Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
L’Aile ou la Cuisse : au "Train Bleu", gare de Lyon, la gourmandise ne s'apprécie pas que dans l'assiette !
avril 02, 2022C'est l'histoire d'un jour sans qui se termina plutôt bien ! Ce matin-là, j'attendais mon train matinal, en gare de Paris-Bercy, pour revenir déjeuner à Sens. Tout était prévu, sauf à cinq minutes du départ, sans train à quai, l'habitué des voyages ferroviaires que je suis se dit alors qu'il se passe quelque chose d'anormal…
PARIS : Une annonce monocorde retentit alors, sans un mot d'excuse, comme de bien entendu : avarie de matériel, train supprimé. Il faut tenter, en courant, d'en attraper un autre à la voisine gare de Lyon. Un petit groupe se forma alors. Et c'est haletant que nous arrivons sous l'imposante verrière, pour apercevoir, au loin, les feux rouges du TER, parti à l'heure !
Prochain départ prévu deux heures plus tard. Profitons de ces quelques lignes voyageuses pour saluer les milliers de navetteurs icaunais soumis au quotidien à ces aléas multiples. Mais aussi de rappeler - si besoin était - que la majeure partie des TER arrivent à l'heure ou presque !
Un peu décontenancé, en me retournant, après avoir passé deux à trois coups de fil, j'aperçois en haut de l'escalier le mythique établissement du « Train Bleu ». Ce superbe et exceptionnel buffet de gare, inauguré en 1901, avec profusion de dorures, stucs et fresques évoquant la mythique ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), mais aussi tout le charme méditerranéen ! Et si j'y allais, me dis-je alors ? Je n'y ai jamais mis les pieds, juste vu de loin, ou bien lu le menu.
Une séculaire brasserie à l’élégance qui nous est inhabituelle…
Entrons ! L'élégance est la première des images, celle des locaux bien sûr, mais aussi de l'impeccable personnel ! Ce faste, force est de reconnaître, que nous n'y sommes plus guère habitués. Ma table, impeccablement nappée, donne sur la séculaire brasserie « L'Européen », à l'angle de la rue de Lyon.
Autour de moi, deux amies allemandes sont venues visiter Paris. A droite, c’est une famille brésilienne. Un peu plus loin, ce sont des australiens.
Pour un peu, on pourrait penser que le monde entier s'est donné rendez-vous ici à Paris pour admirer ces fresques colorées : la rade de Toulon et les citronniers de Menton.
Comme me l'explique alors le polyglotte maître d'hôtel : la réfection, voici quelques années du site, a rendu à ce lieu mythique une certaine magnificence, entre ciel azuréen, paisibles promeneurs et voiliers voguant sur les flots.
Avec l'apéritif, arrive une crème de champignons en guise de mise en bouche. Elle est plutôt quelconque et manque notablement de caractère. En entrée, je choisis le pâté en croûte et foie gras de canard. C'est correct mais sans plus. On le dirait comme sorti du congélateur. La pâte qui ne tient pas vraiment la chair, me semble grossière, manquant de finesse. L'appareil est assez quelconque, plus proche d'un « machin » industriel que de celui proposé régulièrement à la table du « Rive Gauche » à Joigny !
Mais bon, l'ambiance est là avec le ballet du service, les conversations dans toutes les langues. Une rasade d'un bon brouilly me fait définitivement oublier l'annulation du TER !
Le gigot d’agneau à l’estampille du « Train Bleu » : une assiette fort goûteuse…
En fait, ici l'on vient, plus pour le spectacle et l'impressionnant décorum que pour une cuisine vaguement conçue à la chaîne ! « Le Train Bleu » : on peut aussi venir y prendre un élégant café matinal, un thé d'après-midi et d'avant train sur le départ.
C'est un véritable lieu de vie.
Dans le même registre tarifaire, mais avec une cuisine d'exception pour bien manger, je vous recommande « L'Arôme » au 3 de la rue Saint-Philippe du Roule dans le huitième arrondissement où le sympathique chef solognot Thomas BOULEAU élabore une cuisine des plus raffinées, une étoile au Michelin en valant plutôt deux.
Cependant, le plat principal me parut plus convaincant : un gigot d'agneau servi à la voiture de tranche et gratin dauphinois. Un plat estampillé, spécialité « Train Bleu ».
Le gigot arrive : il est élégamment tranché et servi rosé comme demandé, avec un bon jus et de l'ail en chemise. Sincèrement, c'est fort bon. Le gratin dauphinois est goûteux et pas gras. Il parachève cette jolie assiette indéniablement classique, mais fort succulente !
A ma droite, mes voisines teutonnes se régalent avec les ris de veau qu'elles accompagnent, sur mon conseil (!), d'un chablis ! Elles aussi sont émerveillées par les fresques et le parquet.
En dessert, peut-être aurai-je dû prendre les crêpes Suzette, flambées au « Grand-Marnier ». Car, le soufflé chaud à la clémentine manque de légèreté. Il est loin de valoir celui de « L’Auberge des Chenêts », sise à Valloux au nord d'Avallon. Mais bon ici-bas, nous ne sommes pas là que pour déguster, mais aussi pour admirer, écouter et regarder le spectacle vivant qui se joue devant nos yeux.
A peine le temps de terminer mon café-kirsch que je crois entendre la monocorde annonce : « le TER numéro 891 à destination de Laroche-Migennes… ». Celui-là, dans l'Yonne, nous ramènera !
En savoir plus :
Les - : une cuisine pas forcément très cuisinée, vous l’aurez compris !
Les + : quel cadre, quel décor, c’est magnifique ! A signaler l'impeccable tenue du personnel, bravo !
Le Train Bleu
Place Louis Armand (gare de Lyon)
75012 PARIS
Ouvert de 7h30 à 22h30.
Téléphone : 01.43.43.09.06.
Site : www.le-train-bleu.com
Menu : à partir de 49 euros (25 euros pour les enfants).
Cap au sud ! Pour deux bonnes petites adresses en demeurant encore un instant sur le réseau PLM !
A ENTREVAUX (Alpes de Haute-Provence), l'entreprenante famille DEKEN a repris « Le Vauban » (p'tit clin d'œil icaunais), un hôtel-restaurant-pizzeria. Les plafonds de la salle sont imposants, la terrasse à la jolie vue se prépare pour l'été. Accueil aimable, cuisine maison, dont des pizzas de belle tenue, garnies de bons produits. Délicieuse daube notamment servie avec d’excellents raviolis. Ici, on peut arriver par le chemin de fer de Provence (ligne Nice -Digne) et visiter la citadelle, mais aussi le musée de la moto !
A COMPS-SUR-ARTUBY (Var) avec le bar-hôtel-restaurant « Bain » (de père en fils depuis 1737) une belle auberge de bord de route, au cœur d'un véritable désert culinaire ! La Provence y est à l'honneur dans les assiettes : délicieuse soupe ou pistou, tripes à la niçoise, côtes d'agneau grillées servies de belle manière. Une belle étape. Profitons-en ! Car, des établissements comme cela en France, d'ici quelques années, il n'en restera plus guère...
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Briser le silence autour de cet handicap : l’accès aux soins des personnes autistes s'invite en colloque à Auxerre
mars 30, 2022Le sujet est très méconnu (tabou ?) du grand public. C’est sûr : il ne s’étale pas à la une des médias. Surtout à une époque où les manchettes de la presse se concentrent sur les faits de société anxiogènes que sont la guerre en Ukraine, les conséquences sur le pouvoir d’achat et les élections présidentielles. Pourtant, les Journées mondiales de l’Autisme, déclinables dans l’Yonne du 31 mars au 02 avril, auront le mérite de faire toute la lumière ou presque sur les TSA : ces fameux troubles du spectre de l’autisme…
AUXERRE: Que sait-on finalement de l’autisme et de ses déclinaisons dans la vie quotidienne ? Pas grand-chose en vérité. Pourtant, près de 700 000 personnes souffrent de ce handicap comportemental sur le seul Hexagone dont 28 000 en territoire de Bourgogne Franche-Comté !
Si les préjugés persistent depuis des lustres, et si la seule image d’Epinal qui met en scène un autiste par le biais du septième art a pris la forme de Dustin HOFFMAN donnant la réplique à Tom CRUISE dans « Rain Main », nos concitoyens ne connaissent en réalité que bien peu de choses des TSA, les troubles du spectre de l’autisme.
Or, l’organisation des Journées mondiales de l’Autisme répond à un double objectif : sensibiliser l’opinion publique sur ce trouble handicapant et éradiquer les jugements hâtifs, qui engendrent le plus souvent la peur et le rejet.
L’une des problématiques récurrentes vécues par les familles confrontées à cette situation est la difficulté d’accéder aux soins pour une personne autiste. C’est précisément ce thème central qui sera abordé via le rendez-vous proposé sous la forme d’un colloque par l’EPNAK Yonne les 31 mars et 01 avril prochains.
Deux jours durant, l’amphithéâtre du « 89 » du Conseil départemental accueillera la fine fleur des spécialistes départementaux de la question afin de répondre aux interrogations que peuvent se poser les familles mais aussi les professionnels de santé sur le sujet.
Un copieux programme au niveau des thèmes…
« Comment consulter les praticiens selon les pathologies ? », « les soins dentaires », « l’accès à la gynécologie, les risques de violences sexuelles et le consentement », « les troubles de l’alimentation et ceux de l’oralité »…seront autant d’items expliqués par une brochette d’intervenants experts dans leur domaine de compétences.
On notera dès le premier jour de ce double plateau, le 31 mars et le 01er avril, la présence d’une représentante de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) devant égrener les aides à l’accès aux soins. Notons aussi un focus intéressant sur ce qui se vit à Niort au sein du CEAA, le Centre Expertises Autisme Adultes.
Des conférences qui se complèteront le samedi 02 avril au village Ressources Autisme du territoire à Auxerre avec la présence de professionnels qui répondront aux questions du public, mais aussi de nombreuses animations, en association avec les partenaires de cet évènementiel : la Fédération française du Sport Adapté de l’Yonne, le magasin Cartes sur Table ou encore l’association Icona Latina.
Signalons que le club service KIWANIS Auxerre organisera une tombola sur son stand, offrant en guise de premier prix un baptême de l’air à effectuer depuis l’aérodrome de Branches. Histoire de prendre un peu de hauteur sur une thématique qui le mérite bien…
En savoir plus :
Les Journées mondiales de l’Autisme
Colloque au « 89 » Conseil départementa à Auxerre
Du 31 mars au 01 avril
De 09h30 à 17 heures
Le samedi 02 avril au cœur de ville d’Auxerre, exposition et démonstrations
De 09 h à 17 heures.
Inscription : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : les curieuses errances du Michelin 2022 coupent l’appétit aux esthètes de la gastronomie
mars 28, 2022C'est terriblement attristant. Mais comment comprendre désormais la sélection annuelle du guide Michelin ? Avant de revenir dans l'Yonne, demeurons quelques instants sur l'ensemble de l'Hexagone. C'est un secret de Polichinelle, mais les temps sont durs aussi chez Michelin. Et, contrairement à la légende toujours volontairement entretenue, leurs équipes d'inspectrices et d'inspecteurs visitent fort peu la plupart du territoire dorénavant...
COGNAC : Pour l’édition 2022, les inspecteurs sont allés essentiellement en Bretagne (un tiers des promotions « bibs gourmands » et six nouvelles tables étoilées) mais aussi en Occitanie (quatre promotions « bibs » et trois nouvelles étoiles). Ces deux régions récoltent donc la moitié des promotions « bibs gourmand » et 20 % des étoiles de toute la France. Quant à Paris, cela représente un tiers environ des promotions d'étoiles dont une scandaleuse distinction trois étoiles après trois mois d'ouverture seulement de l’établissement ! Même plus le temps d’effectuer les quatre saisons culinaires, c'est aussi triste qu'irrespectueux. Et où sont désormais les promotions de petites tables indépendantes et familiales ? En matière de double étoile cette année, les palaces raflent la mise. Antan dans le Michelin, on trouvait aussi de bonnes petites adresses campagnardes, à l'époque lointaine où leurs équipes faisaient leur boulot. Oui mais ça, c'était avant !
Le rôle des attachés de presse prime sur le savoir-faire culinaire…
En 2021, l'Yonne a perdu douze référencements (Le Clos des Jacobins à Sens, Le Rive Gauche à Joigny...) sans que l'on sache, ni comprenne bien pourquoi. Récemment, en m'attablant au grand hôtel Bain (de père en fils depuis 1737), sis à Comps-sur-Artuby (Var) où nous déjeunons fort bien, je fus surpris en sortant, d'apercevoir l'autocollant Michelin 2018 tout à fait justifié. Depuis lors, le patron dépité m'expliqua leur avoir écrit par deux fois pour comprendre cette anormale suppression. Sans réponse aucune, comme de bien entendu.
Ces petites tables qui bénéficiaient autrefois d'un logo spécifique : établissement proposant un menu simple à moins de ...euros, n'intéressent plus le Michelin. Pour lequel, on a hélas désormais l'impression que ne comptent que le « bling-bling », l'immédiateté, les réseaux dits sociaux ainsi que le faire-savoir des attaché(e)s de presse, primant désormais sur l'élémentaire savoir-faire culinaire.
Et si jadis, en feuilletant le Michelin, on pouvait y trouver des hôtels à tous les prix (voilà vingt ans, ils inventèrent le « Bib-hôtel : bonnes nuits à petits prix ») tout cela est révolu en 2022.
Les hôtels sont sur le net, et les restos demeurent encore dans une des dernières versions papier, vraisemblablement en sursis. Va pour le net et tapons dans la catégorie hôtels, la ville d'Auxerre. On me propose alors Le Château de la Resle à 225 euros la nuit, ou La Borde à Leugny pour 450 euros, le Panoramic à Sancerre pour 106 euros, le château du Vault-de-Lugny pour 300 euros ou encore le relais Bernard Loiseau à Saulieu pour 408 euros ! Sans commentaire, mais attristant. Tant pis pour les familles, les touristes, les randonneurs, les motards et autres.... qui n'intéressent plus le Michelin.
Des absences très curieuses dans le palmarès…
Notre région, la Bourgogne Franche-Comté est, une fois de plus, desservie, par ce millésime, oublieux de nos territoires. Comme en 2021, les seules promotions se font à Dijon (un étoilé et un bib) ainsi qu'une étoile à Beaune : un bib sur 33, deux étoiles sur 50. Cherchez l'erreur !
Quant à la partie franc-comtoise, elle est scandaleusement délaissée depuis des années : rien. Les équipes Michelin ne passent plus chez nous, et comme me le confia navré, voilà deux ans, le sympathique journaliste Vincent FERNIOT : « le Michelin n'aime plus la Bourgogne Franche-Comté » !
Comment comprendre l'absence de promotion double étoile à l'écrin de Yoann CHAPUIS à Tournus (Saône-et-Loire) ? Un récent déjeuner merveilleux, en janvier dernier dans ce bel antre, me rendit méritée cette distinction. Las...
Peut-être est-ce lié à l'expression excessive de l'ego culinaire régional, de certaines divas des fourneaux qui leur cassaient les pieds, ou que sais-je encore ?
Un bilan famélique pour le seul département de l’Yonne…
Dans l'Yonne désormais, ne subsistent plus que trois tables étoilées (nécessitant un entretien régulier de leur brillance culinaire) et deux « bibs gourmands ». Il y a deux décennies, le département comptait huit tables étoilées et cinq « bibs gourmands ». En 2022, il demeure aussi d'autres références culinaires, solides elles aussi (L’Escale 87 à Villeblevin, Les Cordois autrement à Avallon...). Mais l'on ne peut s'empêcher de penser que si le Michelin passait dans notre département, en y faisant son job de dénicheur tout simplement - ce qui hélas n'est plus le cas depuis pas mal d'années...- d'autres tables y seraient fort légitimement valorisées...Un « bib gourmand » serait ainsi mérité au Rive Gauche jovinien ou au Martin Bel Air de Saint-Martin-du-Tertre.
Comme tant d'autres départements (les Ardennes, la Haute-Saône, la Haute-Marne, la Nièvre, la Creuse...), l'Yonne fait partie des territoires oubliés par le Michelin, qui préfère aller à Courchevel ou sur la Côte d'Azur. Voire en Bretagne cette année !
Cette belle institution culinaire, respectée par la profession, gagnerait urgemment à retrouver ses fondamentaux, tout en s'adaptant au XXIe siècle. Ce qui est loin d'être incompatible, Michelin, c'est un « p'tit bout de la France » - même en 2021, si, si ! Avec ses routes, ses territoires et sa cuisine réputée, aussi....
Amis pneumatiques : retrouvez-en le goût pour l'édition 2023 ! Et puisque nous sommes en Bourgogne, nunc est bibendum ! Bon appétit et large soif !
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le réseau Entreprendre Bourgogne renoue avec ses réunions conviviales : le plaisir des retrouvailles après la COVID !
mars 28, 2022La pression imputable à la COVID-19 s’amenuise au-dessus de nos têtes, c’est une évidence. C’est ce qu’ont pu observer les membres icaunais du réseau Entreprendre Bourgogne lors de leurs retrouvailles conviviales, concoctées au sein de l’un des complexes économiques les plus novateurs de la région, ULTERIA. Accueillis par Alexis NOLLET, maître de cérémonie et responsable du site, les entrepreneurs ont pu renouer avec le plaisir d’échanger ensemble…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : De larges sourires s’affichaient sur les visages radieux de celles et ceux des participants trop heureux de se retrouver en pareille circonstance. Une soirée conviviale entre professionnels, réunis au cœur d’un complexe économique qui ne cesse de faire parler de lui : ULTERIA. Voilà ce qui attendait les membres de la délégation icaunaise d’Entreprendre Bourgogne, réseau dont les ramifications régionales ne sont plus à présenter. Un réseau qui accompagne, soutient et porte les projets de ces entrepreneurs jamais en manque d’inspiration créatrice.
Preuve que l’évènement revêtait une certaine forme de solennité malgré les apparences trompeuses d’un buffet agrémenté d’excellents fromages de chèvre de Claire GENET, la présence du directeur régional, Arnaud GRAVEL. Ce dernier n’avait pas hésité à avaler les kilomètres via l’autoroute depuis la capitale de Bourgogne pour prendre part à cette visite découverte d’un site qui mérite amplement le détour. Positionné judicieusement entre plusieurs arpents de vignoble, lui conférant un aspect champêtre du meilleur effet.
Que retenir de ces retrouvailles, les premières en fait à occuper une place parmi l’agenda après cette longue mise entre parenthèses imputable à la crise sanitaire ?
D’une part, que le réseau Entreprendre Bourgogne se porte comme un charme, au meilleur de sa forme fonctionnelle. On le doit à Sophie BERNARD, animatrice hors pair de ce réseau sur notre département qui travaille en parfaite complicité intellectuelle avec plusieurs de ses ambassadeurs tels que les deux Alain, BOUNON et PETIT. Que d’autre part, le plaisir de se revoir entre ses adhérents fait toujours plaisir à voir. Qu’enfin, le groupe Yonne, fort de sa quarantaine de membres, ne cesse de grossir, incorporant à chaque nouvelle session de travail des additifs supplémentaires. L’amorce d’une belle saison à venir, en somme…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : Le Cheval Blanc est-il en selle pour se remettre au vrai galop épicurien ?
mars 26, 2022S’il est bien une adresse, dont on a entendu parler plutôt favorablement depuis moult années, c'est bien celle-ci ! Ah, le réveillon de la Saint-Sylvestre des années 70/80, le repas des noces d'or des grands-parents ou celui de la communion de la cousine ! Que de souvenirs gourmands en ces murs : nous voici revenus à l’hôtel restaurant du Cheval Blanc !
CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Dans les années 60, il fut même brièvement mentionné au Michelin. A une époque où le guide prenait encore un malin plaisir à traîner dans nos campagnes. Il y est fait mention d'une altitude de 139 mètres pour CHARNY, dont la population a peu varié depuis lors, autour de 1 400 habitants. Il fait bon flâner dans cette petite bourgade encore commerçante. Même si l'excellent charcutier-rôtisseur est hélas fermé depuis des lustres. En outre, le village est animé chaque dimanche par un très joli marché.
Rendons grâce tout d'abord, à ces établissements qui proposent chaque jour, un menu ouvrier de vraie cuisine à 14 euros. Par exemple, ce jour-là, un menu qui comprend du clafoutis tomate cerise et emmenthal, puis une crépinette de volaille sauce champignons et riz basmati, avant de se terminer enfin par un fromage blanc agrémenté de confitures maison. Nombre de travailleurs profitent de cette jolie salle rustique, aux imposantes poutres et à l'insert de cheminée y développant une douce chaleur.
Mais où est donc passée la petite mise en bouche de jadis ?
Pauline est notre souriante serveuse ce midi-là. Tandis qu'elle nous propose de choisir le vin, elle nous confie tout de go préférer le nectar rosé ! Celui qui fait immanquablement penser à l'été.
Nous choisissons alors le menu de l'Ouanne, proche cours d'eau, à 36 euros, attirés par quelques-unes de ces dénominations. On ne peut que regretter, qu'à ce tarif-là, ne nous soit pas servie une petite mise en bouche : une gougère, un toast de foie gras ou une louche de crème de potimarron. Que sais-je encore ! Au prix du menu, tel qu’il est proposé, cela nous semble anormal...
Les coquilles Saint-Jacques sont ici aux poireaux confits et beurre blanc à la vanille. La cuisson est parfaite. La sauce est bonne. Quant au mariage des fruits de mer avec les poireaux, il est bien souvent réussi. La cassolette d'escargots de mon binôme de tablée est fort appréciée, notamment sa goûteuse crème à l’ail.
Le menu ouvrier : le régal des salariés des travaux publics !
Ensuite adorant le canard, je choisis une cuisse confite à l'irancy. Elle est accompagnée de son pressé de pommes de terre au lard fumé. Si la volaille fondante et la sauce sont bonnes, la pressée de pommes de terre est, quant à elle, beaucoup trop cuite. Sa couleur noire en atteste et la rend de fait, difficile à couper. C'est dommage ! Car, une fois la croûte ôtée, le mets est bon. Quant au filet de veau du convive, il est servi rosé comme demandé.
Puis, il y a un délicieux fromage blanc aux herbes pour continuer ! Les tables environnantes choisissent majoritairement le menu ouvrier et se régalent. On reconnaît les gars de chantier à leur veste fourrée, de couleur jaune réfléchissante ! Dos à la cheminée, une petite mamie sirote sa bière paisiblement.
S’il vous plaît, le parfait glacé à servir avec sa larme de « calva » !
En dessert, le parfait glacé au calvados l'est un peu trop, glacé ! Cela le rend difficile à couper. C'est bon. Même s’il nous sembla, qu'une petite goutte de « Calva » sur ce dessert ne lui eût pas fait de mal, le musclant quelque peu, sans grever le budget de l'établissement, comme de bien entendu !
Merci à ce type d'établissement de faire vivre nos bourgs et villages, pour le plus grand plaisir d'une clientèle, souvent très fidèle. A la semaine prochaine, ailleurs encore attablés !
En savoir plus
Les + : impeccables toilettes avec table à langer (bonne idée !). Très jolie salle.
Les - : il nous sembla que le menu à 36 euros (une coquette somme) ne remplit pas toutes ses promesses ce jour-là. Un jour sans peut-être, cela arrive. Et de grâce, remettez-nous des salières poivrières, plutôt que ces sachets, dignes du bar en voiture 4 du TGV !
Contact :
Hôtel-restaurant Le Cheval Blanc
04, Rue des ponts
89120 Charny-Orée-de-Puisaye
Tel : 03. 86. 63. 60. 66.
Site : www.chevalblanc-charny.com
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99