Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
La semaine 10 par monts et par mots… : être une femme des années 2020, pas si simple, en vérité…
mars 16, 2024Inégalités professionnelles et salariales, problématiques de sexisme et de violences intrafamiliales, dévalorisation à outrance par l’image, les réseaux sociaux et la publicité, cibles préférées des intégrismes religieux, autocratiques et fanatiques… : être une femme dans la société actuelle ressemble à s’y méprendre à une véritable sinécure. Pire : c’est parfois un parcours du combattant au quotidien où rien n’indique à terme qu’elles sortiront victorieuses dans ce monde où l’obscurantisme à tout crin reprend du poil de la bête…
Lundi
Ambiance des plus œcuméniques pour les obsèques de Jean-Pierre SOISSON, avec des élus diamétralement opposés sur l’échiquier politique, assis parfois côte à côte sous les voûtes de la cathédrale. Le député André VILLIERS était le premier à s’en féliciter : « une véritable communion où chacun est venu évoquer le petit bout de chemin fait avec Jean-Pierre. La preuve la plus tangible, par ces applaudissements où l’on ne reconnaissait pas ceux de droite ou ceux de gauche… ». Posant malicieusement pour le photographe entre deux amis rencontrés sur le parvis à l’issue de la cérémonie. D’un côté, Gilbert PLESSY, ancien maire de Molesmes et des Hauts-de-Forterre, classé divers droite et de l’autre, Jean HUEBRA, conseiller municipal de Courson-les-Carrières pendant un quart de siècle, aux sympathies socialistes connues de tous.
Mardi
Déjà utilisés la veille en Italie au départ de la « Tirrano-Adriatico » par leur leader Jonas VINGEGAARD, les casques « new-look » de l’équipe néerlandaise Visma ont fait une apparition remarquée dans le paysage auxerrois, lors du contre la montre par équipes, troisième étape de cette « course du soleil » qu’est Paris-Nice. Des casques futuristes supposés limiter l’entrée d’air et assurer aux coureurs une meilleure aérodynamique qui n’ont pas manqué d’alimenter commentaires et polémiques. Ambiance « Daft Punk » pour les uns, version canari du masque de « Dark Vador » pour les autres, sans que l’on sache très bien si par-delà leur ligne esthétique faisant la joie des nostalgiques de la « Guerre des étoiles », ces nouveaux casques privilégient la performance au détriment de la sécurité des coureurs en cas de chute… Fonction première, est-il nécessaire de le rappeler, de tout casque qui se respecte !
Mercredi
L’appétit du Qatar pour les joyaux nationaux semble sans limites. Déjà des millions d’euros dépensés pour l’acquisition de symboles prestigieux que ce soit dans les secteurs du luxe, du sport, de la distribution ou de l’hôtellerie, à l’image des magasins parisiens du Printemps, du Concorde Lafayette et du Royal Monceau à Paris, du Carlton à Cannes, de la maison de couture Balmain ou de la prestigieuse course hippique du Prix de l’Arc de triomphe, sans oublier le PSG, bien sûr… Après avoir déjà dépensé des fortunes pour entrer au capital des plus grandes entreprises du CAC 40, parmi lesquelles Total, Lagardère, LVMH, Véolia ou France Telecom, l’Emirat a signé récemment un nouveau plan d’investissements à l’horizon 2030, de 10 milliards d’euros dans des secteurs nationaux à haute valeur stratégique, comme le numérique, la santé, la transition énergétique ou encore, l’intelligence artificielle… Version luxe des « Restos du Cœur » pour les uns, cheval de Troie de notre économie nationale pour les autres, avec cette question en suspens : pour quelle contrepartie ?
Jeudi
C’est demain que sera apposé officiellement lors d’une cérémonie publique au ministère de la Justice et au moyen d’une presse à main vieille de deux siècles, le sceau de la République sur le texte constitutionnel « garantissant à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse », après le vote historique de lundi dernier à Versailles. Une inscription dans le marbre qui n’est pas dénuée de sens quand on se souvient de l’hystérie des violences verbales exercées à l’encontre de Simone VEIL au moment du vote de sa loi éponyme en 1975. Une époque où chaque année en France, une cinquantaine de jeunes femmes payaient de leur vie et dans l’indifférence générale, le fait d’être contraintes à un avortement clandestin…
Vendredi
En cette journée internationale des Droits des Femmes, comment ne pas avoir une pensée pour la militante iranienne et prix Nobel de la Paix, Narges MOHAMMADI, qui purge actuellement une peine de douze ans de prison à Téhéran, symbole de ces milliers d’opposants politiques, enfermés par décision d’une oligarchie théocratique aux relents de dictature… ? Comment passer sous silence ces millions de femmes afghanes condamnées à survivre en un pays devenu tout entier, « prison à ciel voilé »… ? Comment oublier toutes celles qui à travers le monde, paient un lourd tribut, parfois même de leur vie, le simple fait d’être une femme… ?
Samedi
Après des semaines de discours misérabiliste sur le monde agricole, sa présence au beau milieu du Hall 1 dédié à l’élevage lors du récent Salon de l’agriculture paraissait presque incongrue… Le constructeur automobile britannique INEOS présentait pour l’occasion ses derniers modèles SUV Grenadier, produits en France et « conçus sur mesure », mais proposés à des prix astronomiques pouvant dépasser les 90 000 euros ! Erreur de casting ou existe-il encore des acheteurs potentiels dans la sphère agricole pour ce type d’engins… ?
Dimanche
La polémique enfle chaque jour un peu plus… Pressentie pour chanter PIAF à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris en juillet prochain, Aya DANIOKO, plus connue sous le patronyme japonisant de NAKAMURA, est devenue la cible d’un racisme ordinaire qui ne veut pas dire son nom... Accusée par certains de prendre trop de libertés avec la langue française, voire de ne pas être assez représentative de la jeunesse tricolore, la franco-malienne native de Bamako, qui a grandi en Seine-Saint-Denis, est devenue la chanteuse francophone la plus populaire au monde avec 6 milliards d’écoutes sur les plateformes, 3,8 millions d’abonnés sur Instagram et 2,7 millions sur TikTok. Des chiffres donnant le vertige mais aussi de l’urticaire à tous ceux qui, dans un sondage Odoxa Winamax RTL, la verraient bien remplacée à 25 % par Florent PAGNY, David GUETTA à 15 % ou encore, Michel SARDOU à 12 %... Au secours ! Et dire que par la faute de tous ces tartuffes, il est désormais impossible d’émettre la moindre critique négative envers la donzelle, ne serait-ce que sur l’artificialité de ses chansons, sans être taxé de « raciste » par tous les « wokistes » en puissance !
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Texte traduit du « Grean Deal Européen », version 1884. Une année bissextile. Nous sommes à l’époque où, en France, la révolution industrielle s’essouffle. Pour protéger la paix sociale, la loi Waldeck Rousseau est promulguée. Les usines tournent au charbon. Le moteur à explosion envahit notre planète et l’or noir coule à flot. Afin d’anticiper la livraison du premier moteur Diesel (1893) et d’aider le lobbying de la route à aller encore plus vite, les états de l’empire européen, réunis à Strasbourg tout près de la Ruhr, décident de stopper net le développement du ferroviaire et de supprimer la construction d’un nouveau réseau ferré.
TRIBUNE: La « Dame de Fer » et son étoile parisienne sont condamnées. En effet, le boom des années 1840 tiré par le fret ferroviaire affecte profondément le monde de l’agriculture, de l’économie, du droit et de la politique. Sans aucune hésitation et par 330 voix contre 207 (74 abstentions), le parlement de l’Empire européen décide de favoriser la circulation des « méga camions ».
Fort heureusement, à notre époque, ou les élus européens ne parlent que de « Grean Deal » cette décision « farfelue » n’aurait jamais pu voir le jour. En effet, nous avons au 21ème siècle pris conscience qu’une bonne gestion de l’environnement nous permettait de vivre heureux et en sécurité. Toutes les Intelligences Artificielles pourront vous le confirmer.
Et pourtant ce vote a bien eu lieu le 12 mars 2024, au Parlement Européen. Des parlementaires qui sans aucun scrupule et avec une vraie intelligence réelle, viennent d’adopter la directive sur les poids et dimensions des camions en Europe.
Chers conducteurs, vous croiserez sur nos belles routes de France et d’Europe, des « méga poids lourds » de 25 mètres de long, composés de 2 à 3 remorques et pesant jusqu’à 60 tonnes.
Pour optimiser les coûts de revient, ces « mastodontes » seront immatriculés dans des pays, bien à l’Est, ou l’on rémunère un conducteur près de 400 euro/mois.
En transit et équipés de « super réservoirs », ils feront le plein dans les états de l’Union européenne ou le gazole est le moins taxé. En compensations, nous demanderons aux citoyens, aux départements et aux collectivités d’investir massivement sur le renforcement des bas-côtés de routes, et peut-être même de supprimer un ou deux ronds-points qui poseraient problème.
Le nouveau risque de sécurité routière, lié notamment à la distance de freinage, devra être géré par les préfets. Enfin, cette concurrence déloyale fera définitivement disparaître le mode fluvial et le mode ferroviaire. Bienvenue dans le monde du moteur thermique de 2024, façon 1884 !
Didier MERCEY
Président LOGIYONNE
Port Fluvial de Gron
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La conquête des mandats, réussite de la CPME 89 en 2023 : l’organisation patronale renforce ses positions stratégiques
mars 15, 2024Hors d’œuvre de belle facture pour les adhérents de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) ! Tout juste, avant l’assemblée générale annuelle, il y eut une petite visite comme il se doit de l’une des belles pépites entrepreneuriales de l’Yonne, « Le BORVO », à Chemilly-sur-Yonne. Histoire de se mettre en appétit bien avant l’heure ! Dans l’intervalle, Baptiste CLERIN suivit l’ordre du jour de cette AG, sans surprise, à la lettre. Un bilan somme toute positif…
CHEMILLY-SUR-YONNE : Séquence rétrospective pour les adhérents de la CPME de l’Yonne qui étaient invités à participer à l’assemblée générale, permettant de tirer les enseignements de l’exercice écoulé. Avec à la manœuvre, le président du syndicat patronal départemental, un Baptiste CLERIN, en pleine forme et tout sourire, accueillant ses hôtes.
A ses côtés, la présence d’un rétroprojecteur, ingrédient indissociable de toute assemblée qui se respecte. Le président en fera bon usage, afin de présenter quelques slides récapitulatifs, accentuant ses propos.
Face à lui, des visages connus et reconnus du milieu entrepreneurial de l’Yonne. Le salon, sis au premier étage de la spacieuse vitrine commerciale du « BORVO », prend forme en l’espace de quelques instants. Dépourvu initialement de sièges, une curiosité, l’endroit va très vite s’adapter à la configuration assise pour que les adhérents puissent profiter de manière confortable des discours qui vont être prononcés.
Une fois le quart d’heure bourguignon écoulé, Baptiste CLERIN s’élance dans l’exercice oratoire. A l’aise, il évoque les points cruciaux de la saison écoulée. Deux rendez-vous marquants sont venus ponctuer l’année 2023 : la séance conviviale de la soirée barbecue, accueillie au Château de Villefargeau au début de l’été et la venue de François ASSELIN, chef de file de la CPME hexagonale, à Auxerre en décembre. Le président de la CPME avait noté cette visite de courtoisie sur son agenda, synonyme de son retour dans l’Yonne huit ans après son dernier passage.
En substance, Baptiste CLERIN rappela que 2023 fut riche en rencontres diverses et variées face aux élus du département afin de présenter les arcanes de la structure et son nouveau bureau mais aussi auprès des sphères économiques et sociales du territoire. Soit plus de 90 % des invitations qui auront été honorées au terme de l’exercice 2023, de quoi satisfaire ses responsables.
Des prises de mandat très conquérantes dans l’Yonne et la région
Moyennant quoi, de nouveaux partenariats auront été conclus en 2023 (on pense à ceux réalisés avec le groupe VYV ou à la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain) ; les relais d’influence, au service de la défense des adhérents, ont été également accentués au cours de cette période.
Baptiste CLERIN eut un mot ensuite sur les mandats représentatifs, exercés par des représentants de la CPME 89. Il débuta par une présentation du rôle de Ghislaine MOREAU qui siège depuis un peu plus d’un an en qualité de présidente des Prud’hommes de l’Yonne. La vice-présidente en charge du commerce est depuis sa nomination très investie et fait beaucoup pour les entreprises de l’Yonne. D’autres nominations ont été profitables à la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises au sein de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) et la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), des mandats sociaux très importants.
Les six juges du TASS (Tribunal des Affaires Sanitaires et Sociales) ont été renouvelés. Une stratégie de prise de mandat qui s’avère payante pour la CPME, y compris à l’échelle régionale. Un des objectifs de 2023.
Grâce à Olivier JOSSELIN qui a été nommé au Comité régional pour la biodiversité ou Freddy HEBRARD, qui a hérité d’une mission au sein de l’UGECAM, Union pour la Gestion des Etablissements des Caisses de l’Assurance maladie. Un tour de force qui devait se concrétiser aussi au CESER où sur les quatre places revenant à la CPME de Bourgogne Franche-Comté, l’antenne de l’Yonne a obtenu un accessit avec la désignation de Didier BARJOT, ce qui facilite désormais les accès et les relais dans les domaines de l’économie sociale et solidaire de la contrée.
Un pôle Femmes qui ne cesse de croître…
Du côté des évènementiels, la CPME de l’Yonne a repris du poil de la bête après le triste épisode de la COVID 19, renouant ainsi avec des rendez-vous incontournables et conviviaux telles que les soirées thématiques sur la loi de finance, la médecine du travail, la relation conflictuelle en entreprise et sa gestion, la visite de la maison d’arrêt d’Auxerre – à l’instar du centre de détention de Joux-la-Ville, les entreprises de l’Yonne peuvent confier des missions professionnelles aux détenus avec de la production en petite série qui travaillent dans des ateliers spécifiques -,ou encore la fameuse soirée détente autour d’un barbecue géant.
Grâce au travail du groupe animation qui s’est constitué au sein de la CPME icaunaise, une première soirée d’intégration des nouveaux adhérents a pu se dérouler en présentant les fondements de la CPME, ses objectifs et ses différents partenaires. D’ailleurs, Baptiste CLERIN donna rendez-vous courant avril aux nouveaux adhérents 2024 pour participer à la prochaine manifestation.
La féminisation trouve toujours grâce aux yeux des responsables de la structure départementale avec le pôle ad hoc qui a continué à proposer de fructueuses rencontres. La structure fonctionne bien et se veut riche en partage et en idées. L’affluence est même à la hausse et dépasse déjà celle de l’année dernière, de bon augure selon le président.
« Ce pôle Femmes continue à se développer, ajouta Baptiste CLERIN, ce qui est une belle satisfaction pour tout le monde. Un groupe qui est soutenu par VYV, partenaire officiel de cette animation spécifique. A sa tête, Sophie BILLON (Billes de Sucre) distille de nombreuses idées pour développer le concept et l’animer. Une initiative, copiée par d’autres structures, preuve que la CPME est précurseur dans bien des domaines.
Une délégation de l’Yonne a aussi participé au salon Impact PME à Paris, une manifestation portée par la Confédération.
« Cela nous a permis de rencontrer des ministres, précise le président de l’Yonne, notamment Bruno LE MAIRE ou Olivia GREGOIRE. Nous avons pu passer des messages aux membres du gouvernement… ».
Bien sûr, Baptiste CLERIN ne pouvait conclure cette présentation bilan sans insister plus particulièrement sur la venue auxerroise de François ASSELIN, au mois de décembre, grâce au travail de plusieurs partenaires (CERFRANCE, Harmonie Mutuelle ou encore la Banque Populaire BFC ainsi que le Département de l’Yonne et Centre France Evènements par le biais du parc des expositions).
Bref, un des bilans des plus corrects pour une association patronale qui regroupe près de 150 adhérents et qui est force de proposition sur le sol icaunais.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : « Le Bistrot de la Place » à Champs-sur-Yonne, réservez car le succès est au rendez-vous !
mars 15, 2024Des bistrots de la place dans nos villages, on aimerait en rencontrer plus souvent. Ils sont une sorte de garants d'un lieu de rencontre, mais aussi d'un lien social, de ces endroits où l'on discute de tout et de rien. Mais, force est de reconnaître qu'il en demeure hélas de moins en moins dans l'Yonne, tout comme ailleurs. A Champs-sur-Yonne, jolie bourgade de 1 600 habitants, la RN6 étant déviée, on ne pense pas - à tort - à aller s'y promener. Notamment au bord de la rivière. Antan dans ce village, « L'Auberge des Rosiers » fut une belle ambassade bourguignonne, tenante d'une cuisine simple et bonne…
CHAMPS-SUR-YONNE : Ce bistrot villageois était tenu, voici une douzaine d'années, par « Gilou », un truculent bistrotier qui commença boulanger, comme nombre de bistrotiers jadis d'ailleurs, troquant le travail de nuit pour des horaires, plus diurnes. Il faisait bon s'y accouder quelques instants au comptoir en formica, avec l'ami vigneron Philippe DEFRANCE de Saint-Bris-le-Vineux !
Aujourd'hui, la dynamique patronne du lieu n’est autre que Cécile, que l'on connut par le passé à Auxerre. La vie à la campagne semble lui convenir parfaitement, tout comme la gestion de ce commerce villageois, épaulée par une jeune et sympathique équipe. On y propose une cuisine simple, faite maison et servie au déjeuner à 15,5 euros pour deux plats et 18,5 euros avec entrée, plat et dessert. Il y a aussi une carte. Il est toutefois prudent de réserver, car le succès est au rendez-vous.
Un mets symbolique de notre région : le jambon à la Chablisienne
Le vin, côte d'Auxerre blanc, proposé au comptoir, manque peut-être un brin de corps. Mais, il est accompagné de quelques croûtons et de rillettes : une bonne idée, trop rarement mise en œuvre dans nos bistrots, à contrario des bistrots espagnols, portugais ou encore italiens.
Attablés, le repas commence plaisamment avec un aligoté du réputé domaine Giraudon de Chitry. La terrine de poisson est bonne. Elle est servie avec une salade bien assaisonnée. En plat, le jambon à la chablisienne offre une sauce très onctueuse. L'accompagnement (carottes et riz) convient parfaitement à ce mets, si symbolique de notre région. Le plat au menu est un jarret, agrémenté de frites qui hélas ne sont pas maison. En dessert, la tarte à l'Alsacienne est bonne : mention spéciale pour le café qui s’accompagne d'une rarissime mignardise maison.
Des bistrots à l’ancienne à préserver !
En salle, on s'active avec le sourire. Les ouvriers ne tardent pas à retrouver leur fourgon, à destination d'un chantier quelconque. L'étape dans ce bistrot villageois, toujours d'une propreté impeccable, est des plus plaisantes. Nous reviendrons ! Des bistrots de cet acabit sont à préserver impérativement avant qu'il ne soit trop tard. Une bonne solution, c'est d'y aller ! CQFD.
En savoir plus
Les - : les frites sont surgelées, dommage !
Les + : la propreté des locaux est à signaler. Le rapport qualité-prix est bon tandis que le service est aimable.
Contact
Le Bistrot de la Place
02, Place Saint-Louis
89290 CHAMPS-SUR-YONNE
Tel : 03.86.33.42.59.
Ouverture du lundi au samedi au déjeuner, en soirée les jeudis et vendredis.
Première formule : à 15,5 euros.
Stationnement facile, et la gare à proximité.
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
« Prévenir et guérir de ce fléau » : les violences intrafamiliales engendrent moult réflexions à l’abbaye Saint-Germain
mars 13, 2024On ne pouvait passer sous silence l’insoutenable problématique des violences intrafamiliales à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte pour les Droits des Femmes. Plusieurs instances institutionnelles de l’Yonne (le Conseil départemental, le CCASS de la Ville d’Auxerre, les Pôles Enfance et Lutte contre les exclusions de la Croix Rouge) ont proposé un passionnant débat, à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, autour de cet item fondamental de notre société. S’appuyant sur le spectacle débat, concocté par la compagnie théâtrale, « La Belle Histoire »…
AUXERRE : Une douzaine de scénettes. Convaincantes, traduisant presque des épisodes classiques de la vie ordinaire, parfois teintées d’humour. Oui, mais voilà, le scénario se tend. Les comédiens de la compagnie « La Belle Histoire » y injectent de la violence, des invectives, de l’insoutenable.
On doit ce spectacle débat au collectif « A Vif ». Il lutte au quotidien contre la banalisation des violences intrafamiliales. Celles que l’on nommait il y a peu encore les violences conjugales. A partir des témoignages de victimes de ce qui demeure inqualifiable a été créé ce spectacle, suscitant bon nombre d’interrogations parmi l’auditoire. Un public composé de professionnels mais également de personnes accompagnées. On notera la présence parmi l’assistance de la vice-présidente du Département en charge de ce dossier, Catherine MAUDET, de Céline BAHR, élue à la Culture à la Ville d’Auxerre et conseillère régionale ou encore de Marie-Ange BAULU, élue ERRE de l’Agglomération de l’Auxerrois. Toutes devaient ouvrir la séance de cette animation ô combien importante.
Etat des lieux des réalisations déclinées par le Conseil départemental de l’Yonne
Précisément, Catherine MAUDET retint l’attention en présentant tout ce qui a été mis en place par le Conseil départemental de l’Yonne à ce propos. Soit la traduction dans les actes d’une ligne budgétaire s’élevant à 208 000 euros d’aides aux associations.
« Il existe 23 référents VIF (Violences Intrafamiliales) dans chaque Unité Territoriale de Solidarité spécifiquement formés pour détecter et accompagner les victimes, devait-elle expliquer avant de décliner d’autres actions, il y a l’hébergement des femmes isolées sans ressources avec enfant de moins de trois ans ; nous avons déployé des informations collectives en milieu scolaire, mis en place des unités d’accueil pédiatriques pour enfants en danger… ».
Puis, l’élue départementale ajouta que « les Unités d’accueil pédiatrique des enfants en danger (UAPED) étaient en cours de constitution tant à Auxerre qu’à Sens avec le concours du parquet, de l’Agence régionale de Santé (ARS) et des municipalités concernés ». Quant à la prise en charge des mineurs présents lors d’un homicide au sein du couple, elle intègre ces priorités.
« Nous renforçons également la mise en place d’intervenants sociaux en gendarmerie, souligna l’oratrice, ainsi en novembre dernier, nous en avons créé un deuxième poste sur le département dans le nord de l’Yonne. Il y a aussi la médiation familiale, les accueils de jour et les lieux de parents enfants. ».
Tous les acteurs du territoire se mobilisent…
En 2023, ce sont 144 situations et 615 rendez-vous qui ont été accompagnés par le service social départemental. Rappelons que tous les territoires sont concernés par ces initiatives.
Dans les faits, c'est aussi une coordination et une coopération étroites entre tous les acteurs du quotidien, avec les élus ERRE et l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne (AMR89), présidée par Dominique CHAPPUIT.
Tous possèdent une oreille attentive auprès des victimes afin de mieux les sensibiliser, les former, et les informer depuis plus d’un an. Des séances pédagogiques sont assurées par les équipes des Unités Territoriales du Département et des visioconférences de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne.
« Enumérer ces dispositifs, c’est avant tout pour dire qu’ils existent, pour que vous en parliez autour de vous, rappelle Catherine MAUDET, pour qu’ils arrivent à l’oreille d’un conjoint battu ou d’un enfant battu… Ne sous-estimons pas, l’échange d’informations dans la libération de la parole. Contrairement à ce que certains peuvent penser, si ces dispositifs font exploser les chiffres, ce n’est pas parce qu’ils les créent mais parce qu’ils les révèlent, les mesurent. Et quand une société est malade de ces violences, il faut guérir, il faut prévenir, mais en aucun cas casser le thermomètre... ».
A l’issue de la pièce, un débat composé d’experts (CIDFF Centre d’Informations sur le Droit des Femmes et des Familles, France Victimes, FNACAV la Fédération nationale pour l’Accompagnement des Auteurs de Violences Conjugales, le Conseil départemental) approfondit les différents thèmes. Animé par la responsable de « La Belle Histoire » et en présence de la procureure de la République de Sens, Julie COLIN, il permit d’échanger avec la salle et de partager les bonnes pratiques et les réflexions. L’ESAT et l’EPNAK eurent le mot de la fin en proposant un goûter dégusté dans le cloître de l’abbaye ! De quoi joindre l’utile à l’agréable, en somme…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99