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Et si l’après-coronavirus nous amenait à changer de mentalités, de paradigmes et…de constitution !
juin 15, 2020L’après-crise : « qui id facit » ? Si vous préférez, qui fait quoi ? Comme la tâche s’annonce périlleuse, autant mettre un peu de latin ! Pour mieux le perdre ? Même si beaucoup pensent que l’épidémie est toujours présente, les chiffres liés à la crise sanitaire sont encourageants. Alors, comme le chantait Gilbert BECAUD : « Et maintenant, que vais-je faire ? ». Quelles stratégies, quels programmes pour endiguer la crise économique et financière à venir ? On annonce même un remaniement ministériel : avec qui ? Les spéculations vont bon train…
TRIBUNE : Notre président tient toujours le carnet de chèques pour arroser certains secteurs en crise. Il signe des contrats de prêts à tout va. Sans trop savoir comment on les remboursera ! Une mesure importante est à relever toutefois : une médaille de l’engagement pour le personnel médical ! C’est vrai, ils l’attendaient tous avec impatience !
On ressuscite les « hochets du pouvoir » avec une médaille créée en 1884 ! En parlant de la Légion d’Honneur, Napoléon aurait déclaré un jour : « C’est avec les hochets que l’on mène les hommes » ! Bref, il n’est pas certain que nos braves soldats du médical se laissent mener par le bout du nez !
Et si on changeait un peu notre regard sur nos responsabilités ? Nous sommes tous concernés pour œuvrer vers des solutions efficaces, au lieu de toujours tout attendre de l’Etat.
Les Japonais ont inventé la forme de protectionnisme la plus noble et la plus incontestable : le protectionnisme culturel ! Dès 1950, l’Etat veut se relever de la guerre et décourage les importations. Certes, mais culturellement, pour un Japonais ne pas acheter la production locale, c’est faire injure à son pays ! Aujourd’hui, la dette du Japon représente plus de deux cent cinquante fois son PIB (plus que la France ou la Grèce) : une dette détenue par les Japonais eux-mêmes !
Et les autres pays dans tout ça ? L'Allemagne pilote le comité international de normalisation depuis une décennie. Ce n'est pas un hasard. En exerçant une influence sur le contenu des normes, les entreprises allemandes assurent leur leadership. Les Etats-Unis bloquent nos produits à coups de taxes, la Chine, la Pologne, l’Espagne, le Portugal… faussent toutes les règles de la concurrence en pratiquant des salaires extrêmement bas et parfois des conditions de travail dignes du Moyen-âge !
Oui, on peut tout à fait changer de mentalité et prioriser dans nos achats les produits nationaux et locaux. La viande est plus chère, dites-vous ? Eh bien, on mangera des protéines animales une à deux fois par semaine sans nuire à notre santé ! Chacun, aujourd’hui, a le devoir de bien peser ses arbitrages entre épargne et consommation ! Consommer « Français », c’est aussi nous permettre de nous en sortir. La relance de notre économie passe par la consommation et les investissements vers le « made in France ».
Arrêtons de pratiquer les règles de la candeur, pour ne pas dire de la bêtise…
Et l’Etat ? Il doit orienter les achats : créer une taxe de non-respect des normes sociales pour des importations venant de pays défaillants sur ce plan. Refuser les produits d’importation qui ne respectent pas nos normes mais qui sont imposés aux producteurs français (les produits bio par exemple)…
Arrêtons d’être naïfs : tout le monde agit pour protéger ses propres productions et nous autres, élevons bien haut l’étendard de la candeur pour ne pas dire de la bêtise…
Qu’attendons-nous pour refuser ces normes internationales imposées par l’Allemagne ! Depuis plus de dix ans, l’Allemagne encourage la dictature des lobbyistes voulue par l’Europe. La dette française devient abyssale : pourquoi ne pas créer un impôt « Corona solidarité », réparti sur tout le monde, particuliers et entreprises, de manière équitable ? Arrêtons d’endetter les cinq ou dix générations à venir ! Toute réduction de salaire réduit d’autant plus le pouvoir d’achat des citoyens, donc la consommation ! Nuisible à court et à long terme.
Notre président a signé des accords commerciaux avec le Japon. Il vient d‘entériner des échanges commerciaux avec le Vietnam et s’apprêtent à accorder de nouveaux avantages dans nos échanges avec la Chine ! Comme le disait Anne ROUMANOFF : « On ne nous dit pas tout ! ».
Changer de mentalité, c’est également pour l’Etat changer de paradigme. Nos manières de produire engendrent des virus et des crises sanitaires : il faut repenser la production industrielle et agricole. C’est aussi assurer notre avenir et celui de nos enfants.
Aujourd’hui, 45 % de la population mondiale (soit 3,5 milliards d’êtres humains) vit avec cinq dollars par jour et certains avec moins de deux… Le monde a de plus en plus faim, que fait-on ? On produit de l’éthanol, un agro-carburant, en cultivant des milliers d’hectares de maïs, fortement demandeurs d’eau. Changer nos mentalités, cela passe nécessairement par un changement de constitution !
Un nouveau paradigme afin d’œuvrer efficacement vers un changement salutaire, de nouvelles heuristiques afin de mieux découvrir et analyser les faits : voilà qui nous conduit vers une nouvelle constitution !
L’équité mise à mal par l’égalité qui privilégie les plus riches…
Petits rappels historiques : en mai 2005, la France dit « NON » (à 55 %) au projet de constitution européenne. Afin de sortir du blocage, le Traité de Lisbonne, maquillage de Maastricht, est ratifié par les pays européens et Nicolas SARKOZY entérine le tout par une ratification parlementaire.
Dans les fameux cahiers de doléances de 1789, le peuple demande moins d’impôts, la fin des privilèges et plus de justice. Finalement, les revendications de base sont toujours les mêmes !
Le travail, un toit et du pain demeurent des droits fondamentaux pour tous et pour chacun ! Un constat évident : la fraternité ne fut en aucun cas un thème de la Révolution française, qualifiée de « bourgeoise » par les révolutionnaires russes. L’histoire contemporaine n’a pu trouver ses marques dans nos sociétés libérales.
« Liberté, Egalité, Fraternité » restent des paroles vaines, funestes même, depuis qu’elles sont devenues politiques, trois mensonges », disait Louis VEILLOT.
L’équité est toujours mise à mal par l’égalité qui privilégie les plus riches. Nous avons du mal à la faire naître dans les lois sociales. Alors, si travailler, se loger et manger à sa faim est un droit, que faire ?
Simplement, il faut se plaindre à l’Etat français. Chaque citoyen détient sur le pouvoir une créance. Il est temps de la présenter. Pourquoi l’Etat ? Parce qu’il y a des manquements au respect de la Constitution.
Soyons des centaines de milliers à le faire savoir : auprès de nos tribunaux jusqu’à la Cour européenne de Justice. Nous devons harceler le pouvoir ! Il faut que l’Etat respecte à la lettre une Constitution voulue par le peuple en 1958 !
Fin de la première partie.
Jean-Paul ALLOU
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La campagne des municipales s’invite sur Facebook : Guy FEREZ en mode numérique pour véhiculer ses idées
juin 15, 2020Contexte oblige, la campagne du second tour des municipales adopte une forme novatrice dans sa communication en surfant sur le succès des réseaux sociaux et de la technologie numérique. Ainsi, le maire d’Auxerre, candidat à sa succession, propose quatre rendez-vous en direct lors d’échanges thématisés avec les citoyens.
AUXERRE : La date du 28 juin se profile très vite à l’horizon. Elle est le symbole du second tour des échéances municipales après un long trimestre de flottement qui aura marqué les particularismes insolites de ce scrutin.
Toujours maintenues, les mesures sécuritaires et l’application des gestes barrières n’autorisent pas les candidats au fauteuil de maire à organiser des meetings conventionnels.
Qu’à cela ne tienne : l’usage de la technologie numérique peut en partie compenser cela et bénéficier d’échanges directs !
C’est la méthode que le maire sortant d’Auxerre Guy FEREZ a retenue. En lice pour convertir sa seconde place obtenue au soir du 15 mars avec 33 % des suffrages en une victoire synonyme d’un quatrième mandat, l’édile de l’Yonne a programmé un cycle de quatre interventions sur la toile. Histoire de maintenir le contact avec les Auxerroises et les Auxerrois !
Ces échanges citoyens permettront d’aborder quatre des items essentiels de cette campagne 2020 : le développement durable et les transports, la reprise et l’essor de l’activité économique, le bien-vivre ensemble autour de la santé, la culture, le sport ainsi que les actions à initier auprès de la jeunesse et des seniors. Enfin, pour clore ce mini-cycle, un sujet s’orientera sur l’équilibre optimal entre le cœur de ville et les quartiers.
Maud NAVARRE et Mani CAMBEFORT donneront aussi leurs opinions…
Pour chacun de ces rendez-vous, la population auxerroise est invitée à poser des questions afin d’étayer et d’élargir la pertinence de ces échanges.
Notons, pour être tout à fait complet, que Maud NAVARRE, ancienne cheffe de file de la liste écologique « Les Printemps pour Auxerre » depuis ralliée à l’étendard de Guy FEREZ, participera à deux de ces échanges numérisés (développement durable et transport/le bien-vivre ensemble).
A l’instar du Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de l’Yonne, Mani CAMBEFORT : il disposera également d’un temps de parole pour partager sa vision stratégique sur le nécessaire équilibre entre le centre-ville et les quartiers.
Les questions pourront être posées par trois canaux distincts :
Sur la page Facebook de campagne (@guyferez2020),
Sur le compte Twitter de campagne (@guyferez2020),
Sur la boîte mail de campagne : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
En savoir plus :
Le programme de ces réunions sur Facebook Live :
Mardi 16 juin à 19h : faire d’Auxerre une ville verte (développement durable/transport) avec Maud NAVARRE,
Vendredi 19 juin à 19h : le développement économique de l’Auxerrois,
Lundi 22 juin à 19h : le bien-vivre ensemble (santé, forces vives, culture, sport, actions en faveur des jeunes et des aînés) avec Maud NAVARRE,
Mercredi 24 juin à 19h : une ville au développement équilibré (cœur de ville/quartiers) avec Mani CAMBEFORT.
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Les six adhérents du PS considèrent comme nulle et non avenue leur exclusion temporaire…
juin 12, 2020Au début de la semaine, le bureau fédéral du Parti socialiste de l’Yonne suspendait pour un semestre six de ses adhérents. Ces derniers, en désaccord dans leur orientation politique pour le second tour des municipales à Auxerre, avaient décidé de soutenir la candidature de la liste "Auxerre Ecologie". Sortant de leur réserve qu’ils souhaitaient respecter, les « exclus » livrent leurs explications…
AUXERRE : Ils se nomment Claudine DEMURGER, Jean-Luc CECILE, Fabrice HENRION, Jean-Paul GATTI, Eric POINSOT et Jean-Paul ROUSSEAU. Ce sont les six adhérents que le Parti socialiste a sanctionné en début de semaine en les écartant pour une période de six mois de leur parti. Dans un communiqué qui nous a été adressé, ils sont signataires d’un texte qui clarifie leur vision de la situation…
« Le communiqué de presse annonçant notre suspension du Parti socialiste par le bureau fédéral du parti nous oblige à sortir de la réserve que nous voulions observer jusqu’à la fin des élections municipales. En effet, cette décision a été prise au mépris de nos règles de base.
S’affirmant républicain, le Parti socialiste a pris soin de séparer les pouvoirs de l’exécutif, ici le bureau fédéral et du judiciaire, notre commission fédérale des conflits.
C’est à cette dernière et à elle seule qu’il appartient d’infliger ou non des sanctions aux militants. Elle ne peut le faire qu’après un débat contradictoire où toutes les parties doivent être entendues.
En la remplaçant et en ignorant ses procédures, le bureau fédéral s’est arrogé le droit qu’il n’a pas et il a délibérément violé nos statuts. Sa décision est donc nulle et non avenue.
Reste qu’en croyant nous réduire au silence, Mani CAMBEFORT (ndlr : premier fédéral de l’Yonne) n’a fait que renforcer notre détermination. Plus que jamais nous voulons défendre à Auxerre les valeurs d’un socialisme fidèle à son histoire et à ses principes.
Ceci devrait valoir à la liste que nous soutenons, toutes les voix des Auxerroises et des Auxerrois de gauche pour lesquels les mots « vote utile » ne peuvent se résumer à l’obligation d’avoir à choisir entre Guy FEREZ et Crescent MARAULT… ».
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Un aide-mémoire pour prévenir des incendies de récolte : une plaquette éducative qui en appelle d’autres !
juin 12, 2020Pratique du fait de sa petite taille, le document se glisse avec aisance dans la poche. Constitué de différents diptyques, il se lit de manière très rapide car allant à l’essentiel : c’est-à-dire la prévention et les moyens d’agir. Destiné prioritairement aux agriculteurs, l’opus va circuler auprès des municipalités et des coopératives puisqu’il est édité à cinq mille exemplaires. Il est le fruit d’un partenariat réussi entre cinq acteurs clés de la filière…
AUXERRE : C’est peut-être le début d’une longue série de publications. Ce serait alors une véritable collection faite d’astuces et de conseils utiles ! L’idée pourrait concerner d’autres secteurs professionnels où les risques de sinistres sont très palpables. On pense de prime abord à la filière du bâtiment et des travaux publics. Mais, aussi à d’autres métiers de l’artisanat et de l’industrie plus ou moins exposés aux dangers.
« Le Guide de prévention des incendies de récolte » inaugure avec son format papier glacé à l’esthétique très agréable la fructueuse collaboration entre cinq partenaires majeurs du monde agricole. Et en tout premier lieu, la Chambre d’agriculture de l’Yonne, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA).
Prévenir, conseiller, sécuriser, agir : quatre thèmes informatifs…
Pour ces trois organismes de l’agriculture, l’intérêt du support ne faisait aucun doute. Chaque année, les feux de chaume produisent des dégâts considérables, voire parfois préjudiciables dans l’existence d’une exploitation. Aussi, lorsque l’assureur-mutualiste GROUPAMA Paris-Val-de-Loire a ébauché l’esquisse rédactionnelle et graphique de ce petit livret didactique, avec l’aval du SDIS de l’Yonne, les professionnels ne pouvaient qu’acquiescer la démarche afin d’y figurer en bonne place. C’est-à-dire par la représentation de leurs logos réciproques.
Conçu par le service communication du spécialiste de l’assurance et de la prévoyance dont l’historicité professionnelle avec le monde de l’agriculture fait référence depuis sa création survenue en 1840, l’opuscule se déplie en quatre volets contenant les informations essentielles. Autour des axes suivants : prévenir, conseiller, sécuriser et agir.
En quelques phrases liminaires, le guide évoque catégorie par catégorie ce qu’il est nécessaire d’entreprendre au niveau sécuritaire dans les champs surtout en présence d’engins qui peuvent provoquer des risques potentiels (moissonneuse-batteuse, machines servant à faire des ballots de paille…) de départ de flammes.
Avant d’aborder un peu plus loin les conseils pour sécuriser au maximum le site qui sera travaillé. Enfin, si le danger est réel à la suite de quelques escarbilles qui iraient très vite se répandre telle une trainée de poudre dans les herbes sèches, sont abordées les mesures d’alerte auprès du Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne.
La dernière page invite les lecteurs à contacter le 18 en cas de besoin en localisant avec précision le lieu du sinistre, d’en décrire les circonstances et de mettre en œuvre tous les moyens de prévention.
Un concept éducatif qui fait déjà des émules ailleurs…
Satisfaits du résultat, les cinq partenaires espèrent à présent que ce document soit relayé par le plus grand nombre vers ses destinataires légitimes, c’est-à-dire les agriculteurs.
Ainsi, Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA de l’Yonne, précise qu’il est souhaitable qu’on puisse le retrouver dans le contenu d’un vide-poche d’une moissonneuse-batteuse ou d’un tracteur.
L’une des porte-parole de la Chambre agricole départementale a assuré, quant à elle, que la diffusion de ce guide en forme d’aide-mémoire sera abondante auprès de la population de professionnels du secteur qui fréquente d’ordinaire l’organisme.
Pour être tout à fait complet, une affiche (celle de la page initiale) est en cours de finalisation. Elle sera placardée dans les mairies et les coopératives agricoles.
Les responsables du SDIS de l’Yonne, le colonel Jérôme COSTE, le commandant Emmanuel VITELLIUS et le commandant Gilles ROGUIER, repartiront avec plusieurs cartons de ces précieux livrets.
Comme devait le mentionner avec un zeste de réalisme le directeur de GROUPAMA Yonne Jacques BLANCHOT : « Il vaut mieux distribuer plusieurs exemplaires de ce guide plutôt que rien du tout ! ». Un avis partagé par Maxime BOUCHER, président des Jeunes Agriculteurs, ravi de l’opération.
Quant au président de l’entité assurantielle Pascal MAUPOIS, il justifia la création de cette plaquette éducative au nom du sacro-saint principe de la prévention. Un principe qui n’est autre que le nerf de la guerre viscéral du groupe dont il véhicule les valeurs.
Une chose est sûre : à peine abouti, le concept fait déjà des émules au sein du poids lourd mutualiste. Les délégations territoriales d’Indre-et-Loire, du département voisin du Loiret et de l’Ile-de-France souhaitent emboîter le pas de l’initiative icaunaise. A croire que ce début de collection aux vertus pragmatiques pourrait se propager aussi rapidement qu’un feu de végétation…
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La gratuité totale du stationnement a vécu : Jean-Philippe BAILLY renvoie les voitures ventouses vers la mobilité…
juin 11, 2020C’est le revers de la médaille pour un geste qui se voulait au départ généreux et solidaire afin de permettre aux uns et aux autres d’accéder plus facilement au cœur de ville. La gratuité totale du stationnement jusqu’au 31 août intègre déjà l’histoire ancienne. L’adjoint d’Auxerre en charge du Commerce Jean-Philippe BAILLY a décidé jeudi soir de mettre un terme définitif à cette expérience qui aura eu l’heur de propulser les voitures ventouses sur le devant de la scène…en version négative !
AUXERRE : Circulez, y a rien à voir ! D’ici peu, les fameuses voitures « ventouses » qui monopolisaient une majeure partie des places de stationnement du centre-ville dès potron-minet jusqu’à la tombée de la nuit devront regagner prestement le trafic. Sous peine de passer sous les fourches caudines de la police municipale !
Ce qui semblait une idée altruiste et généreuse au départ s’est très vite transformée en une cacophonie innommable pour celles et ceux qui cherchaient vainement à stationner leurs véhicules dans les rues et sur les parkings de l’hyper-centre au fil de la journée.
Présentes du matin au soir, voire du soir au matin, ces voitures ventouses ont eu raison de la patience de l’adjoint en charge du Commerce, Jean-Philippe BAILLY, qui a pris la sage décision d’interrompre ce processus néfaste pour l’activité commerciale. Les clients potentiels ne pouvant garer leur automobile au plus près des boutiques.
En concertation avec différents collectifs de commerçants, l’élu auxerrois a décidé de clore ce chapitre de la gratuité totale du stationnement pour le remplacer par un autre procédé qui jouera davantage sur la temporalité. Le but étant d’encourager les rotations de véhicules.
Parallèlement, Jean-Philippe BAILLY s’est appuyé sur un constat justifiant ce choix : l’amélioration de la situation sanitaire et la diminution constante du nombre d’habitants demeurant chez eux durant la journée.
Les collectifs de commerçants avaient saisi la municipalité il y a vingt-quatre heures par une lettre parfaitement circonstanciée.
Précisons qu’en son temps, l’ancien adjoint au maire aux Transports, Denis MARTIN, s’était fendu de la même initiative le 19 mai dernier en alertant l’édile d’Auxerre Guy FEREZ sur les nuisances que pouvaient occasionnées ce phénomène de l’immobilité constante des véhicules.
A l’époque où il était un élu d’Auxerre, celui-ci avait diligenté une étude sur le stationnement dans le cadre du Plan de déplacement urbain. L’analyse faite de cet audit démontrait alors qu’une place de stationnement payant accueillait sept voitures successives dans la journée. La même place, gratuite, n’en accueillait qu’une. Soit, pour mille places de stationnement payant, sept mille voitures accueillies contre mille en cas de gratuité.
Mais, au-delà de cette réelle problématique du stationnement, c’est sans doute l’attractivité du centre-ville, son plan de circulation, les cheminements piétons et l’accès aux cycles qu’il serait judicieux de réexaminer en profondeur pour apporter davantage de fluidité dans les rues de la capitale de l’Yonne.
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