L’Europe face aux drones russes : le déni américain…
septembre 13, 2025Serait-il victime de profonde cécité, le président américain ? De problèmes de myopie ou de presbytie qui lui ôteraient tout discernement constructif et logique dans sa vision stratégique envers ses alliés traditionnels, ceux issus du continent européen ? Un aveuglement intempestif qui ne cesse de s’aggraver au fil des mois depuis que le locataire de la Maison Blanche est arrivé au pouvoir et s’est mis dans l’idée entêtante de recevoir à tout prix le Nobel de la paix, quitte à renier les valeurs originelles du parti Républicain, jusque-là foncièrement opposé à pactiser avec le diable ? Rouge, de préférence !
On connaissait son appétence très particulière à apprécier les autocrates et les dictateurs de tout poil, voire les hommes forts, notamment ceux qui viennent de l’Asie centrale et de son extrême, mais là, Donald TRUMP semble dépasser les bornes dans ses jugements et appréciations sur le déroulement des dernières actualités.
Notamment depuis le récent épisode, cette semaine, qui vient de secouer très fortement le cocotier du flanc oriental de notre continent européen, après qu’une vingtaine de drones originaires de Russie (et fournis par les Iraniens) n’aient terminé leur trajectoire dans les champs de céréales (ou sur les toitures des habitations) de quelques agriculteurs polonais, encore dépités et apeurés devant l’ampleur du drame. Le pire aura été évité : on ne déplore aucune victime…
L’épisode des drones sur la Pologne : un nouveau déni !
Vingt-sept engins, très précisément, ayant largement franchi dans la nuit de mercredi à jeudi, la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, voire la Biélorussie et la Pologne, et qui se sont enfoncés en profondeur vers l’ouest, à parfois 400 kilomètres de la zone de conflit existant sur le sol ukrainien. Alors que le commandement de l’OTAN n’a pas hésité une seule seconde à enclencher le processus de destruction de ces objets volants clairement identifiés – les avions F 35 et F 16 de conception…américaine ont nettoyé le ciel de toutes ses scories en les détruisant, mobilisant au passage les avions de chasse de plusieurs pays européens de l’Alliance Atlantique - ; le président américain du fond de son bureau ovale ou peut-être du practice de golf où il passe une grande partie de son emploi du temps a très laconiquement commenté la situation, en annonçant que cela ne pouvait pas être une agression de la part de Moscou mais sans aucun doute…une « erreur » !
A croire que ses services secrets ne sont pas précipités pour écouter les avis convergents des spécialistes militaires du reste de la planète qui eux n’ont pas l’ombre d’un dote quant à l’intentionnalité de cette opération surprise, faisant office de test grandeur nature sur nos capacités de réaction.
Drôle d’erreur en vérité, même si les drones n’étaient pas équipés de charges explosives mais procédaient à un survol méticuleux mais pas inaperçu de la zone de ravitaillement militaire, sise en Pologne et située à la frontière orientale avec l’Ukraine. D’ailleurs, à ce propos, Varsovie comme l’ensemble des capitales européennes (et de l’OTAN) ont réagi dans ce sens, y compris les Etats-Unis le soir même ou presque à la tribune du Conseil de sécurité des Nations Unies, en protestant officiellement contre les incartades provocatrices et répétitives de la Russie vers les territoires de l’OTAN. Sic ! « Non, ce n’était pas une erreur ! dixit Varsovie !
Vers le déclin américain dans son rôle de puissance mondiale ?
Certes, Donald TRUMP considère aujourd’hui que son « ami » Vladimir POUTINE ne se précipite pas à la vitesse olympique à la table des négociations pour trouver un compromis pouvant mettre un terme à cette boucherie d’un autre âge, via un cessez-le-feu ou un accord de paix, dans cette guerre qu’il a lancée en 2022 en Ukraine en dépit du bon sens et contre l’avis de ses généraux. Ce qui l’irrite au plus haut niveau. Mécontent, déçu, dépité par tant de mensonges et d’inconstance, d’impatience en camouflets, de litanies en désillusions, chacun se demande jusqu’où et combien de temps Donald TRUMP acceptera-t-il d’être ainsi baladé ainsi par l’homme fort et roublard du Kremlin ?!
L’aveuglement persistant du président américain et le refus de prise de position tranchée en faveur du camp occidental dont il est pourtant le premier représentant du fait de sa puissance est en train, assurément, de le décrédibiliser au niveau international.
Si les Alliés traditionnels s’en trouvent totalement marris, aujourd’hui, ce qui ne peut qu’engendrer qu’inquiétudes, désillusions et craintes à l’avenir pour la sauvegarde de nos démocraties et de nos libertés, les adversaires et rivaux habituels des Etats-Unis d’Amérique, eux, se frottent les mains avec jubilation !
Que ce soit la Chine, la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et les autres pays de l’axe du mal économique ou militaire, mobilisés contre l’Occident, tous apprécient et encouragent le déni actuel (et absurde) de Washington envers la protection de l’Occident et de ses valeurs.
Cela aura pour double conséquence de précipiter un peu plus le déclin et la respectabilité grâce à la force des Etats-Unis en tant que première puissance mondiale et de pousser tous les autocrates de la planète à s’affranchir des règles imposées par le droit international et de nous plonger un jour ou l’autre vers cette fameuse Troisième Guerre mondiale dont tout le monde parle en boucle à tort et à travers, dorénavant.
Le prix Nobel de la paix, longtemps espéré par le président américain, pourrait à terme se transformer en accélération sans retenue vers la guerre, à l’instar de la nouvelle appellation de son ministère de la Défense, renommé il y a peu ministère de la guerre. Cela ne s’invente pas et est sans doute prémonitoire…
Thierry BRET
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L’écrin radiophonique de l'Yonne gagne en auditeurs : « Ici Auxerre » dévoile sa programmation 2025/2026 tout en éclectisme
septembre 09, 2025Cela fleure bon la rentrée des classes. Un peu de dissipation et de bonne humeur parmi les rangs ne nuisent nullement à la qualité de l’entretien qui se préfigure avec cette conférence de presse de bon aloi, ayant pour objectif de dévoiler la grille 2025/2026. Avec en guise de « maîtresse » d’école (plutôt de principale interlocutrice qui donnera le tempo informatif), Valérie BARBE ! Directrice par intérim de l’antenne auxerroise de l’ex-France Bleu depuis quelques semaines, cette figure de la presse audio, façon Maison de la Radio, a pris du plaisir à décortiquer la ligne programmatique de ce média audio et numérique que les Icaunais affectionnent tout particulièrement. La preuve ? Les parts d’audience ne cessent de progresser sur les deux supports depuis le début de l’année. Un pari réussi, malgré le changement d’appellation…
AUXERRE : L’adage le précise : on ne change pas une formule ou une équipe qui gagne ! Pourtant, il peut exister des exceptions qui prouvent que même avec quelques transformations tant sémantiques qu’humaines les résultats escomptés peuvent rester identiques en bout de course. Surtout, si ceux-ci se traduisent par le succès ! C’est en toile de fond ce que vit en cette année 2025 particulièrement complexe pour bon nombre de structures professionnelles et entrepreneuriales la station radiophonique préférée des Icaunaises et des Icaunais, « Ici Auxerre » ! Certes, le nom de la marque a changé en début d’année. Le 06 janvier, précisément, France Bleu Auxerre, à l’instar des 43 autres antennes du réseau France Bleu hexagonal et ultra-marin, se débaptisait en ce jour gourmand d’Epiphanie (on n’y voit aucun présage !) pour accentuer son ancrage identitaire territorial, via la sémantique suivante : « Ici Auxerre » ! Une appellation compréhensible dans sa justification au premier degré pour le commun des mortels, mais un peu plus complexe à envisager quand on exerce son activité radiophonique de proximité à Paris (quelle blague !), dans le Berry ou la Creuse !
Une progression des auditeurs tant en radio que sur le numérique
Côté auditoire, ce changement d’appellation a été accepté comme une lettre oblitérée à la Poste ! D’une part, il ne fallait pas être devin pour comprendre ce désir d’engagement de la radio envers la proximité – c’est de très loin le cheval de bataille quotidien du média et cela lui réussit -, d’autre part, offrir un élargissement de l’accessibilité de l’information en région vers le plus grand nombre s’ajoutait à cette stratégie volontariste du réseau et de ses représentants.
Résultat des courses (ce sera le premier argument choc de Valérie BARBE dès son préambule devant les journalistes invités à cette conférence de presse), le nombre d’auditeurs a augmenté ! Tant sur la radio que sur le volet numérique avec de très jolis scores.
« Nous gagnons 36 % en un an sur l’outil digital, précise l’ancienne journaliste ayant fait ses gammes dans la PQR au « Républicain lorrain » et « La Voix du Nord », plusieurs centaines d’auditeurs se sont ajoutés depuis le début d’année. Ce n’est pas encore un raz de marée, mais ça viendra ! ».
Doit-on y voir un effet bénéfique (et logique) des émissions matinales, dorénavant filmées et diffusées dans le cadre d’un partenariat abouti sur les antennes des camarades de France 3 ?
Posées sur la table ovale autour de laquelle ont pris part tous les participants de ce rendez-vous explicatif agrémenté de café et de viennoiseries, les petites plaquettes aux huit pages chargées d’informations et de visuels apportent des réponses claires et précises sur le nouveau positionnement du média populaire de l’Yonne. En les parcourant, on peut y lire que « Ici Auxerre » se définit aujourd’hui comme un « média 360 », radio, TV et digital compris, avec une nouvelle marque et une référence déclinées autour de la proximité, des bons plans en conseils pratiques et services et le top de contenus informatifs locaux. Des informations soumises à la certification de l’agence Radio France, garantes de leur fiabilité, il va de soi !
L’AJ Auxerre se taille la part du lion !
Le traitement de l’AJ Auxerre gagne, quant à lui, en épaisseur. Normal, pour Valérie BARBE ! « C’est une des choses essentielles qui rythme la vie des Icaunais, explique-t-elle, nous revenons à une formule avec un avant-match un peu plus copieux avec les interventions des auditeurs (l’émission programmée à chaque nouvelle journée de Ligue 1 se nomme « Studio Foot »). Cette saison, 120 ans de l’AJA oblige, nous avons décliné une chronique spécifique sur cet anniversaire avec des témoignages et anecdotes… ».
Un enrichissement confirmé par Delphine MARTIN, rédactrice en chef de la station icaunaise. « Nos chroniques régulières nous permettent de revivre les grandes heures de l’AJ Auxerre, avec le soutien du Musée du club et des sons d’archives… ».
Quant à l’information locale, elle demeure prioritaire et la marque de fabrique de l’antenne. « Nous allons monter en puissance avec la couverture des municipales. Il y aura une consultation autour du réchauffement climatique à l’échelle des communes en lien avec les 44 antennes hexagonales, ajoute Delphine MARTIN.
L’équipe rédactionnelle s’articule autour de huit journalistes qui assurent l’antenne sept jours sur sept. D’où une maîtrise exigeante de l’organisation !
Mais, ce n’est pas tout. La vidéo monte également en puissance. « Ici la Terre » propose en images d’aller à la rencontre de celles et de ceux qui font la ruralité afin de comprendre la palette de métiers de ce secteur agricole. Des podcasts baptisés « Partir » permettent de faire découvrir les plus beaux joyaux touristiques et culturels de notre département. Que ce soit à Vézelay ou à Saint-Sauveur-en-Puisaye, berceau de Colette, l’aventure est au rendez-vous pour les férus d’histoires inédites et originales au gré des témoignages de spécialistes. Des reportages emplis de secrets et de richesses à découvrir, un peu comme les globe-trotters du « Routard ».
De la production locale à la puissance dix
Quant à la programmation, elle s’étoffe davantage cette saison autour des sept animatrices et animateurs qui interviennent à l’antenne, comme devait le rappeler le responsable des programmes Eric HABRARD. L’une des figures de la station, Nathalie RIVAUD, est partie sous d’autres cieux (elle faisait équipe antan de bien belle manière avec notre chroniqueur gastronomique Gauthier PAJONA lors de très gourmandes pérégrinations culinaires aux quatre coins du département !), sa remplaçante, Sandrine RUFFIER, nous arrive tout droit de la Nouvelle-Calédonie où elle exerçait son talent dans une radio nommée « Radio Rythme Bleu ». On retrouvera la jeune femme sur la tranche de 10h à 12h chaque jour de la semaine dans un magazine de conseils pratico-pratiques, sans omettre le traditionnel jeu de la matinale, « Cap ou pas cap ».
Nouveau venu au sein de l’organigramme de la Maison de la radio et de ses antennes locales, Stéphane BERN ! A 7h57, du lundi au vendredi, le spécialiste des têtes couronnées et féru d’histoire proposera une capsule de trois minutes, nommée « Voyage dans le temps », où il narrera avec volupté des anecdotes historiques croustillantes et originales de façon décalée. Autre figure connue du PAF, Valérie DAMIDOT, animera entre midi et 13 heures, le jeu « Au taquet », en compagnie d’Eric BASTIEN.
« Cette année, nous produisons un contenu local à la puissance dix, soulignera le responsable des programmes, un contenu de qualité et sans abonnement, plaisanta-t-il.
Autant de formules attractives, ludiques et pédagogiques devant satisfaire un auditoire qui se rajeunit et se féminise. Les orientations musicales donnent la coloration de l’antenne, plutôt années 80.
« La musique a son rôle à jouer dans notre programmation, ajoute Valérie BARBE, elle y installe une atmosphère particulière et se veut très rassurante pour notre auditoire qui a besoin de repères… ».
Et en ces instants existentiels un tantinet troublés, cela ne peut faire que du bien aux oreilles et à l’esprit, convenons-en ! Bref, la saison 2025/2026 démarre bien pour cette radio généraliste qui capte davantage l’intérêt de la gent féminine et des seniors. L’apanage d’un vrai média populaire, non ?!
Thierry BRET
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Matignon : BAYROU prêt pour le « Pau » de départ ?!
septembre 06, 2025Veillée d’armes importante au sein des formations politiques de l’Hexagone et pour la frange parfois polémiste des observateurs médiatiques qui s’excitent déjà devant leurs micros : ce lundi 08 septembre 2025 fera date dans la vie institutionnelle de la nation hexagonale. Une fois de plus, devrait-on dire, et en si peu de temps après moult nominations plus ou moins vaines à la tête de l’exécutif !
Souhaité par le Premier ministre François BAYROU il y a à peine deux semaines de cela, le vote de confiance examiné dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale par les députés pourrait s’avérer fatal pour le devenir du gouvernement, condamné à disparaître sine die en cas de résultat négatif.
Et, à moins d’un miracle – mais quand on préside à la destinée de la bonne ville de Pau, on n’est pas très loin de Lourdes et de sa grotte miraculeuse ! -, on ne voit pas comment, et par quel subterfuge ni coup de poker de dernière minute ou de coup de baguette magique, l’actuel locataire de Matignon ne plierait pas bagage dans les jours qui suivront ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire de la Vème République !
Un nouveau rendez-vous qui devrait déboucher en toute logique et malgré les ultimes atermoiements et gesticulations de l’actuel chef du gouvernement en grande frénésie de communication pédagogique envers les Français depuis deux semaines pour tenter de les convaincre, vers sa probable démission, entraînant de facto celle de son gouvernement composé d’une quarantaine d’exécutants.
Et la parole des Français dans tout ça ?
Une démission de plus, après celle de Gabriel ATTAL et de Michel BARNIER en l’espace de moins de deux ans, cela commence à faire beaucoup au compteur des pertes et profits. Bien que là, il y ait davantage de pertes que de profits pour la Nation. Le Président de la République doit manger son chapeau après son erreur funeste d’avoir voulu dissoudre en juin 2024 en dépit du bon sens et surtout après des échéances européennes qui étaient décorrélées de la physionomie politique nationale…
Et les Français dans tout ça ? Puisque qu’on ne leur demande jamais leur avis, à croire que le référendum, un mot à consonnance très latine, n’aurait été utilisé dans ce pays qu’au temps de nos lointains ancêtres les Gaulois, sous influence romaine, il va de soi !
Au-delà des tractations d’alcôves, des supputations les plus folles et des combines d’arrière-garde à tout va pour savoir sur proposition élyséenne qui d’Olivier FAURE, de François HOLLANDE (de mieux en mieux !), de Ségolène ROYAL (mon Dieu !), du revenant Jean CASTEX, de Bernard CAZENEUVE, de Jean-Louis BORLOO, de Laurent WAUQUIEZ ou de l’improbable Lucie CASTETS (elle s’est auto-proclamée cheffe de gouvernement bien avant l’heure) qui s’installerait la semaine prochaine à l’hôtel de Matignon, les Françaises et les Français ne rêvent que de deux choses selon les derniers sondages publiés en cette fin de semaine.
Deux sur trois de nos compatriotes qui sont encore intéressés un tant soit peu par la chose politique souhaitent la dissolution de l’Assemblée nationale afin de retourner aux urnes au plus vite. Certes, mais pour obtenir quel résultat en bout de ligne si les suffrages des électeurs sont finalement biaisés aux termes des élections, front républicain ou pas ?
Mais, pire encore pour le pouvoir d’un « monarque » jupitérien sur le déclin, 64 % des Français sont favorables à la démission immédiate d’Emmanuel MACRON de sa fonction de Président de la République ! Circulez, il n’y a plus rien à voir, c’est dire si la situation actuelle est complexe !
Une situation qui va de mal en pis
Une situation qui empire au niveau économique où les faillites condamnent les fervents défenseurs de l’entrepreneuriat, une situation qui se délite au niveau social et qui va se traduire par deux mouvements revendicatifs, les 10 et 18 septembre, sans doute très mobilisateurs aux quatre coins du pays.
Alors, le coup de grâce serait-il venu de ces fameux deux jours fériés à supprimer et à travailler de manière gracieuse ? Pas vraiment, car les malaises qui existent en France sont nettement plus profonds que ça. Et ce n’est pas cette énième goutte d’eau ayant fait déborder le vase qui aura changé la donne.
Dès lundi, c’est sûr, et quel que soit le résultat de ce vote de confiance à l’incertitude relative, la France va traverser une nouvelle zone de fortes et inconfortables turbulences dont personne, à date, ne peut entrevoir la fin. Provoquant la risée des autocrates en tout genre !
Quant à François BAYROU, à qui il reste encore 48 heures pour procéder à un état des lieux complet avant d’obtenir son bon de sortie de Matignon, il n’est pas certain qu’il s’accommode véritablement d’un « Pau » de départ !
Thierry BRET
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Droits de douane : très faible Europe…
juillet 31, 2025Nos glorieux aînés doivent se retourner dans leurs tombes. Et pas qu’un peu ! Des plus humbles citoyens aux plus grands défenseurs de l’idéal européen, unissant les peuples de l’après-guerre ayant vécu tant de malheurs et de combats acharnés sur le sol gorgé de sang du Vieux Continent, au nom de la démocratie et de la préservation de la liberté.
C’est sûr : cette appellation caractérisant si justement notre vieillissement se justifie à 200 %, désormais. Qu’il est loin le temps des Lumières, des grandes inventions, de la Renaissance, de l’exploration sur les océans et les mers, voire dans les cieux, de l’ère de l’industrialisation, de cette culture si enviée et de cette intelligence rare qui se propageaient tout autour du globe !
Le règne européen fait de tant de révolutions et de libres pensées (il y aura eu aussi en substance les tragiques épisodes de la colonisation à tout crin à oublier) aura duré plusieurs siècles, jusqu’à son apogée au beau milieu du vingtième. Depuis, c’est un long et immuable processus de délitement, de chute progressive et inexorable qui nous plonge vers l’absurde, l’excès abusifs de normes, la cacophonie sociétale et économique, une insupportable faiblesse en matière de géopolitique et une absence de discernement pour le respect de la nature et de son environnement ainsi que les grandes causes sociétales.
Faiblesse de l’Europe ? A tous les étages de la fusée, dans toutes les composantes des rouages administratifs et stratégiques qui nous régentent. Les exemples ne cessent de se multiplier depuis le début de cette décennie ; et cela commence à nous faire mal, très mal même, à nous autres, Européens convaincus et fiers de l’être ! Que l’on soit profondément fédéraliste dans l’âme ou chantre de la souveraineté nationale mais agissant au bénéfice du sens commun…
Le poids de l’Europe se minimise
Nous sommes faibles. Très faibles, même, par rapport à tous les grands enjeux internationaux qui se présentent à nous. Face à la Russie depuis son intervention belliqueuse et meurtrière en Ukraine en 2022 (une cynique « opération militaire spéciale » que personne n’aura su arrêter !), face à la Chine qui nous inonde de son hégémonie en trompe l’œil et de ses marchandises à bon marché et de qualité déplorable créant du chômage et des suppressions de sociétés à gogo dans les structures occidentales, face aux Etats-Unis et à son imprévisible président qui s’agite en permanence pour faire monter la pression commerciale et obtenir ainsi, pour sa propre gouverne, le meilleur des deals, supposés favorables à son pays. Le pot de fer contre le pot de terre…Mais, attention, le pot de fer uniquement destiné aux faibles.
Les exemples sont tellement nombreux qu’un simple éditorial n’y suffirait pas afin de répertorier tous ces points d’achoppement et ces échecs successifs où l’Europe est perdante qui nous plombent le moral et enraillent les systèmes économiques et sociaux de nos nations, totalement inféodées aux volontés des uns et aux desideratas des autres. Le tout, dans leurs propres intérêts, il va de soi…
Une Europe qui n’est plus audible dans le monde
Le semblant de négociations sur les droits de douane, imposés par les Etats-Unis, que les observateurs ont relaté lors du récent séjour du président américain Donald TRUMP en territoire écossais en début de semaine accueillant une timide et très compatissante Ursula Von Der LEYEN, en est la preuve manifeste.
Il faut bien se le dire en boucle même si cela procure de méchantes migraines : l’Europe ne pèse rien, ou pas grand-chose sur le grand échiquier international aujourd’hui. Ni militairement, ni économiquement.
Ce n’est plus une sphère d’influence sérieuse et écoutée dans le monde (le Sud global ou l’Afrique) malgré les soubresauts véhéments de quelques-unes des personnalités politiques européennes qui tentent encore de relever un peu la tête, à l’instar de l’anglais, Keir STARMER ou du français, Emmanuel MACRON, contre la triade de puissances qui veulent régenter le monde à leur sauce : la Chine, les Etats-Unis (paradoxalement nos fidèles alliés au comportement bien étrange depuis un semestre) et la Russie.
Un constat de « soumission » oui mais après ?
En adoptant le barème des 15 % de droits de douane, en acceptant d’investir massivement sur le territoire américain au détriment de l’Europe, en se pliant au dictat de l’homme fort du camp des Républicains et de son idéologie « MAGA » outrancière, en important du gaz et du pétrole à volonté des USA, et tout ceci sans aucune contrepartie ni moyen de rétorsion contre les produits américains ou les GAFAM, on ne peut plus parler de négociations commerciales en bonne et due forme entre deux acteurs désireux de se satisfaire d’une esprit gagnant/gagnant, mais de réelle capitulation économique, voire de reddition au profit du plus fort !
Certains de nos politiciens dont le Premier ministre François BAYROU sont montés au créneau en poussant des cris d’orfraie et en parlant de « soumission » (c’est un peu tardif, non ?) mais force est de constater que dans la guerre commerciale que Donald TRUMP a déclaré à l’hiver dernier à la planète entière, l’Europe fait figure désormais de grande perdante – une fois de plus – et qu’elle aura beaucoup de mal à recouvrer sa crédibilité auprès des autres puissances et blocs économiques de la planète.
Les Chinois et les Russes l’ont d’ailleurs bien compris. Ils ne cessent depuis la signature de ce pseudo accord de s’en réjouir avec beaucoup d’ironie et de sarcasmes, démontrant ainsi toute la mollesse coutumière de l’Occident et de son plus joli symbole, l’Europe, qui ne pourra pas résister très longtemps aux enjeux de demain…Ceux que ces grandes puissances hégémoniques sont en train d’écrire, à nos dépens.
Thierry BRET
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Revivre l’année de tous les dangers : Presse Evasion se découvre en livre grâce à France C. et Jean-Paul ALLOU
juillet 30, 2025Le second opus des rubriques régulières rédigées par le chroniqueur société de Presse Evasion, Jean-Paul ALLOU, vient de paraître aux éditions Stylit. Un ouvrage de référence pour retrouver dès cet été au détour d’une pause sur une plage ou à la montagne tous les moments forts de notre société sur l’exercice 2023/2024. Un ouvrage à laquelle a également participé France C., la compagne de notre chroniqueur…
TRIBUNE: Si l’année 2023 peut être présentée comme l’année de tous les dangers, les catastrophes prévisibles sont arrivées en 2024, pour se poursuivre en 2025. Voilà un inventaire à la Prévert qui est proposé avec cet ouvrage, deuxième du nom consacré aux grands changements de société. Avec à la clé, la mondialisation des conflits, crise économique et financière, attentats, révoltes (agriculteurs, personnels de santé, taxis, enseignants…), crise politique… Presse Evasion s’efforce de faire le tour d’horizon de l’actualité en ne s’inscrivant pas dans la doxa ambiante, sans être soumise au politiquement correct, et en n’utilisant pas le concours de l’insuffisance artificielle – je veux parler de l’intelligence artificielle !
Bien sûr, l’information nationale et internationale est très importante, mais les journalistes dit « de province » sont vitaux pour la transmission de la vie qui concerne chacune et chacun. Les journaux locaux parlent de la vie qui nous intéresse ! Ils racontent une histoire, la vraie, celle des Français de Provence ou de Bourgogne, celle de la France des régions, des terroirs qui font vibrer nos cœurs. Ils parlent des entreprises qui investissent localement, créent des emplois, soutiennent économiquement et financièrement les initiatives locales.
Dans nos terroirs, les journalistes ne recherchent ni le buzz, ni à défrayer la chronique dans le seul but de conforter leur vedettariat ! On ne court pas après le prix Albert Londres ou le prix Pulitzer. Nous sommes des laborieux, des consciencieux, des besogneux, fiers de restituer une information, vecteur de solidarité !
En savoir plus
France C. possède trois livres à son actif et l’illustration des ouvrages de Jean-Paul ALLOU.
Jean-Paul ALLOU a déjà publiés une quinzaine d’ouvrages. Il est l’auteur de la chanson officielle du centenaire de la statue de la Liberté. Son privilège : des rencontres exceptionnelles avec Philippe de Villiers, Arnaud de Rosnay, Michel Serres, Yves Gonnord, Dominique Rey (évêque honoraire de Fréjus-Toulon), Philippe Barbarin (ancien cardinal de Lyon) et des interviews inoubliables. Il eut le rare privilège de participer aux émissions d’Yves Calvi, de Thierry Demaiziére (« Sept à Huit »), d’Olivier Delacroix et Thierry Ardisson.
Jean-Paul ALLOU
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