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Et si l’on croyait encore au Père Noël ?
décembre 23, 2023Dis donc, Père Noël, et si tu nous apportais plein de jolis cadeaux à déposer au pied du sapin en cette fin d’année 2023 ? Mais, pas nécessairement, ces jouets venant des confins de l’Asie bourrés d’électronique, des bouquins dénués d’intérêt à mettre au pilon, des CD inaudibles à l’écoute, des vêtements que l’on se débarrassera à la première occasion sur un site Internet parce que trop moches ou pas à la bonne taille, et toutes ces choses totalement inutiles, ringardes, voire obsolètes avant même de les déballer que l’on n’oserait même pas offrir à son pire ennemi !
Non, Père Noël, ce que les Françaises et les Français désirent le plus au monde en cette belle fin d’année 2023, si particulière et chaotique, c’est du rêve ! De l’espérance à en revendre, du civisme et du respect à l’état brut ! Du tangible et pas de l’a peu près !
Période de trêve et d’espoir, la célébration de la Nativité et ce, quel que soient les religions, se veut aussi porteuse de fraternité, d’amour, de paix, d’amitié, de promesses. Celle de vivre en paix dans un monde qui se délite un peu plus chaque jour. Celle de connaître des jours meilleurs quand on est dans la peine, la souffrance psychique et morale, la maladie, le handicap.
Cette croyance en ce personnage imaginaire qui aura bercé toute notre petite enfance – du moins l’espère-t-on car le mythe est magnifique à bien des égards quand on l’examine de plus près ! – représente toujours une bulle d’oxygène pour ces parents qui gâtent leur jeune progéniture en leur offrant des cadeaux. Certains, utiles ; d’autres si futiles !
Et les adultes dans tout ça ?
Et si les adultes se prenaient à y croire, à nouveau ? Que pourrions-nous demander par lettre interposée et sans l’oblitération d’un timbre postal parmi nos souhaits ? Après avoir vécu une telle année 2023, la liste pourrait être très longue, pour combler nos désirs les plus fous et les plus sincères.
L’avancement de la retraite à…60 ans et non à 64 ans tel que cela nous a été imposé de la manière la plus brutale et sans notre consentement – il y a le mythe du Père Noël, assurément, mais en France, il y a aussi le mythe du référendum dont on ne voit jamais la trace ! - ; on y ajouterait parmi les paquets cadeaux la maîtrise de l’inflation et la hausse du pouvoir d’achat !
Merci, par ailleurs, aux valeureux spéculateurs de tout poil de s’enrichir de manière éhontée, abusive et immuable sur le dos de tous les pauvres couillons que nous sommes, nous autres les consommateurs lambda devant satisfaire nos besoins consuméristes ou ceux de notre progéniture !
Des « bons cadeaux » pour obtenir la paix
Sur le plan international, et avec le lot de gabegies planétaires que nous vivons en mode accéléré et que nous avalons telles des couleuvres depuis 2022, on pourrait voir le Père Noël apporter dans sa hotte des « bons cadeaux » donnant enfin droit à la paix et à la sérénité pour des pays et des peuples en déshérence qui en auraient bien besoin.
Bien sûr, le premier d’entre eux serait l’Ukraine qui ne connaîtra pas de trêve des confiseurs, même le jour de la Nativité sous les bombardements meurtriers et aveugles de l’envahisseur russe.
Une simple histoire de famille et de disputes entre Slaves, pourrait souffler Vladimir POUTINE pour qualifier un conflit qui plombe l’économie mondiale – mais pas trop la sienne malgré les sanctions économiques adressées en paquets de douze – et qui menace l’Europe et les pays de l’Est, même si vu de la France, en particulier, cela ne soit guère probable dans les faits. Curieux que nos concitoyens aient la mémoire aussi transparente et si courte quand il s’agit de se remémorer les affres de l’Histoire, période du début des années 1940…au hasard, l’année 1938 !
Le second territoire à y prétendre est évidemment la Palestine. Avec une bande de Gaza, aujourd’hui totalement dévastée et laminée par une puissance militaire, Tsahal, qui ne répond qu’aux principes de la loi du Talion, chère à l’Etat hébreu.
On ne pourra jamais cautionner les actes terroristes et assassins des membres du Hamas – la couverture légitime et suppôt de l’Iran dans cette partie du Moyen-Orient en train de sombrer vers la désespérance et la guerre -, mais ces milliers d’enfants, de femmes et d’adultes palestiniens doivent-ils payer le prix fort de cette barbarie d’un autre âge qu’ils n’ont pas commis ?
Dans les deux cas, cher Père Noël, une simple question à ajouter en additif à notre lettre revendicatrice : jusqu’à quand le massacre ?
Conserver notre âme d’enfant : le « meilleur est pour demain »…
Bien sûr, d’autres régions brûlantes de la planète pourraient aussi bénéficier de la mansuétude et des largesses du fameux bonhomme rouge, faisant le tour du globe avec son traîneau et ses rennes. Ce ne sont pas les conflits qui manquent et qui risquent de se propager dès 2024 avec la crise de l’eau et le réchauffement climatique sur notre bonne vieille Terre ! Non ?
On dit toujours que « le meilleur est pour demain ». C’est peut-être cela, la vraie maxime de Noël, que nous devons tous conserver au fond de nous-même. Une phrase simple à se répéter mille fois, comme une litote qui a force de volonté finira bien par s’ancrer dans nos neurones fatigués et nos rivages où nous vivons au quotidien.
C’est peut-être cela la magie de Noël qui nous permet encore, nous autres les adultes, d’entretenir notre âme d’enfant. Joyeux Noël à toutes et à tous ! Happy Christmas, comme le chantait si bien en 1972, le regretté et pacifiste, John LENNON. Peut-être, certaines et certains parmi vous, ont encore envie de croire au Père Noël…
Thierry BRET
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De l’utopie à la réalité : il est nécessaire de dépasser les systèmes établis (2/2)
décembre 22, 2023Chaque période de l’humanité a vu émerger des idées susceptibles d’aider, femmes et hommes, à dépasser ou à déstabiliser les systèmes sociaux, politiques et économiques, au sein desquels les individus étaient insérés.
TRIBUNE : Notre première utopie est donc d’insérer l’utopie dans le réel. Prenons par exemple des utopies dramatiques dans notre histoire. Dans « Mein Kampf », Adolf HITLER décrit l’expression paroxystique de la théorie des races. En 1925, il promet un avenir meilleur à l’Allemagne grâce à l’extermination du peuple juif. Au moment de sa publication, l’ouvrage est non seulement constitué d’un fatras de mots sans structure littéraire, mais se présente comme une utopie irréaliste… La suite nous prouvera hélas le contraire. On peut aussi, voir comment les utopies de STALINE et de MAO ont conduit à la mort de dizaines de millions d’êtres humains !
L’utopie sous la Révolution est de permettre d’accéder au savoir
Les utopies positives ont chamboulé également la vie du monde. GANDHI, qui souhaite par la non-violence, chasser les Anglais des Indes et vivre en harmonie avec les musulmans, MANDELA et son désir d’une société sud-africaine sans apartheid. Le Roi du Bhoutan, Jigme Singye WANG CHUCK déclare en 1972, qu’il préfère le BNB, le Bonheur National Brut au fameux PNB ! Une utopie qui est toujours une réalité et qui se vit positivement dans cette belle région. N’oublions pas la France dans le cortège des utopies qui ont fait évoluer l’humanité.
D’abord le « Siècle des Lumières », avec ses courants littéraires et philosophiques qui aboutiront à la Révolution Française en 1789. L’utopie, c’est de permettre au peuple d’accéder au savoir, à la liberté, à l’égalité et au bonheur. Les hommes les plus marquants de cette période, furent Voltaire, Diderot, Montesquieu, Rousseau et d’Alembert. La Révolution portera une autre belle utopie : « La déclaration des droits de l’homme et du citoyen », adoptée aujourd’hui par les 193 états de l’ONU ! « Liberté- Egalité- Fraternité », maîtres-mots de la Révolution, demeure hélas, une bonne intention devenue souvent un enfer. Ce que les hommes font des idées contredit souvent l’utopie et la rend impossible dans le réel. L’utopie contient aussi la dystopie.
L’utopie doit conduire à la tolérance
Les trois utopies que nous présentent respectivement PLATON, Thomas MORE et RABELAIS ne sont viables qu’en surface. Au fond, on constate que, dans toute utopie, il y a un germe de dystopie ; une bifurcation de l’utopie en dystopie ; voire qu’il y a une dystopie au sein-même d’une utopie. Ceci pose la question du développement de ces potentialités négatives, qui sont peut-être incontournables à l’intérieur d’une utopie.
Finalement, la comparaison de ces trois auteurs permet bel et bien d’étudier la diversité de possibilités que peut adopter une cité idéale. De ce fait, les rapports qu’entretiennent ces sociétés avec les plaisirs, les richesses, et les religions, permettent de prendre un recul critique sur la montée toujours croissante du capitalisme, et des maux qu’il engendre.
Aussi, l’étude des mœurs des cités, à la fois mémoire et examen de nos propres sociétés, permet d’interroger la fonction de l’utopie. Enfin, au-delà de l’aspect parfait des trois peuples décrits par nos glorieux auteurs, nous avons vu que chaque utopie semble contenir en son sein un germe de dystopie. En réalité, la frontière entre utopie et dystopie est floue.
« Peut-être que le désir d’idéal est en fait un sentiment nostalgique d’un passé utopique, au sein d’une société idéale, que beaucoup ont connus. » Auteur inconnu…
Paul GUILLON
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La semaine 50 par monts et par mots : Auxerre, ville d’histoire par excellence ? Les souvenirs de l’Empire s’y multiplient…
décembre 22, 2023Des grognards arpentant les rues, des chevaux conduisant les généraux, des reconstitutions réalisées avec le décorum et les costumes…Auxerre a depuis un moment un faible pour l’histoire de France et le fait savoir à grand renfort de manifestations hautes en couleur et en ferveur qui passionnent les badauds. De quoi revendiquer le statut si prisé de « Ville impériale » qui permettrait d’optimiser une indéniable représentativité patrimoniale. Source de nouvelles recettes en matière économique et touristique ?
Lundi
Exposition estivale sur le maréchal DAVOUT, journées festives en août dernier autour de la comtesse Mathilde de COURTENAY et de l’affranchissement d’Auxerre il y a 800 ans, journée de célébration pour le 158ème anniversaire de la mort du capitaine COIGNET… Crescent MARAULT semble apprécier le passé. De quoi donner du grain à moudre à de possibles concurrents à sa succession dans trois ans à la mairie d’Auxerre, tout prompts à voir en lui un « homme du passif »… Une petite phrase qui avait pas mal réussi à un candidat à la présidentielle en 1981, un certain François MITTERRAND, face à son adversaire d’alors !
Mardi
Dans l’ombre du procès de Monique OLIVIER à Nanterre, celui de l’assassin d’Angélique CLERE, qui vient de s’achever à la Cour d’Assise de l’Yonne n’a sans doute pas eu l’écho médiatique qu’il méritait. Hormis la presse locale, la foule n’était pas au rendez-vous le soir du verdict, avec pour seule audience deux familles détruites… D’un côté celle de la victime, naufragée dans sa douleur et de l’autre, les parents de celui qui, condamné à 27 ans d’emprisonnement, dont 18 ans de sureté, ne le reverront sans doute jamais en dehors des murs de sa prison. Autant de vies brisées pour qui le mot « peine » n’aura pas forcément la même signification. Ce procès qui a duré trois jours, a souvent été émaillé de moments d’émotion. Pour ma part, je conserverai l’image du père d’Angélique qui à l’heure où « parole est donnée à l’accusé » avant que le tribunal ne se retire pour délibérer, se bouchât les oreilles et baissât la tête pour ne pas entendre ni regarder celui qui, en pleurs, tentât de trouver les mots pour s’excuser. Mais que pesaient-ils face au souvenir de celle qui, un après-midi de juin 2021, prit perpétuité, sans autre forme de procès… ?
Mercredi
Pour un peu, on se serait crus à l’époque révolue de « l’Ecole des fans », qui fit les heures de gloire d’Antenne 2 dans les années 70, sous l’égide du regretté Jacques MARTIN : « tout le monde il a gagné » ! Gauche, droite et extrême droite se sont félicités de concert sur le camouflet infligé au ministre de l’Intérieur mais aussi par procuration, à son « patron président », Emmanuel MACRON, face au rejet du projet de loi sur l’immigration porté par la majorité parlementaire. Que subsistera-t-il de ce mariage entre la carpe et le lapin ? Nul doute que le Rassemblement National a quelque réponse à apporter à la question…
Jeudi
Si l’on en croit Sénèque, « seul l'arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c'est dans cette lutte que ses racines, mises à l'épreuve, se fortifient. » Un adage de bon augure pour le chêne installé dans la cour intérieure de la mairie d’Auxerre à en juger par la polémique née du coût de sa plantation. C’est peu de dire que les 70 000 euros annoncés ont fait grincer les dents, que ce soit dans les rangs de l’opposition municipale ou chez nombre de foyers auxerrois. Si cet arbre originaire d’Amérique a pour particularité de voir son feuillage se parer de couleurs rouges à l’automne, la colère qu’il a suscitée chez certains est de la même carnation. L’on connaissait déjà sur les étals des maraîchers la « feuille de chêne rouge », il faudra désormais faire avec celles du chêne écarlate. Quelle salade !
Vendredi
Ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre… Le « secret du bonheur » selon la tradition chinoise. Complicité coupable en l’occurrence, dans le monde du cinéma français et des médias, depuis longtemps informés des viols, agressions sexuelles et autre propos déplacés attribués à Gérard DEPARDIEU, sans que ne s’écroule l’aura du plus « bankable » d’entre eux. Tant mieux si le reportage de « Complément d’enquête » contribue à déboulonner la statue de notre « Gégé » national et pourtant, comme on l’aimait, costumé en Pantagruel avec son esprit rabelaisien, mais aussi le charme et la grâce d’un Gérard PHILIPPE… Rideau et clap de fin !
Samedi
Rue des Rosiers à Paris, quartier historique de la communauté juive, les affiches rappelant le sort des otages israéliens kidnappés par le Hamas fleurissent les murs… Sur l’une d’elles, quelques mots appelant à un cessez le feu à Gaza, rayés d’un trait rageur, témoignage anonyme de la haine séparant aujourd’hui un peu plus deux peuples à jamais irréconciliables depuis les horreurs commises le 07 octobre en Israël et de l’autre côté de la frontière, ce massacre de civils sans précédents, qui se perpétue aujourd’hui encore sur cette bande de terre surpeuplée en mal de survie. Deux peuples, deux destins, deux tragédies…
Dimanche
Il était une voix de velours dans un corps de catcheur, à la fois conteur, journaliste, producteur et animateur. Passionné de voyages, il contribua pendant plus de 40 ans aux belles heures de « France Inter », son port d’attache, nous embarquant avec lui à bord d’émissions qui avaient nom « Pas de panique », « Marche ou rêve », « Je vous écris du plus lointain de mes rêves » ou encore, le célébrissime « Tribunal des flagrants délires »… Claude VILLERS s’en est allé ce dimanche et nous restons sur le quai, continuant à marcher, mais à côté de nos rêves désormais, en des pays où nous n’irons plus…
Dominique BERNERD
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Sa « Dream Team » lui fait ses adieux : l’altruiste docteur Saïd BROUCHE en retraite du Centre d’Examens de Santé
décembre 22, 2023Le sentiment du devoir accompli. D’avoir réalisé les choses en son âme et conscience, dans l’intérêt et au service de tous. En particulier, cette population éloignée des soins, ces personnes précaires qui ne peuvent même plus se permettre de consulter le moindre généraliste, faute d’argent. Incontournable figure praticienne du CES (le fameux Centre d’Examens de Santé de l’Yonne, structure gérée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie), le docteur Saïd BROUCHE tire sa révérence. Un au-revoir mais pas un adieu à la générosité, l’altruisme, la prévention…et les projets.
AUXERRE : Etonnamment, le responsable du Centre d’Examens de Santé de l’Yonne n’a pas revêtu sa fidèle blouse blanche, en ce vendredi matin, premier jour de l’hiver. Pourtant, fidèle au poste, il a bien débuté sa énième journée de travail en recevant dans son grand bureau, une patiente. Perfectionniste et humain jusqu’au bout des ongles, Saïd BROUCHE reste avant toute chose un médecin attentionné. Lui qui jadis a obtenu ses diplômes médicaux dans des disciplines thérapeutiques qui se complètent comme la gériatrie et la pneumologie, il demeure égal à lui-même. Un homme simple, accessible, agréable et rassurant, qui aime être utile à son prochain, respectueux du serment d’Hippocrate qu’il a prêté en 1978 en qualité de jeune médecin. Son credo : mieux vaut prévenir que guérir ! Son leitmotiv : faire le bien autour de lui en accueillant parmi ses services les défavorisés de la vie, les oubliés de l’existence, les paumés du quotidien…Même si l’ensemble de la patientèle compte énormément pour lui.
Calme, posé, détendu, silhouette de gentleman-farmer avec son pull à col roulé sombre, le docteur Saïd BROUCHE irradie la pièce où il m’accueille d’une légèreté intellectuelle très subtile. C’est un rendez-vous express, prit sur le pouce, et qu’il m’accorde malgré la journée symbolique qui se présente à lui ce vendredi 22 décembre : son départ à la retraite. On ose à peine y croire !
41 années dans la filière médicale : de l’expérience à revendre !
Lui qui incarne de par sa présence, son style de management paternaliste avec ses équipes – près de vingt-cinq personnes essentiellement féminines -, son sens relationnel aiguisé avec la patientèle qui défile par petites grappes dans les locaux avant d’entreprendre le fameux parcours de soins prévu sur une matinée, le Centre d’Examens.
41 années d’exercice dans la filière médicale, ça parle ! Dont une présence connue et reconnue au sein de ce centre d’examens, si particulier, un outil très précieux à l’estampille de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) où tous les assurés sociaux ont droit de visite et de découverte. Responsable de cet endroit, le docteur auxerrois a pu mettre en place bien des aventures structurées et autant de projets judicieux durant toutes ces années. De l’accompagnement de l’informatisation de ce lieu aux différentes conventions paraphées avec une cinquantaine de structures départementales partenaires, rien ne sera laissé au hasard, dans le fruit de cette stratégie.
L’une de ses plus belles réussites – il le révèle lors de la discussion – l’existence des unités mobiles facilitant la prévention et l’orientation vers les solutions thérapeutiques à distance : Avallon, Sens, Tonnerre, trois villes qui en bénéficient.
L’un de ses gros challenges qu’il aura eu à aborder : l’adaptabilité du CES à assurer la gestion de la crise sanitaire imputable à la COVID et aux différentes vagues successives de la pandémie. Une réactivité qui s’appliquera sur le terrain via les campagnes de vaccination, de dépistage, de traçabilité…
Mais, ayant ce sens de la perfection aigüe, Saïd BROUCHE reconnaît aussi avoir eu à subir des revers durant sa carrière, lui procurant des regrets.
« Nous n’avons jamais pu développer l’unité mobile du CES sur le secteur de la Puisaye-Forterre, concède-t-il, le regard un peu plus sombre. A l’instar de la mise en place d’un centre de vaccination dans la Nièvre… ».
Un binôme 100 % féminin pour commencer 2024
A contrario, le visage de notre interlocuteur s’épanouit à l’évocation des innombrables campagnes de sensibilisation, mises en place par le Centre d’Examens de Santé, en direction des populations désireuses d’en connaître davantage et de se prémunir contre les risques des cancers, en particulier celui du sein et du colon, par le biais des dépistages. Des campagnes qui concernent aussi les maladies cardio-vasculaires et le diabète.
« Je suis fier de tout ce que nous avons entrepris, souligne-t-il avec humilité, et je n’oublie pas d’y associer l’ensemble de l’équipe... ».
Une équipe qui habillée pour certaines personnes avec des parures de Noël accueillait les premiers patients se rendant sur place, vendredi matin.
Membre créateur de l’association TABAGIR aux côtés d’une autre figure de la profession médicale icaunaise (le docteur Serge TCHERAKIAN), Saïd BROUCHE n’a pas encore réfléchi à la suite, souhaitant profiter pleinement de son nouveau statut de retraité, valable au 31 décembre.
Toutefois, le médecin qui veut être utile à la société possède plusieurs pistes de réflexion ; elles sont même multiples d’après lui !
« Toujours est-il, affirme-t-il, je resterai en lien avec des projets autour des personnes âgées et des personnes en précarité… ».
Et si, glissera l’une de ses collaboratrices, prénommée Mélanie, un peu émue par ce départ, le docteur Saïd BROUCHE nous revenait de temps à autre au CES pour y apporter sa bonne humeur ? Une chose s’avère évidente : c’est bel et bien le docteur Estelle HINCELIN qui prendra le gouvernail de ce vaisseau amiral de la CPAM pour naviguer sur les mers de la prévention, du dépistage, de l’orientation et du suivi des soins en 2024. La nouvelle « capitaine » sera soutenue dans cette aventure par la directrice adjointe de la CPAM, Christelle ROUTIER. Un joli binôme, 100 % féminin, pour augurer des belles perspectives 2024…
Thierry BRET
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Sensibiliser à la vigilance sur les routes de l’Yonne renvoie au lointain slogan « Au volant, la vue, c’est la vie ! »
décembre 19, 2023Hasard de l’emplacement ? Anticipation subreptice de l’équipe marketing de l’enseigne OPTIC 2000, chère à son gérant, Jérôme LECOMTE ? Toujours est-il que le véhicule cabossé et très évocateur de ce qu’il ne faut surtout pas faire au volant – en période de fêtes notamment -, à savoir excès d’alcool et de vitesse sur les routes de notre département nous ramène au fameux slogan, géniale trouvaille de l’ASNAV dont les origines remontent en…1962 : « Au volant, la vue, c’est la vie ! ». Une vision amochée d’une automobile accidentée que les chalands fréquentant la galerie marchande des Clairions à Auxerre pourront contempler jusqu’à jeudi inclus.
AUXERRE : Bon, c’est sûr, il y a mieux comme image festive pour célébrer Noël et le passage à la Nouvelle Année ! Toutefois, sur le panneau explicatif, placé sur le toit du véhicule rouge flamboyant – histoire de le repérer de très loin, c’est une évidence ! -, le message à l’estampille de la préfecture de l’Yonne et de la Sécurité Routière est sans équivoque sur l’intention scripturale des auteurs de cette campagne de sensibilisation.
On peut y lire le texte suivant : « Pour les fêtes de fin d’année, le plus beau des cadeaux, c’est de rentrer en vie ! ». Un message que contemple par ailleurs un Père Noël, juché sur des paquets cadeaux, accompagné de deux lutins à bicyclette ! L’ensemble est siglé du sceau de la préfecture de l’Yonne. Au moins, cela a le mérite d’être clair et ce n’est que logique et légitime dans l’esprit du préfet de l’Yonne, Pascal JAN et de sa directrice de cabinet, Clémence CHOUTET.
Curiosité insolite : la présence de l’automobile accidentée, assortie du stand plutôt démonstratif de la Sécurité Routière où s’étalent pêle-mêle dépliants, plaquettes, lunettes virtuelles, goodies, et même le papier d’emballage des cadeaux de Noël au design de la fameuse structure préventive étatique, à proximité de la boutique OPTIC 2000 peut prêter à sourire ! Doit-on y voir un signe du destin ? Un simple fait du hasard (il aurait donc bien les choses si tant est qu’il existe !) ou un concours de circonstance contraint ? Mais, immédiatement, les plus anciens de nos concitoyens ne manqueront pas de faire le rapprochement entre le fameux slogan publicitaire, concocté par l’ASNAV (Association pour l’Amélioration de la Vue) datant de…1962 et la vision sensibilisatrice se tenant devant eux, dans la galerie des Clairions auxerroise : « Au volant, la vue, c’est la vie ! ». Qu’importe ! Chacun s’en accommodera, l’essentiel étant de diffuser le message, lié à la prudence.
Trente tués sur les routes de l’Yonne depuis le début de l’année
Prudence sur les routes en cette période hivernale, cause de bon nombre de drames venant endeuillés des familles entières. Et malheureusement, nul ne peut l’ignorer, l’Yonne qui a possédé il fut un temps – pas si lointain d’ailleurs – le triste record du nombre de personnes tuées lors d’accidents de la circulation en France (41 en l’espace de douze mois) est un terreau de sinistres dont on se passerait volontiers.
Au terme de la semaine 49 (début décembre), le décompte macabre se rapportant à notre territoire se résumait ainsi : sur 155 accidents de la route, on déplorait trente tués et 186 blessés.
Même si ces chiffres qui donnent toujours froid dans le dos enregistrent une baisse par rapport à l’année dernière (- 24 % pour les accidents, - 14 % pour le nombre de tués, - 26 % pour les blessés dont on ne parle jamais assez dans les colonnes médiatiques car c’est un statut qui s’additionne le plus souvent à des polyhandicaps à vie). La vigilance doit rester la principale priorité de tous les automobilistes amenés à se déplacer en ces périodes plus généreuses sur l’alcool, les repas chargés de calories – ils ont le don d’assoupir le conducteur derrière le volant -, voire les excitants que peuvent être le café, le tabac et…les stupéfiants.
Une vigilance que nul ne doit ignorer du fait des conditions météorologiques qui peuvent être exécrables en ces mois d’hiver, avec la pluie, les gelées et le brouillard qui se rappellent à notre mémoire ; d’autant que l’accélération de l’accidentologie s’est fait sienne au cours de ces dernières semaines, au grand dam des services de la préfecture et des forces de l’ordre qui veillent, via la prévention et la verbalisation, à notre sécurité. Que cela nous plaise ou non !
Thierry BRET
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