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L’Aile ou la Cuisse : de l’étal à l’assiette, le concept appétissant de « La Table du Boucher » se déguste à Sens
mars 04, 2022C'était une de ces matinées, fleurant quelque peu la fin de ce drôle d'hiver. Dans cette petite rue proche du marché de Sens, un panneau à l'impeccable calligraphie - digne des institutrices et instituteurs d'avant 68 - m'interpella. Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! Séquence souvenir, de feu l’ORTF, avec le commissaire BOURREL et ses « Cinq dernières minutes ! ». J'y reconnus alors la patte de Laëtitia, que l'on a découvert jadis au « Martin bel air », sis à Saint-Martin-du-Tertre. Une bonne petite table locale que l'on évoquera un de ces quatre dans cette chronique....
SENS : Appréciée de la clientèle, elle n'avait pas son pareil pour préparer un « Américano », avec LA recette de son père-grand ! Après un court passage dans une chaîne que je ne citerai pas, là-voilà, à sa place, chef de salle de la toute nouvelle « Table du Boucher ».
Bienvenue à la maison TROTOUX ! Guillaume y prit la suite de son père Rémi, après avoir exercé dans de belles boutiques, tant à Lille, que chez « Pouy » à la capitale. Voici trois ans, par le biais d'importants travaux, il créa cette boucherie du XXIème siècle, avec son étal arrondi.
Ce n'est pas la première fois que se crée à Sens un restaurant à viandes. Le précédent, ce fut voici il y a quelques années « Le Cav's », comme comptoir à viandes. C'était bon, certes, mais cher et chichiteux. Je me souviens encore des salsifis au chocolat en dessert ! Cela ne dura point. Peut-être y manquait-il un brin de gourmandise tout simplement ? Si certains clients vont au restaurant, d'autres s’y rendent aussi pour manger. CQFD !
Mais revenons rue Etienne Mimard, et poussons la porte vitrée de ce petit antre. Notre calligraphe est là, sa craie est rangée : les clients peuvent arriver ! Le décor est chaleureux, et la juxtaposition de tables hautes et basses, y est plutôt heureuse. Quelques saucissons pendouillent, juste histoire de nous narguer !
La possibilité de se sustenter dès potron-minet !
« La Table du Boucher » pour Guillaume, c'est le prolongement de sa boutique, avec la possibilité pour la clientèle, de choisir un morceau sur l'étal. Même de bon matin, pour un « p'tit mâchon », plus très diététiquement correct en 2022, mais ayant l'avantage de faire plaisir, c'est déjà ça !
On s'attable donc confortablement dans cette petite salle contiguë à la boucherie. La planche-apéritif, composée de saucisson de porc noir de Bigorre bien poivré et de chorizo est plaisante. Avec ce joli vin de Fixin. Aujourd'hui, la maison propose une souris d'agneau ou une entrecôte blonde d'Aquitaine. Le tout est accompagné de gratins (chou-fleur ou courgettes). Ou bien votre autre choix se portera sur le bel étal que l'on zyeute depuis notre table !
Quelques crudités pour commencer : de la betterave, une bonne piémontaise et une salade grecque, sans sirtaki, dommage ! Une dame seule se régale à la table voisine. Derrière nous, des parents déjeunent avec leur fille restauratrice. Elle est établie avec son mari, en terre vendéenne, à Aizenay. L'établissement s'appelle « La Sitelle ». Le Michelin parle de recettes originales avec de nombreux accords terre-mer, ainsi que d'un accueil agréable et attentionné.
Les petites « blagounettes » entre deux assiettes !
Le pain, ça compte ! Il est bon et bien cuit. Il provient de la proche boulangerie- pâtisserie tenue par Eric GAUFILLIER. On en profite pour saluer ce sympathique artisan, présent dans la cité de Brennus depuis plus de trente ans. Son frère, pâtissier, officie à Provins.
L'entrecôte arrive impeccablement saignante. Elle fut cuite à la plancha. C'est la mode ! Personnellement, il me semble que pareil morceau poêlé et arrosé durant cuisson, ce serait bon aussi. Même si ce n'est pas très « comme j'aime », ainsi que le serine la pub sur machin-tv ou autre ! Le gratin de chou-fleur est fort bon, bien assaisonné ; on y perçoit de fines effluves de l'indispensable muscade.
Laëtitia, quant à elle, passe de table en table, un mot gentil pour chacun, une « blagounette » entre deux assiettes !
Le dessert maison du jour est une tarte aux figues. D'autres sont préparés par la maison GAUFILLIER et proposés à la dégustation. Bonne pioche que cette tarte aux figues, ce fruit si finement granuleux. Puis, vient le moment du café servi avec un nougat local.
C'est chouette, cette « p'tite Table du Boucher ». Bravo au courageux Guillaume qui ignore les trente-cinq heures. Et bravo aussi à notre calligraphe préférée ! Nous reviendrons pour une viande poêlée cette fois-ci ! Tant pis pour « comme j'aime » !
En savoir plus :
Les + : cadre agréable, originalité du concept, service au top, prix des vins raisonnables avec notamment un Irancy de chez CANTIN servi à 25 euros la bouteille, c'est rare !
Les - : les tarifs sont raisonnables, mais au prix d'un bon restaurant cependant (soit environ celui d'un menu à 35 euros, référence du « Bib gourmand » dans le guide Michelin), l’établissement aura tout intérêt à prendre avec le temps - Paris ne s'étant pas fait en un jour - un virage, un peu plus cuisiné. On pense aux sauces et jus, notamment. Beurre d'herbes, sauce bordelaise et autres sauces Foyot s’accorderaient volontiers avec miss entrecôte (blonde d'Aquitaine ou brune des Alpes, c'est vous qui voyez !). Un noble support de choix...
La Table du Boucher Maison TROTOUX (sur Facebook)
09, rue Etienne Mimard
SENS
Tel 03. 86. 65. 18. 20.
Boucherie-charcuterie : du mercredi au lundi.
La salle est ouverte lundi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 09 à 19 heures.
Précisions : l’établissement n'étant pas un restaurant, au sens légal du terme, il n'y est pas servi d'alcools forts (apéritifs, digestifs...).
Gauthier PAJONA
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L’union des droites pour faire barrage à Emmanuel MACRON, seul leitmotiv d’Antoine DIERS (Reconquête !)
mars 02, 2022A l’heure qu’il est, le soulagement doit gagner les rangs des partisans de Reconquête. Leur candidat fétiche, Eric ZEMMOUR, a obtenu suffisamment de parrainages, sur le fil du rasoir il est vrai, pour concourir à la course menant à l’Elysée. Une respiration supplémentaire pour Antoine DIERS. De passage en terre icaunaise il y a quelques jours, lors d’une rencontre publique à l’Abbaye de REIGNY, il ne doutait pas que son candidat y parvienne...
VERMENTON : « On va aller chercher les voix, une par une, pour qu’au soir du 24 avril, notre nouveau président se nomme Eric ZEMMOUR ! ». Ultra motivé, le porte-parole de la nouvelle formation politique incarnée par l’ancien polémiste du PAF (paysage audiovisuel français) Antoine DIERS affiche un large sourire. Se retrouver, en compagnie de Laurence TROCHU, cheffe de file du Mouvement Conservateur, autour de militants enthousiastes lui permet de prendre le pouls, au plus près du terrain. Celui de l’Yonne, en l’occurrence.
Le lieu, tout d’abord, n’a pas été choisi par hasard. Une ancienne abbaye cistercienne, discrète et complexe à trouver dès la nuit tombée, faisant office de symbole. Comme pour signifier que Reconquête serait partie en croisade contre ses adversaires ?
Le cadre de l’interview est, on ne peut plus confortable, devant l’âtre flamboyant d’une large cheminée où crépite un joli feu de bois.
Affable, souriant et ouvert à l’échange, Antoine DIERS estime en préambule de l’entretien que les sondages sont plutôt favorables à son candidat.
« Cela se passe très bien puisque bon nombre d’instituts donnent Eric ZEMMOUR désormais au second tour de la présidentielle face à Emmanuel MACRON. Nous sommes en train de réussir notre pari : celui de rassembler les droites derrière le projet porté par Reconquête… ».
« Beaucoup de Républicains et de RN se sentent trahis… »…
Sauf que depuis la date de cette interview, les évènements belliqueux survenant en Ukraine du fait de l’invasion russe semblent brasser quelque peu la donne. Sans doute à cause de plusieurs prises de positions médiatiques de l’ancien éditorialiste, jadis, soulignant le patriotisme de Vladimir POUTINE.
Nonobstant, l’union des droites reste le leitmotiv privilégié des composantes de Reconquête. Aujourd’hui, la formation peut compter sur un arrimage participatif des représentants de petites structures comme VIA La Voie du Peuple, dont le leader n’est autre que l’ancien candidat à la primaire des Républicains en 2017 Jean-Frédéric POISSON, le Mouvement Conservateur, identifié par l’ex-LR Laurence TROCHU et le CNIP, le Centre national des Indépendants et des Paysans, dont Paul TEQUI est le porte-étendard dans l’Yonne.
A ce propos, Antoine DIERS confirme que la porosité est de règle entre les toutes formations à l’estampille de la droite en France.
« Vous savez, ajoute-t-il, il y a beaucoup de Républicains qui en ont assez de se sentir trahis par l’actuelle direction de leur parti et qui désirent rejoindre une droite de conviction ».
Une circonvolution contagieuse qui gagne aussi par effet gigogne les rangs du Rassemblement National. On l’a observé avec les prises de guerre d’Eric ZEMMOUR ces dernières semaines dont Gilbert COLLARD ou encore Nicolas BAY.
« J’ai un message à adresser aux électeurs du RN, souligne Antoine DIERS, il est clair qu’à l’heure actuelle Marine LE PEN ne peut pas l’emporter. Beaucoup ne soutiennent plus leur candidate qui a fait trop de compromissions… ».
La prégnance de Génération Z dans la stratégie zemmourienne…
Reste le cas des abstentionnistes. Nombreux, comme chacun le sait. Serait-ce là la clé de voûte pour faire trébucher tout l’édifice qui se construit depuis longtemps autour de la réélection du Président de la République ?
« Tous les jours, je rencontre des personnes qui ne votaient plus depuis dix ou vingt ans. Certains se reconnaissent dans nos propositions par ses choix, clairs et précis… ».
De là à ce qu’ils s’invitent de nouveau dans le jeu en déposant leur précieux bulletin dans l’urne le 10 avril ? Pas si sûr !
La jeunesse représente un autre pôle de convergence d’intérêt sur lequel Reconquête travaille d’arrache-pied.
« On voit aussi l'impact auprès des jeunes. Et cela a commencé il y a bien longtemps avec Génération Z et les premières séances de collage d'affiches. Bien avant qu’Eric ZEMMOUR ne se soit déclaré comme un candidat officiel. On disait que les jeunes Français ne s’intéressaient plus à la politique. On pensait que les jeunes ne votaient plus ! C’est faux ! La jeunesse nous revient parce qu’ils sont confrontés, en premier lieu aux problèmes liés à l'immigration, aux problèmes liés à l'insécurité. Ne parlons pas de leurs usages dans les transports ! ».
Fustigeant le système de parrainages actuel, « véritable atteinte à la démocratie et à la pluralité des candidatures », qui aurait pu barrer la route du leader de l’union des droites, Antoine DIERS confirme que ce dispositif sera retoqué si prise de l’Elysée il y a.
Quant aux échéances législatives, elles ne figurent pas encore dans les esprits des aides de camp du candidat. « Nous sommes trop concentrés pour faire gagner Eric ZEMMOUR en avril. On s’intéressera à ce sujet après… ».
Peut-être ! Mais, il n’est jamais trop tard d’y penser avant, sous le sceau de l’anticipation !
Thierry BRET
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La guerre en Ukraine brasse les carte de la consommation automobile : alors plutôt thermique ou électrique ?
mars 02, 2022Parmi les conséquences de la guerre russo-ukrainienne, la plus forte à long terme sera surtout la flambée des prix du baril de Brent. Les pays producteurs de pétrole ne pourront pas pallier l’arrêt des importations venant de Russie, face à une demande croissante. De plus, les réserves de l’Europe ne sont pas au plus haut et la France assure trois mois d’autonomie. Un impact certain sur l’automobile…
TRIBUNE : Si la Russie ne peut plus exporter son pétrole, c’est tout de même le troisième producteur mondial, le Brent pourrait rapidement atteindre 120 dollars le baril ! On peut difficilement compter sur d’autres pays qui sont déjà au taquet. L’Iran peut cependant augmenter sa production de un million de barils/jour et les Etats-Unis peuvent dépasser les 11,5 millions de barils/jour. Pour cela, il faut réaliser des investissements qui ne produiront leurs effets qu’en fin d’année 2022. De plus, il y a fort à parier que l’Iran en profitera pour exiger des assouplissements concernant sa production d’uranium enrichi…
A 120 dollars le baril, nous serons à plus de deux euros le litre d’essence. Contrairement à ce que dit le patron du MEDEF, les taxes à elles seules n'expliquent pas tout. Il y a une autre raison : c'est la valeur de l'euro face au dollar, plus faible aujourd'hui qu'il y a une dizaine d'années. L'euro a perdu environ 15 % de sa valeur face à la monnaie américaine. Cela pèse fortement sur la facture pétrolière de la France puisque nous payons toujours l'or noir en dollars. Peut-on jouer sur les taxes de l’Etat ?
La composition du prix du carburant est la suivante : pétrole brut (37,6 %), raffinage (6,1 %), transport et distribution (7,2 %), fiscalité (49,1 %). L’Etat prélève ainsi près de la moitié du prix de l’essence. Peut-il diminuer les taxes ? Oui en théorie car il l’a fait dans le passé, alors pourquoi pas de prévision de diminution substantielle ?
Comparatif véhicule à essence / voiture électrique…
Parlons du prix : toutes aides confondues (Etat, région), une Renault ZOE tout électrique de 110 CV peut passer de 32 000 euros à 18 000 euros. En comparaison, une CLIO essence de 65 CV est facturée 17 500 euros. Avec une voiture électrique, le prix d'un plein électrique est en moyenne de deux euros pour cent kilomètres en profitant d'un système de charge à domicile. Soit environ 400 euros pour 20 000 kilomètres, c'est à dire 2 100 euros de moins que le véhicule thermique. Si vous rechargez votre voiture à la maison, vous pouvez également opter pour des contrats d'électricité adaptés à la recharge de voitures électriques, sous le mode d'alternance heures pleines-heures creuses, qui vous permettront de recharger au meilleur moment pour votre budget.
Il est recommandé de réaliser un entretien du véhicule électrique tous les 30 000 km, contre 15 à 20 000 pour les voitures thermiques. Selon l’étude de « Consumer Reports », sur la durée de vie totale d’un véhicule électrique, les économies moyennes s’élèveraient à un montant presque égal à 4 000 euros.
La durée de vie d'un moteur de voiture électrique moderne est estimée à plusieurs millions de kilomètres. Pour un usage dans la moyenne (soit 30 à 40 km par jour, ou 20 000 km par an), le moteur pourrait donc fonctionner parfaitement pendant plus de cinquante ans !
On le voit bien, non seulement l’acquisition d’une voiture électrique est rentable à court terme mais également à long terme.
On peut ajouter que RENAULT vend à la Russie presque autant qu’en France. La crise ukrainienne peut aussi déboucher sur une crise dans le secteur automobile.
L’Etat travaille-t-il à une stratégie consumériste ?
On peut se poser la question. Existe-t-il, du côté de l’Etat, une stratégie concernant un prix de l’essence le plus haut possible afin de booster les véhicules électriques? Pourquoi pas et ce serait non seulement bénéfique pour tout le monde et y compris pour l’écologie !
Les constructeurs automobiles pourraient de leur côté réaliser une étude approfondie : quelle zone de prix acceptable par le plus grand nombre de consommateurs, pour le prix d’une voiture électrique, en tenant compte de deux facteurs. Les aides possibles de l’Etat et le seuil de rentabilité d’une telle configuration ? Plus simplement, il faudrait vendre combien de voitures au minimum et à quel prix maximum ?
Jean-Paul ALLOU
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Eclipse totale sur un soleil radieux : l’au-revoir à Marie-Aimée SIOPATHIS, éternelle humaniste à la grandeur d’âme
mars 01, 2022La douleur. Vive, insondable. Elle pique l’esprit avec fulgurance. Comme une aiguille interminable s’enfonçant vers le cœur. Coincé dans un inéluctable étau qui broie la moindre parcelle de bonheur de celles et de ceux qui restent. Un sentiment de légèreté, pourtant, revient aux doux souvenirs des jours heureux. De ceux partagés à ses côtés, au détour d’une existence associative très investie : l’Ordre de Malte ou le Kiwanis Club d’Auxerre. Entre autres…
APPOIGNY : « Quel prodige la Mort ! La Mort et son frère, le Sommeil ! L’une, pâle comme la Lune qui là-bas s’évanouit avec les lèvres d’un bleu livide ; l’autre, rosé comme le matin, quand trônant sur la vague de l’océan, il empourpre le monde… ».
Les mots du poète britannique, Percy SHELLEY, posés sur le vélin en 1813, réchauffent l’âme. Pathétiques moments de quête au réconfort où l’on souffre en silence en tentant de se raccrocher à la vie parce qu’il est de notre devoir de poursuivre le chemin entamé. Afin de perpétuer la mémoire du défunt. En pleurant celui ou celle, trop tôt disparu. Et en ravalant péniblement son chagrin parce qu’il faudra toujours soutenir, avec force et vigueur, celui qui survit à ce cap inextricable de la vie que l’on nomme la mort : le survivant. Qu’il soit époux, mari, compagnon…
Personnalité attachante, joyeuse, empathique, impliquée, communicante. Telle était Marie-Aimée SIOPATHIS, épouse du conseiller départemental de l’Yonne et maire d’Appoigny, Magloire. Une figure qui ne s’effacera jamais des mémoires collectives et disparue, trop tôt en ce lundi ensoleillé, en fin de matinée. Dans la clarté incandescente de l’astre diurne, après avoir lutté avec vaillance et courage contre une longue maladie.
Généreuse et altruiste : deux des caractéristiques d’une femme investie…
Quelle belle âme que cette Marie-Aimée (elle portait très bien ce prénom si caractéristique) ! Une fille à l’écoute, en soif de découvertes et de rencontres utiles à sa progression intellectuelle, à son épanouissement personnel au contact des autres. Un rayonnement qu’elle saura mettre en lumière au bénéfice de l’Ordre de Malte, avant d’irradier les actions sociales de l’un des clubs services de l’Auxerrois, qui la pleure, aujourd’hui, le Kiwanis d’Auxerre.
Toujours avec humilité et générosité. Un élan du cœur qui la portera à la présidence de cette structure associative, dont le credo n’est autre que le mot anglais : « we build ». Nous construisons. Au bénéfice de l’enfance. Au profit de l’Humanité.
Gageons qu’au fil de ces expériences, professionnelles, associatives et personnelles, aux côtés de son époux et de ses enfants, elle aura su en construire de belles choses lors de son cheminement sur Terre.
Des choses abouties et inachevées. Peut-être que de là-haut, elle poursuivra sa destinée de créatrices de projets au service d’autrui avec sa grandeur d’âme…
« Paix ! Paix ! Il n’est pas mort, il ne dort pas ! Il (elle en l’occurrence) s’est réveillé du songe de la vie ». Extrait de l’élégie « Adonaïs », de Percy SHELLEY, datant de 1821. Ce n’est qu’au au-revoir et non un adieu, Marie-Aimée…
Thierry BRET
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Il incarne l'avenir de la CCI de l’Yonne : Thierry CADEVILLE en métronome de la prochaine mandature
février 28, 2022Les projets sont multiples. Plus d’une dizaine, au total. Patiemment réfléchis. Mûrement élaborés avec l’ensemble des élus de la nouvelle mandature dont bon nombre de représentants fraîchement installés. Ces derniers se retrouveront à partir du 10 mars au siège de la Chambre de Commerce et d’Industrie pour en affiner leurs contours. Pas à pas, le nouveau visage de l’organe consulaire de l’Yonne prend ses marques. En successeur légitime de l’ancienne figure, Alain PEREZ…
AUXERRE : Pas de divergence, en vue. Bien au contraire. Les 36 élus qui composent la nouvelle équipe de la chambre consulaire départementale de l’Yonne, afférente au commerce et à l’industrie, sont au diapason. De manière intégrale. Ayant démontré une très forte appétence à s’engager derrière des projets significatifs et concrets.
D’ailleurs, ils seront présents lors de la prochaine assemblée générale de mars, le 10, en vue de l’élaboration du contrat de mandature. Le canevas de toute cette ossature directionnelle, pilotée par Thierry CADEVILLE, nouvellement choisi pour succéder à Alain PEREZ.
Un premier critère de satisfaction pour l’entrepreneur icaunais (il dirige la société de services industriels ALGAN SIREC) : « on jouera notre partition comme une équipe soudée ».
Ce jour-là, il s’agira de peaufiner ce contrat de mandature, d’en enlever les aspérités, de le rendre plus conciliable entre toutes ces personnes à la composante hétérogène. Une dizaine de grands projets y seront dévoilés. Ceux qui tiennent à cœur à Thierry CADEVILLE, dans la continuité à la fois de son prédécesseur mais tout en y apportant sa marque de fabrique.
Des dotations de l’Etat qui ont réduit considérablement la voilure organisationnelle…
Parmi les lignes tendancielles : l’attractivité du territoire, la formation professionnelle, l’enseignement. Le soutien à l’entrepreneuriat, aussi, on en s’en doute !
Dans un contexte économique délétère, coincé entre crise sanitaire et situation extrême aux portes de l’Europe, le milieu économique doit s’arrimer solidement à ses convictions pour avancer. Des éléments conjoncturels qui n’ont pas l’heur de perturber le flegme quasi britannique de notre interlocuteur qui a su apprivoiser tous les rouages de l’organisme consulaire, durant ces onze premières années de mandat en qualité d’élu. Aux côtés d’Alain PEREZ, le garçon a su apprendre méticuleusement le fil d’Ariane de cet édifice institutionnel.
Même si les dotations de la CCI en provenance de l’Etat ont fondu comme neige au soleil en l’espace de quelques années. Des ponctions drastiques qui ont mis à mal le système organisationnel et financier de la chambre, en secouant très sérieusement le cocotier.
Faisant fi de ces décisions qui pourraient paraître arbitraires à bien des égards en y regardant de plus près, Thierry CADEVILLE s’appuie sur trois axes de travail. Le conseil aux entreprises est l’un d’entre eux. La formation, le deuxième, rappelle que CCI France propose à travers l’Hexagone un dispositif chevronné auprès des apprenants qui en fait l’un des premiers de France. Enfin, pour clore ce tiercé gagnant, il y a les pépinières. Ou hôtels d’entreprises. Un lieu d’accueil qui offre la judicieuse opportunité aux néophytes de l’entrepreneuriat de se frotter les ailes à leurs marchés en bénéficiant de multiples prestations et services, façon tremplin.
Amplifier les services marchands générateurs de possibilités financières…
Si le site de Joigny est tombé dans l’escarcelle de BGE Nièvre Yonne en 2021, que dire des 130 structures professionnelles accueillant leurs 450 emplois qui forment cette vitrine éclectique d’un savoir-faire made in Yonne ?
A Saint-Florentin comme à Sens, à Tonnerre ou à Toucy mais aussi à Auxerre, voire à Avallon sous le sceau de la Chambre économique du secteur, la CCI quadrille le terrain de ces initiatives.
« Je compte mener à bien tous les projets déjà amorcés, insiste Thierry CADEVILLE, notamment l’amplification des services marchands afin de pallier au désengagement de l’Etat et des collectivités… ».
Des services qui se déclineraient moyennant contributions financières et seraient optimisés grâce aux possibilités de partenariats, les aides à la création des entreprises, l’expertise comptable. Générer des recettes pour contribuer à l’équilibre financier est devenu le fil conducteur stratégique de la vénérable maison.
Dans son for intérieur, le nouveau président de cette entité structurelle qui fédère plus de quinze mille sociétés dans l’Yonne veut redorer le blason de l’organe dans le microcosme professionnel.
« Les entrepreneurs n’ont pas toujours conscience des aides que nous pouvons leur apporter, souligne-t-il.
Gageons que Thierry CADEVILLE en fin tacticien et adepte de la communication saura trouver les mots justes pour leur rappeler !
Thierry BRET
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