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Le nec plus ultra de la relation client à Auxerre centre-ville : La Poste favorise la distribution de services omnicanal
décembre 11, 2023Permettre à sa clientèle d’accéder à toutes les solutions préconisées par ses services au moment où elle en a besoin, voilà l’alchimie qui se matérialise comme la transformation du plomb en or avec la réouverture du bureau postal du centre-ville auxerrois. Après quatre mois de travaux, l’agence principale de l’entité au logo jaune – elle a ouvert ses portes début novembre - a été inaugurée. Une infrastructure se positionnant sur la complémentarité de la présence physique et des vertus du digital…
AUXERRE : C’est le nouveau visage de La Poste. Il se décline de manière factuelle via une nouvelle génération de bureaux, proposant un service à la fois universel et personnalisé. Un lieu de vie où règnent l’espace, la luminosité, l’esthétique. D’emblée, les impressions sont très agréables. Rien à voir avec l’ancienne configuration du site dont on peine à se remémorer les souvenirs. Moderne, ergonomique, aérée, accessible : la vitrine représentative de l’entreprise, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’Etat, surprend. Ici, promet-on, « l’ambition est d’offrir une expérience client aux meilleurs standards du marché ». Selon le principe de la stratégie omnicanale. Au vu du résultat, on ne peut que le croire !
Concrètement, de quoi s’agit-il ? Pour s’adapter aux nouveaux enjeux consuméristes et aux besoins de sa clientèle, La Poste a décidé de proposer en ces murs, ces fameux bureaux postaux toujours très fréquentés par la population, un mix entre le relationnel physique, avec la présence de conseillers, mais aussi de se doter des meilleurs outils numériques, lui permettant de répondre à la puissance du e-commerce et de la digitalisation. Un deux en un des plus efficients qui satisfait au final tous les utilisateurs de ce système.
Entre confort et confidentialité : un nouvel espace d’accueil valorisant
D’où ce terme de distributeur omnicanal. Une combinaison judicieuse propre au marketing, qui offre vente et contact avec la clientèle, en employant de façon simultanée tous les canaux disponibles, en relation les uns avec les autres à l’instar d’un lieu d’échange (le bureau de poste dans le cas présent), la téléphonie, Internet et ses dérivatifs numériques, les produits, etc. Les sociologues parlent alors de « omniconsommateurs » dans l’évolution de la consommation. Une stratégie que La Poste, via sa filiale bancaire, aura su mettre en exergue dès l’année 2018 avec l’ensemble de ses réseaux…
Dans les faits, l’application de cette stratégie se traduit par la fluidification des parcours clients, ces derniers à peine franchis les portes du bureau postal ! Equipés de smartphones, les postiers peuvent orienter le flux plus facilement ou encore traiter des opérations simples comme l’envoi de colis ou le retrait des instances. Ainsi, il est désormais possible de retirer un colis grâce à l’identité numérique La Poste sans présenter de pièce d’identité.
Au-delà de l’élégance cosy du mobilier, on notera l’effort effectué par l’entreprise envers ses usagers en termes de confidentialité. Ces évolutions, le confort et la discrétion, ont été réalisées en parfaite osmose avec la Banque postale. Preuve de ce croisement d’idées qui se veut pertinent et efficace.
Un projet de 774 000 euros d’investissements
Présents lors de ce rendez-vous inaugural, les élus auxerrois (le premier édile Crescent MARAULT, Carole CRESSON-GIRAUD, première adjointe à la Ville d’Auxerre qui en fera l’éloge lors de son discours, Vincent VALLE, adjoint à la politique du logement et de l’habitat, etc.) ont été admiratifs par le travail de rénovation effectué en ces murs. Incontestablement du bel ouvrage pour un univers commerçant !
Directrice exécutive de La Poste en Bourgogne Franche-Comté depuis le 01er juillet, Sylvie GUILLAUME a pris soin d’ouvrir solennellement la cérémonie protocolaire de cette inauguration importante, présentant la nouvelle génération de ses bureaux ouverts à la clientèle.
En préambule, celle-ci ne manqua pas de saluer l’équipe de collaborateurs (conseillers bancaires, chargés de clientèle, managers) en place au sein du bureau d’Auxerre centre-ville, piloté par son directeur de secteur, Fabien BASSARD.
Le secteur d’Auxerre est composé de 24 agences postales communales et de 9 relais poste commerçants. Soit un maillage géographique qualifié de « puissant » par la dirigeante.
Evoquant la genèse de ce projet d’un coût de 774 000 euros d’investissement, Sylvie GUILLAUME expliqua les différentes étapes de la modernisation du site. Des travaux qui ont couru sur une courte période comprise de juillet à octobre 2023. A date, ce sont environ trois cents clients qui fréquentent au quotidien le bureau du cœur d’Auxerre, et plus de 800 clients journaliers sur la totalité du secteur auxerrois.
S’adapter entre digital et présence physique…
D’une surface de 450 mètres carrés, dédiés aux 19 500 clients particuliers et 500 professionnels, le bureau central d’Auxerre occupe une place prédominante dans la stratégie de La Poste.
« On est un point de commerce attaché aux services, rappela Sylvie GUILLAUME, insistant sur l’aspect présence postale. C’est notre philosophie et notre ADN d’être à l’écoute de nos clients. On doit naviguer entre digitalisation et de présence de proximité. On est là aussi pour aider les personnes qui ont besoin de chaleur humaine… ».
Grâce à ce dispositif, La Poste renforce son leadership économique dans l’ancrage territorial. « Un modèle qui se tient, selon la responsable régionale, malgré l’attrition du volume de lettres en décroissance, mais c’est un contexte auquel nous devons faire face en nous diversifiant car nous écrivons plus de mails que de courriers ! On se renouvelle avec des modèles différents… ».
Sylvie GUILLAUME aborda également sous les yeux du président de la CDPPT 89, Gilles DEMERSSEMAN, la présence postale sur le territoire de l’Yonne.
« C’est notre troisième défi, affirma-t-elle, dans l’Yonne, on est très présent avec 181 points de contact. Nous avons rénové le bureau de Sens (centre-ville) récemment ainsi que celui des Champs-Plaisants dans la même ville avec le concept France Services. Nous allons rafraîchir le bureau de poste de Toucy. Sans omettre l’Etape numérique de Monéteau, ouverte depuis peu. Afin d’accompagner les clients qui sont en difficulté avec le digital. Nous travaillons à un maillage important qui correspond aux besoins des habitants de ce territoire en concertation avec la Commission départementale de la Présence Postale du Territoire dont je salue le président... ».
Du pain bénit pour Gilles DEMMERSEMAN et Marcel CHEVILLON, membres de la commission, qui assistaient à la cérémonie !
Thierry BRET
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Le travail en France : rien faire, c’est conserver la santé !
décembre 09, 2023« Le travail, c’est la santé » chantait l’amuseur public numéro un de la variété française, le regretté Henri SALVADOR, en 1965. Une chanson de potache, à ne pas prendre au sérieux et à mettre entre toutes les oreilles des citoyens dans la France de De Gaulle, qui eut un succès retentissant en pleine période des « Yéyés » et avant que ne s’abatte sur l’Hexagone la déferlante pop de la perfide Albion ! Si le titre ne figure plus depuis très longtemps dans les playlists des radios FM qui programment de manière très artificielle et numérique, logiciels oblige, leur contenu musical en 24X24 ; le second couplet de ce morceau sympathique, lui est aujourd’hui totalement d’actualité !
« Rien faire, c’est la conserver… ». On a l’impression désormais que ce leitmotiv, ode au farniente, à la détente et à la paresse, est devenu l’apanage de millions de personnes en France, et ce depuis quelques années. Ces travailleuses et ces travailleurs, comme l’aurait dit l’égérie de Lutte Ouvrière Arlette LAGUILLIER du temps de sa superbe, qui aujourd’hui éprouvent un ras-le-bol généralisé avec ce terme, limite grossier, synonyme de contraintes, d’enfermement, d’ennui, de non-reconnaissance, de pénibilité… : le travail !
Bref, ce mot semble sortir tout droit d’un autre temps, et d’un autre monde, avec ses qualificatifs qui procurent du stress, de la sinistrose et de l’urticaire (quand ce n’est pas une autre pathologie) à bon nombre de nos compatriotes lassés de vivre cela dans leur quotidien. Productivité, rentabilité, profit, implication, horaires…
A l’origine du mal : la COVID-19, les confinements et le télétravail !
Le pire, c’est que ce ressenti anti-travail continuel qui secoue la France (mais pas que) telle une tempête de force 9 depuis un long moment ne touche pas que la nouvelle génération et ses fameux milléniums, comprenez par-là, celles et ceux qui ont vu le jour dans les années 2000 ! Même les seniors s’y sont mis avec enthousiasme, et ce dès la petite cinquantaine – rappel pour mémoire et selon les critères de l’INSEE tout individu ayant dépassé le cap fatidique des 45 ans intègre de facto cette « sinistre » catégorie dans laquelle on accepte d’être jetée tel un vieux Kleenex usagé à se débarrasser dans la bonne poubelle pour rester dans l’esprit écolo ! – et quittent à tour de bras en démissionnant pour un désir d’autre chose leurs postes de cadre à responsabilités, quand ils ne se font pas débarquer de façon inopinée à cause de la limite d’âge par une DRH toujours condescendante et bienveillante !
L’origine de tous ces maux est souvent identifiée avec la crise sanitaire, celle de la COVID-19, qui a bouleversé le monde au début de l’année 2020. Certaines et certains en regrettent même encore les bienfaits des confinements successifs qui auront permis de goûter aux joies du repos forcé mais salvateur, loin des crises de nerf d’un supérieur obséquieux à la limite du burn-out et glapissant ses ordres dans les bureaux, à la limite du harcèlement, parce que cela existe bel et bien dans l’univers parfois un peu trop doré et propret que l’on veut bien se faire du monde professionnel…Et ce, tout secteur corporatiste confondu.
Les sombres perspectives des seniors, déjà qualifiés de vieux !
Alors, oui, c’est un constat qui ne cesse de s’amplifier parmi les observations officielles, confortées par les études des cabinets spécialisés dans la sociologie qui moulinent des tonnes de données à n’en plus finir qui, in fine, ne changeront rien ni à la situation, ni à l’équation : le rapport des Français avec le travail évolue en grande profondeur, c’est désormais une évidence avec lequel il faudra bien composer. On oserait même dire que cela ne semble être que le début, au vu de l’accélération du processus et de son inexorabilité.
Si les jeunes générations désirent davantage de flexibilité, de moments à eux avec des plages de détente et de liberté, les plus vieux – pour éviter ce terme de « senior », employé à toutes occasions par les adeptes du marketing de bas étage qui nous conditionne et qui nous hérisse le poil nous autres actifs de plus de 45 ans ! – espèrent eux de la reconnaissance, du pouvoir d’achat, de la prise de responsabilité, de la progression de carrière, de l’assouplissement, aussi, dans leur rythme de travail intense qui peut frôler la sinécure chronique et la perte de repères.
La réforme de la retraite à 64 ans va donc créer, mais tout le monde s’en fout dans les soupentes de la technocratie hexagonale, une génération de personnes désabusées et fatiguées, des gens usés par 43 ou 44 années de labeur, pour certaines vécues dans la très grande pénibilité, à courir tous les jours après on ne sait quoi, perclus par les douleurs rhumatismales et avec le moral en berne, au fond des chaussettes de ne pouvoir vieillir correctement…sans souci ni pression.
Une France du travail à deux vitesses !
C’est sûr, les initiatives portées par l’Etat et ses opérateurs publics à l’instar de Pôle Emploi se multiplient à tous les étages (des forums, des colloques – ils ont le mérite d’exister !) pour optimiser la valeur travail auprès de la population !
C’est bien normal si la France veut regagner tout ce qu’elle a perdu en matière de productivité – celle-ci est d’ailleurs très faible à l’échelle mondiale -, le retour à l’industrialisation optimale et même au travail à temps complet puisque notre pays, selon la toute récente étude publiée cette semaine par REXECODE la situe dans les limbes des classements européens, occupant l’avant-dernière place derrière la Finlande !
Les Français travaillent de moins en moins, c’est une certitude avec une durée moyenne de 124 heures de moins par rapport aux ténors de l’Union européenne. Il serait peut-être judicieux d’analyser la situation de près et surtout de remédier à cela dans un pays où existent les RTT, les arrêts maladie, les congés parentaux, les vacances, etc. si l’on veut reprendre notre lustre d’antan, lors des années glorieuses, tant dans le privé que le public.
Nonobstant, un sacré bémol apparaît pourtant : les professions libérales, les commerçants, les artisans, les entrepreneurs indépendants sont parmi ceux qui bossent le plus dans leur quotidien à l’échelle européenne. A croire qu’il y aurait donc une France à deux vitesses dans le monde professionnel, avec celles et ceux qui triment avec plus de 70 heures par semaine, les avantages et la sérénité en moins ! Un aspect égalitaire avec le reste du monde professionnel déconcertant.
« Les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os… ». Sacré Henri ! Et si ta chanson était vraiment prémonitoire…
Thierry BRET
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L’autocar pour s’évader vers des destinations de rêve : ALBA Voyages dévoile les surprises du catalogue 2024
décembre 07, 2023Elle est light, la brochure 2024 ! Sur la forme, même si la qualité du papier en couché brillant est de belle facture, elle étale ses arguments oniriques sur un cahier de quatre pages, uniquement. Volonté de respecter les engagements de la RSE, oblige ! Sur le fonds, a contrario, elle est des plus réussies ! Dévoilant au premier coup d’œil, les destinations et les journées spectacles ainsi que leurs prix, proposées en grande majorité par autocar. Il n’y a pas à dire mais 2024 regorge de suggestions des plus alléchantes avec les enseignes du groupe PROCARS dont ALBA Voyages et Cars MATHIEU !
VENOY : Envie de se dépayser l’existence ? De se ressourcer à l’autre bout de la planète ? De se détendre vers des destinations plus européennes et accessibles en termes de budget ? Voire de se distraire une journée, peut-être un week-end en visitant un lieu magnifique ou bien assister à un spectacle de belle qualité ? La plaquette 2024, éditée par ALBA Voyages et ses partenaires de transport (ProCars, ProCars Champagne, ProCars Icaunais, ACKERMANN Voyages et Cars MATHIEU) apporte les réponses adéquates pour celles et ceux qui aiment profiter de la vie en découvrant de nouveaux horizons. Et en préservant leur confort !
L’art du tourisme procure de très belles sensations, il semblerait à la lecture du document dévoilé devant plus de 250 personnes, à Venoy mais aussi à Charny, que les envies de bouger donneront des ailes l’année prochaine aux amateurs de circuits touristiques ! Prioritairement en autocar, mais pas que !
Parmi les nouveautés incontournables de ce catalogue 2024 figure le séjour de rêve proposé au Cambodge, le pays des dieux ! Un séjour à biffer d’ores et déjà sur son agenda pour les veinards qui auront la possibilité de s’extérioriser du côté de Phnom Penh, du 04 au 15 mars prochain. Un voyage à vivre, non pas en autocar et pour cause au vue de la distance avec la France, mais en avion ! Sur le même registre, les aficionados de la structure spécialisée dans les voyages finement ciselés auront repéré les vols pour se rendre en Corse ou en Egypte, autres lieux gorgés de soleil !
Une clientèle de retraités mais aussi d’entreprises et de collectivités…
Profitant d’un après-midi très agréable à faire saliver les férus de beaux paysages, de patrimoine et gastronomie exotiques, le dirigeant de la structure ProCars, Frédéric JOUY et les équipes des différentes filiales qui travaillent à ses côtés ont minutieusement décortiqué les fiches produit de ce catalogue à partir d’un diaporama, où la part belle est faite aux excursions et circuits à travers l’Europe (Lac Majeur, Pays-Bas, Belgique, Autriche…) mais aussi l’Hexagone avec ses typicités à l’instar de l’Alsace, la Bretagne, le pays de Montbéliard, la Vendée ou encore la Provence.
Au vu de la fréquentation de ces deux séances explicatives, l’envie de partir n’a donc pas faibli parmi la clientèle, une population majoritairement de retraités. Mais, aussi de comités d’entreprises et de collectivités. Il est vrai que le menu est propice à des besoins de s’oxygéner et d’oublier quelque peu la grisaille persistante en terre de l’Yonne et de rêver de carnaval de Nice, de réveillon du Nouvel An en Alsace dans le décorum féérique de Strasbourg, de la Touraine et de ses promenades au bord de la Loire, des plages du D Day en Normandie.
« Les transports collectifs restent très prisés des touristes, explique Frédéric JOUY, cela offre l’opportunité de découvrir les sites pittoresques au plus près sans fatigue et sans trop de déambulation… ».
Même le car qui transporte les joueurs de l’AJA était là !
Des cars à la qualité optimale qui garantissent le confort de leurs passagers. Des véhicules que le public a pu admirer après coup en se rendant sur le parvis de la salle des fêtes qui accueillait l’évènement. Celui, tout d’’abord, qui transporte à chaque déplacement les professionnels de l’AJ Auxerre durant leur périple à travers la France (la société est partenaire du pensionnaire de Ligue 2), et un exemplaire de la catégorie « grand tourisme », à l’aménagement cosy (velours sur les sièges, cuir, climatisation) et toilettes.
Satisfait de cette présentation du renouvellement de ses offres touristiques et culturelles (le volet spectacle et visite de sites prestigieux n’est pas mal du tout avec le château de Versailles, le zoo de Beauval, le domaine de Chantilly – ah, le restaurant du célèbre VATEL ! -, la découverte du Tréport mais également les spectacles « Hollyday on ice » ou celui de Michel SARDOU), Frédéric JOUY concluait son exercice oratoire en présentant l’ensemble des conseillères. Sous les applaudissements nourris du public, comme l’aurait suggéré le regretté Jacques MARTIN !
Thierry BRET
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« Cœur de Village » : le processus de modernisation et de développement d’Appoigny est désormais enclenché…
décembre 07, 2023Le programme se veut ambitieux. Sa configuration, explicite dans les détails, en aura peut-être surpris plus d’un, lors de sa présentation officielle. Peu importe ! L’amélioration du centre-ville de la commune périphérique d’Auxerre – l’une des plus importantes sur son versant septentrional avec ses potentialités économiques et attractives – possède comme nom de code « Cœur de Village ». Un concept étudié par la nouvelle municipalité, en place depuis 2020. Il a été dévoilé voici plusieurs semaines à la population.
APPOIGNY : Pédagogue, il l’est jusqu’au bout des ongles, le maire de la commune, Magloire SIOPATHIS. Toujours à l’écoute et posant savamment les règles de la discussion avec diplomatie. Un élu qui a su faire son lit dans la stature municipale. Lui qui est rodé à la chose publique depuis pas mal d’années déjà. Une expérience acquise aussi, au fil de l’exercice de ses mandats de conseiller départemental et conseiller communautaire au sein de l’Agglo de l’Auxerrois qu’il mène en parallèle de son statut d’édile.
C’est donc un élu fort de son fait, à l’aise dans le maniement de l’oral, qui prendra la parole et s’adressera à ses administrés, il y a quelques semaines, afin d’exposer toutes les subtilités que contient le programme « Cœur de Village », qui comme son nom l’indique a pour vocation d’embellir et de réaménager le centre urbain de cette agglomération importante de l’Auxerrois.
Le déroulé des explications s’est ainsi beaucoup appuyé sur l’étude d’aménagement réalisé par « Terre et Am », en lien avec les élus, lors de cette réunion publique de concertation. Logique : les habitants de la commune devaient en découvrir toutes les arcanes.
La grande priorité de ces aménagements : renforcer l’attractivité !
Que retenir de cette nouvelle vision de la localité à moyen terme ? Davantage de priorité donnée aux piétons dans leur déambulation, une circulation très apaisée – on ne peut qu’applaudir des deux mains tant l’automobile est dérangeante dans les centres bourg ! -, plus de végétalisation afin d’apporter de la verdure et de l’aération : le « cœur de village » de cet Appoigny newlook forcera forcément le trait sur les valeurs de l’environnement et le bien-être des villageois.
Prolixe dans ses explications, Magloire SIOPATHIS évoqua l’aspect qualitatif de l’aménagement : « La commune entend mettre en valeur la place de la Liberté qui va être réhabilitée – sans que le célèbre végétal qui y trône soit menacé de disparition ! -, la place de la mairie et la place de la collégiale, cette dernière ayant été restaurée… ». Mais, ceci n’est qu’un hors d’œuvre !
En effet, la municipalité entend bien dynamiser le commerce de proximité, incitant de nouveaux entrepreneurs à s’implanter au centre du village. Voire d’autres services, aussi nécessaires pour les citoyens, à s’y installer.
Mais, au-delà de ce projet, c’est aussi pour l’équipe municipale en place de vouloir instaurer un lien avec la stratégie du territoire, dans la perspective de création du futur lotissement censé apporter davantage de population.
Un mot, en revanche, est revenu régulièrement dans la bouche du conseiller départemental-maire. Attractivité ! Comment y parvenir ? Très simple, en se dotant de moyens d’aménagement autour de la création d’espaces accueillants, d’optimiser l’accueil de commerces et services supplémentaires, de favoriser l’organisation de manifestations évènementielles, de promouvoir l’usage de matériaux durables et de développer la circulation douce, de privilégier les axes piétonniers du cœur de la commune, de développer la mobilité inclusive, de mettre en exergue une architecture plus lumineuse de la ville et naturellement, de communiquer sur les opportunités touristiques de la localité.
Une vision futuriste de la commune…
Parmi les points névralgiques qui seront concernés par cet aménagement de grande envergure : citons, le carrefour Saint-Fiacre, la rue du professeur Mocquot, la place de la Liberté, la place du marché, la rue Châtel bourgeois, la place de la mairie, la place de la collégiale, la place Jacques Paclin.
Le plan de circulation sera revu et corrigé. En mieux, pour le confort de mobilité des piétons. Tout comme le stationnement, maintenu dans certaines rues, matérialisé au sol dans d’autres. Ici, ce sera la création d’un espace dépose-minute, près d’une agence bancaire. Là, on marquera de nouveaux emplacements au sol.
Privilégier la circulation douce, à pied, avec des cycles sur la commune est dans l’air du temps. Selon les rues et leurs statuts respectifs. La circulation des poids lourds et des transports collectifs sera également réglementé en fonction des impératifs économiques et des besoins de mobilité de la commune.
Bonne nouvelle pour les férus de l’écologie et de la végétation : le réaménagement de la place de la Liberté ne condamnera pas l’unique arbre qui y rayonne de tous ses éclats verdoyants. Mieux, le végétal sera protégé !
Ces aménagements sur les différentes places concernées par ce programme ambitieux se feront avec soin et esthétisme. Même les trottoirs et autres bordures se présenteront sous leurs meilleurs atours ! Jusqu’au choix des matériaux, avec diverses options envisageables, entre le granite, le traditionnel béton ou la pierre bourguignonne, réputée plus résistante au gel.
Nouveaux candélabres, plaques de rues en fonds bordeaux, agrémentées d’une écriture beige et écusson de la commune placé en haut à gauche, mobilier urbain au design avantageux…sont de précieux auxiliaires pour faire de ce grand chantier une future réussite, telle qu’aura été présentée aux habitants de la commune.
Ce projet de grande envergure permettra à Appoigny de réaffirmer son poids structurel au sein de l’Agglomération de l’Auxerrois, elle qui occupe déjà la quatrième place…
Thierry BRET
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Distinctions, convivialité, valeurs : une célébration de la Sainte Barbe avec le feu sacré pour les pompiers d’Auxerre
décembre 06, 2023Tradition respectée pour les pompiers du Centre de Secours Principal auxerrois. Ils ont fêté de belle manière leur sainte patronne. Une Sainte-Barbe, sous le signe de la convivialité mais empreinte également de solennité. Le temps notamment d’une remise de médailles à cinq sapeurs distingués pour leurs nombreuses années de service. La cérémonie s’est déroulée devant un parterre d’officiers et hommes du rang, accompagnés de leurs familles, mais aussi d’élus, venus saluer de leur présence l’engagement et le courage des soldats du feu, qu’ils soient professionnels ou volontaires.
AUXERRE : Affluence inhabituelle vendredi soir, du côté de l’allée Bourdillat à Auxerre. Pour autant, pas d’alarme incendie au programme ni sortie de véhicule d’urgence, simplement le ballet des véhicules apportant leur lot d’invités à la traditionnelle cérémonie de Sainte-Barbe, organisée par le CSP d’Auxerre.
Peut-on imaginer un monde où le 18 ne répondrait plus ? Un monde où les citoyens que nous sommes seraient livrés à eux-mêmes face aux tragédies et accidents de la vie… ?
A l’heure des discours, les propos du colonel Sébastien BERTAU, ont, s’il en était besoin, éveillé les consciences. Que serions-nous si le corps des sapeurs-pompiers n’existait plus ?
« Si nous n’y prenons garde, cela pourrait arriver ! » Rappelant que 80 % des effectifs sont des volontaires, le directeur départemental du SDIS 89 s’est voulu alarmiste : « le contexte général que nous connaissons pousse chacun à l’individualisme et à l’intérêt personnel. Devenir sapeur-pompier, c’est participer à la vie de la cité, mais aujourd’hui, le modèle est menacé. A chacun, d’être l’ambassadeur de cet engagement citoyen, regardez autour de vous qui pourrait rejoindre nos rangs. Peut-être vous ou l’un de vos proches. Ce n’est pas la taille ni la force qui comptent, c’est la personne, c’est toi ! ».
Une vocation aux origines juvéniles, celle de Lorenzo !
Lorenzo BARJOT n’a pas eu besoin de cet appel pour se découvrir une vocation. C’est à l’âge de 7 ans, alors qu’il participait à une journée « Yonne Tour Sports » organisée par le Département, qu’il se prit de passion pour le métier. S’il lui fallut attendre sa douzième année pour intégrer le corps des Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP), il n’a eu de cesse depuis, d’enchaîner exercices pratiques et cours théoriques, pour se former, avec l’objectif de décrocher le brevet à la fin de l’année. Est déjà programmé aux vacances prochaines un stage pour avoir le droit d’embarquer dans le véhicule de secours et d’assistance aux victimes. Sa seule déception : ne pas avoir réussi à motiver d’autres copains de classe pour le rejoindre. Il est vrai qu’il faut de l’abnégation et du courage pour passer tous ses mercredis après-midi au centre de secours plutôt que devant un écran ! A la question de savoir ce qu’il pense faire plus tard, un large sourire éclaire le visage juvénile de Lorenzo. Nul doute que le SDIS 89 ne devrait pas tarder à voir une nouvelle recrue rejoindre ses rangs et ce, pour la plus grande fierté de ses parents présents : « nous l’avons encouragé dans sa démarche, pensant qu’après les parents et l’école, cela fait partie de la continuité de la formation et de l’éducation. C’est une chance que les centres de secours ouvrent ainsi leurs portes pour leur apprendre les gestes leur permettant dès aujourd’hui de sauver des gens… ».
Une équipe de malinois prête à sauver des vies en Ukraine
A la tête de l’équipe cynotechnique au sein du Corps départemental, l’adjudant-chef Franck JACOB et son équipe ont également été mis à l’honneur au cours de la soirée pour l’objectif qu’ils se sont fixés depuis un an, de former des chiens à la recherche de personnes dans les décombres et les rendre opérationnels avant de les envoyer en Ukraine où hélas, leur nombre fait défaut. Au détail près que ces chiens malinois n’ont pas été achetés dans un élevage mais récupérés au fil de missions dans toute la France : « des chiens qui étaient tombés dans de mauvaises familles, qui ont beaucoup subi de la vie et qui malgré tout, donneraient aujourd’hui leur vie pour en sauver d’autres… ». Plus de renseignements sur l’opération « Chiens de secours pour l’Ukraine », en se rendant sur Facebook et Instagram.
Vu et entendu…
Commandant Alexandre BONNETON, chef de la compagnie et du CSP d’Auxerre : « Je suis fier de commander cette unité dans laquelle il y a une ambiance et une atmosphère qui sont saines. Quelques soient les statuts et les origines des uns et des autres, c’est une caserne où il fait bon vivre… ».
Sébastien DOLOZILEK, adjoint au maire d’Auxerre : « Selon les statistiques officielles, il y a environ une intervention toutes les 6,5 secondes, soit près de 5 millions chaque année… Les pompiers en France sont des héros locaux… ».
Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental et président du SDIS 89 : « Depuis deux ans, l’inflation sur l’énergie et le carburant, a représenté une hausse des dépenses de plus d’1,5 million d’euros pour le SDIS 89… A un moment donné, nous sommes obligés aussi de discuter avec nos financeurs, que ce soit le département ou les communes, derrière, ce sont les impôts de tous les citoyens. Nous devons sans cesse trouver un équilibre pour que tout puisse avancer correctement pour l’ensemble des citoyens… ».
Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne :
« Les JSP, ce devrait être « presque » pour tous. Si tous les jeunes avaient ce type de formation de transmission des valeurs, la société se porterait sans doute beaucoup mieux… ».
Clémence CHOUTET, directrice de cabinet et sous-préfète :
« 20 ans de service, 30 ans pour certains, cela en dit beaucoup sur le sens du mot engagement et du dévouement… ».
Dominique BERNERD
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