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Isabelle FROMENT-MEURICE : L'Yonne en Scène est à l'écoute des compagnies culturelles du territoire…
décembre 14, 2019Au détour de la troisième Journée « En bonnes compagnies », concoctée par « L'Yonne en Scène », l’élue en charge des affaires culturelles au Département, Isabelle FROMENT-MEURICE, s’est prêtée au jeu de l’interview afin de rappeler les grandes orientations de la structure dont elle assume la présidence…
VEZELAY : L’élue de Puisaye-Forterre n’est jamais avare en prise de parole lorsqu’elle est sollicitée par les médias. Elle a pu profiter de la tenue de cette journée annuelle où étaient réunies à la Cité de la Voix vingt-sept compagnies artistiques icaunaises pour répondre à nos interrogations.
Pouvez-vous nous rappeler les fondements essentiels de la structure « L'Yonne en Scène » ?
Cette entité présente depuis un quart de siècle sur le département a pour objectif le prêt de matériel aux différentes associations culturelles icaunaises, adhérentes au concept. Mais, ces prêts concernent aussi les collectivités, c’est-à-dire toutes les communes qui organisent des évènements culturels. Soutenue financièrement par le Conseil départemental, « L'Yonne en Scène » a bénéficié en 2016, et à son initiative, d’un processus de restructuration. Il a eu pour effet de donner une orientation supplémentaire à la structure et de lui permettre de devenir un outil au service des compagnies artistiques de notre territoire.
Que dire de ce concept « En bonnes compagnies » et de ce rendez-vous ?
Fort d’un postulat, celui que les compagnies ne se connaissent pas les unes des autres, l’idée est venue de proposer une journée spécifique à leur intention. C’est l’occasion de découvrir leur travail de manière collégiale qui, même s'il est différent, permet d’observer que les problématiques demeurent identiques. Ce rendez-vous annuel s’institutionnalise petit à petit. L’idée de base est d’appartenir à une véritable communauté ayant envie de mieux appréhender comment l’autre travaille et fonctionne. A ce titre, un annuaire a été créé : il regroupe les coordonnées des cinquante-cinq compagnies exerçant à l’heure actuelle sur notre territoire…
Comment envisagez-vous les phases évolutives de l’association ?
Le parc est déjà conséquent. Il devrait l’être encore plus dans les années à venir. Grâce au rapprochement et au partenariat qui devraient être conclus prochainement avec l’ARTAM, qui réalise désormais le même type d’opération en Bourgogne Franche-Comté.
Actuellement, au nombre de cinquante-cinq, les compagnies culturelles de notre département connaissent une augmentation permanente. Vingt-deux d’entre elles ont bénéficié cette saison d’un besoin concret.
A contrario, seize structures ne nous ont pas sollicités pour une demande spécifique.
Mais, certains pensent qu’il ne faut pas solliciter de l’aide parce qu’ils sont persuadés en leur for intérieur qu’ils ne l’obtiendront pas.
C’est vrai que le monde de l’art reste suggestif pour celui qui le voit, l’écoute, le lit, le saisit émotionnellement.
Pour autant, ne doit-on pas résoudre cette équation basique, posée par cette simple interrogation : que faut-il faire pour bénéficier des soutiens nécessaires et plaire afin de les obtenir ?
Propos recueillis par Maryline GANDON
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« Têtes de Chien » assure le spectacle aux 3èmes Journées « En bonnes compagnies »
décembre 14, 2019Mélange de chants a capella et de textes lus, illustrant le quotidien de pensionnaires des maisons de retraite, le nouveau concept de la formation artistique, « Le Petit tour, histoire d’en rire », aura été l’un des temps forts de ces rendez-vous de qualité, prétexte à de la concertation…
VEZELAY : Vingt-sept compagnies artistiques de l’Yonne étaient conviées à la Cité de la Voix pour cette nouvelle édition, baptisée « En bonnes compagnies », proposée par " L'Yonne en Scène ".
Dont « Têtes de Chien », structure articulée autour de cinq individualités au talent certain qui devait présenter en avant-première leur nouvelle réalisation conçue autour de l’évocation de souvenirs des anciens. Cela donna suite à des chansons tirées de la tradition orale des seniors.
Curieux maelstrom que celui-ci où voix a capella et textes de témoignages obtenus dans divers établissements accueillant des retraités composèrent cette prestation scénique originale. Elle servit de prétexte à un débat consacré à la collecte des informations mémorielles sur le territoire tout en découvrant les limites de ladite collecte.
Un peu plus tôt, le prologue de cette manifestation était assuré par Luc de MAESSCHALCK, coordinateur de l’ensemble. Il rappela les grandes missions de l’association (« L'Yonne en Scène »).
Ce discours de présentation qui fut étayé ensuite par les propos de l’élue départementale en charge de la culture, Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’association « L'Yonne en Scène ».
Plusieurs ateliers accueillirent également le public. Celui-ci se répartit selon les thématiques afin d’y procéder à un retour de partage d’expériences.
L’occasion de se rencontrer autour de thèmes éclectiques aura permis d’évoquer les problématiques rencontrées par ces compagnies au quotidien. Et surtout de pouvoir piocher çà et là les bonnes idées des uns et des autres. Toujours utile et opportun !
Maryline GANDON
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Prospective : Laurent PONCET (YNOVAE) excelle dans une analyse géostratégique sur l’agriculture
décembre 12, 2019La pression. Le mot est significatif et se passerait presque de commentaires superfétatoires. Mais, il a été prononcé tout de go par l’une des figures emblématiques de la filière agricole dans l’Yonne, Laurent PONCET. Pour illustrer la situation actuelle. Le président de la coopérative YNOVAE, invité à s’exprimer lors de la récente assemblée générale de la structure, n’a pas choisi ce terme par hasard. La pression, ou plutôt les « multiples pressions », pèsent aujourd’hui de tout leur poids sur les épaules fragilisées de ces femmes et ces hommes qui essaient tant bien que mal de survivre dans ce monde si complexe…celui de l’agriculture.
AUXERRE : Ce n’est un mystère pour personne. Mais de nos jours, le milieu agricole évolue dans un contexte très compliqué. En France où le phénomène de l’agri-bashing atteint des proportions jusque-là insoupçonnées. Une tendance qui est largement entretenue par l’insidieuse influence des réseaux sociaux qui se veulent être des juges de paix. L’agriculteur est devenu la bête noire à abattre si l’on peut se permettre cette métaphore.
Rien d’étonnant, au vu de la gravité de la conjoncture et du sentiment de désamour qui persistent envers la corporation que le président de la coopérative YNOVAE interpelle son public : un auditoire majoritairement composé de celles et ceux qui exercent au quotidien ce dur métier si besogneux et si ingrat.
« Ces pressions que vous subissez dans votre quotidien engendrent nécessairement des conséquences néfastes sur vos modes de production, sur vos propres motivations… ».
Seul, à la tribune, sous la lumière aveuglante des projecteurs, Laurent PONCET livre dans un silence de plomb et sous les regards convergents de centaines de paires d’yeux ses réflexions et interrogations personnelles sur le devenir de cette filière qu’il affectionne plus particulièrement.
Il ne retient dans son intervention que trois items qui prédominent selon lui dans le contexte actuel : les risques sanitaires, les effets de la géopolitique et les conditions d’évolution climatiques.
Une perte de la lisibilité face à l’avenir…
Vis-à-vis du premier argument (les risques sanitaires), Laurent PONCET fustige de qui survient avec régularité à l’autre bout de la planète. En Chine, plus précisément où la peste porcine décime les élevages de porcs. Cela impacte le marché mondial de la viande. C’est le poids réservé aux grandes puissances qui veulent jouer les premiers rôles dans un secteur économique.
« Au-delà de cela, estime Laurent PONCET, il y a une chose positive pour les éleveurs porcins français : c’est l’augmentation des importations vers ce pays de l’Asie ; c’est bénéfique par une augmentation des cours… ».
Mais, le balancier du négatif n’est jamais très loin dans la réalité. Puisque les importations d’orges d’origine françaises destinées à alimenter le cheptel porcin chinois ont subi de lourdes pertes. Pour autant, force est de constater que la qualité et la sécurité alimentaire des produits hexagonaux sont très appréciées à l’international. Faute de l’être chez nous ? Un comble !
Le volet géopolitique suscite là-aussi bien des inquiétudes de la part de l’une des têtes pensantes de la coopérative. Laurent PONCET se dit soucieux. Que penser de l’avènement au pouvoir de personnages aussi atypiques comme peuvent l’être Donald TRUMP ou Boris JOHNSON ? Ils engendrent une perte de lisibilité pour anticiper l’avenir.
Et à ce jeu-là, celui des revirements de situation ou de la proclamation d’annonces inattendues, ce sont toujours les cours et les marchés qui en pâtissent.
« La conjugaison d’une bonne récolte de canola au Canada additionnée aux tensions diplomatiques avec la Chine qui en rétorsion préfère l’origine australienne débouche sur une hausse de 42 % de l’importation européenne du canola canadien. Cela freine la hausse des cours de nos colzas que l’on espérait suite à la plus faible récolte de colza en Europe depuis plus de dix ans… ».
Un niveau de prix pas satisfaisant en France…
Constat désabusé de Laurent PONCET : « Dans une économie mondialisée si la Chine s’enrhume, c’est nous qui avons des poussées de fièvre ! ».
Quant aux conditions climatiques, elles se caractérisent aujourd’hui par une forte sécheresse dans l’hémisphère sud. L’Australie enregistre une baisse de volume en blé et en orge. Le Brésil est en retard pour ses semis de soja alors qu’il subsiste un sérieux doute concernant la seconde récolte de maïs.
« Chez nous, rappelle Laurent PONCET, concentré à la tribune, c’est l’humidité qui retarde les semis de blé et perturbe la récolte avec une détérioration des qualités. En Europe, l’Ukraine a battu ses records de production en blé et en maïs ; la Russie est étale en blé mais pulvérise des records en orges et en maïs. Quant à l’Union européenne, elle a battu des records en céréales à paille (148 millions de tonnes de blé) et 63 millions de tonnes d’orges… ».
Si la production mondiale atteint une fois de plus un niveau record que dire de la situation vécue par l’Hexagone où malgré une récolte de blé tendre importante (39,5 millions de tonnes), le niveau des prix n’est pas satisfaisant alors que les céréales françaises voient leur compétitivité se doper sur des marchés comme l’Egypte ou le Maroc.
Une réflexion géostratégique et économique intéressante qui aura servi de préambule au déroulé de l’assemblée générale de la coopérative sur laquelle nous reviendrons plus en détail dans une prochaine publication…
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Julien AUBERT aux Ateliers de l’Yonne : des conclusions sur la transition énergétique qui font des étincelles…
décembre 07, 2019Le parlementaire du Vaucluse a présenté il y a peu à l’Assemblée nationale les conclusions du rapport de la commission d’enquête qu’il préside sur la transition énergétique en France. S’intéressant à divers items (l’acceptabilité sociale, le coût financier, le consentement autour de l’offre…), il a dévoilé en avant-première en province (et en Puisaye) les résultats de ces recherches lors des « Ateliers de l’Yonne », à l’invitation de son confrère, Guillaume LARRIVE et en présence du président départemental du SDEY, Jean-Noël LOURY…
CHARNY-OREE-DE-PUISAYE : Muni de son volumineux rapport à la main qu’il aura brandi devant l’assistance pour montrer l’ampleur des travaux présentés le matin même dans l’hémicycle parlementaire, l’élu du Vaucluse a enquêté durant plusieurs mois sur l’un des sujets essentiels qui fait la une de l’actualité : la transition énergétique.
Montrer un exemplaire de ce dossier symbolisa sa prise de parole où il s’est livré avec son style caractéristique à une conférence sans langue de bois, désireux de faire toute la lumière sur la thématique du jour.
A la tête d’une commission d’enquête officielle, Julien AUBERT est donc parti dans sa quête herculéenne autour de trois idées majeures en guise de postulat : le consentement, l’acceptabilité sociale et le coût financier des solutions énergétiques qui font la part belle à la fée électricité.
Pédagogue, ne négligeant aucun détail dans son exposé qu’il a présenté devant un auditoire cosmopolite d’élus et d’acteurs de la vie économique de l’Yonne, réunis sous la bannière des « Ateliers de l’Yonne », le député a voulu rétablir des vérités. Sur un thème dont on nous abreuve à longueur de journée une rhétorique parfois très simpliste.
Or, dès l’introduction de son propos, et une fois expliqué ce qu’était avec exactitude le principe des certificats d’économie d’énergie, concept usité par les fournisseurs de la précieuse matière au niveau de leurs financements, Julien AUBERT frappa fort dans ses affirmations publiques. Secouant sans doute quelque peu les consciences des auditeurs studieux et à l’écoute.
« La politique de la transition énergétique actuelle ne contribue nullement à la lutte contre le réchauffement climatique… ».
Une petite phrase, pas si anodine que cela, qui eut le mérite de réchauffer l’atmosphère de l’immense salle où se déroulait la manifestation. Et l’orateur d’ajouter bille en tête et sans perdre haleine : « la politique de transition énergétique menée en France vise à fermer les centrales nucléaires en créant en parallèle d’autres modes de production dont l’éolien et le photovoltaïque… ». Fermer le ban, l’énoncé liturgique était dit !
Un « Rubik Cube » budgétaire aux multiples facettes…
Ne contestant pas les faits observés chaque jour dans notre environnement, l’élu du Vaucluse évoqua les sources originelles de ce fameux Co2 qui occasionne tant de dégâts nocifs pour la couche d’ozone.
« Les vrais problèmes viennent de la progression exponentielle du transport routier, du chauffage qu’il soit domestique ou destiné au monde professionnel. Mais, la transition énergétique via les énergies renouvelables, telle qu’elle est préconisée aujourd’hui, demeure complexe et peu fiable car elle consomme plus de matières minérales (cuivre, aluminium, métaux rares…). Elle ne fait que le jeu de l’énergie électrique avec un impact environnemental très mitigé… ».
Boum : la deuxième banderille venait de s’abattre au-dessus des têtes.
Julien AUBERT s’attela à parler des dépenses consacrées à cette stratégie. Guère convaincu par la pertinence de ces dernières, le parlementaire insista sur ces dizaines de milliards d’euros injectés chaque année pour des résultats peu probants aux dires des spécialistes.
Reprochant la forte inertie de la gouvernance qui consacre 70 milliards d’euros dont 45 au seul développement du photovoltaïque et le reliquat à l’éolien, le président de la commission d’enquête aborda les incohérences relevées par ses soins dans la spirale nébuleuse des subventions accordées à certaines sociétés qui agissent dans l’univers de l’éolien.
« Vu de l’extérieur, concède Julien AUBERT, c’est une boîte noire. Bercy communique le prix de ce que coûte la transition énergétique en France mais reconnaît qu’avec les multiples subventions existantes, il est incapable de procéder à une addition raisonnable… ».
Sachant que, et pour faire simple, parmi la composante carbone, il existe trois taxes différentes et seize subdivisions de taxes ! Soit un vrai « Rubik Cube », comme le précisera non sans humour le député vauclusien. Ou un véritable casse-tête chinois qui est délicat à résoudre !
Ne pas être trop dépendant de l’électrique…
Alors que 57 milliards d’euros sont prélevés chaque année au nom de l’énergie, dix milliards de ces ressources se destinent à l’électrique. L’éolien et le photovoltaïque bénéficient-ils d’une acceptabilité sociale dans l’Hexagone ?
L’éolien, parce qu’on voit davantage les mâts hauts de 250 mètres, est le plus souvent décrié par nos concitoyens. Les champs photovoltaïques, quant à eux, le sont moins. C’est imputable à leur horizontalité…
« Je considère que l’Etat a une lourde part de responsabilité dans la politique d’implantation de ces nouvelles énergies. Dans le choix des terrains, sur certains territoires. Même les chasseurs et les adhérents de la LPO (Ligue de la protection des oiseaux) font désormais cause commune pour freiner le plus possible de nouvelles installations…Je pense que les communes devraient avoir la possibilité de disposer de zones spécifiques qui seraient interdites aux implantations de champs éoliens… ».
Au terme d’une présentation excédant la cinquantaine de minutes, Julien AUBERT mettra les points sur les i. En guise de conclusion.
Selon lui, redéployer les investigations inhérentes à la transition énergétique vers d’autres formes d’énergie, en évitant la dépendance au tout électrique serait salvateur pour notre pays.
« Si l’on abuse de trop d’excès de l’usage électrique, ce qui engendrerait de la production intermittente en Europe, je crains que l’on pourrait avoir des risques de rupture de charge, voire des pannes gigantesques à l’avenir. Cela aurait comme conséquence d’occasionner des pertes immenses, de l’ordre de plusieurs milliards d’euros. La question du stockage de l’électricité apparaît primordiale afin de mieux cerner ce problème… ».
Questionné par le public, dont le président de la communauté de communes de Puisaye-Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, au sujet du plan d’urbanisme, Julien AUBERT apporta aussi des éclaircissements sur le démantèlement des éoliennes, leur coût (de l’ordre de 50 000 à 75 000 euros), des obligations à la charge des propriétaires de terrain où elles ont été érigées.
Croyant dur comme fer au photovoltaïque dont il réclame toutefois la suppression des subventions car le marché est en phase de maturité, le pensionnaire de l’Assemblée nationale croit à l’usage du solaire dans le chauffage. Quant à la méthanisation, il considère que cela représente un excellent complément de revenus pour les éleveurs. Même si bon nombre de régions françaises dont la Bourgogne Franche-Comté ne développe que peu de projets à ce jour.
Favorable à la mise en place d’une transition énergétique qui se veut plus humaine, le député du Vaucluse s’est montré critique vis-à-vis de la politique actuelle, pensée par des urbains et qui est applicable à des ruraux, sans qu’il n’y ait eu la moindre concertation de la part de ces derniers.
Une conférence intense où purent également intervenir le député de la première circonscription de l’Yonne, et instigateur de cette manifestation, Guillaume LARRIVE ainsi que le président du Syndicat départementale des énergies de l’Yonne (SDEY), Jean-Noël LOURY.
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La Caravane de la Francophonie fait étape à Auxerre : Ahmed KALOUAZ, le souffle des mots justes…
décembre 05, 2019Portée par la Maison de la Francophonie de Bourgogne, dont on peut s’enorgueillir que le siège administratif soit implanté dans la capitale de l’Yonne, cette « caravane » culturelle et si cosmopolite a fait une halte très appréciée ce 03 décembre à Auxerre. L’opportunité fut donnée pour un public de fidèles de découvrir les talents oratoires d’un écrivain algérien, Ahmed KALOUAZ. Un esthète en la matière pour jongler avec les mots avec humanisme, en toute limpidité…
AUXERRE: Romancier et poète franco-algérien, l’invité du soir a conquis son auditoire qui a bu chacune de ses paroles avec un intérêt profond. Par sa simplicité. Par la passion de que cet auteur qui possède déjà à son actif la réalisation d’une cinquantaine d’ouvrages (romans, récits, nouvelles…), excusez du peu, dégage autour de lui, tel un halo luminescent, dans le fil de ses souvenirs.
Ceux qui remontent à sa prime jeunesse à travers le parcours cabossé de ses parents, émigrés de la première heure, qui débarquèrent sans coup férir sur le sol hexagonal dans les années 1950.
« Mon père était manœuvre dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, confie-t-il, ma mère, quant à elle, était illettrée à la tête d’une famille nombreuse. Une étoile aux cheveux d’or… ».
A l’évocation de cette fratrie, le temps paraît suspendu dans l’une des salles de la Maison de quartier Confluences. L’écrivain se fait conteur de sa propre vie. Il en embellit de la manière orale la densité de son travail scriptural, si riche et bouleversant. Et répond avec humilité aux questions posées par la présidente du Comité départemental de la Francophonie dans l’Yonne, Marité CATHERIN.
L’après-midi, l’auteur de « Je préfère qu’ils me croient mort » aura un temps d’échange fructueux avec les lycéens de La Brosse à Venoy. Il narrera à ces jeunes apprenants orientés vers les filières agricoles le destin bouleversant d’un jeune Malien, KOUNANDI, qui s’envole de Bamako à destination de Paris avec l’espoir de devenir tôt ou tard un footballeur professionnel de prestige.
Confronté à la dure et triste réalité de l’existence, l’adolescent s’apercevra très vite que les titres de gloire ne lui étaient pas réservés…
Initiée il y a deux saisons avec des artistes de l’univers littéraire venus de Suisse, de Belgique, de Québec ou du Congo, la Caravane de la Francophonie 2019 se poursuit jusqu’au 13 décembre à travers la Bourgogne Franche-Comté.
Cinq artistes en provenance de pays francophones (Liban, Algérie, Tunisie, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso) vivent d’intenses partages émotionnels et culturels auprès de jeunes élèves et étudiants accueillis par les établissements scolaires de la région.
L’opération a reçu le soutien du Conseil régional, de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bourgogne, du Département de l’Yonne et de la Ville d’Auxerre ainsi que du Club Condorcet…
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