invincible ».
Une vision patriotique pour contrer le mouvement ouvrier naissant. C’est à cette époque, que dans la foulée du ministère de l’Agriculture, furent créés le Crédit Agricole, les systèmes d’assurance, la Mutualité Agricole, « tout un dispositif pour entourer et entraîner ce mouvement de la petite propriété agricole, dans une vision de sécurité alimentaire et d’autosuffisance, pour tous… ».
Une vision politique qui eut aussi pour conséquence, de privilégier l’achat de foncier au détriment de la modernisation agricole, contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne ou la Grande-Bretagne.
Dix milliards d’euros en soutien à l’agriculture…
Après la Seconde Guerre mondiale, place au « fermage » avec l’idée « qu’il n’était plus besoin d’acheter de la terre, ce qui permettait de se consacrer à la production… ».
Un mouvement qui donna naissance dès 1953 au CNJA, ancêtre du syndicat des « Jeunes Agriculteurs », mettant sur les rails le train de la modernisation pour le monde agricole et la naissance de l’industrie agro-alimentaire : « l’agriculture se fait marchande et non plus seulement paysanne… ».
Une époque dont nombre d’agriculteurs sont encore nostalgiques, celle des « prix garantis », avec l’assurance que la puissance publique assurerait le différentiel en cas de besoin. Depuis son entrée dans l’OMC en 1992, l’agriculture est désormais confrontée aux prix mondiaux, « un changement des règles du jeu qui continue de produire un phénomène de concentration assez important… La solution adoptée alors, fut de créer une prime à l’hectare sur le différentiel entre prix mondial et prix garanti, ceux qui en avaient le plus, captant la majorité des primes versées. Un système que l’on n’a jamais réussi depuis à déverrouiller… ».
Ce que semble regretter celui qui est également inspecteur général de l'agriculture honoraire : « une masse annuelle de 10 milliards d’euros, orientée vers les soutiens à l’agriculture, ce n’est pas rien ! Je suis de ceux qui considèrent que ce n’est pas une façon très moderne et contemporaine, de gérer cette somme sous forme de rente et non de contrat… ».
Propos entendus…
Sylvain JOLITON, président du Cercle Condorcet Auxerre :
« Essayons d’être complémentaires pour réapprendre à nous parler parce que je crois que ce qui fait la beauté de nos échanges, ce n’est pas nécessairement nos accords, mais avant tout, notre capacité à poursuivre notre dialogue. Et c’est comme ça que j’aime notre Cercle Condorcet et que j’aime mon pays »…
Jean-Marie SAPIN :
« L’Yonne compte aujourd’hui 3 635 exploitants, en recul de 10 % depuis dix ans, pour une moyenne de 114 ha par exploitation. Si 53 % des agriculteurs ont plus de 50 ans, près de 800 ont déclaré ne pas avoir de successeur, avec pour conséquence, un agrandissement important des exploitations dans l’avenir. Et plus elles s’agrandissent, moins elles se syndicalisent, moins elles intègrent la coopération. Les organisations professionnelles vont en souffrir beaucoup dans les prochaines années… ».
Eric S, agriculteur en activité :
« Je suis témoin que cela devient de plus en plus difficile de travailler de façon sereine, du fait de problèmes de cohabitation avec les promeneurs, les cyclistes, avec la société du loisir… Là où j’habite, c’est mon lieu de vie, mais c’est aussi mon « casse-croûte » et ma crainte est qu’avec le développement du tourisme, avec le télétravail, la cohabitation soit de plus en plus difficile… ».
Pascal DIBIE :
« La nature aujourd’hui, on veut la partager entre tous, elle n’appartient plus aux seuls agriculteurs, on le voit bien avec les grands mouvements de contestation autour des bassines… ».
Bertrand HERVIEU :
« Les campagnes sont devenues aussi des espaces résidentiels, il va falloir apprendre de part et d’autre les nouvelles règles du jeu qui sont en place. Nous ne sommes plus dans la situation où les trois quarts d’un conseil municipal étaient occupés par des familles d’agriculteurs qui géraient ensemble les parties communes des propriétés privées. Les regards ont changé et je pense qu’il y a quelque chose à construire, à imaginer, pour se parler et comprendre les intérêts de chacun… ».
Dominique BERNERD
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