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La semaine 37 par monts et par mots… : un souffle international sacralise les 800 ans de l’affranchissement d’Auxerre
septembre 21, 2023Elles sont venues d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de Pologne ! Ne manquait à l’appel visiblement que la délégation italienne de Greve in Chianti. Qu’importe ! La commémoration des huit cents ans de l’affranchissement de la ville d’Auxerre, que l’on doit à la comtesse Mathilde (ou Mahaut) de Courtenay en 1223, qui est l’unique et même personne, restera comme l’un des temps forts évènementiels de ce début de saison dans la capitale de l’Yonne. Où les festivités furent nombreuses dans le respect des autres et la décence ! Il faut toujours se méfier de ces grands raouts aux contours moyenâgeux !
Lundi
C’était un 11 septembre déjà. Il y a juste cinquante ans aujourd’hui… Pas d’avions kamikaze dans le ciel. Juste quelques chasseurs bombardant un palais présidentiel. Pas de tours jumelles s’écroulant sous les yeux horrifiés du monde entier, juste un pays entrant dans la nuit et le début d’une dictature sanglante qui fit plusieurs milliers de morts et disparus. Une nuit qui allait durer près de dix-sept années, après que le 11 septembre 1973, au Chili, un président démocratiquement élu soit renversé par un coup d’état mené par les militaires, sous la tutelle bienveillante des Etats-Unis. Depuis, la soldatesque est rentrée dans ses casernes et il y a longtemps que PINOCHET danse avec le diable. Mais, son fantôme court toujours. Pour preuve, le retour de l’extrême droite chilienne aux dernières élections constituantes, devenue première force politique du pays.
Mardi
On sait depuis longtemps que tout argent est bon à prendre. D’autant paraît-il, qu’il n’aurait pas d’odeur ! Pour autant, n’en déplaise à tous les thuriféraires de Bernard ARNAULT, les dix millions d’euros octroyés aux « Restos du Cœur » pour les aider à boucler leur budget annuel, ne représentent bien que 0,005 % de sa fortune, estimée selon le magazine américain « Forbes », à 190 milliards d’euros. Ou comment une générosité affichée au grand jour et à grand renfort de publicité se transforme en pingrerie, là où il lui aurait été facile, sans mettre à mal sa richesse, de combler le déficit des Restos dans sa totalité. Il aurait même pu le faire dans la discrétion la plus absolue… Méritant alors le titre de « classieux », comme aurait pu dire l’ami GAINSBOURG !
Mercredi
Ce ne sont que quelques grammes de métal et de bois, fissurés par le temps, lustrés par la main de celui qui la fit danser sur les murs sa vie durant. Une simple truelle, exposée sans emphase dans l’une des vitrines du Musée national de l’histoire de l’Immigration à Paris, qui vient de rouvrir ses portes après trois ans de travaux. L’outil d’un maçon illettré, d’origine italienne, arrivé en France après la Première Guerre mondiale, figure oubliée de ces « gens de peu » qui contribuèrent à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui. Il se prénommait Louis, surnommé « Vidgeon » et avait pour fils, François, qui bien des années plus tard, lui redonna vie par des mots d’amour dans son livre « Les Ritals ». Ils portaient tous les deux le joli nom de CAVANNA. Ils étaient tous les deux des « gens de bien »…
Jeudi
Mais quelle mouche a donc piqué le député du Nord et patron des communistes français, Fabien ROUSSEL en appelant ses compatriotes à envahir les préfectures « si nécessaire… », pour protester contre l’inflation ? Même Jean-Luc MELENCHON a traité l’initiative de « violente », c’est dire ! Le représentant de la « gauche du terroir », amateur de tête de veau, (ceci expliquant sans doute sa figure d’homme de gauche préféré des milieux de droite !) est un très bon communiquant, maniant très bien les règles du marketing et de la promotion. Un sacré coup de pub à 48 heures de l’ouverture de la Fête de l’Huma. Même Jacques SEGUELA n’aurait pas fait mieux !
Vendredi
Belle initiative de la municipalité que d’inviter des représentants de comités de jumelage rattachés à Auxerre aux festivités marquant les 800 ans de l’affranchissement de la ville. Une présence saluée par le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT en préambule des conférences données ce vendredi soir à l’Abbaye Saint-Germain. A ce détail près qu’après avoir cité les noms de Worms et de Plock, il dut se faire souffler par la salle le nom de la troisième, Redditch. Simple trou de mémoire ou fiches mal révisées ? Il est vrai que la ville anglaise n’est jumelée avec Auxerre que depuis 1956 !
Samedi
Un samedi de festivités, ponctué place de l’Hôtel de ville, devant un public enthousiaste, par un superbe spectacle nocturne de la compagnie « Fire Broth », passée maître dans la maîtrise des jongleries enflammées. « Johnny » peut dormir tranquille, la relève est assurée… « Allumer le feu » !
Dimanche
Alors que le Maroc n’en finit pas de panser ses plaies et se relever d’un tremblement de terre qui a fait près de 3 000 morts, un autre drame s’est joué quelques jours plus tard en Libye, par suite du passage de la tempête Daniel, qui a laissé derrière elle des dégâts considérables, entraînant là encore, des milliers de victimes et un nombre indéterminé à ce jour, de disparus. Mais sur l’échelle de l’émotion et de l’empathie, tous les pays ne se valent pas. Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Fès…, autant de destinations chères au cœur des Français. Là où la Libye sera toujours pour son malheur, entachée du nom de son « guide suprême », le sinistre Mouammar KADHAFI !
Dominique BERNERD
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Mathilde de Courtenay : une comtesse au grand cœur à qui la ville d’Auxerre peut dire merci !
septembre 20, 2023Ouvrant le bal des festivités commémorant les 800 ans de l’affranchissement d’Auxerre, trois conférences étaient proposées à l’Abbaye Saint-Germain. Se succédant à la tribune, l’historien Patrice WAHLEN, l’avocat honoraire Jean-Louis ALLIOT et le numismate Éric VANDENBOSSCHE ont rappelé tour à tour le contexte historique de l’époque, les clauses de la charte signée en 1223 et de celles l’ayant précédée, ainsi que les monnaies en circulation au XIIIe siècle. Une belle entrée en matière pour découvrir qui était la comtesse Mathilde de Courtenay et son rôle majeur dans l’émancipation de la cité.
AUXERRE : On ne triche pas avec l’Histoire et il faut bien reconnaître qu’avant ce week-end, nombreux étaient ceux pour qui le nom de la comtesse Mathilde de Courtenay n’évoquait au mieux, qu’une artère tranquille, aux portes du centre-ville, juste derrière l’Arboretum ! La séance de rattrapage aura duré tout le week-end et il y avait urgence, semble-t-il, si l’on en juge par l’affluence record enregistrée ce vendredi soir à Saint-Germain. Pas tous les jours que des conférences se jouent à « guichet fermé » et faute de pousser les murs, il a fallu rajouter des sièges !
Mais qui était Mathilde ? Pour la patronne de Guédelon, Maryline MARTIN, venue ouvrir les débats, « un personnage absolument incroyable, une femme moderne comme je pense qu’il n’y en a aucune dans la salle… ». Rappelant qu’à l’âge de sept ans, elle signait un premier traité donnant autorisation aux moines de l’Abbaye de Reigny d’utiliser l’eau de la Cure pour leur moulin. Arrière petite fille du roi capétien Louis VI le Gros, fille de Pierre II de Courtenay, héritier du trône de Constantinople, « c’est du lourd, du très lourd… prévient Patrice WAHLEN, l’historien médiéviste bien connu, rappelant que les comtés de Nevers, d’Auxerre et Tonnerre ne faisaient alors pas partie de la Bourgogne : « l’Auxerrois ne sera vraiment bourguignon qu’à partir de 1435, n’étant jusque-là qu’une sorte d’état tampon au caractère « francilien », entretenant des relations avec le domaine royal et la Bourgogne… ».
Mathilde est une étape importante dans un long processus…
Avant l’affranchissement de tous ses habitants, Auxerre était sous la tutelle d’un régime féodal reposant sur un partage du pouvoir entre l’évêque, « maître absolu et éminent », le comte, « qui devait hommage à l’évêque », l’abbé de Saint-Germain, « pour la partie extra muros » et, plus anecdotique, le duc de Bourgogne, « qui possédait l’enclave dite Seigneurie du bourg Saint-Gervais, aujourd’hui quartier de la gare… ». Un schéma tripartite mis à mal par une explosion démographique et commerciale sans précédent, « boostée par la proximité d’Auxerre avec les célèbres « foires de Champagne », qui étaient autant de lieux d’échanges internationaux… ».
Une époque qui vit l’émergence d’une bourgeoisie marchande réclamant plus de droits et la modification de ce système féodal freinant la liberté de commercer : « d’où l’importance de ces traités, de ces chartes, qui vont faire craquer une grande partie de ce carcan… ». De l’incendie ravageur que connaitra Auxerre en 1188, naîtra une première charte promulguée par Pierre II de Courtenay, avec notamment l’exemption de la « mainmorte », du nom de ce droit dont jouissait le seigneur, de s’emparer de la succession de ses sujets à leur mort. Suivie en 1194, d’une seconde charte modérant et plafonnant taxes et autres servitudes. Autant d’avancées que la comtesse Mathilde reprendra dans la charte de 1223, d’où ces mots de l’ancien professeur d’histoire : « ce qui me gêne un peu dans certaines formulations de presse, c’est qu’on laisse entendre qu’avant, il n’y avait rien et qu’heureusement, telle Zorro (sic !), Mathilde arrive sur son grand cheval… ».
Pas de quoi pour autant briser l’aura de la « Noble Dame », saluée pour avoir élargi et consolidé les libertés personnelles existantes, avec notamment un affranchissement de tous les Auxerrois, serfs compris et l’officialisation des douze bourgeois à qui l’on confiera la ville, précurseurs d’une future municipalité : « une étape fondamentale d’un très long processus, mais Mathilde n’en n’est ni à l’origine, ni à l’aboutissement… ».
Une des rares femmes du Moyen-Age à frapper la monnaie…
Pas de quoi pour autant refroidir l’enthousiasme de l’ancien avocat et conseiller municipal Jean-Louis ALLIOT qui, tout en privilégiant dans son discours le cadre juridique de la charte de 1223 plutôt que son contexte historique, ne pouvait cacher son admiration pour la comtesse de Courtenay : « je trouve extraordinaire qu’une grande aristocrate vienne dire que le servage est une infamie, alors que nous sommes six-cents ans avant la déclaration des Droits de l’Homme de 1789… ».
S’interrogeant toutefois sur la genèse de ces différentes chartes, « sont-elles la conséquence d’émeutes à Auxerre en 1188, comme on en a connu à Sens, où on a tué l’abbé, on ne sait pas… ».
Insistant sur le fait qu’à travers ces différentes chartes, était reconnu le pouvoir royal : « avec Pierre de Courtenay, le texte fait autorité et la souveraineté royale pouvait s’imposer à l’Auxerrois, permettant aux bourgeois de saisir la cour du roi… ».
Retraçant les différentes monnaies en cours dans le paysage auxerrois aux XIIe et XIIIe siècles, le numismate Éric VANDENBOSSCHE a rappelé pour sa part, que bien avant Marguerite de Bourgogne, la Comtesse Mathilde de Courtenay fut une des rares femmes du Moyen-Age, à frapper monnaie à son nom dans son atelier de Nevers. Une monnaie qui dit-on eut grand succès, même si elle n’hésita pas à en modifier la composition : « il est vrai qu’à la fin de sa vie, l’on y trouvait beaucoup plus de cuivre que d’argent… ».
Mais on sait depuis longtemps que « l’agent ne fait pas le bonheur », contrairement à la liberté des hommes !
Dominique BERNERD
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L’affaire du baobab s’invite dans l’hémicycle régional : le RN exige des sanctions à l’encontre de Michel NEUGNOT
septembre 20, 2023Toujours prompt à réagir au moindre frémissement de l’actualité, le président du groupe Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté Julien ODOUL souhaite que des sanctions tombent à l’encontre du premier vice-président de la Région et premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste de Côte d’Or, Michel NEUGNOT (à date, ce dernier est suspendu à titre conservatoire de cette dernière fonction par sa formation politique). Explication de texte…
DIJON (Côte d’Or) : Il a effectué sa rentrée politique il y a quelques jours en invitant ses aficionados et partisans lors d’une rencontre conviviale accueillie à Cézy (plus d’une centaine de personnes) ; le voici qui déboule à la vitesse grand « V » dans les projecteurs de l’actualité régionale en réagissant au contentieux opposant l’un des bras droits de la présidente de la Région, le socialiste Michel NEUGNOT (premier vice-président de l’organe institutionnel en charge notamment de la mobilité et des transports) à l’élu du conseil communautaire de Nevers Agglomération, Mahamadou SANGARE (voir l’article publié dans nos colonnes à ce sujet).
Une curieuse affaire où des paroles auraient été prononcées par l’élu régional à la célèbre moustache, liées à un « baobab » plutôt incriminant pour qualifier le conseiller municipal de Nevers…une affaire en cours où toute la lumière doit être faite après enquête.
C’est justement sur le principe de la « vérité qui se doit d’éclater » que Julien ODOUL est intervenu hier, communiqué de presse à l’appui, pour exiger des explications autour de ce différend et surtout la prise de sanctions immédiates contre le premier vice-président de l’institution régionale.
« Les atteintes à la dignité de Mahamadou SANGARE sont choquantes et inacceptables, écrit le porte-étendard du RN régional, au-delà des divergences politiques, je lui apporte mon soutien ainsi que celui des élus du Rassemblement National… ».
Une motion pour exiger le retrait du vice-président de la Région
Suspendu temporairement par le bureau national du Parti Socialiste, le premier fédéral de Côte d’Or Michel NEUGNOT, pour sa défense, nie toujours avoir prononcé ce terme « baobab » qui aurait été adressé à l’élu de la Nièvre, selon des témoins.
Mais, de cela, Julien ODOUL et sa formation n’en ont cure.
« Le soutien aveugle et obstiné de la présidente à son vice-président est une marque de déshonneur et de discrédit pour la majorité régionale, ajoute-t-il quelques lignes plus loin.
Puis, menaçant, il poursuit « si le Parti Socialiste ne sanctionne pas Michel NEUGNOT pour ses propos à caractère raciste, le groupe RN déposera lors de la prochaine assemblée plénière du 20 octobre une motion pour exiger le retrait de sa vice-présidence de la Région Bourgogne Franche-Comté… ».
C’est sûr : pour la reprise des travaux de la Région après la trêve estivale, il devrait déjà y avoir du sport dans l’hémicycle régional, du fait de cette affaire de « baobab ».
Les élus en profiteront peut-être pour méditer sur un fameux proverbe bantou : « il est plus facile d’arracher un brin d’herbe dans le pot de fleur de son voisin qu’un baobab dans son propre jardin ! ».
Thierry BRET
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Le nouvel atout de la préfecture se nomme Clémence CHOUTET : une Sciences Po et HEC au service de l’Yonne !
septembre 19, 2023Souriante et affable, Madame la directrice de cabinet du préfet de l’Yonne sait recevoir ses invités dans son bureau, cafés à l’appui ! En l’occurrence, quatre représentants de la presse départementale qui ont convergé vers l’hôtel de la préfecture en début d’après-midi afin de faire plus ample connaissance avec la représentante de l’Etat. Logique et indispensable, tant la fonction incarnée depuis peu par Clémence CHOUTET, représente un élément clef dans l’organigramme du corps préfectoral…
AUXERRE: C’est le bras droit du préfet. L’élément indissociable de cette gouvernance étatique, ramenée à l’échelon du territoire départemental et qui permet à l’ensemble des rouages de la grande maison de fonctionner. Une précieuse courroie de transmission entre les services qui collabore en étroite osmose avec la secrétaire générale de la préfecture. Dans le cas présent, Pauline GIRARDOT, sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre.
Une appétence pour la vie économique
Mais, c’est aussi un ou une responsable sécurité qui assiste le préfet (Pascal JAN dans l’Yonne) pour animer et coordonner l’action des services chargés du respect de l’ordre public et de la protection des personnes et des biens, via la police, la gendarmerie et les services de secours.
Bref, on l’aura compris la fonction de directrice de cabinet du préfet est éminemment stratégique au sein de la préfecture. Succédant à Marion AOUSTIN-ROTH – cette dernière a donc troqué désormais ses préférences footballistiques réservées jusque-là à l’AJ Auxerre pour le Pau FC puisque nommée sous-préfète à Oloron-Sainte-Marie ! -, Clémence CHOUTET nous arrive tout de droit de Seine-Saint-Denis où elle devait œuvré en qualité de sous-préfète à la gestion de multiples dossiers se rapportant notamment à la lutte contre l’habitat indigne, le plan France Relance qui lui aura permis de multiplier les contacts avec l’entrepreneuriat et…la future organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024. Son successeur, Julien AMIEL, jusque-là chef du bureau du système d’information financière au ministère de l’Intérieur, lui emboîtant le pas…
La bosse des études dans la tête !
A l’écoute – elle demandera avant le terme de l’entretien l’avis des journalistes sur la topographie conjoncturelle de l’Yonne d’aujourd’hui -, communicante – en sa qualité d’ancienne directrice de la communication et du marketing au sein d’EXPLEO Group (un spécialiste de l’ingénierie, de la technologie et du conseil) elle alimente la conversation qui se sera rallongée pour notre plus grand plaisir de vingt minutes supplémentaires ! -, posée – elle fut la conseillère en communication de l’actuel gouverneur de la Banque de France François VILLEROY DE GALHAU -, curieuse et affûtée – son vécu comme directrice conseil adjoint de PUBLICIS Consultant -, Clémence CHOUTET possède un sacré cursus qui traduit de belles carrières dans le…privé. Ce qui ne l’aura nullement rebuté à devenir depuis un serviteur de l’Etat !
Diplômée d’un master Affaires Publiques décroché à Sciences Po Paris et de HEC Paris (éducation et fondamentaux de la finance), la jeune femme a la bosse des études avec un passage à l’Université de la Sorbonne à Paris (lettres modernes) et même en faculté de sciences politiques à Copenhague au Danemark, ce qui est peu commun, en vérité !
Maîtrise-t-elle pour autant et à la perfection le danois ? De cela, nous n’en sommes pas sûrs ! En revanche, son appétence pour la langue de la perfide Albion est une certitude !
Des attaches icaunaises familiales…
Maman de jeunes deux garçons, bourguignonne d’adoption – son époux est originaire de Côte d’Or -, la nouvelle haute fonctionnaire, native de Tours, possède toutefois des attaches familiales dans l’Yonne, du côté de la Celle Saint-Cyr où l’un de ses arrières grands-pères officiait jadis en qualité de médecin. Clémence CHOUTET incarne cette nouvelle génération de personnel attaché aux valeurs de la France, servant à la préfectorale et n’étant pas nécessairement une énarque.
Ici, sur ce nouveau territoire où elle s’est déjà imprégnée de l’ambiance footballistique à l’Abbé Deschamps, la directrice de cabinet sera aussi la référente sécurité routière – on ne transgresse pas avec le Code de la Route ! – et de la sécurité économique, à travers la lutte contre toutes les formes de harcèlement numérique. Une chose est sûre : depuis une quinzaine de jours, elle est déjà à pied d’œuvre !
Thierry BRET
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Apprentissage et autoentreprise : Christophe DORE (UNEC) doute de la posture actuelle du gouvernement…
septembre 18, 2023Le gouvernement détricoterait-il le travail extraordinaire qui a été fait en faveur de l’apprentissage depuis des mois et initié par ses soins ? L’interrogation méritait d’être posée : elle émane donc de Christophe DORE, président de l’Union nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC), de passage à Auxerre pour y inaugurer le nouveau centre de formation de la Maison de la Coiffure. Malgré les 800 000 apprentis en France, dont 20 000 pour le secteur de la coiffure, des questions demeurent en suspens quant à l’avenir de l’apprentissage...
AUXERRE: Profitant de la tribune qui lui était offerte lors de l’inauguration des nouveaux locaux du CFA de la Coiffure, le président national de l’UNEC Christophe DORE a mis en garde le gouvernement. « Il faut qu’il fasse très attention ! ». Car, en matière d’apprentissage, les chiffres actuels traduisent une dégringolade dans les effectifs.
« On n’a pas su stabiliser l’aide aux entreprises, on n’a pas su stabiliser les fonds de la formation. Ni les aides aux cours contrats ! Et là, d’un seul coup, pourquoi vient-on détricoter un système qui se met à fonctionner ? ».
Les causes à tout cela ? L’orateur, un brin désabusé, en apporte lui-même la réponse. « Pourquoi ? Parce que le gouvernement doit faire des économies… ».
Amer et déçu, le président de l’Union nationale des Entreprises de Coiffure poursuit sur sa lancée son intervention qui l’éloigne de la simple cérémonie inaugurale, devant un parterre de choix, composé d’élus locaux dont l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE, d’institutionnels et de représentants de la corporation.
Pourtant, observe-t-il, le bilan du gouvernement au sujet de l’apprentissage est loin d’être négatif : « jamais la France n’a mis en lumière l’apprentissage comme maintenant… ».
L’autoentrepreneur, le véritable sujet d’inquiétude…
Mais, à ses yeux, la situation lui semble incompréhensible à bien des égards. D’autant, que le secteur de la coiffure, soit 102 000 établissements en France, manque cruellement de collaborateurs. Il faut le savoir mais 60 % des propriétaires de salon exercent d’ailleurs leur métier en solo dans l’Hexagone. Si la COVID-19 a profondément chamboulé le paysage de la filière en l’espace de deux années, l’explosion de l’autoentreprise en aura aussi perturbé totalement l’éthique.
« On est juste en train de précariser une future génération d’artisans, ajoute sans fioritures Christophe DORE, qui dans quelques années sera dans l’obligation d’aller au-delà de ses 67 ans afin de percevoir sa retraite, ça c’est une évidence ; et puis surtout, on est en train de fragiliser tout un système économique avec ces autoentrepreneurs qui se pérennisent dans le temps alors que nous sommes tous attachés à notre système social… ».
Des interrogations et des doutes, parfaitement légitimés de l’aveu du président de l’UNEC, face à ces autoentrepreneurs qui ne seront pas formés dans les centres de formation tel que ce nouveau CFA Coiffure, accueilli désormais rue de Jemmapes à Auxerre.
Une filière de la coiffure en difficulté mais pas en crise…
Conséquence, en encourageant cette « dérive » du tremplin professionnel qui ne se transforme pas en bout de course, tous les métiers de l’artisanat – ils sont plus de 260 à être reconnus pour tel ! – vont être ainsi fragilisés.
Nonobstant, tel le roseau qui plie mais ne casse pas, la coiffure doit faire à ces nouvelles mutations.
« Notre filière est en difficulté mais elle n’est pas en crise, insiste Christophe DORE à la tribune, nous ne sommes pas en crise parce que nous avons encore des jeunes qui viennent vers nos métiers… ».
Reste la méconnaissance de la jeunesse, autour de la filière.
« On est en train d’y travailler avec les services de l’Etat, ajoute Christophe DORE, dois-je vous rappeler que nous avons été la première des professions à avoir publié le guide de la transition écologique, un élément porteur auprès des nouvelles recrues. Grand visionnaire déjà à son époque, Pierre MARTIN – il a été le président national de la Coiffure et président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne – avait sorti, « Mon coiffeur s’engage », un label sur le développement durable… ».
Un clin d’œil malicieux à ce professionnel de la coiffure qui lui donna en son temps ses heures de gloire et de noblesse bien au-delà de la France !
Thierry BRET
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