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La semaine 02 par monts et par mots… : et si l’Yonne de la culture était dans les petits papiers de Rachida DATI ?!
janvier 19, 2024On le savait ! Le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD a toujours eu un faible pour Jacques CHIRAC dont il a suivi de très près – c’est le cas de le dire – la fulgurante carrière d’homme politique. Au contact du sérail parisien, il a pu croiser d’innombrables personnalités de la sphère publique, à l’instar de la nouvelle ministre de la Culture, Rachida DATI, candidate déclarée à la mairie de Paris. Des relations intéressantes qui pourraient peut-être augurées de belles promesses pour les projets culturels icaunais ?
Lundi
Record d’entrées pour l’abbaye Saint-Germain à Auxerre en 2023 avec 60 416 visiteurs recensés. Une question demeure, digne du paradoxe de l’œuf et de la poule : sont-ils venus en priorité pour visiter la vénérable abbaye avec dans la foulée un passage par l’exposition gratuite « Echos, voyage sonore » ou inversement ? Quelque soit le scénario, ils ont sans doute eu tout loisir pour admirer les plus anciennes fresques murales de France. En espérant qu’elles subissent moins les outrages du temps que ce panneau installé à l’attention des touristes pour les guider jusque-là…Une nouvelle signalétique est-elle au programme du budget municipal 2024 ?
Mardi
Jacques SEGUELA et sa Rolex peuvent aller se rhabiller ! Depuis aujourd’hui, il semblerait que si à 34 ans « l’on n’est pas Premier ministre, on a raté sa vie »… Même Laurent FABIUS, nommé à cette fonction en 1984 à l’âge « canonique » de 37 ans paraît obsolète au regard du parcours de Gabriel ATTAL, passé en un peu plus d’une décennie, de simple conseiller parlementaire à locataire de Matignon. Après avoir comme il se doit, été le plus jeune ministre de l’Education nationale jamais nommé et benjamin du gouvernement en 2018, en héritant du poste de secrétaire d’Etat, à la jeunesse bien sûr ! Pas de quoi impressionner certains poids lourds de l’équipe ministérielle, à commencer par le patron de la place Beauvau, Gerald DARMANIN, qui la veille avait annoncé son maintien à l’Intérieur. Comme dirait une marque devenue célèbre pour son éthique équitable et responsable, « C’est qui le patron » ?
Mercredi
« Froid record », « exceptionnel », « du jamais vu »… Les médias ont ces dernières heures, rivalisé à grands coups de superlatifs face à une « vague de froid » somme toute banale en cette période de l’année, même si l’on n’avait pas connu pareilles températures depuis six ans… Peut-être faudrait-il plutôt s’alarmer de la douceur inhabituelle à laquelle nous nous étions habitués ces dernières années… Que n’a-t-on entendu sur ce fameux flux « Moscou-Paris » évoqué dans tous les médias pour expliquer cet air glacial s’abattant sur l’Europe. A croire que Vladimir POUTINE et ses chars suivaient derrière ! Une dramatisation de la météo devenue un vecteur supplémentaire pour faire le buzz… De quoi faire froid dans le dos !
Jeudi
SARKO, sors de ce corps ! Cap à droite toute pour la nouvelle équipe gouvernementale, après le choix présidentiel d’y faire entrer le ban et l’arrière-ban de feu l’UMP. Un virage droitier qui met à mal sans nul doute le parti Les Républicains et un sacré coup politique avec une prise de guerre inattendue en la personne de Rachida DATI. L’ancienne garde des Sceaux et actuelle présidente du principal groupe d’opposition au Conseil de Paris face à Anne HIDALGO aurait-elle signé avec la majorité un deal en vue des élections municipales de 2026 ? Réponse dans un peu plus de deux ans, à moins que d’ici là, la justice ne vienne rabattre les cartes, suite à la mise en examen pour corruption dans l’affaire Carlos GHOSN de la désormais ministre de la Culture… Si elle venait à être condamnée, pas certain qu’Éric CIOTTI, président de LR, sorte son mouchoir pour pleurer !
Vendredi
Coucou le revoilà ! Les élections européennes de juin prochain semblent ressusciter certaines figures de l’arène politique, à voir ces affiches placardées dans les rues d’Auxerre. Même si sa liste « Ensemble pour le Frexit » n’avait recueilli que 1,2 % des suffrages en 2019, François ASSELINEAU paraît être reparti pour un tour, après une éclipse lors de l’élection présidentielle de 2022, où il ne put se présenter, faute d’un nombre suffisant de parrainages. Affichant depuis toujours un sentiment souverainiste, antiaméricain et conspirationniste, le fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), a sans doute vu là une fois encore, la main de l’Oncle Sam… Pourvu que le 09 juin prochain, son parti dépasse la barre des 5 %, sinon, il risque fort de déclarer la guerre aux Etats-Unis !
Samedi
Le 24 novembre dernier, suite à l’appel national lancé par la FNSEA, les agriculteurs de l’Yonne passaient à l’action pour dénoncer une politique de normes et réglementations jugée « contradictoire et lourde de conséquences sur les exploitations », prenant pour cible les panneaux d’entrées des communes dans le cadre de l’opération « On marche sur la tête ». Presque deux mois plus tard, nombre de panneaux retournés ont toujours « la tête à l’envers » alors qu’il suffirait de deux vis à enlever pour les remettre à l’endroit. Faut-il y voir un manque cruel d’employés communaux ? La crainte pour certains maires de se mettre à dos le monde agricole ? A moins qu’il ne s’agisse d’une forme de soutien tacite au puissant syndicat agricole majoritaire, auquel cas une telle décision devrait pour le moins faire l’objet d’une délibération en conseil municipal ! C’est vrai, « on marche sur la tête » !
Dimanche
Déjà que sa nomination à un super ministère englobant à la fois les Sports, la Jeunesse, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, l’Education nationale (ouf !), avait fait débat et entaché les débuts du gouvernement ATTAL, les propos d’Amélie OUDÉA-CASTÉRA jetant le discrédit sur l’école publique ont fait le reste ! L’ancien espoir du tennis féminin tricolore a le droit légitime de mettre ses enfants dans le privé, à l’instar des deux millions d’élèves qui y sont déjà scolarisés, mais de là à argumenter son choix par des absences du corps éducatif tirées de son imagination… Sacré revers ! Bientôt la balle de match et la fin de la partie ?
Dominique BERNERD
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Et si on parlait des civilisations ? La France est indivisible, mais les cultures régionales sont à préserver (2/2)
janvier 18, 2024Jamais personne ne parle de civilisation française, corse ou bourguignonne. La référence historique des grandes civilisations qui ont marqué le monde et imprégné parfois, notre propre civilisation furent et se comptent, de Babylone aux Mayas, en passant par l’ancienne Chine, les civilisations sumérienne, égyptienne, sabéenne, indienne, olmèque (Mexique), de Caral (Pérou)… Toutes ces civilisations, sans oublier les grecques, les romains, les vikings, les gaulois, ont marqué notre histoire, d’une certaine façon, elles ont toutes transformé le monde !
TRIBUNE: Bâtisseurs d’exception, formidables marins, philosophes de renom, prodigieux guérisseurs… elles ont imprégné jusqu’à nos modes de pensée. Dans ce carrousel de grands hommes, que pèsent réellement les régions ? La Bourgogne marque notre histoire avec ses glorieux ducs, Napoléon, célèbre corse a défié le monde et toute l’Europe sait qu’il était français ! Que pèsent réellement 350 000 corses à l’échelle nationale ou de la planète ?
L’Occident est une aire culturelle qui comprend la majorité des pays d’Europe, l’Amérique septentrionale et l’Australasie (une partie de l’Océanie avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande). La société contemporaine possède dans ses gènes l’histoire de toute l’humanité et résulte de la civilisation gréco-romaine et des trois religions monothéistes : juive, chrétienne et musulmane. On ne peut en aucun cas parler de civilisation française, américaine, et encore moins de civilisation corse ou bretonne !
La langue est primordiale pour transmettre l’histoire, les sciences et pour communiquer. Dans ce cadre, et grâce à la culture, il est important de savoir lire et écrire… Les linguistes estiment qu’il existe en France environ 75 langues, bien moins qu’en Papouasie où on récence plus de 840 langues et dialectes !
Une histoire de dialectes à travers les régions
Quand on intègre les dialectes, on arrive à 363 langues différentes pour communiquer dans l’Hexagone ! Certaines langues régionales sont enseignées à l’école, comme le breton, le corse, l’alsacien, le basque et certaines mélanésiennes comme le tahitien. Il existe même à Dijon un atelier de morvandiau ! Avant la Révolution, seul un quart de la population utilisait le français pour communiquer. Il faudra attendre 1992 pour que notre Constitution promulgue le français comme langue de la République.
La recherche de l’unité dans le dialogue entre les peuples, les grandes institutions comme le Parlement Européen, l’ONU, les milieux de la banque et de la finance ont progressivement imposé l’anglais comme langue internationale.
L’indépendance ou l’autonomie régionale commence par la volonté d’imposer sa propre langue, comme référence officielle. Ce fut le cas en Bretagne, avec des mouvements comme le FLB (Front de libéralisation de la Bretagne), et la Corse avec le FLNC. Les revendications furent parfois exprimées avec violence. L’indépendance de la Corse est encore plus à l’ordre du jour, à telle enseigne que le Président Emmanuel MACRON, lors de son dernier déplacement dans « l’Ile de Beauté », a promis d’inscrire la Corse dans notre Constitution. Il semble évident que la prochaine étape pour nos amis corses, sera de demander la reconnaissance de leur langue au Parlement européen. Si une majorité de Corses sont pour l’autonomie, plus de 80 % sont contre l’indépendance !
Pour la Corse, il est difficile de revendiquer une unité de pensée, et même de culture. Une petite île qui a subi les invasions des Phéniciens, des Sardes, des Phocéens, des Carthaginois et pour finir des Romains, peut s’enorgueillir de la richesse des envahisseurs qui l’ont fondé. Bien sûr, à l’instar de ce que croyait un lycéen, quand il a déclaré que nous avions acheté la Corse aux Génois, pour que Napoléon soit français, il eut été dommage qu’elle ne le fût pas !
Cette séparation progressive de la Corse avec la République française provoquera logiquement les velléités des Bretons, des Catalans et des Auvergnats… ! Dans notre République, la règle doit être la même pour tous ! La France doit rester une et indivisible mais les cultures régionales doivent être préservées.
La symbolique de la Tour de Babel
Selon la Bible, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis. On nomma cette tour, la « Tour de Babel ». Ce mot signifiant « porte du ciel ». Mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes, si bien que les hommes ne se comprenaient plus. Ils furent alors contraints d'abandonner leur entreprise et se dispersèrent sur la Terre, formant ainsi des peuples étrangers les uns aux autres. C'est en référence à ce récit de la Genèse que l'on utilise parfois le terme « Tour de Babel » pour parler d'un lieu où règnent le brouhaha et la confusion. La pluralité des langues génère dans ce cas l’absence d’unité et l’anarchie !
Il serait partisan de réfléchir d’une manière binaire : pour ou contre l’indépendance ? Essayons d’être plus sage et philosophe. La République permet le dialogue et la contestation, alors tous ensemble, nous trouverons des voies qui permettront à l’Etat de maintenir son unité et à la Corse de préserver son identité.
Si vous avez beaucoup voyagé en France vous avez souvent entendu : ah les Bretons sont comme si, les Corses comme ça, les Bourguignons trop ceci ou cela ! Mais finalement, les êtres sont comme la vie, comme on les voit…
Je souhaite terminer le propos sur une allégorie issue de la culture indou et qui nous invite à méditer : « Quand une goutte d’eau tombe dans l’océan, la mort, elle devient l’océan. Quand on prélève une goutte d’eau dans l’océan, la réincarnation, elle contient tout l’océan ».
Paul GUILLON
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Elle passe du rire aux larmes en quittant ses fonctions : un nouvel élan pour la communicante Laurence VEE
janvier 18, 2024Elle aura résisté presque jusqu’au bout de son intervention orale. Avant que les sanglots ne viennent couvrir sa voix. Provoquant un grand silence, pesant sous les voûtes des Celliers de la préfecture, parmi l’auditoire. Collègues, amis, proches, élus et journalistes étaient tous là, réunis pour partager ces instants, a priori de…joie. De peine, aussi visiblement, pour la jeune femme de quitter volontairement une direction de la communication qui lui avait tant apportée. Figure du Conseil départemental de l’Yonne, Laurence VEE a donc tiré un trait définitif sur son poste. Se retrouvant ainsi de l’autre côté du micro pour y prononcer un ultime au revoir…
AUXERRE : Les larmes de Laurence. Elles coulent inexorablement sur ses joues, après lui avoir embuées les yeux. Que dire de ses collaboratrices ! Proches d’elle, près du pupitre lui ayant permis de prononcer son premier et dernier discours officiel – c’est le lot d’une directrice de la communication du Conseil départemental de l’Yonne que de faire s’exprimer les élus en temps ordinaire -, Valérie BENARD et Fanny VAN DER HULST – elle a repris le flambeau du poste laissé vacant jusqu’à nouvel ordre – se décomposent à vue d’œil. Leurs visages pâlissent petit à petit au fil de l’allocution, traduisant leurs émotions. Intenses…
Le départ de Laurence VEE ne laisse personne indifférent, c’est le moins que l’on puisse dire ! Déjà Patrick GENDRAUD, dans sa longue intervention conçue à l’improviste et sous le sceau d’une imagination fertile, avait déjà posé les jalons de cette émotivité à fleur de peau, palpable tout au long de cette cérémonie qui décidément n’a rien de commune avec les autres. On y reviendra dans un autre article : cet homme sait vraiment parler avec son cœur et sans langue de bois dans les grandes occasions, il nous l’a déjà prouvé maintes fois…
22 ans consacrés aux métiers de la communication
Mais, revenons, à cette chère Laurence VEE. Que la caste des journalistes départementaux connaît et apprécie depuis qu’elle a pris ses fonctions en 2002 dans le sérail. D’apparence détendue aux prémices de sa prise de parole – elle se permettra même quelques plaisanteries savoureuses en évoquant « son discours qui ne sera pas interminable comme elle a déjà dû l’entendre parfois » (gloussements appréciateurs dans la salle), la vedette du jour eut un mot de sympathie pour sa famille, ses enfants et son fiancé, Stéphane, qui l’encourageait du regard.
Quant à son parcours, il est des plus limpides : ayant consacré dix ans de son existence dans l’évènementiel et douze ans dans la communication, Laurence VEE a donc estimé qu’il était grand temps de passer la main et entamer de nouvelles aventures professionnelles.
En 2002, elle quitte la coopérative de presse L’Yonne Républicaine et ses 235 salariés de l’époque (« une SCOP avec beaucoup d’idées et peu de moyens ! ») pour rejoindre le Conseil général de l’Yonne avec beaucoup de moyens et beaucoup d’idées ! Humour, quand tu nous tiens !
Un travail exercé sous le sceau du langage du cœur
Directrice du bureau du festival international « Musique et Cinéma » - Auxerre était à alors à l’apogée de sa gloire évènementielle !-, Laurence VEE y vivra une expérience magique de tous les instants. Cycle de conférences, projections de films, soirées VIP… : grâce à ce festival et ses neuf éditions, Auxerre aura connu son parfum de Croisette à l’instar de Cannes, avec de très belles retombées médiatiques hexagonales (voire européennes) et économiques. Mais ça, c’était avant !
Excusez du peu mais la venue des plus grands compositeurs de musique de films (Ennio MORRICONE, Francis LAI, John BARRY, Maurice JARRE…) dans la capitale de l’Yonne, conférait à cet évènement une certaine classe et notoriété. Sans oublier la quarantaine de partenaires nationaux et régionaux, côté montage financier. Bref, une totale réussite à l’époque et les regrets, empreints de nostalgie exprimés par l’oratrice : « pourquoi le président du Département d’alors, Jean-Marie ROLLAND, a pris la décision de stopper cet emblématique évènement ? ».
Chère Laurence, beaucoup se posent encore la question plusieurs années après !
Puis, elle accompagnera la communication institutionnelle, celle de la vénérable maison qui l’emploie, qui allait connaître bon nombre d’évolutions et de transformations, notamment avec le digital.
Rappelant sa manière de travailler aux côtés du Président GENDRAUD – « Nous avons toujours su dissocier les aspects professionnels et l’amitié, sous le sceau du langage du cœur, confie-t-elle -, l’ex-directrice de la communication s’attarda sur la période très complexe avec la COVID et de sa gestion de crise. « La vie a repris son cours : j’ai travaillé sur la refonte du site intranet qui facilite le partage des informations de tous en 2021… ».
Mon travail que j’adore va me manquer…
De nombreuses missions menées grâce à son équipe. Avant, le long silence qui suivra cette information. « C’était obligé, lâche en sanglotant l’oratrice gagnée par son émotivité. Toute l’équipe l’entourera alors de sa bienveillance. Le temps que se sèchent les larmes. « J’ai toujours pu compter sur le meilleur de vous et vous avez donné le meilleur de vous-même… ».
Puis, reprenant son souffle, elle ajoute : « aujourd’hui, je quitte cette collectivité et cela me crève le cœur. Mon travail que j’adore va me manquer et chacun d’entre vous, aussi… ».
Le développement personnel et le processus d’individuation devraient être le fil d’Ariane de sa future carrière. Une piste qu’elle devrait désormais explorer…afin de mieux reboiser l’âme humaine de ses plus belles valeurs.
Thierry BRET
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Chez LAFORET à Auxerre : quand le hasard fait bien les choses !
janvier 17, 2024La petite coupe qui va bien, le sourire aux lèvres et la fierté du devoir accompli ! En charge de la cellule location au sein de l’agence LAFORET à Auxerre – la vitrine commerciale se situe sur les quais de l’Yonne – Katia MOLINARO a reçu des mains de son responsable, Olivier PERRIN, la médaille du Travail, saluant ses vingt années de présence au sein de cette enseigne spécialisée dans l’immobilier. Cerise sur le gâteau : c’était le jour de son quarantième anniversaire ! Le hasard aura bien fait les choses, non ?!
AUXERRE : Sous les applaudissements, elle le présente fièrement son diplôme ! Vingt années d’expériences professionnelles, vécues dans la même structure, cela n’arrive plus avec autant de systématicité qu’autrefois, dans l’univers du travail actuel. Katia a le sourire. Recevoir la médaille du travail (l’argent qui distingue les vingt ans de présence chez le même employeur) et le diplôme qui l’accompagne le jour de son…anniversaire, avouez que cela n’est pas commun !
Le boss, Olivier PERRIN, figure de la chose immobilière sur la place, avait bien fait les choses en concoctant ce petit rendez-vous des plus sympathiques, ouvert aux clients et aux amis. Même les élus avaient le déplacement en la personne d’Isabelle JOAQUINA et de Christophe BONNEFOND. Tous deux du Conseil départemental et communautaire de l’Auxerrois.
Un peu émue, prononçant quelques mots de remerciements, il était temps ensuite pour Katia MOLINARO de fêter sa distinction honorifique autour du verre de l’amitié et de succulents amuses bouches. A dans dix ans pour la médaille de vermeil (trente ans) ?!
Thierry BRET
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Très chère électricité : le communiste Fabien GAY veut la renationalisation d’EDF et créer un grand service public de l’énergie
janvier 17, 2024Quand un sénateur communiste effectue le déplacement en terre de l’Yonne, au moins, il ne fait pas le voyage pour rien ! Une vraie journée militante aura donc été concoctée pour l’accueil de Fabien GAY, à Auxerre, qui, outre une conférence publique relative aux coûts inflationnistes de l’énergie, aura eu le temps de disserter avec des gaziers et électriciens du cru, ainsi que des élus de communes rurales. Un conférencier qui souhaite sortir des griffes du marché de l’énergie. Comment ? En créant un grand service public et en étatisant le premier de ses opérateurs !
AUXERRE : C’est certain, le patron de « L’Humanité » n’a pas la langue dans sa poche. Il pointe ce qui ne va pas en France, en matière d’énergie, et préconise des solutions concrètes qui interpellent un auditoire, fort d’une cinquantaine de personnes, tout acquis à sa cause. On aura même aperçu au passage les socialistes Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT, installés parmi les premiers rangs de ce public de militants : comme quoi, l’Union de la gauche n’est pas un vain mot lorsque l’intérêt national est en jeu. En l’occurrence, celui du coût prohibitif de l’énergie qui ne cesse de galoper à grande vitesse vers les sommets. Et encore, on a pas tout vu, puisque la prochaine hausse de 10 % applicable à la fée électricité est déjà annoncée !
Sortir des griffes du système actuel !
Tel est le leitmotiv de l’élu de la Seine-Saint-Denis qui aura donc répondu à toutes les interrogations de ce public de militants qui sait pertinemment de quoi on parle en matière de factures électriques. « Il faut augmenter le chèque énergie et interdire les coupures d’électricité et de gaz pour celles et ceux qui éprouvent des difficultés à payer les notes ! ».
Il plaide d’ailleurs pour la renationalisation d’EDF. « C’est un grand sujet d’actualité ». Casser le monopole intègre ses priorités. « On ne peut pas résoudre la crise énergétique dans laquelle nous sommes, sans un outil industriel adapté. Il nous faut un grand service public : il faut renationaliser EDF et ENGIE. Même si le gouvernement l’annonce, mais il refuse le débat. La question que l’on se pose dès lors est la suivante : est-ce que le gouvernement va prendre la décision de recréer un grand service de l’énergie ou pas ? ».
Autre possibilité plausible, le démantèlement de l’opérateur énergétique en plusieurs entités en les vendant aux plus offrants.
« Cela ne nous satisferait pas, concède l’élu communiste, il nous faut ce grand service public, démocratisé, cogéré par les salariés et les usagers qui répondent aux deux grands besoins de ce XXIème siècle, sortir douze millions de personnes de la précarité énergétique et assurer la transition écologique/énergétique absolument nécessaire… ».
Un débat qui se joue dans la sphère politique
Un EDF 100 % public, en somme ? « Oui, c’est ce que nous préconisons, rétorque le sénateur de la Seine-Saint-Denis, répondant à une question de l’assistance.
Fabien GAY prit soin d’expliquer ce que les Français considèrent comme une anomalie : le coût réel de l’énergie, à travers l’exemple du prix de l’électricité indexé à celui du gaz.
Une valeur née de l’instauration du marché européen de l’énergie, datant de 1997. Laconique, l’orateur aura juste quelques mots pour donner son ressenti sur ce processus : « cela ne fonctionne pas ! ». On s’en serait doutés !
Reste que la crise sanitaire imputable à la COVID-19 et la guerre en Ukraine, fomentée par Moscou aura eu raison des équilibres en apportant des dysfonctionnements dans le système. Dans le même temps, le jeu de la spéculation fera croître et tanguer dangereusement les marchés.
« Les prix ont explosé, renchérit l’intervenant, de plus de 25 % en 2023 alors que s’amorce à l’horizon du mois de février une hausse de 10 % ! ».
Il est important d’agir vite, selon l’homme politique et journaliste. En 2024, le nombre de personnes en situation de précarité énergétique devrait osciller entre 15 et 18 millions de nos concitoyens. La tendance est donc très loin de s’inverser.
Procédant à un inventaire à la Prévert, Fabien GAY aborda ensuite les grands principes de cette précarité avec des températures d’à peine 15 ° chez soi, des logements très mal isolés et les coupures fréquentes de l’électricité.
Reste le volet stricto sensu politique qui anima les échanges entre l’homme de lettres et le public : quid de la gauche dans tout ça ?
« Nous travaillons à un texte de loi de nationalisation énergétique, expliqua Fabien GAY, et toutes les forces de gauche s’y retrouvent… ».
Oui, sauf qu’il est nécessaire d’obtenir l’alternance électorale et le suffrage majoritaire des Français pour arriver à ses fins dès 2027 !
Paraît-il que les questions actuelles générées autour de la crise énergétique feraient même bouger les lignes du côté des centristes.
Alors, sont-ils prêts à voter en faveur de la création d’un grand service public de l’énergie en renationalisant EDF ? L’avenir nous le dira !
Thierry BRET
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