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PICQ & CHARBONNIER n’en finit pas de verdir sa stratégie : une seconde station de gaz naturel près d’Avallon
décembre 09, 2021Etre un acteur économique responsable ! C’est ce qui anime au quotidien la pensée de Christophe CHARBONNIER, dirigeant du transporteur PICQ & CHARBONNIER. Une société séculaire qui fait toujours la une de l’actualité. Pas plus tard qu’hier, ce mercredi 08 décembre, où était inaugurée la seconde station de gaz naturel à proximité d’Avallon, près de la bretelle autoroutière de l’A6. Une innovation en faveur de la mobilité durable…
AVALLON : La première de ces stations implantées par la société de transport de l’Yonne, fonctionnant à base de gaz naturel liquéfié comprimé, est opérationnelle depuis 2017. Et quatre ans après son ouverture dans l’une des zones industrielles à Auxerre, de l’aveu de son dirigeant Christophe CHARBONNIER, c’est une réussite en matière d’action favorable à la préservation de l’environnement.
Le GNV propose donc à la filière professionnelle de « verdir » leurs moyens de locomotion et personne ne s’en plaindra à l’échelle de la planète. Surtout après le récent et très alarmiste rapport annuel du GIEC qui n’incite pas vraiment à l’optimisme, du côté du réchauffement climatique et des catastrophes qui en découlent en tout genre !
Une phase de tests avant de lancer le projet à la mi-novembre…
C’est avec la complicité de son partenaire des débuts, GAZ’UP, structure coopérative installée à Montauban, que le transporteur de l’Yonne a pu mettre en place ce projet d’implantation d’une deuxième station similaire à la première.
Il est vrai que GAZ’UP est aujourd’hui le seul réseau de stations de gaz naturel pour véhicules appartenant collectivement aux professionnels du secteur transport. Ainsi, dans l’absolu, toutes les entreprises évoluant sur ce segment peuvent adopter une stratégie volontariste pour devenir des acteurs à part entière de la transition énergétique.
D’autres partenaires se sont également investis pour que ce projet de station puisse aller jusqu’au bout du chemin. C’est le cas de la Région Bourgogne Franche-Comté dont le cheval de bataille, cher à son premier vice-président Michel NEUGNOT, reste l’accélération du processus de développement de la mobilité verte. Via l’hydrogène, bien sûr, mais également le gaz naturel pour les véhicules routiers.
Testée au début du mois de novembre, la station est désormais fonctionnelle, accueillant le précieux gaz à – 140 degrés depuis maintenant trois semaines.
La production de biogaz à partir de méthanisation en 2024…
L’inauguration aura servi de prétexte pour en faire plus amples connaissances et découvrir les potentialités avantageuses offertes par ce combustible naturel.
Le site a séduit l’édile d’Avallon et conseillère départementale Jamilah HABSAOUI, ainsi que la conseillère départementale de l’Yonne, Sonia PATOURET. Toutes deux ont pris part à la séance inaugurale officielle avec la découpe du fameux ruban tricolore !
Au quotidien, les poids lourds de PICQ & CHARBONNIER réalisent l’équivalent du tour de la planète en nombre de kilomètres parcourus. Depuis 2017, la PME s’est dotée d’une flotte de 71 tracteurs et de 15 VL/VUL fonctionnant avec ce fameux GNV sur 130 tracteurs routiers.
L’avenir se préfigure sous de très bons auspices côté initiatives ambitieuses avec la conception in situ de biogaz à partir de méthanisation. Un projet qui pourrait voir le jour à horizon 2024.
Thierry BRET
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Le SDEY veut que l’Yonne soit « terre d’innovation » : les communes investies sur le sujet des énergies labellisées
décembre 09, 2021Une « terre d’innovation », le territoire de l’Yonne ? Dans le domaine des actions novatrices proposées au quotidien en matière énergétique, on le savait déjà ! Notamment par le travail pugnace qui est mené par l’un de ses organes les plus représentatifs, le Syndicat départemental des Energies de l’Yonne (SDEY). Voilà qu’un nouveau label créé par ses soins va faire son apparition dans le landerneau. Explications !
AUXERRE : D’ici peu, une dizaine de communes de l’Yonne pourront s’enorgueillir d’installer à leurs entrées de nouvelles signalétiques qui valoriseront leurs actions conçues en matière d’amélioration énergétique.
Ces futurs panneaux traduiront en fait leur référencement au label « Terre d’Innovation » que le SDEY lance en guise d’encouragement.
Une initiative qui a été validée par le président de l’honorable institution, Jean-Noël LOURY. La démarche cadre parfaitement avec la mise en œuvre de la feuille de route, « Energie Yonne 2026 ».
Celle-ci a pour objectif de récompenser les efforts des communes face aux grands enjeux que représente le développement durable. Via quatre de ses composantes incontournables : les réseaux d’énergie, l’éclairage public, la mobilité durable et l’optimisation énergétique. Les quatre points cardinaux qui rythment en fait les actions du syndicat chaque jour.
Souhaitant faire des émules, en sa qualité de précurseur dans bon nombre de domaines, le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne diffusera ce concept au plan national afin de sensibiliser d’autres syndicats d’énergie. A terme, la création d’un réseau national de communes labellisées « Terre d’Innovation » n’est donc pas exclue !
Thierry BRET
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Renouveler le bail d’Emmanuel MACRON à l’Elysée : le seul et unique objectif du Comité de soutien créé à Sens
décembre 08, 2021Il ne faut pas couper les cheveux en quatre ! Mais, le comité de soutien à la candidature de l’actuel locataire de l’Elysée pour les présidentielles de 2022 qui vient d’être porté sur les fonts baptismaux il y a quelques jours à Sens, se revendique comme étant l’unique et le seul à être reconnu pour tel dans le sérail politique local. Qu’on se le dise ! Rassemblé autour de la députée Michèle CROUZET et du président départemental du MoDem Pascal HENRIAT, cet organe aux contours élargis est en ordre de marche…
SENS: Il ne fait aucun doute que le président de la République se déclarera d’ici peu en qualité de candidat afin de renouveler son bail de cinq ans à l’Elysée. Le contraire serait surprenant, voire totalement ubuesque. Même si en 2017 l’ancien chef de l’Etat François HOLLANDE avait choisi de se retirer de la course à la présidence dès le mois de décembre.
Dans le cas présent, le scénario n’est pas comparable. Non seulement, Emmanuel MACRON jouit encore d’une bonne marge de progression dans les intentions de vote des Français au premier tour (tous les sondages le positionnent largement en tête selon tous les cas de figure concurrentiel), mais en outre, il est toujours donné vainqueur pour la seconde échéance dans les bureaux de vote.
Jusqu’à aujourd’hui, 08 décembre, où la surprenante Valérie PECRESSE, encore toute auréolée de son succès plus ou moins prévisible au congrès des Républicains, semble changer la donne ! Elle pourrait l’emporter in fine sur le score de 52 % à 48 % si l’élection avait eu lieu hier. Mais, il ne faut pas prendre argent comptant cette photographie prise à un instant précis alors qu’il reste cinq mois de campagne…
Alors, on pourrait presque se poser la question en préliminaire de la suite de cet article : à quoi bon constituer un comité de soutien uniquement pour appuyer la candidature du chef de file des Marcheurs tant sa présence au cœur de cette joute électorale paraît évidente ?
Un comité de soutien à la candidature présidentielle articulé autour d’une douzaine d’élus…
Un organe qui prend sa genèse autour du principe « Renaissance », initié lors des échéances européennes, où s’invitent en haut de l’affiche les représentants de La République en Marche, du MoDem, d’Agir La Droite constructive, de Territoires de Progrès, et même maintenant d’Horizons, la nouvelle formation créée par l’ancien Premier ministre Edouard PHILIPPE.
Oui mais voilà, n’en déplaise à celles et ceux qui y verraient une épine dans leur chaussure en jouant cavalier seul leur partition (ce qui est le cas dans le Sénonais !), ce comité fraîchement émoulu existe désormais et a le mérite d’avoir été officialisé devant les représentants de la presse selon le cérémonial habituel.
Une rencontre formalisée par la présence d’une douzaine de personnalités du Sénonais qui auront eu tout le loisir de s’exprimer les uns après les autres selon un long processus de prise de parole sur les raisons les ayant poussées à s’engager davantage au sein de cet outil.
« C’est un comité de soutien qui regroupe toutes les sensibilités politiques se retrouvant dans l’action présidentielle, lâche Michèle CROUZET, en outre, ses membres en sont tous des élus comme le souhaitait le Président de la République… ».
Une manière de les impliquer davantage, sans doute, dans la défense du bilan de ce quinquennat et la présentation du futur programme lors de la campagne ? Parmi ces élus territoriaux, il y a des maires, des conseillers municipaux en provenance des localités qui forment la communauté du Grand Sénonais.
Jouer sur la base de l’union de tous…
On y aperçoit aussi le député suppléant, Yannick VILLAIN. La vice-présidente nationale de l’association des maires ruraux de France, Dominique CHAPPUIT. Et puis, c’est très prometteur pour lui car il prend de plus en plus d’épaisseur dans la sphère politique du cru : Nathan DOS SANTOS, le président régional du mouvement des Jeunes avec Macron. L’appareil étant chapeauté, même s’il est précisé qu’il n’y a pas de chefs dans ce système, par Michèle CROUZET et Pascal HENRIAT !
Les deux élus du Mouvement Démocrate martèlent à l’envie que seul ce comité pourtant à peine éclos sera reconnu de manière officielle par les instances suprêmes. Celles, visiblement de La République en Marche et du MoDem.
Une allusion à peine masquée (la blague habituelle en période de COVID !) avec ce qui a pu être créé auparavant. Par exemple, du côté de l’ancien maire de Sens, Daniel PARIS et de Patrice TAMPIED, le référent départemental de LREM…
D’ailleurs, affirmative, la parlementaire de l’Yonne rappelle que l’objectif n’est pas de voir fleurir ici ou là 50 000 comités de soutien ! L’essentiel étant d’en faire émerger quelques-uns, des structures opérationnelles comprenant des compétences et de l’efficience. Dont acte !
On dénombre à l’heure actuelle trois comités de soutien à la candidature du Président de la République dans l’Yonne. Celui qui officie à Avallon. Celui porté par le tandem Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI et Alain DROUHIN en Puisaye-Forterre et donc le petit dernier en date dans la partie septentrionale du département. Trois passerelles identitaires qui ne manqueront pas de se mailler dans l’esprit « Ensemble Citoyens », nouvelle appellation portée sous le feu des projecteurs d’une soirée inaugurale à la Mutualité à Paris qui prévaut depuis peu dans ces préparatifs de l’avant campagne officielle.
Mais, ce principe de « maison commune » où le rôle de Michèle CROUZET est mis en exergue par Pascal HENRIAT (« elle en a toute la légitimité puisqu’elle est la parlementaire de la Nation élue ») ne se cantonnera pas à la seule élection présidentielle, il va sans dire !
Même si aucun des acteurs de cette conférence n’aura fait une allusion très appuyée sur les futures législatives qui se profileront dans l’Hexagone dès le mois de juin. Il est clair que ces comités de soutien seront très utiles pour y abattre ses cartes personnelles au plus près du terrain. Ainsi soit-il !
Thierry BRET
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Les emplois de l’aéronautique sauvés en « Rafale » dans l’Yonne ? DASSAULT rassure la filière après sa commande avec les Emirats
décembre 07, 2021La vente de 80 Rafale fabriqués par le poids lourd de l’aviation française, le groupe DASSAULT, aux Emirats Arabes Unis aura-t-elle un impact conséquent sur l’emploi dans l’Yonne, terre d’accueil de plusieurs sous-traitants de la filière aéronautique ? Difficile de le dire à l’instant « t » où tombe cette information. Même si les dix-huit entreprises de la région, affiliées au groupement « GISAéro », espèrent récolter les fruits de cette poussée commerciale de l’industriel vers le Moyen-Orient.
AUXERRE : Le contrat est historique pour le groupe DASSAULT Aviation. S’élevant à 18 milliards d’euros, il concerne la vente de 80 appareils Rafale, fleuron de la haute technologie hexagonale, aux rois du pétrole : c’est-à-dire les Emirats Arabes Unis.
Signé en début de semaine, cet accord coïncide avec le terme de la visite du président Emmanuel MACRON sur la péninsule arabique, à Abu Dhabi. Sous le regard élyséen, le président directeur général du groupe DASSAULT Eric TRAPPIER, président de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie), devait apposer sa griffe aux côtés de celles des dignitaires de ces états richissimes du Golfe.
Ces appareils aux fonctions multiples équiperont l’armée de l’air des émirats. Ce n’est pas la première fois que le constructeur français place ses produits dans cette partie du globe. Les avions de chasse Mirage, puis, plus récemment les Mirage 2000-9, dont la modernisation a été actualisée en 2019, ont renforcé 45 ans d’échanges commerciaux.
Présent dans plus de 90 pays, avec plus de dix mille avions militaires et civils livrés, DASSAULT Aviation a fait de ses objectifs essentiels dans les années 2020 la vente de ses appareils de combat Rafale une priorité.
Des certitudes en emplois en Nouvelle-Aquitaine, mais quid de la Bourgogne ?
Ce qui ne l’empêche nullement de proposer sur ces juteux marchés des jets haut de gamme de type Falcon en passant par les drones militaires et les systèmes spatiaux. Précisons qu’en 2020, le chiffre d’affaires de ce géant qui emploie plus de 12 000 collaborateurs dépassait largement les cinq milliards d’euros.
Naturellement, ce contrat fait figure d’excellente aubaine pour la France. Surtout après l’échec de la cession de sous-marins à l’Australie, torpillée par les Américains et les Britanniques comme chacun le sait.
Près de quatre cents entreprises contribuent aujourd’hui à la construction du Rafale en France. De grandes sociétés comme des PMI et de toutes petites structures, véritables pépites de l’intelligence technologique sur des domaines bien précis.
On le sait à l’avance : en région Nouvelle-Aquitaine, berceau historique de l’aéronautique, ce sont des milliers d’emplois qui sont assurés dans la prochaine décennie. Mais quid de la Bourgogne septentrionale qui accueille pourtant un groupement de professionnels de ce secteur dans l’Yonne ?
Vers une pérennisation des emplois déjà existants dans le secteur dans l’Yonne…
Pour le savoir, nous avons questionné l’un des animateurs du groupement GISAéro, Jean-Marc DENIS qui exerce ses compétences au sein de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne.
Une réunion prévue dans les locaux où siègent également le MEDEF et l’UIMM le 16 décembre devrait permettre d’y voir un peu clair parmi les retombées obtenues par les dix-huit acteurs formant cette cellule de l’aéronautique en Bourgogne du Nord. Une structure qui accueille de belles vitrines industrielles comme ANTHALYS, KEP, MPH, SEVA, ROSLER, DAVEY BICKFORD ou MK AIR.
Certaines de ces entités fournissent déjà des pièces à DASSAULT, utiles pour élaborer le Rafale. Ce qui fait dire à Jean-Marc DENIS, en fin analyste de la situation, que « cette information forcément excellente devrait pouvoir stabiliser et pérenniser les activités de celles de ces entreprises qui ont de l’or (comprenez par là le savoir-faire) dans les mains ».
De là dire que cela créerait de nouveaux emplois dans le landerneau à terme, il serait bon de relativiser. Surtout après la crise aux incidences incroyables que le secteur de l’aéronautique a connue et connaît encore.
Tout dépendra de la cadence de production chez DASSAULT…
A contrario, au-delà de la fabrication des appareils, et cela a été confirmé par Eric TRAPPIER sur les ondes ce mardi matin, la maintenance de ces avions de combat sera assurée par les Français. Donc par capillarité des sous-traitants qui apportent leur expertise.
Avec le ralentissement du trafic aérien et des perspectives commerciales en berne, certains de ces industriels ont connu des fortunes diverses quant à leurs résultats. Il suffit de citer le nom de FIGEAC Aéronautique, en attente d’un repreneur sur le site d’Auxerre, pour en apprécier le degré de baisse d’activité.
En outre, le Rafale nécessite environ trois années pour sa construction. Un sur mesure qui ne correspond pas à de l’industrie en très grande série. Donc pas nécessairement consommateur de gros volumes d’heures de travail.
« Tout dépendra du cadencement de la production de DASSAULT, glisse Jean-Marc DENIS, avec une question que l’on peut se poser : l’entreprise assurera-t-elle le doublement de sa chaîne de production et pour quels montants d’investissement ? ».
Plutôt qu’une vague importante de nouvelles créations de postes afin de répondre à cette commande mirifique, le représentant de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne envisage la possibilité d’une préservation des emplois déjà existants dans un secteur qui a touché le fond en l’espace de vingt mois.
Ce qui au final serait déjà du meilleur acabit pour la filière et celles de ses entreprises qui y sont répertoriées…
Thierry BRET
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Le préfet de Région au chevet de l’Abbaye Saint-Germain : il y a urgence à la conserver avant même de la restaurer !
décembre 06, 2021Plus une minute à perdre pour assurer la conservation de l’emblématique édifice architectural, richesse du patrimoine culturel de la capitale de l’Yonne ! L’état de déliquescence avancée s’observe de part et d’autre du bâtiment séculaire rongé par l’humidité et le gel. Quant au toit du cloître, il est en piteux état avec ses bâches plastifiées qui cachent la misère : d’énormes trous où ruisselle en abondance la pluie. Un crève-cœur pour le maire-président Crescent MARAULT qui a intégré la réfection du site dans le cadre de son Projet de Territoire à dix ans. Chantier de réhabilitation à l’appui…
AUXERRE : Les choses sont claires comme cette eau de pluie qui détruit sournoisement les pierres de l’édifice depuis des lustres. Avant de parler de restauration de l’endroit, voire de son aménagement spécifique pour y optimiser le tourisme d’affaires et l’afflux massif de visiteurs à l’horizon 2027, l’essentiel parmi les priorités de ces travaux qui devraient débuter au cours du premier trimestre de l’année prochaine se situent bien ailleurs : c’est-à-dire la conservation de l’Abbaye Saint-Germain !
Il y aurait presque péril en la demeure à en écouter en filigrane les exégètes de l’édifice médiéval qui ont accompagné de leurs commentaires techniques, avisés et précis la visite du préfet de Région Fabien SUDRY, lundi en fin de matinée.
Un déplacement capital pour bien considérer l’ampleur des futurs travaux (surtout financiers !) auquel s’associaient le préfet de l’Yonne, Henri PREVOST (en visite la semaine dernière à Sens à la cathédrale elle-même en rénovation) et Crescent MARAULT, maire-président de l’Auxerrois.
Une Cité des arts et de la parole qui pourrait rester muette en cas d’absence de travaux…
Il est vrai que la nouvelle « Cité des Arts et de la Parole », au-delà de sa façade culturelle newlook qu’apprécie bon nombre d’Auxerroises et d’Auxerrois, a grand besoin d’un sérieux lifting pour retrouver enfin de sa superbe !
Une petite visite effectuée en catimini sous les toits du bâtiment principal laisse rêveur, dans la version cauchemardesque. Etat de délabrement garanti, revêtements au sol déplorable et une hasardeuse implantation d’une chaudière de plusieurs tonnes en hauteur qui laissent très perplexe !
Que dire de ces tôles et bâches en plastique qui enlaidissent les toits de ce majestueux édifice, chargé d’histoire et recelant des trésors uniques en France, posées çà et là au fil des ans pour tenter de résoudre la problématique principale, à savoir l’infiltration de l’eau !
Un projet global évalué à environ 35 millions d’euros…
Des rustines appliquées sur une jambe de bois qui font qu’à l’heure actuelle l’abbaye à défaut d’être la cité de la parole telle qu’elle devrait être dans sa flamboyance pourrait rester muette pour l’éternité à terme si l’on n’y remédie pas !
Crescent MARAULT, pour sa part, a décidé de relever le défi de ce chantier à la dimension pharaonique, au vu de l’importance des travaux. Il se dit affligé devant la dégradation du site. Et encore, il n’a peut-être pas tout vu !
Inscrivant ce projet de réhabilitation d’envergure (le chantier devrait courir sur cinq ans avec une demi-douzaine de tranches selon une enveloppe globale d’environ 35 millions d’euros), il a fait appel à la préfecture de Région et à son représentant, Fabien SUDRY, dans la perspective d’obtenir de louables subventions même si la Ville en mettra de sa poche, évidemment.
Les enveloppes européennes seront les bienvenues aussi pour mettre du beurre dans les épinards de ce très coûteux projet.
Rien que la réfection du cloître devrait générer le besoin d’un million d’euros. Douze millions seraient nécessaires à la phase de réhabilitation à proprement parlé. Un budget de 22 millions serait assuré pour les différentes phases d’aménagement du site.
« L’idéal, confie le maire d’Auxerre en contemplant le désastre imputable aux effets de l’érosion et de la pluie qui s’affichent sur les murs humides de l’église de l’abbaye, il nous faudrait obtenir 40 % de subventions des autres partenaires… ».
A terme, précisera-t-il en substance, l’abbaye Saint-Germain rénovée pourrait accueillir de 50 000 à 150 000 visiteurs d’ici une dizaine d’année, recevoir des séminaires et des colloques, devenir une place forte artistique et culturelle, s’ouvrir vers les quais de l’Yonne, être dotée d’un restaurant et de jardins.
Devenant ainsi le phare de l’attractivité touristique que la ville recherche tant pour attirer et capter l’intérêt des visiteurs venant de plus en plus loin…
Thierry BRET
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