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Catherine RINGER s’accorde une parenthèse poétique : « L’érotisme de vivre » d’Alice MENDELSON à découvrir à fleur de peau
janvier 27, 2022Bien sûr, il y aura sur scène ce piano, probablement un Steinway de couleur noire tamisé par la lumière des projecteurs. Naturellement, le public vibrera en son for intérieur à l’idée de « la » voir enfin se produire à Auxerre. Même si elle fait abstraction des grands succès résumant quarante années de carrière avec les RITA MITSOUKO. Pour autant, la prestation de son égérie, la troublante et sensuelle Catherine RINGER, n’en sera que plus émouvante. Et épurée. Au service de la seule poésie et des textes oniriques, écrits par Alice MENDELSON.
AUXERRE : C’est sans doute l’évènement culturel de l’année. Même si le programme du théâtre d’Auxerre foisonne de rendez-vous riches et éclectiques jusqu’au terme de cette saison, tronquée par les soubresauts imprévisibles de la crise sanitaire. Plantons le décor ! Déjà, il y a ces textes et leur flamboyance. Ils ont été rédigés avec l’émerveillement de son autrice, à l’aube de sa vie puisque âgée de 95 ans, la surprenante Alice MENDELSON.
Une révélation littéraire sur le tard ? Sans doute ! Une personnalité unique, avec laquelle on aimerait discuter à bâton rompu des heures durant au côté de l’âtre de la cheminée. Elle jette sur le papier toutes ses impressions. Celles qui lui taraudent l’esprit, comme autant de témoignages sur tout ce qu’elle a vécu et traversé avant de quitter ce monde pour d’autres cieux.
Une histoire d’amitié et rien d’autre à la genèse du projet…
Pourtant, c’est son premier recueil de poèmes. De belles strophes écrites à fleur de peau, vivifiantes, toniques, osées qui narrent les sentiments et les passions d’une femme amoureuse de l’existence depuis les années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Alice MENDELSON possède cet indéniable don de narratrice, de conteuse, de poétesse. Le talent scriptural s’en trouve magnifié. Des textes à forte musicalité qui pourraient même être interprétés sur scène…
Secundo, puisqu’ils seront lus face au public, celui d’Auxerre dont ce sera une première inédite dans cette configuration, il fallait des valeurs sûres dans l’expression orale et vocale pour assurer cet exercice sans filet. En transmettant la moindre parcelle d’émotion au public. En titillant les consciences de la plus infime des réflexions sur l’état de notre monde qui part à vau l’eau.
Le dénominateur commun de ces personnes qui se chargeront de faire vivre ces textes au grand jour ne sont autres que des amis de l’écrivaine. La poétesse Violaine BONEU que les amoureux de la programmation du théâtre auxerrois connaissent bien. Le conteur Pascal QUERE, qui même s’il a apporté sa complicité à l’accomplissement de ce travail, ne sera pas physiquement présent aux côtés du duo. Et…cerise juteuse sur le gâteau, Catherine RINGER ! La moitié des RITA MITSOUKO que l’on ne présente plus. Une star de ce rock tricolore décalé qui fit le beau jour des eighties.
Cette fois-ci, ce n’est pas en qualité de chanteuse de ce groupe mythique qui a éclairé plusieurs décennies de mélomanes qu’elle se présentera à nous mais bel et bien en récitante de poésies et de lectures.
Retrouver le public sur un registre inhabituel : la poésie…
Mais, pour celles et ceux qui seraient néophytes sur le sujet, qu’on se le dise : l’artiste possède différentes cordes à son arc et s’est déjà exercée par le passé à jouer la comédie.
A son répertoire, il y a des films. Même pornographiques qui ont été tournés bien avant ses débuts de chanteuse en 1985. Le théâtre tient aussi une place prépondérante non excusable. Dont « Concha Bonita » où entre 2002 et 2005, Catherine RINGER occupera le devant de la scène dans une comédie musicale originaire d’Afrique du Sud, pétillante. Mais, de représentations scéniques uniquement articulées autour de la poésie, jamais.
« J’aborde ce travail de manière très différente, confie l’artiste, jointe par téléphone, c’est une opportunité de retrouver le public sous un tout autre registre que celui de la chanson… ».
S’imprégner de textes qui célèbrent l’érotisme au féminin sous la plume d’Alice MENDELSON est une vraie partie de plaisir pour l’interprète du tube « Andy ». Des écrits pleins de générosité et de puissance qui ont été testés au Théâtre de la Huchette à Paris, antre des pièces du dramaturge Eugène IONESCO, au mois de décembre. Un avant-goût de ce qui attend les spectateurs icaunais. L’instant sera rare. Voire peut-être unique.
« On ne sait pas encore ce que l’on va faire de ce spectacle, précise Catherine RINGER, est-ce qu’il provoquera de l’enthousiasme parmi les spectateurs ? Rencontrera-t-il le succès ? ».
« Une belle parenthèse avant de me mettre en jachère… »...
Cette vision explicite de l’autre facette de la chanteuse, ce côté immergé et entouré d’un halo de mystère de l’iceberg, sera-t-elle suivie d’une suite, à l’aide d’une tournée en 2022 ? Pas si sûr ! L’artiste désire souffler un peu après une harassante série de récitals, consacrés au répertoire des RITA MITSOUKO durant plus de deux années et demie à travers l’Hexagone.
« Ce spectacle de poésie représente une belle parenthèse dans ma carrière alors que je souhaite me mettre en jachère pendant quelques temps. J’ai la chance de pouvoir décider et de le faire sans contrainte. C’est l’incertitude de l’aventure… ».
Disponible, agréable, accessible, la musicienne prend le temps de répondre aux interrogations. Et d’évoquer en quelques mots le lien d’amitié indéfectible qui l’unit à la plus emblématique nonagénaire de ce début d’année, Alice MENDELSON. Une amie de son père.
« C’est une grande dame, elle est formidable. Un personnage unique. Ses poèmes sont d’une rare beauté. Ils sont profonds, tendres et sensuels à la fois. Leur donner vie sur une scène est le plus des cadeaux que nous pouvons lui faire… ».
Le « nous » englobe d’autres amis. Connu pour ses travaux réalisés pour le cinéma, Grégoire HETZEL est aussi de l’aventure. Les œuvres d’Arnaud DESPLECHIN, Julie BERTUCELLI ou Mathieu AMALRIC ont bénéficié de ces lumineuses compositions. Quant à Mauro GIOLA, il assure la mise en scène d’une représentation qui ne devrait laisser personne indifférent.
En savoir plus :
L’érotisme de vivre
Samedi 05 février à 20h30.
Performance poétique avec Catherine RINGER et Violaine BONEU.
Théâtre d’Auxerre
Thierry BRET
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Il faut sauver les emplois de la filière : la Région, entre action et anticipation, injectera 36 millions d’euros en 2022
janvier 25, 2022Le secteur de l’automobile, s’il n’est pas encore à l’agonie, dans sa configuration actuelle, mérite néanmoins une attention très particulière pour qu’il ne passe pas de vie à trépas. Forte de ses 45 000 salariés, la filière est particulièrement exposée en Bourgogne Franche-Comté, du fait de difficultés multiples, structurelles et conjoncturelles. Pour Nicolas SORET, vice-président en charge des finances, de l’économie et de l’emploi, « la course contre la montre est lancée »…
DIJON (Côte d’Or) : Il fallait sauver, jadis sur grand écran, le soldat Ryan d’une mort certaine. Il faut venir au secours désormais de la filière automobile territoriale, moribonde et soumise à d’innombrables difficultés économiques. Tel est l’énoncé du problème, une complexe équation à plusieurs inconnues, auquel est confronté le pouvoir exécutif régional.
Comme devait le préciser lors de son intervention en conférence de presse le troisième vice-président de la Région, Nicolas SORET : « La course contre la montre est lancée si l’on ne veut pas que tout l’édifice s’écroule ».
De profondes mutations comparables à la crise de la sidérurgie…
Entre compétitivité et mutations profondes liées aux réponses à apporter aux problématiques environnementales, la filière de l’automobile ne sait plus à quels saints se vouer.
D’autant, que la crise sanitaire est passée par là, entraînant avec elle, son lot de surprises désagréables et inéluctables. Celles-ci se sont traduites par la chute progressive des ventes et surtout la pénurie en matière d’approvisionnement qui perturbe depuis le retour à la croissance.
La Bourgogne Franche-Comté est située dans l’œil du cyclone. Logique quand on peut se targuer d’être la première région industrielle de l’Hexagone. Une position, certes, très flatteuse sur le papier mais qui l’est beaucoup moins lorsque les rouages de l’entrepreneuriat se grippent. De ce fait, 350 établissements professionnels sont aujourd’hui suspendus aux décisions que prendront les pouvoirs publics afin de tenter de relever la tête. L’enjeu est de taille. Il y va de la pérennité de près de 45 000 emplois.
Surtout depuis que l’Europe a décidé dans le cadre du Green Deal d’interdire à la vente les véhicules à motorisation thermique neuf, et ce dès 2035. Motif : les rejets de Co2 imputables à ces moteurs occasionnent 12 % des émissions de dioxyde de carbone de l’Union.
Conséquence : la corporation tremble car elle se doit de changer dans un laps de temps très court de paradigmes. L’anticipation est devenue le synonyme de profondes mutations pour le secteur, un bouleversement comparable à celui vécu par la sidérurgie dans les années 1970.
Une feuille de route aux contours stratégiques précis…
Pour Nicolas SORET, le dossier est complexe. Il l’a précisé sans fioritures lors de sa prise de parole.
« La difficulté que l’on croyait conjoncturelle est en fait de plus en plus structurée avec ces contraintes observées dans les approvisionnements et la pénurie des semi-conducteurs. Or, du fait de la mondialisation des règles économiques, les constructeurs s’adressent plus facilement aux sous-traitants installés dans les pays à bas coûts pour qu’ils interviennent dans la fabrication de pièces. C’est le cas avec les nations de l’Asie du Sud-Est. Enfin, pour couronner le tout, la bascule historique entre le choix du moteur thermique et celui de l’électrique a conduit à un contexte aujourd’hui irrévocable de non-retour en arrière… ».
La naissance d’une feuille de route régionale automobile est devenue de ce fait une évidence. C’est une sorte de force de frappe pour aider à la mutation de la filière. Une approche qui repose à la fois sur les entreprises et leurs salariés, mais aussi sur les territoires qui les accueillent.
Le leitmotiv est simple : anticiper les mesures qui s’appliquent sur les territoires les plus exposés par cette nouvelle crise industrielle.
De quoi se constitue cette fameuse feuille de route, précieux cahier des charges utile devant permettre de préserver les emplois ? Deux axes d’intervention de la Région y répondent. Le premier se base sur le diptyque, action et coopération.
« C’est simple, ajoute le président de la CC du Jovinien et maire de Joigny, l’idée est de mettre en place une force d’intervention pour les mutations automobile afin de proposer à chaque sous-traitant un accompagnement qui soit le plus adapté… ».
Le second volet se rapporte aux outils et méthodologies destinés aux entreprises, aux actifs et aux territoires via des curseurs importants tels que l’orientation, la formation, la reconversion afin de limiter le plus possible la casse sociale. Nom de code de l’outil : le GPECT, acronyme pour « gestion prévisionnelle des emplois et carrières territorialisés ».
Un effort financier soutenu en 2022 de l’ordre de 36 millions d’euros…
Cette feuille de route, aux contours mûrement étudiés, n’est pas le fruit d’un quelconque hasard. Une multitude d’auditions ont été réalisées avec tous les acteurs et spécialistes de la filière automobile afin d’en brosser la trame. Tout cela a été conforté par une enquête effectuée sur le territoire dont les résultats sont connus depuis le mois de décembre.
« Nous sommes capables de savoir grâce à cela quels seront les territoires les plus exposés à l’avenir selon la réalité de leur tissu industriel, souligne Nicolas SORET.
Un exemple d’anticipation devant également s’appuyer sur le concours des intercommunalités qui connaissent à merveille le potentiel économique de leurs entreprises. Il ne faudrait pas qu’un sous-traitant soit oublié par ce dispositif et passe à travers les mailles du filet.
« Aussi, renchérit le vice-président en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi, nous allons contractualiser avec les territoires ce principe afin d’anticiper du mieux possible la situation. Cela passe aussi par l’évolution professionnelle des salariés qui doivent gagner en compétences pour qu’ils soient le moment venu capables de rebondir sous le sceau de la diversification de leurs activités sur d’autres filières si leur entreprise venait à être touchée ».
Moyennant quoi, la Région augmentera son effort financier, déjà significatif, à destination des TPE et PME de la filière automobile cette année. Soit une ligne budgétaire de 36 millions d’euros, portée à l’exercice 2022. Une enveloppe venant s’additionner aux moyens de l’Etat, existants et nouveaux, ainsi que ceux de la nouvelle programmation des fonds européens FEDER.
La feuille de route régionale automobile, tracée sur la période 2022/2024, prend ainsi son envol. Il en va de la pérennité du tiers de l’emploi industriel de notre territoire qui incombe uniquement à une filière automobile qui attend une vraie bouée de sauvetage à terme…
Thierry BRET
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Jean-Baptiste LEMOYNE lance « l’appel d’Auxerre » : la candidature MACRON prête à jaillir des starting-blocks !
janvier 24, 2022Il mouille sa chemise, le ministre délégué en charge du tourisme, des Français de l’étranger, de la Francophonie et, depuis peu, des PME/PMI ! A l’instar de ses collègues du gouvernement, tous mobilisés en vue de la plus que probable candidature d’Emmanuel MACRON avant la mi-mars, Jean-Baptiste LEMOYNE s’engage à 100 % dans la campagne présidentielle. Samedi, à Auxerre, il a tâté le pouls de ce terrain icaunais dont il est issu, rencontrant tous les acteurs politiques favorables au renouvellement de bail de l’actuel locataire de l’Elysée…
AUXERRE : La présentation des vœux ne servait en fait que de louable prétexte à la venue du membre du gouvernement en terre icaunaise ce samedi après-midi. Porte-voix de la majorité présidentielle dans l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE avait beaucoup d’autres choses à dire que de simples souhaits à formuler à l’ensemble de l’auditoire.
Une assistance très l’écoute et nombreuse (pas loin de soixante-dix personnes) qui eut même du mal à trouver une place assise au premier étage de la Tour d’Orbandelle, lieu d’accueil trop exigu de ces retrouvailles agrémentées d’une conférence de presse.
Convier la presse, justement pour ne seulement qu’exprimer ses vœux ? Forcément, les médias attendaient surtout autre chose à se mettre sous la dent question actualité. Ils ne furent pas déçus même si pour l’heure rien n’a transpiré de manière officielle sur la date exacte à laquelle le Président de la République allait rejoindre la grille de départ de la course à la présidentielle en se déclarant !
Un appareillage déjà bien huilé entre Ensemble Citoyens et les comités de soutien…
A ce propos, ce n’est un secret de Polichinelle pour personne : Emmanuel MACRON sera bel et bien candidat à sa propre succession avant que ne tombe la période butoir de ces inscriptions fatidiques. Le contraire eut été étonnant même si quelques velléités contestataires fusent çà et là parmi certains cortèges défilant dans l’Hexagone opposés à l’application du passe vaccinal.
Stratégiquement, rien ne sert de courir, il faut savoir partir à point comme le précisait la fable. Il n’est pas impossible, d’ailleurs, comme le confiera en aparté l’un des fers de lance de cette réunion, que le chef d’Etat patiente encore un peu jusqu’à la mi-mars avant de se prononcer.
Charles de GAULLE n’avait-il pas attendu l’ultime ligne droite, soit trente jours avant l’échéance, pour donner sa position sur le sujet !
Qu’importe ! Tout l’appareillage constructif devant mener vers la réélection élyséenne du nouveau président de l’Union européenne semble déjà bien huilé. Entre l’unité convergente affichée par toutes les composantes politiques du mouvement « Ensemble Citoyens » et la multiplication des comités de soutien, au nombre de neuf à ce jour dans l’Yonne, une chose est sûre : la majorité présidentielle n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot, anticipant la chose avec pragmatisme depuis longtemps. Alors que leur candidat favori n’a pas encore livré officiellement ses intentions.
« Nous considérons que les résultats sont là »…
Une démarche collective que commentera par ailleurs avec enthousiasme un Jean-Baptiste LEMOYNE très décontracté, prolixe dans ses propos livrés en préambule de cette présentation aux médias.
« Nous sommes également rejoints par des personnes qui souhaitent s’engager, lâcha le ministre debout face à l’auditoire, l’objectif étant de s’investir derrière le Président de la République et de réaffirmer notre engagement ! ».
Séduits il y a cinq ans par le projet de rassemblement fédérateur voulu par le Président de la République, tous se disent fin prêts à rentrer de nouveau en campagne dans la perspective (allons donc !) d’une candidature d’Emmanuel MACRON. Malgré les crises et les péripéties traversées : en premier lieu, celle inhérente à la COVID-19.
« Nous considérons que les résultats sont là, s’exclame Jean-Baptiste LEMOYNE, défendant le bilan présidentiel, regardez en matière économique, même le Prix Nobel de la discipline, l’Américain Paul KRUGMAN dit que le pays qui avait le mieux résisté à la crise n’est autre que la France ! ».
Sans omettre qu’au niveau de la croissance économique au sein de l’Union européenne, la France, toujours elle, vire en tête avec insolence, dixit le représentant du gouvernement.
« Tout cela profite aussi au département de l'Yonne, souligne le ministre du Tourisme et des PME/PMI, je rappelle les 120 millions d'euros mis sur la table pour le secteur de la santé pour rattraper tous les investissements qui n'ont pas été fait depuis bien quinze ou vingt ans par celles et ceux qui nous ont précédés. Un certain nombre de dossiers a enfin été débloqué. Je pense notamment au projet de contournement de la déviation sud d’Auxerre. Le Premier ministre Jean CASTEX a débloqué les crédits… ».
Doubler le nombre de parrainages dans l’Yonne…
Que veulent Jean-Baptiste LEMOYNE et la soixantaine de personnes qui l’entoure ? « Qu’il y ait cinq ans de plus d’actions, de réformes, de transformations du pays ! répond ce dernier, grâce à cet appel fait à Auxerre qui nous réunit aujourd’hui ! ».
Un appel prononcé à quatre-vingts jours du premier tour de cette échéance capitale pour le pays. Quatre-vingts jours, non pas pour effectuer le tour de la planète comme le permettait l’imaginaire débridé et talentueux de Jules VERNES, mais quatre-vingts jours pour convaincre le plus grand nombre d’Icaunaises et d’Icaunais de rallier la cause de la majorité présidentielle.
Sera-ce si facile pour le territoire qui occupe la troisième position hexagonale en plus grand nombre de comités de soutien à la cause élyséenne de réussir son pari en mobilisant le maximum d’électeurs ? En tout cas, Jean-Baptiste LEMOYNE et son équipe espèrent doubler le nombre de parrainages accordés par les élus en faveur d’Emmanuel MACRON par rapport à 2017. Vu l’effectif éclectique des présents lors de cette rencontre explicative, c’est déjà une certitude d’y parvenir !
En savoir plus :
Parmi les personnalités présentes lors de cette cérémonie des vœux de la majorité présidentielle à Auxerre, citons :
Jean-Baptiste LEMOYNE, ministre en charge du Tourisme, de la Francophonie et des PME/PMI,
Victor ALBRETCH, directeur de campagne du Président dans l'Yonne et membre de La République en Marche,
Marie-Agnès EVRARD, sénatrice de l’Yonne,
Michèle CROUZET, députée de l’Yonne,
Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président d’AGIR La Droite Constructive 89 et président de la CC de Puisaye-Forterre,
Pascal HENRIAT, président du MoDem 89 et conseiller départemental de l’Yonne,
Jacques HOJLO, président du Parti Radical 89,
Muriel VERGES-CAULLET, déléguée régionale de Terres de Progrès Bourgogne Franche-Comté,
Malika OUNES, ex-conseillère départementale de l’Yonne,
Mahfoud AOMAR, président de l’Association des maires de France 89,
Irène EULRIET, conseillère départementale de l’Yonne,
Patrice-José TAMPIED-AZURZA, délégué départemental de La République en Marche 89,
Laurent BOUQUET DES CHAUX, référent auxerrois de La République en Marche,
Yves VECTEN, conseiller départemental de l’Yonne,
Alain DROUHIN, maire de Bléneau,
Robert BIDEAU, ex-conseiller départemental de l’Yonne,
Thierry CORNIOT, maire de Seignelay,
Emilie LAFORGE, maire de Branches,
Jean-Philippe BAILLY, ancien adjoint de la Ville d'Auxerre, membre d'AGIR...
L’Yonne est le troisième département de France à disposer du plus grand nombre de comités de soutien à ce jour. Il se situe juste derrière les Yvelines (31) et les Hauts-de-Seine (14). A égalité avec l’Essonne.
Les neufs comités de l’Yonne sont localisés en Puisaye-Forterre (le premier à avoir été créé devait rappeler le président de la CCPF Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI), Serein et Armance, Gâtinais en Bourgogne, Grand Sénonais, Jovinien, Avallonnais, Vannes et Pays d’Othe, Yonne Nord et Migennois). Le dixième groupe de travail localisé dans l’Auxerrois devrait voir le jour d’ici peu sous la houlette de Malika OUNES…
Le nombre de comités de soutien au niveau national s’élève à 400 structures. Elles fédèrent des élus locaux et anciens élus, ainsi que des figures de la société civile en France et dans les DOM TOM. Les Français vivant à l’étranger sont également concernés par ces dispositifs.
Thierry BRET
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« Brique par brique » une action solide comme du roc : la surprise efficiente vers le retour à l’emploi pour la FRTP 89
janvier 22, 2022Séduisante l’initiative ? Elle l’est à plus d’un titre. En témoigne le délégué départemental de la Fédération des Travaux Publics de l’Yonne, Baptiste MANSANTI. L’un des signataires de cette convention de partenariat multipartite qui réunit le Département de l’Yonne, la FFB, la CAPEB, le GRETA et l’ARIQ-BTP. Sans omettre, évidemment, la FRTP. Permettre à un public en marge de l’emploi de retrouver le chemin menant aux entreprises est du meilleur acabit. Surtout que la filière peine à recruter de la main d’œuvre qualifiée…
AUXERRE : L’action se nomme « Brique par brique ». Une amusante appellation qui schématise dans l’idéal ce qui va dorénavant se passer pour celles et ceux de ces personnes se situant en marge de l’emploi, bénéficiaires du RSA, désormais au centre des regains d’intérêt.
Le but avoué de la démarche portée à bras le corps par le Conseil départemental de l’Yonne et l’élue en charge, entre autres, de l’action sociale, Sonia PATOURET, est de proposer un véritable tremplin aux individus en déliquescence avec la vie active. A l’insu de leur plein gré, selon la formule consacrée.
L’agréable surprise de ce qui est inculquée au sein de l’EFCO Formation…
La finalité de ce parcours de construction, déployée depuis peu sur le territoire, est d’ériger ensemble un véritable parcours initiatique d’insertion individualisée dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, secteur qui peine à recruter alors que les postes à pourvoir sont très nombreux. Tant dans le bâtiment, stricto sensu, que du corollaire des travaux publics que maîtrise à la perfection le délégué départemental de l’Yonne, le représentant de la FRTP, Baptiste MANSANTI.
« J’ai été très agréablement surpris par la visite de l’EFCO Formation (lieu où s’est déroulé depuis Monéteau le premier cycle accueillant les bénéficiaires du RSA voués à tester ce schéma positif) et par la présentation de ce que ce public (une douzaine de personnes) a pu réaliser en l’espace de quelques semaines. Même le regard des stagiaires brillait de fierté et de reprise de confiance en soi… ».
L’un des premiers objectifs de ce parcours formatif visant à orienter les candidats vers un parcours qualifiant vers l’emploi, voire pourquoi pas vers l’obtention d’un emploi direct.
« Là où je suis conquis par la démarche, ajoute Baptiste MANSANTI, c’est qu’elle offre l’opportunité de présenter la palette de métiers que notre filière BTP propose. Avant de rapprocher ces candidats vers l’un des branches de ces métiers… ».
Une action encore en état d’expérimentation dans l’Yonne…
L’action « Brique par brique » tel un édifice durable qui s’élève renforçant le mur de la corporation des BTP tombe à pic à bien des égards. Elle est une des réponses appropriées à ce retour vers l’emploi des allocataires du RSA. Elle est aussi l’un moyens de résoudre la problématique récurrente du recrutement de la part d’entrepreneurs désireux de renforcer leurs équipes. Une précieuse bénédiction alors que le marché est très tendu et la recherche de salariés ne ressemble nullement à une partie de plaisir.
Pour l’heure, l’expérimentation, car cela en est encore une en l’état, ne s’applique que sur les secteurs de l’Auxerrois et de la Puisaye-Forterre. Si elle s’avère concluante et au vu de l’enthousiasme observé auprès de tous ces acteurs partenaires, on ne voit pas ce qui devrait la contrarier, elle sera étendue à l’ensemble du département.
Un choix réaffirmé par la conseillère départementale Sonia PATOURET qui en exprime l’envie.
Des formations à la carte qui s’appuient sur de la haute technologie…
Pour autant, c’est l’exemple de la Fédération des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, la filière sait aussi former la jeunesse à assurer la relève. A l’aide de sa propre école qui est consacrée à la discipline.
« On a besoin de renouveler le personnel et même de se développer en amont car les carnets de commande se garnissent, souligne le délégué départemental de la FRTP, tous les corps de métiers sont concernés, que ce soit dans le transport, dans le BTP et dans toutes les strates de l'entreprise à différents postes. Ce que l’on recherche en priorité dans une telle initiative, ce sont des personnes motivées et qui possèdent un savoir-être favorable à leur intégration au sein de l’entreprise ».
Une aubaine pour la jeunesse qui peut envisager d’y faire carrière. D’autant que les travaux publics se présentent comme une corporation professionnelle où la pénibilité est de plus en plus atténuée du fait de la mécanisation, voire de l’emploi de logiciels et de technologies à la pointe du high-tech.
Les simulateurs, sorte de joujoux modernistes ultra branchés à mettre dans les mains des adeptes de consoles vidéo, y pourvoient allègrement.
« Ces nouveaux outils nous permettent d'attirer les jeunes générations. Ils s’utilisent dans bon nombre de centres de formations répartis dans la contrée ». Dont celui du CFPPA La Brosse.
Confiant pour l’avenir et ses possibilités, Baptiste MANSANTI reste néanmoins relativement prudent sur les projections à court terme. « La période sanitaire ne l’y autorise pas trop, concède-t-il, reste le domaine de la commande publique où la plupart de nos entreprises interviennent à hauteur de 70 %. Il est en train de redémarrer ».
Si une suite est à donner à cette action, elle pourrait également intégrer d’autres demandeurs d’emploi, notamment les personnes fragilisées dans leurs recherches sur le marché du travail.
On l’aura compris : « Brique par brique » est comme le fait d’ajouter une pierre à l’édifice de la vie professionnelle pour des personnes qui n’ont pas été épargnées par la vie. Une belle preuve d’altruisme et d’entraide à vocation économique. Aussi solide que du roc et forte comme peuvent l’être les constructions de la filière du BTP !
Thierry BRET
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"Et si le robinet des aides sociales se tarissait pour rétablir la paix civile à Sens ?" : le RN suggère des mesures fortes...
janvier 21, 2022La pâleur d’un rayon de soleil hivernal éclaire la rue Henry Dunant. Un clin d’œil en forme d’hommage au père fondateur de la Croix-Rouge. Tout un symbole empreint d’humanisme et de solidarité. Tout est calme à cet horaire matinal dans cette voie pénétrante qui mène au quartier des Chaillots. Si rien n’évoque les violences urbaines survenues ce week-end, l’élu de l’opposition municipale, le RN Julien ODOUL, ne se prive pas de revenir sur les faits. Et de les critiquer vertement.
SENS : Accompagné de l’un de ses fidèles lieutenants, Ludovic MASSARD, le président du groupe Rassemblement national à la Région Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL a souhaité réagir doublement à l’épisode de violences urbaines qui a tourneboulé le quartier des Chaillots le week-end dernier.
Rappel des faits : une quinzaine d’individus, qualifiés de « racailles » par l’orateur du jour, ont ciblé l’officine pharmaceutique, sise au bout de la rue Henry Dunant. Cet accès au demeurant si tranquille sous la lumière diaphane de l’astre diurne en ce mercredi matin aura été le théâtre d’un déchainement de brutalité sans nom il y a quelques jours à peine.
Vitrines pulvérisées, intérieur de la boutique saccagée : le professionnel de santé a éprouvé la peur de sa vie. Constatant avec profonde amertume l’ampleur des dégâts de cette violence gratuite ordinaire, une fois que le commando fut sorti.
« Ce quartier est gangréné depuis de nombreuses années par une insécurité endémique, explique le porte-parole régional du RN, elle est imputable au trafic de drogue qui pourrit le quotidien des habitants ».
Non loin de l’officine de pharmacie dont on ne distingue plus les séquelles laissées par les vandales, Julien ODOUL s’exprime. Il a choisi la conférence de presse, assortie de l’envoi d’un communiqué officiel pour faire part de ses états d’âme à l’issue de cet énième fait divers, chronique dans ce quartier. Des états d’âme qui virent à la colère noire et à la demande de réactions intransigeantes.
Déjà l’année dernière, par deux fois en mars et en juin, ce secteur de la ville avait fait la une de l’actualité, à la suite d’émeutes sauvages accompagnées de tirs de mortier contre les forces de l’ordre, dépitées devant tant de haine. Plusieurs policiers furent touchés par des projectiles. Des véhicules partirent en fumée. Quant aux commerces, leurs dégradations furent constatées au grand dam de leurs propriétaires désappointés.
Le trafic de stupéfiants à l’origine de tous les malaises…
Dans un échange qu’il a eu avec l’élu de l’Yonne, le pharmacien toujours en état de choc après cette nouvelle charge des voyous contre sa boutique s’est interrogé sur le maintien de sa présence dans le quartier à court terme.
« Fermer sa pharmacie serait un drame pour ce quartier et la majorité de ses habitants qui y vivent en harmonie, commente Julien ODOUL, surtout en pleine période de crise sanitaire… ».
Et pourtant, le quartier des Chaillots croule sous les actes d’incivilité depuis des années.
« Cet endroit fait tristement parler de lui, de manière très régulière, observe l’élu de l’opposition sénonaise, c’est regrettable ».
La raison de ces dérapages évoqués par Julien ODOUL repose sur le trafic de stupéfiants. Une véritable plaque tournante de la drogue à Sens : c’est ainsi qu’il qualifie ce quartier dont les passants traversent néanmoins la rue avec nonchalance à l’heure de la conférence de presse.
Dénonçant l’impuissance publique de l’Etat et les errances de la municipalité pour tenter d’endiguer sérieusement le problème, Julien ODOUL pointe d’un index rageur les responsables de cette situation. Alors que le magazine « Valeurs Actuelles » a fait de Sens ses choux gras dans l’un de ses récents numéros en présentant la cité des Sénons comme une « ville coupe gorge ». Le reportage n’a pas du tout été apprécié par les élus de la ville qui ont exigé un droit de réponse.
Construire davantage de prisons afin de mieux rendre la justice…
Renforcer la présence des policiers devient plus qu’une nécessité urgentissime pour l’interviewé. Julien ODOUL vitupère contre un Etat, jugé trop mou et laxiste qui n’apporte pas les bonnes réponses en termes d’effectifs de police.
« Nous demandons des renforts conséquents à la hauteur du climat délétère qui règne dans le quartier, renchérit l’homme politique, il est grand temps que la municipalité arrête sa stratégie de l’assistanat à outrance envers les fauteurs de troubles ».
Se munissant de son portable afin de le consulter, l’élu bourguignon énonce ensuite des données chiffrées. Des éléments à charge qui prouvent que ce quartier de Sens n’a pas été oublié par de multiples dotations municipales d’un point de vue de l’urbanisme. Les Chaillots et les Champs-Plaisants ont concentré plus de 93 millions d’euros destinés à la rénovation urbaine dans le cadre de la convention ANRU. Un gaspillage de l’argent public pour acheter la tranquillité questionne tout haut le leader régional du RN ?
« Ce qui s’appelle le vivre ensemble n’existe pas en ces murs. Et on nous parle de cohésion sociale ? Nous, du moins Marine LE PEN et le Rassemblement National, souhaitons l’éradication de l’insécurité, d’une part, et la fin du laxisme judiciaire, d’autre part ».
Net, clair et sans bavure, dans la bouche de celui qui dénonce aussi le réel manque de prisons en France.
« Si elle est élue au soir du second tour, Marine LE PEN fera construire 40 000 nouvelles places pour emprisonner les récidivistes et les délinquants. Trois mille places seulement ont vu le jour au terme du quinquennat d’Emmanuel MACRON alors que ce dernier en avait promis 15 000 au début de son mandat…Il nous a menti ! ».
Quant à sanctionner de manière très sévère les parents des mineurs délinquants, en coupant le robinet allocataire, il n’y a qu’un pas. Que la présidente du parti bleu marine n’hésitera pas à franchir, assurément.
Thierry BRET
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