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Plus d’1,3 M€ d’aides grâce au plan France Relance : la SICAREV sur orbite pour accélérer sa modernisation
mai 14, 2021La structure fait partie des huit abattoirs de Bourgogne Franche-Comté retenus dans le cadre du Plan France Relance. Elle va bénéficier à ce titre d’une enveloppe de 1,355 million d’euros. Une aide bienvenue qui contribuera à accélérer les investissements menés par l’entreprise pour le développement de son activité. Que ce soit en termes d’amélioration des conditions de travail, de protection animale ou d’amélioration des conditions sanitaires…
MIGENNES : Créée il y a 65 ans dans la localité du Centre Yonne, et depuis, étroitement liée à l’histoire de la cité cheminote, la SICAVYL a changé de dimension en 2017 de par sa fusion-absorption avec le groupe SICAREV. Aujourd’hui spécialisé dans l’abattage, la découpe et le désossage de bovins et ovins, le site emploie 340 salariés dont 300 en CDI.
Après celui de TRADIVAL LAPALISSE, il est le second site du groupe à bénéficier d’un soutien de 1,355 million d’euros dans le cadre du plan France Relance de modernisation des abattoirs. Un « coup de pouce bienvenu qui va nous permettre d’enclencher les investissements de manière simultanée » confiait Sylvain PRUDON, directeur de la filière viande du groupe SICAREV, lors de la visite effectuée sur les lieux par le préfet de l’Yonne Henri PREVOST.
Améliorer la protection animale via la vidéosurveillance : une priorité…
C’est au total plus de 8,4 millions d’euros d’investissements que le groupe va engager à Migennes d’ici 2023. Une stratégie portant pour 3,4 M€, sur la modernisation de l’outil et du process, dont plus de 2,2 M€ pour le volet développement et compétitivité.
Concernée également : l’amélioration de la protection animale au travers du renforcement de la vidéosurveillance. Pas question pour autant de filmer l’abattage des animaux souligne Sylvain PRUDON : « cela ne serait pas acceptable pour les opérateurs procédant à la mise à mort de les filmer en permanence alors qu’ils sont formés et contrôlés. Par contre, tout ce qui est réception, manutention des animaux, transport, le sera ».
Les salariés, pour leur part, verront leur travail facilité, notamment par la mise en place d’un système de convoyage automatisé à l’atelier désossage. Autre chantier prévu s’achever d’ici la fin de l’année : la modification des installations frigorifiques pour une enveloppe globale de plus de 1,8 M€. Avec l’objectif de réduire de 20 % la consommation d’énergie thermique et électrique du site.
Un troisième volet d’investissements est en cours, avec le démarrage dès novembre prochain, d’un atelier de fabrication de steaks hachés. Un projet à 3,2 millions d’euros qui valorisera sur place une partie des bovins abattus, avec à la clé de 20 à 25 créations de postes, pour un volume annuel de 2 500 tonnes à l’horizon 2023. Le marché est porteur et les chiffres encourageants, la SICAREV ayant enregistré l’an passé une hausse de 15 à 20 % de la demande en viande hachée.
Autant de signes prometteurs qui font de Migennes un outil stratégique pour le groupe, explique Sylvain PRUDON : « c’est un site sur qui, du fait de sa proximité avec les bassins de consommations et les lieux de production, repose d’énormes ambitions. Par ailleurs, Migennes est l’un des six sites industriels français agréés pour exporter de la viande bovine en Chine. On se tient prêts si la conjoncture nous est favorable ».
Des projets en ce sens avaient été engagés début 2020, mais un certain virus est passé par là !
En savoir plus :
De 2 000 à 3 000 ovins sont abattus chaque semaine sur le site de Migennes.
Les bovins abattus à Migennes sont issus à 70 % de la race charolaise
Les exosquelettes installés à l’atelier de découpe dans le cadre du plan de modernisation contribuent à faciliter le travail des opérateurs.
Dominique BERNERD
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L’économie et le social à la relance : la feuille de route de Jérôme BALLET (Caisse d’Epargne BFC) est toute tracée
mai 10, 2021On peut être titulaire d’une licence de biochimie et diplômé d’une école de commerce pour prétendre assurer un jour le leadership managérial d’un établissement bancaire coopératif de renom. A l’instar de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté et ce, depuis le 01er mai. A 56 ans, le successeur de Jean-Pierre DERAMECOURT s’installe dans le fauteuil présidentiel. Avec l’objectif de poursuivre les missions régaliennes de l’entité : être un acteur majeur au service du développement et de l’économie…
DIJON (Côte d’Or) : Il a su gagner la confiance du COS, le Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement financier. Rien d’étonnant à cela, à la lecture du pedigree.
Depuis 1994, le nouveau responsable de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté évolue dans le milieu bancaire et de la finance. Lui, le détenteur d’une licence de biochimie !
Ses premières armes, il les pratique avec dextérité au sein de la Banque de Financement et de Trésorerie. Puis, il renforcera ses compétences chez la « cousine » mutualiste, la Banque Populaire Val-de-France. Avant de rejoindre la Lorraine où en 2003, il assurera la fonction de directeur financier de la Caisse d’Epargne régionale.
Qu’ils sont déjà loin les débuts prometteurs de ce personnage au sein du cabinet de commissariat aux comptes chez MAZARS ! Le dirigeant gagne de nouveaux galons en 2008, devenant membre du directoire en charge des finances et de l’activité commerciale de la banque du développement régional de la Caisse d’Epargne Loire-Drôme-Ardèche.
Quatre années plus tard, Jérôme BALLET quitte le sillon rhodanien pour se rendre dans la capitale des Gaules à Lyon où il intègre le directoire de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes.
Là, il peaufine ses acquis. Au sein de la cellule de pilotage de l’établissement, il s’occupe des finances, de l’exploitation bancaire mais également de l’immobilier. Une transversalité qui lui sied comme un gant !
Mobiliser l’établissement pour la relance économique du territoire…
On connaît la suite. Une nouvelle page de ce chapitre professionnel vient de s’ouvrir pour Jérôme BALLET convié à se rendre en Bourgogne Franche-Comté pour y succéder à Jean-Pierre DERAMECOURT. Ce dernier a fait valoir ses droits à la retraite après une longue période de présidence de près d’une décennie.
Aux côtés des autres personnalités du directoire, Philippe BOURSIN, du pôle finances, Isabelle BROUTE, à la tête du pôle banque du développement régional, Fabien CHAUVE, en charge du pôle ressources et Cédric MIGNON, gestionnaire du pôle banque de détail, le président du directoire, nouvellement installé, aura à cœur de continuer le travail entamé par son prédécesseur.
Soit la mobilisation sans retenue de la Caisse d’Epargne au plus près de son cœur de cible : ce territoire où elle jouera un rôle prépondérant, favorable à la relance de l’activité économique et sociale de notre région.
Thierry BRET
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Le préfet de l’Yonne Henri PREVOST l’a réaffirmé clair et net lors de l’entretien accordé à la presse à l’issue de la 5ème Conférence départementale de la relance : « l’Etat poursuivra ses initiatives en faveur de la reprise économique et de l’emploi sur notre territoire »…Rassurant.
AUXERRE : Une chaîne vertueuse s’est progressivement engagée dans le paysage économique de l’Hexagone. On la doit par un effet gigogne positif en guise de réponse aux conséquences funestes imputables à la pandémie de la COVID-19.
Les investissements, consentis par l’Etat et ses divers organes représentatifs à grands renforts de plans de relance, ont pour but de rendre plus compétitives et environnementales les entreprises qui en sont les bénéficiaires.
Un sacré challenge qui n’a d’autre alternative que la réussite afin d’extraire toutes ces structures entrepreneuriales en proie aux doutes de l’ornière, compte tenu du marasme ambiant.
Lors de sa prise de parole explicative face aux journalistes, au terme de la cinquième conférence départementale consacrée à la relance, le représentant de l’Etat Henri PREVOST a rappelé le désir de la nation de soutenir l’activité économique avec des aides d’urgence.
Une contribution qui se veut conséquente depuis le début de la crise sanitaire puisque s’élevant à 569 millions d’euros apportés à ce jour aux entrepreneurs de l’Yonne sous la forme de prêts garantis par l’Etat, de fonds de solidarité, de report d’échéances fiscales, etc.
Industrie et agriculture dans le viseur de la préfecture…
A titre d’exemple, la filière industrielle départementale a été largement abondée par ces subsides nécessaires à la reprise des activités. Ainsi, plusieurs sociétés, et non des moindres, ont perçu des enveloppes leur permettant de se réarmer structurellement en attendant la sortie de crise.
Cela a été le cas dans le domaine automobile avec la SAS BOUDIN sur le Sénonais, du fabricant de semi-remorques FRUEHAUF à Auxerre ou encore parmi les nouveaux bénéficiaires de l’entreprise LOUAULT à Saint-Fargeau qui voit ainsi ses projets soutenus par la préfecture.
Le secteur agricole n’a pas été oublié de cette manne financière importante. La coopérative 110 Bourgogne a reçu récemment la visite du préfet sur l’un de ses silos à Nitry tandis que la SICAREV installée à Migennes a obtenu également de précieux subsides. Même le secteur des graines et plants se situe dans le viseur préfectoral avec des pépinières ayant reçu 450 000 euros d’aides pour le développement de projets agronomiques. Et cela n’est pas fini…
Thierry BRET
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Une aide à 1,5 million d’euros : 110 BOURGOGNE va allier la qualité des blés à l’optimisation des contrats filières
mai 04, 2021Le projet a séduit parmi les hautes sphères étatiques où se prennent les décisions. Logique, quand il s’agit de valoriser la production des agriculteurs locaux. Surtout après les périodes de disette, synonymes de gel ou de sécheresse. Alors dès que le dossier de candidature constitué dans le cadre de l’appel à projets structuration de filières agroalimentaires et agricoles a été déposé par 110 BOURGOGNE, il avait toutes les chances d’aboutir et de toucher le jackpot. Banco ! La subvention accordée par l’Etat s’élève à 1,5 million d’euros…
NITRY : C’est presque à une finale olympique, l’épreuve reine des Jeux, celle du cent mètres à laquelle a pris part la coopérative agricole de Bourgogne-Franche-Comté ! Le tour de force est à la hauteur de l’évènement : se qualifier parmi les huit prétendants nationaux au titre suprême pour tenter de décrocher la timbale. Identifiée dans le cas présent par une généreuse obole qui est versée par l’Etat dans le cadre du plan France Relance.
Au bout du compte, Gérard DELAGNEAU, le toujours vaillant président de la vénérable institution et son directeur, Jean-Marc KREBS, ne regrettent pas une seule seconde le temps consacré par leur service administratif au montage de ce que l’on suppose être un volumineux dossier.
Grâce à cela, 110 BOURGOGNE est l’un des huit premiers lauréats nationaux à bénéficier d’une subvention délivrée à point nommé pour encourager la filière agricole à repartir du bon pied après la sortie de crise. Au total, ce sont plus de sept millions qui vont être ainsi répartis sur ces huit structures dont 1,5 million attribués à la seule coopérative régionale.
Une aubaine qui se convertira en financement d’une partie des investissements indispensable à la réalisation d’un ambitieux projet en lien avec les contrats filières. D’ici douze mois, la structure souhaite développer une filière blé misant tout sur la qualité du produit. Un audacieux projet qui répond à de nouveaux impératifs d’ordre économique.
Pour se faire, la sécurité de la production doit être garantie : c’est la condition sine qua non de la réussite de ce nouveau cheval de bataille. Cela passe nécessairement par l’apport de nouvelles techniques de stockage, occultant toute présence d’insecticides.
Quatorze silos sont concernés par l’application de cette feuille de route stratégique de belle envergure. Ils sont neuf dans l’Yonne dont celui de Nitry, trois en Côte d’Or et deux en Seine-et-Marne. Réhabilités, ils permettront à terme d’accroître la capacité de stockage destinée aux productions en filière de cent mille tonnes. Les travaux ont été planifiés pour les cinq mois à venir. Ils ont démarré le 02 février dernier.
Une genèse débutée il y a sept mois…
Peut-être que la crise sanitaire y est pour quelque chose dans ce choix stratégique. C’est en tout cas ce que laissent entendre les dirigeants de la coopérative ayant observé un regain d’intérêt des consommateurs pour la qualité et l’origine des aliments dégustés dans leur assiette.
Côté ventes, il est vrai que les produits tracés Origine France ont connu une réelle progression de la part des professionnels. Encourageant les têtes pensantes de 110 Bourgogne à revoir quelque peu leur ligne stratégique. Ils ont décidé de donner une impulsion fortement prononcée au développement des contrats filières à destination de leurs adhérents.
But avoué de la manœuvre : la satisfaction des attentes du marché sans oublier de valoriser au passage les productions des agriculteurs.
Ensuite, le processus va s’accélérer. Dès octobre, la recherche de nouveaux débouchés s’inscrit parmi les priorités pour les équipes de l’union SeineYonne. Notamment pour des contrats de production en CRC, acronyme signifiant « culture raisonnée contrôlée ».Ceux de la célèbre enseigne transalpine, BARILLA, entrent également en ligne de compte.
En toute logique, la coopérative régionale étudie alors la faisabilité de ce projet bien ficelé, tant au niveau des infrastructures existantes que des matériels pouvant accueillir ces productions.
Faisant montre de réactivité, les dirigeants de 110 Bourgogne ne tergiversent pas. En novembre 2020, les contrats filières en CRC et BARILLA sont proposés à de nombreux adhérents de l’entité.
Résultat des courses : en l’espace de six semaines, ce sont seize entreprises qui seront contactées. A l’issue, 74 devis seront établis.
On connaît la suite : le fameux dossier de candidature à l’appel à projets sera adressé à Paris en janvier. Avec bonheur, quant à ses retombées financières !
In fine, ce sont 45 % des blés de la coopérative en filière qualité tracés qui sont attendus pour la récolte 2021.
Quant au gain de valeur ajoutée, il est évalué à 1,1 million d’euros qui seront distribués aux adhérents. Elle n’est pas belle la vie ?
Thierry BRET
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Premiers signes d’embellie dans l’Yonne : le taux d’incidence amorce enfin une timide décrue
mai 03, 2021Ce n’est pas encore le Nirvana propice aux grandes embrassades. Mais, à défaut de grives, on se contentera des merles comme le précise l’adage. Alors que le variant à l’origine britannique monopolise toutes les attentions des spécialistes du fait de sa large présence sur notre territoire (près de 90 % des cas de contamination), le nombre de personnes admises dans les centres hospitaliers de l’Yonne décroit légèrement. Enfin, le reflux ?
AUXERRE: Tiendrait-on enfin le bon bout, cette fois-ci, dans la gestion de la crise sanitaire à l’aune de la sacro-sainte période estivale, synonyme de départs en vacances et de retrouvailles festives jusqu’à plus soif ? On ne peut que l’espérer !
Ou du moins y croire un peu plus après l’intervention passionnante de la déléguée de l’Agence régionale de Santé (ARS) pour l’Yonne, Eve ROBERT. Invitée à venir s’exprimer lors de la conférence de presse ce lundi 03 mai tenue dans les salons de la préfecture, la jeune femme a présenté un tableau optimiste, à défaut d’être idyllique, du contexte sanitaire qui préoccupe les esprits depuis plus d’un an.
Un mot prononcé par la représentante de l’agence régionale aura résumé tout l’intérêt de cet exercice oratoire faisant office de repère : « embellie » ! Les signes avant-coureurs de ce nouvel état de fait ne se contentent pas d’être signalés, ils se corroborent à travers les exemples chiffrés qui ont parsemé ces explications.
Primo, le taux d’incidence pour cent mille habitants d’ordinaire très élevé dans notre département est de 166 à date. Seuls trois départements de la couronne francilienne (Val-de-Marne, Val d’Oise et Seine-Saint-Denis) dépassent encore allègrement le taux d’incidence, soit 400 !
Secundo : le nombre de personnes hospitalisées dans les établissements de soins icaunais régresse. Elles ne sont plus que 228 à recourir aux soins pour se sortir de cette mauvaise passe. Confirmant ainsi ce mouvement de décrue, certes sensible, mais qui redonne espoir.
Un recul moins progressif dans l’Yonne qu’ailleurs…
Toutefois, Eve ROBERT n’aura pas manqué d’insister sur le fait que l’épidémie recule moins vite dans l’Yonne que dans d’autres territoires de l’Hexagone. Cependant, la progression rapide du nombre de décès constaté en si peu de temps relativise l’ensemble de ces informations moins pessimistes. Pour mémoire, 539 décès viennent ternir le bilan de cette crise depuis ses débuts.
Si près de 1 800 personnes se soumettent volontiers à un test quotidien dans l’Yonne, précisons que le taux de positivé demeure à la hausse, affichant 10 % des cas enregistrés.
Côté réanimation, la situation reste tendue. Surtout dans le Sénonais, zone plus affectée que d’autres secteurs du département. Au total, vingt personnes y sont traitées avec moult précautions par les services hospitaliers.
Quant à l’origine du coronavirus qui circule dans le nord de la Bourgogne, elle est très majoritairement issue de sa variante britannique (une dominante à 90 %). Les souches originaires du Brésil et d’Afrique du Sud ne représentent que 3,4 % des cas, bien inférieures à ce que les scientifiques observent sur l’ensemble du territoire national.
Thierry BRET
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