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Le compte est bon : un peu de pédagogie budgétaire avant de débattre des futures dépenses à APPOIGNY
février 04, 2022La pédagogie était à l’honneur à l’occasion du conseil municipal qui préfigurait le débat d’orientation budgétaire (D.O.B.), voulu par le premier des élus. Une oratrice de la préfecture de l’Yonne est intervenue en préambule de ces travaux pour apporter de judicieux éclaircissements sur l’endettement de la commune et ses capacités à pouvoir générer de l’emprunt. Des propos très instructifs pour les conseillers qui devaient ensuite débattre de la future ligne budgétaire…
APPOIGNY: Les férus de gros chiffres n’ont pas été déçus de la séance municipale accueillie jeudi soir dans l’une des salles de la mairie. Avant que ne soit porté au vote le budget définitif du nouvel exercice – une décision examinée le 31 mars prochain par le conseil local -, Magloire SIOPATHIS, dans un souci de transparence et de pédagogie, a souhaité provoquer, alors qu’il n’y était pas obligé, un D.O.B., acronyme se traduisant par « débat d’orientation budgétaire ».
Une manière de mieux s’imprégner de ces lignes comptables, parfois très nébuleuses à la compréhension pour les béotiens de l’exercice, que sont les dépenses et les recettes d’une collectivité territoriale.
Pour se faire, l’édile avait convié l’une des spécialistes de cette « rigueur budgétaire » à respecter vaille que vaille pour l’équilibre financier d’une commune à venir s’exprimer lors d’un exposé, en amont de la séance publique d’échanges et de discussions.
La fonctionnaire de la préfecture de l’Yonne, slides à l’appui, a pu ainsi durant une bonne trentaine de minutes s’épancher oralement sur des données arithmétiques précises, propres à la commune : son endettement (792 000 euros, soit un équivalent de 246 euros par habitant bien loin de la moyenne nationale qui s’élève à 671 euros !), sa capacité d’autofinancement (des ressources internes qui permettent de recouvrir les capacités d’emprunt de la collectivité) et ses possibilités en matière de crédits. A date, Appoigny peut sciemment lever un emprunt de trois millions d’euros afin de subvenir au financement de ses projets structurels.
Beaucoup de boulot qui nécessite des dépenses…
Au-delà de ces chiffres qui éclairèrent un auditoire studieux et annotant les remarques, cette incursion parmi les mécanismes budgétaires de la collectivité permit de poser les jalons des échanges instructifs qui allaient suivre autour du budget 2022.
Magloire SIOPATHIS ponctua cette causerie qui n’avait rien de soporifique en rappelant que la localité avait su économiser. Mais que le respect de la rigueur ne pouvait être remis en question face aux grands chantiers d’aménagement ou d’amélioration qui se profilaient devant lui.
Puis de citer que l’eau potable, l’assainissement, l’éclairage et les bâtiments publics allaient occasionner, selon son expression, « beaucoup de boulot » ! En filigrane, cela suppose aussi des dépenses !
D’où les arbitrages et le sens des responsabilités que l’élu a demandé à son équipe pour parvenir à tenir ces engagements.
« On peut différer les choses comme on peut faire les choses, ajoutera calmement le maire-conseiller départemental, j’en appelle donc aux arbitrages les plus objectifs possibles, dans l’intérêt général des habitants d’Appoigny ».
Des mots que chacun conservera en tête alors que débat d’orientation du budget s’engageait après coup…
Thierry BRET
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Les petits déjeuners des employeurs à la MILO : un orchestre qui joue la symphonie de l’emploi retrouvé !
février 04, 2022Le rendez-vous est inscrit dans le marbre. Celui de Carrare, flamboyant et solide ! Immaculé de toute aspérité qui viendrait en gêner le processus. Depuis 2018, à rythme trimestriel, employeurs et institutionnels de l’Avallonnais convergent vers un lieu commun, à l’invitation de la Mission Locale, provoquant un échange constructif lors d’un petit déjeuner. Une initiative participative au service de l’emploi…
AVALLON : La formule est bien rôdée. Quasi immuable et très attendue de ses participants. Des femmes et des hommes n’ayant qu’un seul objectif en tête : faire que les jeunes générations s’insèrent sans trop de difficultés dans la vie active. Vaste programme en pleine période de crise sanitaire ! Même si le chômage suit une courbe descendante, très appréciable des observateurs depuis plusieurs mois.
Nonobstant, il n’est pas si aisé pour un jeune diplômé ou de surcroît un décrocheur de se propulser vers l’emploi. Ne parlons pas des seniors, catégorie socio-professionnelle qui peine encore à faire ses preuves dans le monde du travail alors qu’ils n’ont plus rien à prouver, cela va de soi ! Eux qui, a contrario, possèdent savoir-faire et culture d’entreprise.
Un chef d’orchestre à la baguette de cette symphonie positive : la Mission Locale…
Dans l’Avallonnais, on a donc choisi le pragmatisme pour faire bouger les lignes. La recette qui n’a rien d’alimentaire tient pourtant en une série de mots appétissants: le petit déjeuner des employeurs.
Café, thé ou chocolat, assortis de leurs inévitables croissants et viennoiseries sont devenus de précieux auxiliaires pour aborder des sujets chaud brûlant sur l’actualité du travail. En pensant avant tout à résoudre l’éternelle équation se rapportant au recrutement. Le tout servi dans un état d’esprit constructif et novateur.
Une cinquantaine d’entreprises de ce bassin attractif y participent sans renâcler. Il y a du lourd (AJ Services 89, ADN Imprimeur…), voire du très lourd (SCHIEVER, Mc DONALD’S, Banque de France, Pneu LAURENT…) parmi cette représentativité à l’écoute et ouverte au dialogue. Celui que propose la Mission Locale à la baguette de ce grand orchestre qui ne veut pas jouer de fausses notes.
Quels dénominateurs communs animent ces « musiciens » ? Le besoin d’initier des partenariats utiles et efficients, de dynamiser ce réseau informel mais omniprésent, de mobiliser les jeunes sur le marché de l’emploi. Bref : une vraie mission sociétale qui pourrait presque s’apparenter à un défi de titan !
Des chiffres qui plaident en la faveur de la MILO…
Bras armé des pouvoirs publics s’activant au plus près de la territorialité, la Mission Locale est au cœur du dispositif mis en place à destination de la jeunesse, « 1 Jeune 1 Solution », qui obtient de vertueux résultats depuis son lancement.
Le bilan de la structure est éloquent : 849 jeunes sur les mille et une personnes contactées par la MILO ont été accompagnés par ses services ; 281 jeunes ont pu bénéficier du PACEA (Parcours d’accompagnement contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie) ; 111 d’entre eux sont entrés en Garantie Jeunes ; 132 profitent d’un plan de formation ; 554 nouveaux contrats de travail ont été signés en 2021 et 155 entreprises ont été en contact avec l’organisme au cours de cette dernière année, en proposant 71 offres d’emploi. Pas si mal, au terme de douze mois de l’existence vécue au rythme de la pandémie !
Bien que la date de la prochaine rencontre n’a pas encore été divulguée, on imagine aisément que les adhérents de ce club des employeurs très investis au sein de leur mission se satisfont déjà de se retrouver autour de ces viennoiseries, prétexte à ingérer de la nourriture beaucoup plus consistante intellectuellement pour aborder les vrais problématiques de l’emploi.
Thierry BRET
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L’Auxerrois Jean-Claude MAHPOUYAS prépare son retour aux sources : il brigue un mandat de député au Congo
février 03, 2022Les dates de cette échéance ne sont pas encore arrêtées au calendrier officiel. Ces élections législatives, capitales pour la relance économique du pays, devraient se dérouler en tout état de cause en juillet prochain. Les membres de l’Assemblée nationale de la République du Congo signeront alors un bail de cinq ans avec l’institution. Depuis Auxerre, Jean-Claude MAHPOUYAS peaufine sa stratégie en préparant sa campagne. Car, lui aussi possède des rêves de conquête électorale dans sa mère patrie !
AUXERRE: Qui ne connaît pas la silhouette de l’ancien élu d’Auxerre, très investi dans le monde associatif local ? Chantre de la francophonie, humaniste dans l’âme et toujours soucieux de son prochain (il est une des figures incontournables de la diaspora africaine dans le nord de la Bourgogne), Jean-Claude MAHPOUYAS, âgé de 55 ans, s’inscrit sur la grille de départ pour jouer un rôle important lors des futures législatives, prévues en juillet dans son pays d’origine : la République du Congo.
L’ancien conseiller municipal de la Ville d’Auxerre, sous le mandat de l’édile socialiste Guy FEREZ, ambitionne de devenir député, ni plus ni moins en l’état actuel des choses, et de rejoindre ainsi pour une mandature de cinq années l’Assemblée nationale de ce pays dont la France est le premier partenaire économique.
C’est précisément ce sujet, capital pour le développement de ce pays phare de l’Afrique équatoriale, qui le pousse à afficher clairement ses prétentions politiques, lui qui a rejoint il y a peu l’APC (Action Permanente pour le Congo), une formation politique sous la houlette de Rodrigue MALAMBA-SAMBA, aux valeurs très humanistes d’inspiration sociale-démocrate et soutien de l’actuel président de la République, Denis SASSOU N’GUESSO.
A la tête de l’APC en France et de sa représentativité en Europe…
D’ailleurs, depuis qu’il a affirmé son appartenance à ce parti, Jean-Claude l’Auxerrois, plus de trente années de présence dans la capitale de l’Yonne dont il connaît le moindre rouage institutionnel, a pris la présidence de la fédération France-Europe de l’APC. Une pure logique en somme pour ce spécialiste de la communication (il a exercé longtemps en sa qualité de chargé de mission au service de l’Office Auxerrois de l’Habitat aux côtés de Jacques HOLJO, autre visionnaire en matière de relations internationales), diplômé de la discipline.
Que Jean-Claude MAHPOUYAS porte un intérêt croissant à la vie publique et politique de son pays dont il est natif n’a donc rien d’exceptionnel en soi. Il effectue très régulièrement des séjours à Brazzaville, capitale de cet état dont les principales ressources sont l’exploitation des hydrocarbures sur la côte de l’Atlantique à Pointe-Noire ou le bois (luxuriante forêts tropicales) avec l’acajou, l’okoumé ou le limba.
Apporter sa pierre à l’édifice au nom de l’essor du Congo et de l’Afrique…
Il y a peu, Jean-Claude MAHPOUYAS a dévoilé ses intentions de briguer un mandat à la députation. Enregistrant une vidéo qui tourne depuis en boucle sur les réseaux sociaux des influenceurs de son pays originel, le franco-congolais (il possède la double nationalité) a donné ses premières interviews à la presse africaine qui relaie ses messages altruistes et solidaires dans leurs colonnes.
« Je ne me suis jamais coupé de mes racines, explique le garçon avec un large sourire, après avoir apporté mon expérience au service des habitants de l’Yonne et de l’Auxerrois, je désire désormais me consacrer à mes sœurs et frères africains qui doivent faire évoluer les structures sociétales de mon pays. L’émancipation de la femme est une priorité. A l’instar de l’éducation et de l’enseignement. L’ouverture sur le monde grâce à la francophonie est un élément très important. Si je suis élu député, je compte bien développer des liens très étroits avec ma terre d’adoption, la France et la Bourgogne… ».
On comprendra derrière ces propos que l’Yonne ne sera pas oubliée dans cette stratégie de développement devant propulser la République du Congo et sa majorité présidentielle vers de nouvelles ambitions.
Il y a quelques années, Jean-Claude MAHPOUYAS avait été la cheville ouvrière d’un déplacement ô combien capital pour la diaspora africaine vivant sous nos cieux et l’amitié franco-congolaise: la venue du Premier ministre de l’état d’Afrique centrale de l’époque, Henri LOPEZ à Auxerre !
151 sièges composent l’Assemblée nationale qui est accueillie à Brazzaville. Jean-Claude MAHPOUYAS a des rêves de gosse et d’Afrique à fleur de peau : ceux de pouvoir occuper l’un deux, dans une circonscription près de la capitale, dès l’été prochain.
Un juste retour au bercail, en vérité, comme le succès du moment qui fait danser le pays, « Bokoko » du chanteur Roga Roga, un air de rumba envoûtant dont on ne se lasse pas…et qui signifie « retour aux sources ».
Thierry BRET
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Vingt nuances de ciel en taille XXL : le beau tutoie les sommets à l’exposition « Grands Formats » de MOUV’ART
janvier 31, 2022« Ciels Grands Formats ». Passionnante initiative que celle-ci ! Consacrée à de talentueux artistes fréquentant ce collectif « MOUV’ART » que l’on ne présente plus, elle aura permis depuis novembre de se réapproprier ce qui nous manquait le plus durant la période de confinements : l’émerveillement face à des œuvres picturales ! Quant aux lauréats de cette édition 2022, le verdict est tombé. Jean-Jacques PETIT s’est vu attribuer le Prix de la Ville d’Auxerre. Florence BERTRAND suscitant tout l’intérêt du public…
AUXERRE : Le cadre, tout d’abord. A lui seul, il mérite le détour. Le Cellier de l’Abbaye Saint-Germain. Un pan historique de ce patrimoine local, cher aux Auxerroises et aux Auxerrois. Une plongée dans ce passé si réconfortant et envoûtant qui met du baume aux âmes.
En ce temps-là, l’humain se complaisait d’ingéniosité dans la construction d’édifices séculaires devant lesquels on se pâme encore. Un cellier propice pour l’accueil de manifestations artistiques du meilleur effet. Surtout lorsqu’elles sont pavées de bonnes intentions et réussies de surcroît !
Il est vrai que l’équipe du collectif « MOUV’ART » maîtrise allègrement son sujet. Organiser des expositions, c’est son dada !
Alors quand il s’agit de scénariser un rendez-vous aussi fondamental que peut l’être la réception d’artistes exerçant leur passion sur des toiles et supports grands formats, on ne s’inquiète pas outre mesure sur la qualité des peintres présents ni sur leur potentiel créatif.
Un grand moment de profonde sérénité artistique et intellectuelle…
En témoigne, Céline BAHR ! Madame la conseillère régionale aime le beau, l’onirique et l’émotionnel dans la représentativité artistique. Elle ne devait pas être déçue à la découverte de cette manifestation dévoilant ses plus atours picturaux depuis novembre.
Le thème était connu : le ciel. Un sujet tout à fait en harmonie et approprié avec le lieu de l’exposition, enclin à des pensées spirituelles profondes, à défaut d’être strictement religieuses.
Commentaires avisés de la troisième adjointe de la Ville d’Auxerre, en charge du développement durable, de la culture, du patrimoine et de l’enseignement supérieur : « Les artistes du collectif « MOUV’ART » possèdent cette qualité rare de savoir chacun, à leur façon, contempler le ciel… ».
Une édition 2022 qui aura su véhiculer un véritable message d’espoir, en conquérant le public, malgré les aléas d’une crise sanitaire omniprésente dans les esprits.
Du pain béni (vu l’endroit !) pour l’une des chevilles ouvrières de l’association auxerroise, Agathe VAN DER LAAN, accompagnée de son président, Dany PONNELLE. Les organisateurs de ce moment de grande sérénité intellectuelle furent plébiscités par l’élue pour leur investissement.
Deux artistes récompensés pour la qualité de leur travail…
Du côté des accessits, il devait en être question au terme de ce premier grand rendez-vous de la nouvelle année. Deux artistes se détachaient du lot des prétendants pour décrocher la précieuse timbale.
Tout d’abord, celle offerte par la Ville d’Auxerre, décernée par un jury de professionnels indépendants. Le prix a été remis à Jean-Jacques PETIT. Sa réalisation, un tableau grand format conçu à partir d’acier, a subjugué les admirateurs.
« C’était une sacrée aventure de réaliser ce travail sur une tôle, confia après la remise de son trophée l’artiste, c’est une première pour moi mais qui m’a donné le goût de recommencer ! ».
Le public, habitué à s’exprimer en pareille circonstance, par la voie d’un scrutin, désigna la nivernaise Florence BERTRAND au décompte des bulletins obtenus qui lui étaient favorables.
Ce qui n’est pas une surprise en soi pour cette artiste, diplômée de l’ENSAD Paris, et habituée aux expositions individuelles et collectives entre l’Ile-de-France, la Nièvre et l’Yonne.
Qualité quand tu restes ancrée en nous !
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : au « Comme chez soi », on est comme chez nous côté plaisir de la table !
janvier 29, 2022Découvrons aujourd'hui une commune, bien peu paritaire, selon les canons de 2022 ! Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes. Pardonnez-moi, mesdames ! Mais, là dans ce village d’environ 420 habitants, au nord-est icaunais, se trouve une adresse ouverte depuis avril dernier. Nous la tenons de Vanessa, la dynamique patronne de « GORISSE Primeurs », très bel étal sur les marchés de Sens, de Pont-sur-Yonne mais aussi de Bray-sur-Seine, le vendredi.
SAINT-MAURICE-AUX-RICHES-HOMMES : Signalons qu’à Bray, il y a une jolie table poissonnière, « Les Bons Laboureurs », comme son nom ne l'indique pas forcément d'ailleurs !
Mais revenons au village initial. En ce midi d'avant Noël, tout y est paisible. Raison de plus pour pousser la porte du « Comme chez soi » !
La serveuse y est souriante et aimable - ce qui est toujours plaisant - et une fois mon passe sanitaire composté m'installe sur une banquette confortable, dans une salle lumineuse où trône le buffet de mère-grand, un peu plus joli que les modernistes éléments à base de sapins suédois ! Les fenêtres sans PVC portent des décalcomanies de basilic ou de romarin. Je crois que c'est sa maman qui cuisine...
Ah la Corrèze et ses balades à moto !
La formule du jour comprend une salade variée plutôt bien assaisonnée. Le pain est correct, même si peut-être gagnerait-il à quelques minutes de cuisson en sus ! Le verre de vin, honnêtement annoncé en « bib », est bon. La maison propose aussi en bouteille un petit choix de vins icaunais.
A la table d'à côté, un frère et sa sœur, vraisemblablement. Elle annonce que vu ses 22 ans, elle ne veut pas avoir d'enfants mais plutôt en adopter un. Son interlocuteur dément mollement. Mais la conversation s'interrompt car « Fun Radio » diffuse alors un tube que notre miss reprend joliment. Il s'agit d'une ode corrézienne interprétée par le groupe « Trois Cafés Gourmands ».
C'est joli la Corrèze ! Même si en juin dernier, y passant à moto, nous nous y fîmes copieusement rincés !
Le délice d’un gratin dauphinois met en appétit…
Le plat arrive : il s'agit d'un filet mignon de porc en croûte. La viande est copieuse - un peu trop peut-être, mais bien assaisonnée. Le gratin dauphinois qui l'accompagne est délicieux, vraiment. Quant aux haricots verts, ils n'apportent rien à cette bonne assiette.
Derrière moi, un monsieur, est seul. Il est « véner » - comme disent les jeunes - car finalement sa sœur ne viendra pas pour Noël et refuse de s'arrêter à la proche sortie de l'A5 afin d'y déposer ses nièces !
Pourtant un joli menu semble prévu : poêlée de Saint-Jacques avec pommes et marrons, suivi d'un chapon farci aux fruits secs. Notre serveuse amatrice de moto Harley et de bagnoles 4X4 le console tant bien que mal.
Faire vivre ces établissements fleurant bon la ruralité…
Vient le moment du dessert : un gâteau fait maison au citron, pas trop sucré, et plutôt bon.
Ah ! Petite info : les toilettes, propres, sont chauffées mais à l'extérieur de cette jolie bâtisse chargée d'âme.
Un bon déjeuner dans ce petit village, où l'on est heureux de trouver un endroit pour s'attabler ! Ce midi-là, nous n'y étions que quatre. Ce serait chouette de s'y retrouver à quelques-uns de plus. Grâce à vous demain ? Qui sait ?
Sans clientèle, ces endroits, de moins en moins nombreux, disparaîtront. Quel dommage ce serait.
En savoir plus :
Le "Comme chez soi"
42 Rue de la Forêt de Lancy
Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes
Contact : 09.70.51.53.85.
Gauthier PAJONA
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