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Animations festives et devoirs de mémoire : la Ville de Joigny va être submergée par ce désir fou de liberté
août 19, 2021La féérie des feux d’artifice constituera l’un des points d’orgue de cette 77ème commémoration de la Libération de la Ville. D’autant que faute à la pandémie et à ses sinistres conséquences, ce programme festif n’avait pas eu lieu l’année dernière. Jamais, un évènementiel consacré à ce besoin de liberté n’aura été aussi prégnant dans les esprits des citoyens. Attendus nombreux, ils devraient profiter d’un programme éclectique, à base de convivialité et de pédagogie historique…
JOIGNY : Le retour du traditionnel feu d’artifice, tiré depuis les bords de l’Yonne aux alentours de 22 heures ce samedi 21 août, devrait mettre du baume au cœur à toutes celles et à tous ceux, qui épris de liberté, vivront cet évènement avec cette sensation de légèreté au fond de leurs âmes.
Certes, la présence persistante de ce satané virus dans l’environnement obligera les suiveurs de ce rendez-vous commémoratif à respecter encore les antépénultièmes consignes sanitaires en vigueur : à savoir le port du masque obligatoire même en plein air et surtout la présentation du fameux « pass » pour toutes personnes âgées de 18 ans et plus.
Pour autant, la fête n’en sera nullement gâchée. Joigny proposera un package d’animations sympathiques et sans doute réussies tout au long de ce week-end estival que l’on désire clément au niveau de la météorologie. Avec un mot d’ordre servant de dénominateur commun à cette programmation : sa gratuité.
Entre animations ludiques et moments mémoriels chargés d’émotion…
Dès 19 heures, le samedi, un pique-nique républicain accueillera le public au parc du Chapeau. Sur place, une restauration rapide y sera proposée grâce à un food-truck. On étanchera sa soif en profitant de la buvette. Mais, on pourra aussi apporter son repas tiré du sac, si le cœur vous en dit ! Tout cela se vivra en musique en écoutant les morceaux interprétés par la formation Soul Air. S’inspirant de funk et de reggae, le groupe concoctera une ambiance peace, love and fun. Aficionados de Bob MARLEY ne pas s’abstenir !
Un prélude joyeux et rythmé avant d’admirer le fameux feu d’artifice dont le thème sera, il va de soi, la liberté ! Aérienne, l’animation sera visible de toute part, limitant ainsi les déplacements en raison du contexte sanitaire.
En parallèle, on ne manquera pas de visiter l’excellente présentation assurée par l’ONAC (Office National des Anciens Combattants) au parc du Chapeau. L’item coïncidera fort logiquement avec le calendrier du jour : « Vers la victoire, la France au combat de 1942 à 1945 ». Moments d’émotion et de devoir de mémoire : la découverte de quatorze portraits. Ceux de valeureux résistants, du groupe Bayard, tombés lors de la Libération de la ville…
Des hommages solennels rendus aux valeureux résistants…
Le lendemain, les hommages plus conventionnels seront rendus aux résistants du cru, Georges VANNEREUX, Paul GENTY et Paul HERBIN, fondateur du Groupe Bayard. Ces instants de recueillement auront lieu à 09h30 au cimetière (entrée côté avenue de la Forêt d’Othe). Quant à la cérémonie du Souvenir, elle se déroulera à midi au Monument aux morts, place du 11-Novembre.
L’après-midi favorisera l’ouverture de l’exposition consacrée aux « Républicains espagnols dans la Résistance ». Accueillie au musée de la Résistance (rue Boffrand), elle recevra les visiteurs de 14h30 à 17h30.
Précisons que cette plongée remarquable dans l’histoire sera visible jusqu’au 30 septembre, les mercredis, samedis et dimanches de 14h30 à 17h30.
Thierry BRET
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Un faiseur d’histoires à l’imaginaire fertile : Philippe EHLY redonne ses lettres de noblesse aux sagas romanesques
août 18, 2021Ses paroles se boivent comme du petit lait. Mais, attention, ce n’est pas n’importe quel breuvage ordinaire. Un lait entier comme autrefois. Crémeux à souhait, savoureux à s’en délecter les babines tant les anecdotes historiques livrées par le personnage sont truculentes. Globe-trotter du fait de sa profession (il fut conseiller juridique et financier pour le secteur pétrolier), Philippe EHLY est un fin érudit. Lettré à ses heures perdues, il a su convertir ce don où la plume est vive et alerte, en endossant la posture d’un écrivain. Ce qu’il est devenu désormais…
AUXERRE : L’homme est éminemment sympathique. Agréable à écouter. Surtout lorsqu’il narre avec moult détails ses pérégrinations exotiques vécues aux quatre coins de la planète. Shanghai, Pékin, New York, Palmyre…autant de lieux mythiques où planent les mystères de la vie qui ne possèdent plus de secrets pour lui.
Lui, ce passionné de voyages, d’histoire et d’archéologie. Une sorte d’Indiana Jones qui a existé bien avant l’heure et dans un tout autre registre (le monde de la finance et du conseil auprès des sociétés pétrolières) que le célèbre personnage incarné à l’écran par Harrison FORD.
Croyez-vous que cet orateur passionné (et passionnant) qui fait la une de l’actualité littéraire en cette rentrée 2021 se soit calmé avec le temps et l’avènement de ses 75 ans ? Que nenni !
Cette silhouette connue et reconnue de Joigny s’est lancée dans de nouvelles aventures. Celles, abondantes, de l’écriture. Une plume agile qui glisse avec aisance sur le papier et qui nous enivre de passions, de plaisirs torrides, de découvertes dans les coulisses de la mode et du glamour. Son héroïne se nomme Charlotte.
Une pauvre gamine ne vivant que de complexes et de moqueries dans sa prime jeunesse. C’est sûr : Charlotte n’a rien pour elle, côté physique. Non seulement, elle est obèse mais en outre, sa peau est couverte d’acné juvénile qui l’enlaidit davantage. Cruelle réalité de l’existence ! Qui la façonne, l’endurcit, et la prépare à mieux conquérir le monde. Celui du superfétatoire, de l’hypocrisie, et du pouvoir absolu. Bienvenue dans le milieu sans pitié et narcissique des « tops model » où Charlotte au gré de rencontres et des amours de hasard occupe une place privilégiée sur ce piédestal improbable en qualité d’égérie…
Qu’elle est loin la thèse expliquant dans les moindres détails les techniques de forage pétrolier de ce docteur en droit ! Le juriste a su troquer ses volumineux Dalloz pour une toute autre littérature. Plus légère, certes, mais non dénuée de richesse et d’intérêt.
Une saga consacrée à un cavalier cosaque aventurier…
Aujourd’hui retiré des affaires, Philippe EHLY l’avoue humblement : « j’ai toujours aimé écrire… ». Une passion qui l’étreint dès 1970, date à laquelle il rédige son premier opus, alors qu’il suit des cours de lettre à Caen (il est originaire du Calvados) aux côtés d’un professeur d’archéologie romane et normande qui lui inocule le virus. L’envie d’écrire, de noircir de mots et de phrases des pages entières de cahiers. Mais, aussi la quête de la recherche en tentant de percer des pans de l’histoire encore méconnue de nos jours par le commun des mortels.
Son premier essai est totalement fou. Narrer en huit volumes (sept ont déjà été publiés aux éditions Encre Rouge) le cocasse périple d’un jeune cavalier cosaque de son état, Alexandre OSIPOV, balloté dans l’infernal engrenage menant des ultimes moments de paix avant Sarajevo jusqu’aux années qui ont suivi la Première Guerre mondiale.
Journaliste-espion, colonel de la cavalerie cosaque, craint et redouté de tous, tout en recevant une noria de décorations pour ses faits d’armes, le personnage, fidèle du tsar, deviendra proche de TROTSKY, avant de fomenter un coup d’Etat antibolchevique et de disparaître de façon énigmatique et romanesque, dérobant au passage les trésors de la banque d’Etat ! Peut-être vers l’Iran ou l’Inde en emportant avec lui ses innombrables secrets…
Une nouvelle trilogie prévue pour le printemps 2022…
Fasciné par la double facette de ce personnage aristocratique, débrouillard et voyou, Philippe EHLY effectuera de multiples séjours à Tashkent où il se plongera dans les recueils répertoriés à la bibliothèque pour étayer son œuvre.
Perfectionniste jusqu’aux bouts des ongles, le romancier rencontrera même la descendance du fameux cosaque, une famille exilée en Californie. Des arrières petits-enfants qui ont accueilli avec sympathie la démarche de l’écrivain de l’Yonne et ont apprécié ses livres. D’ailleurs, le huitième et dernier tome de cette saga russe devrait paraître en décembre. Tirant un trait définitif sur un personnage rocambolesque et haut en couleur à découvrir sans modération.
S’inspirant du mannequin américain, Kendra SPEARS, devenu le 31 août 2013 la princesse Salwa AGA KHAN après ses noces avec son prince de mari, Philippe EHLY se lance en parallèle dans la rédaction de son nouvel ouvrage.
Une « dilogie » mettant en scène et sous le feu des projecteurs la fameuse héroïne, Charlotte évoluant dans ce monde sulfureux de la mode. Le premier volet de la trame se déroule entre Paris, Milan et Moscou (on revient à la Russie). La suite nous promène de Jaipur au Vietnam, sans omettre les Etats-Unis et le temple du septième art, Hollywood. Publiés ce printemps, l’opus initial et sa suite ont séduit le lectorat féminin.
Sans doute, Philippe EHLY aura profité de la période estivale pour satisfaire sa soif de découvertes et de voyages. A moins que l’envie de noircir du papier soit revenu pour mieux égayer sa rentrée.
« L’Archéologue », trilogie se déroulant au sultanat d’Oman, devrait garnir les rayons des librairies et des plateformes numériques d’ici le printemps 2022. On en reparlera d’ici là tant le personnage semble déborder d’énergie et de créativité pour occuper ses moments de loisirs à l’écriture. Et enrichir les nôtres en nous procurant ce réel plaisir de s’évader vers l’imaginaire…
Thierry BRET
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Le minéral au secours de nos bobos du quotidien : « Les Pierres Paisibles », sources d’énergie avant la rentrée
août 15, 2021Durant un an, Vanessa de COSTER n’a cessé de sillonner les foires et autres salons bien-être proposés dans l'Yonne afin d’y faire connaître ses pierres. Puis, un jour, la jeune mère de deux charmants bambins a revendiqué le droit de s’installer en qualité d’entrepreneuse, ouvrant une boutique de litho-thérapie en novembre 2019…
MIGENNES : Maman de deux enfants, âgés de trois ans et cinq ans, Vanessa de COSTER a changé de statut professionnel après s’être occupé de sa progéniture. Durant son congé parental, la jeune femme s’est offert la possibilité d’entreprendre au féminin. En conciliant au passage sa vie de femme, de mère et d’entrepreneuse avec des horaires plus atypiques. Un défi quotidien qu’elle gère du mieux possible malgré un mari qui est pourtant en déplacement toute la semaine.
Grâce à sa boutique, implantée dans la ville du Centre Yonne, Vanessa développe de nouveaux projets pour son entreprise. En optimisant la gamme de produits ésotériques (bougies, encens, cartes et oracles…) mais aussi via des accessoires pour la pratique du yoga (poufs ou vêtements).
Elle propose en parallèle des ateliers créatifs afin de fabriquer ses propres bijoux avec des pierres personnalisées. Les participants peuvent ainsi repartir avec un arbre de vie ou des bracelets originaux.
Se prémunir du « burn-out » et des crises de surmenage…
Vanessa s’est également orientée vers une partie plus formative, comprenant l’initiation au pendule, à la méditation ou à l’ésotérisme.
Ce qui ne l’empêche nullement de continuer le conseil et la vente de ces fameuses pierres avec des bilans énergétiques personnalisés et des soins énergétiques à la clé.
Après la période de confinements successifs, la cheffe d’entreprise recommande l’usage de différentes pierres pour un retour serein et fort avant la rentrée. Une manière de se prémunir avant d’éventuels surmenages ?
On peut essayer, selon les besoins, l’améthyste qui calmera le mental et les angoisses, la pierre de lépidolite permettant d’enrayer les à-coups émotionnels, la labradorite afin de ne pas être une éponge aux émotions ou encore pour gérer tous les problèmes liés à l’estomac et autres brûlures gastriques, la jaspe de « Kambaba » ou le quartz rose.
Maryline GANDON
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Une nouvelle étoile de la gastronomie rejoint le ciel : l’adieu à Michel LORAIN, mythique chef de « La Côte Saint-Jacques »
juillet 25, 2021Après les cuisiniers Charles GODART et Marc MENEAU l'an dernier, c'est une autre toque icaunaise qui vient de disparaître. Ce grand chef est né en 1934 à Joigny. Un an après une autre naissance de renom, celle de la triple distinction étoilée du guide Michelin, l'un des puissants fils rouges de sa vie...
JOIGNY : Mais la saga LORAIN ne commença pas avec Michel. Ce sont ses parents, Louis et Marie, qui en sont à l'origine. Sa maman, couturière reconvertie en « mère lyonnaise » pourrait-on dire, cuisine merveilleusement poulet rôti, lapin à la moutarde et autres veau marengo...
Sa réputation n'est plus à faire dans cette modeste pension de famille qu'elle ouvre, après-guerre. Son nom ? « La Côte Saint-Jacques », du nom de la colline située au-dessus. Quant à Louis, il s'occupe plutôt du comptoir, autour duquel grouille...une animation certaine ! La belle histoire peut commencer.
Avec quatre enfants, Marie n'a guère le temps de s'ennuyer. L'un de ses « p'tiots » aime mettre la main à la pâte. C'est Michel. Sa belle vocation est née ! Un apprentissage en pâtisserie, suivi d’une place en cuisine dans l'Yonne : à l'hôtel « Fontaine » d'Auxerre, puis comme commis-saucier à l'hôtel de Paris et Sens, deux étoiles Michelin à l'époque, auprès du chef MOF Marc ALIX qui le marqua profondément.
De retour de son service militaire en Algérie, Michel épouse Jacqueline. Il l’a rencontrée quelques années plus tôt. Et en 1958, Marie confie au jeune couple « La Côte Saint-Jacques » et sa destinée future…
Des plats à jamais entrés dans la légende gastronomique…
L'entreprenant Michel, fidèlement épaulé par Jacqueline, va d'abord transformer la pension de famille en hôtel-restaurant, avec de l'eau chaude et du chauffage central ! La famille s'agrandit avec la naissance de Jean-Michel, puis Catherine quelques années plus tard. Quant au comptoir, c'est toujours « pépé Louis » qui s'en occupe. En servant le pastis aux beloteurs, parfois ça s'enguirlande un peu, tout en rigolant ! Une autre époque assurément...
Et comme mentionné sur les menus d'alors : Michel LORAIN, chef de cuisine, propriétaire, apportera tous ses soins aux différents plats qu'il a sélectionné à votre intention. Les plats ? La côte de bœuf à l'os grillée sauce béarnaise, le coq bourguignon au vin d'Irancy ou bien encore le steak tartare sauce anglaise préparé à votre goût par Mme LORAIN. Et pour terminer par la pêche ou ananas glacé melba, le « Saint-Jacques aux griottes », ou bien les « nounettes » flambées ; ce sont des crêpes fourrées !
Tout va bien : les clients sont là avec ce corollaire de files interminables de voitures.
Un nouveau cap est franchi avec la première étoile au Michelin…
Mais en 1966, l'avènement de l'autoroute A6 met brutalement fin à cette euphorie. La mythique « RN6 » est désertée. Conséquence : « La Côte Saint-Jacques » perd instantanément la moitié de sa clientèle. Il en faudrait plus pour décourager les courageux époux LORAIN. Ils se rendent notamment à Londres pour y rencontrer des voyagistes. Michel se dit alors que pour faire quitter l'autoroute à la clientèle, il doit transformer sa modeste auberge en un luxueux restaurant à la cuisine gastronomique plus élaborée. Adieu la moitié de caneton rôti aux reinettes et flambé au calva ! Place à la tourte de caille glacée à la gelée de porto, la côtelette de brochet à la jovinienne, ou encore le tournedos poêlé aux morilles, plats avec lesquels Michel et sa brigade décrochent une étoile au Michelin en 1971, une épopée pneumatique qui perdure encore un demi-siècle plus tard...
En 1976, le Michelin double la mise pour la tourte de caille et foie gras, le cuissot de porcelet braisé en marcassin. Mais Michel et Jacqueline - précurseur en matière de sommellerie au féminin- veulent plus. Beaucoup plus. Alors, ils vont s'en donner les moyens. De cette époque unique dans l'histoire, pourtant déjà remplie, de la maison, Jean-Pierre LESTRIER, l'un des anciens seconds de Michel s'en souvient comme intense, avec un chef exigeant et rigoureux, mais éminemment sympathique.
Des convives du monde entier et un nouvel établissement, le « Rive Gauche »...
Et en 1986, le Michelin, dirigé alors par Bernard NAEGELLEN, décerne les mythiques trois étoiles à l’établissement de Joigny pour son saumon sauvage en vessie, le bar au beurre de truffe, et trois desserts au chocolat. Joigny entre dans la cour des grands et vaut désormais le voyage, dixit le célèbre guide ! Voici peu, Jean-Michel est revenu aux côtés de son père. Pour préparer l'avenir, aussi...En attendant, « La Côte Saint-Jacques » accueille de plus en plus de convives du monde entier, heureux de quitter l'autoroute !
L'entreprenant Michel - qui ne déteste pas en saison une partie de chasse - fera construire l'autre établissement, fleuron de la maison « Le Rive Gauche » confiée à Catherine. Il s'occupa ensuite du vignoble éponyme, participant à sa résurrection en quelque sorte. Voilà environ un quart de siècle que Michel et Jacqueline ont confié les clés de la maison à leur fils, ayant toujours apprécié de venir y déjeuner chaque semaine !
Mais revenons un instant en 1986. Cette anecdote, je la tiens du chef étoilé de Sens, Patrick GAUTHIER. En ce début mars, lui et un copain serveur reviennent des sports d'hiver, pour retrouver la capitale où ils travaillent. L'étape du déjeuner se fait chez Paul BOCUSE : loup en croûte sauce choron, volaille de Bresse en vessie, chariot de desserts. Ils reprennent la route repus, lorsqu'à la hauteur d'Auxerre sur l'A6, un flash sur RTL annonce le palmarès Michelin, avec les trois étoiles de « La Côte Saint-Jacques ».
Patrick sort alors brusquement de l'A6, se souvenant que c'est Michel qui lui fit passer son CAP ! Six étoiles dans la journée : un sacré estomac pour nos jeunes gaillards !
Au revoir Michel ! Nous ne croiserons plus dans les rues joviniennes votre fringante et élégante silhouette, souvent coiffée d'un « Stetson » ! Ces mots de la fin/faim sont les vôtres : « Pour percer dans ce métier, j'en conclus qu'il faut avoir envie de le faire, l'aimer, être amoureux de sa femme et former un couple heureux. On ne peut faire de la bonne cuisine que quand on est bien dans sa peau… ».
Reposez en paix, chef ! Tout là-haut, la mère BRAZIER, Fernand POINT, Paul BOCUSE, Alain CHAPEL, Pierre TROISGROS, et quelques autres, vous attendent au banquet des trois étoiles. Vous pourrez y apporter sur la table, l'un de vos plats mythiques, la truffe au chou Michel LORAIN. Et demain dans votre ville natale, au sein de votre « Côte-Saint-Jacques », Alexandre, votre petit-fils succédera à son oncle. La famille, toujours…
Gauthier PAJONA
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Le confort comme vecteur de bien-être apporté à ses locataires : DOMANYS réhabilite deux bâtiments à Chablis
juillet 21, 2021Les HLM (habitation à loyer modéré) ne s’évitent plus. Bien au contraire, ils se visitent, faisant même la fierté de leurs habitants. Surtout de ceux qui résident dans les bâtiments « Chardonnay » et « Le Pressoir », érigés à Chablis. En rénovant 54 appartements de manière optimale, le bailleur social DOMANYS a fait des heureux dans ce quartier de la cité vigneronne icaunaise…
CHABLIS : Du flambant neuf ou presque qui égayent les locataires de deux immeubles de la capitale vigneronne de l’Yonne. Du cousu main, assuré par des artisans du cru qui ont su répondre au cahier des charges initial du donneur d’ordre, le bailleur social, DOMANYS.
Ce dernier avait pour objectif de relooker extérieurement les deux petits édifices à dimension humaine et de réaménager leurs espaces intérieurs, offerts par les 54 logements.
Le seul mot d’ordre à ces travaux de belle amplitude, réalisés entre septembre 2019 et juillet 2021, se nomme le confort !
Avec son corollaire évident : l’optimisation énergétique qui se traduit dans les faits par l’apport d’isolants externes, la réfection des toitures, la pose de ventilation, des fenêtres en double vitrage, une menuiserie et une électricité refaites à neuf.
Bref, un relookage de bon ton qui se voit et s’affiche grandeur nature avec des décorations débridées et chatoyantes, sorties de l’imaginaire fertile des créatifs de la société lyonnaise, CITE CREATION. Une société coopérative et participative (SCOP) dont on vous reparlera dans un prochain article.
Un particularisme remarquable : une colocation pour seniors…
Cuisines et salles de bains ont bénéficié de ce tour de main salvateur de la part d’artisans performants qui ont su enjoliver à leur manière ces pièces essentielles de l’habitat.
Pour évoquer les tenants et aboutissants de ce double chantier : Wilfrid BELLEVILLE. Le directeur du patrimoine de DOMANYS expliquera avec moult détails le déroulé de ces travaux qui ont couru sur près de vingt-trois mois du fait de la COVID.
Mais, qu’à cela ne tienne : le résultat définitif est à la hauteur des espérances et comble de joie, visiblement, les riverains, très satisfaits de ce rendu final.
A leurs côtés, les représentants de DOMANYS. Karine LASCOLS, la directrice du bailleur social, qui en rappelle les priorités. Faire de ces logements des lieux de vie convenables où le confort est optimal.
Mais, aussi, Patrick GENDRAUD. Certes, le président du Conseil départemental aurait pu assister à la cérémonie inaugurale de ces deux bâtiments, appelés si joliment d’une référence vineuse, en sa qualité intrinsèque. Mais, c’est au titre de président de DOMANYS que l’ancien maire de Chablis tenait à participer à cette célébration quelque peu festive.
Un Patrick GENDRAUD content du résultat qui « honore le fleuron de l’Yonne que représente Chablis ! ». Mais, le président du bailleur social mettra plutôt l’accent dans ses propos sur le particularisme de cette réhabilitation immobilière. Notamment la présence dans l’un des deux bâtiments d’une colocation senior, offre de service spécifique novatrice qui est portée par l’association « Vivre l’Yonne », conduite au plan décisionnel par Jean-Louis DRUETTE.
Une enveloppe budgétaire de 3,2 millions d’euros HT pour gagner en confort…
Présente au moment de dévoiler les plaques identifiant l’appellation de ces deux bâtiments dont les sept portes d’entrées correspondent à un cépage local, Marie-José VAILLANT, première élue de Chablis, se montre ravie de l’opération.
D’autant que d’autres immeubles gérés par DOMANYS devraient passer sous les mains expertes des artisans spécialistes ès rénovation dans les mois à venir.
D’ailleurs, la résidence des Lys à Tonnerre, comprenant quatre bâtiments pour 106 logements, figure elle-aussi au planning des futures rénovations. A l’identique de sept bâtiments aux 124 logements implantés à Joigny.
Les travaux de réfection des deux structures de Chablis ont nécessité une enveloppe budgétaire globale s’élevant à 3,2 millions d’euros hors taxes. Mais, DOMANYS n’a pas peur de casser sa tirelire pour apporter davantage de confort à ses locataires. Un confort, procurant du bien-être, qui n’a pas de prix…
Thierry BRET
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