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Des émotions comme s’il en pleuvait au Handball Club Auxerrois : la vie est belle au Stade de France !
juin 19, 2023Seraient-ils veinards les dirigeants du club de handball de la capitale de l’Yonne ? La fin de saison tenterait à le prouver ! Après la médaille de bronze glanée aux « Global Games » de Vichy pour certains de leurs représentants, membres de l’équipe nationale de sport adapté, c’est dans l’antre du Stade de France que Raphaël BESANCENOT, le président, a reçu le Trophée de l’Inclusion par le sport.
PARIS: Une fin de saison folle, folle, folle ! Remplie d’émotions et de réussite, autant d’éléments positifs qui font la joie des dirigeants du Handball Club Auxerrois, à commencer par le président Raphaël BESANCENOT !
Ce dernier était à Paris il y a quelques jours pour y recevoir une nouvelle récompense, le Trophée de l’Inclusion par le sport, un sésame décerné par l’Agence pour l’éducation par le sport et la fondation « L’Equipe ». Un prix honorifique qui a été remis dans les salons d’honneur du mythique Stade de France (et un, et deux et trois zéro !) en présence des représentants du COJO Paris 2024, les ministères des Sports et du Travail, des champions hexagonaux et des structures sportives en provenance des quatre coins du pays.
« Ces réussites et cette mise en lumière du club viennent récompenser la politique sportive ambitieuse, généreuse et novatrice du club, ainsi que le travail des bénévoles depuis une décennie, précise Raphaël BESANCENOT, un président heureux et fier de ses ouailles, elles mettent aussi en avant la réussite de nos partenariats et de nos collaborations. Ceci reste une étape ! ».
Un trophée qui fera l’objet d’une cérémonie officielle, assortie d’un cocktail des plus sympathiques, en présence des sportifs le mercredi 28 juin à 18h30 à DOMITYS rue des Montardoins à Auxerre.
Une fin de saison qui augure de belles prétentions et perspectives à l’aune de 2024 où le club reprend la formule olympique si caractéristique pour évoquer son avenir : « nous voulons voir plus haut, plus fort et plus loin ! ».
Thierry BRET
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La crypto-monnaie va être décortiquée lors de « Prestige & Patrimoine » : une vision monétaire pleine d’opportunités...
juin 18, 2023La crypto-monnaie s’invite lors de la deuxième édition du trophée « Prestige & Patrimoine ». Un rendez-vous, accueilli au Domaine golfique de Roncemay le vendredi 23 juin prochain. Parmi les réjouissances intellectuelles qui y seront concoctées, outre la venue de Pierre MARTINET, l’entrepreneur invité par la CPME de l’Yonne, une conférence autour de la crypto-sphère et des nouvelles opportunités monétaires qui se présentent à nous, sera assurée par l’équipe de MUGI, le spécialiste régional. Concepteur de ce rendez-vous, Gilles GENEST nous en dit plus, dans une tribune sur cette spécificité…
TRIBUNE : Ces dernières années ont été charnières pour le monde financier. Après la révolution Internet des années 2000, communément appelées « Web 1 » et « Web 2 », c’est l’arrivée du Bitcoin en 2009 qui a amorcé un nouveau tournant dans notre manière d’aborder l’économie et de gérer les finances entrepreneuriales.
Petit à petit, les révolutions technologiques s’ancrent dans le paysage financier et transforment le quotidien des investisseurs et des épargnants, qui voient dans ce changement une véritable opportunité de diversifier et optimiser leur patrimoine.
Le stade de la simple spéculation est maintenant franchi. Le train du « Web 3 » est en marche et il ne s’arrêtera pas. D’un marché de niche, majoritairement orienté vers les particuliers, l’écosystème tout entier s'institutionnalise de plus en plus et éveille l’intérêt des banques et grandes entreprises. Cet engouement se propage aussi dans de nombreux pays qui voient dans ces monnaies numériques et ces nouvelles technologies des moyens efficaces de contourner les complexités du système financier traditionnel.
Conserver le contrôle des actifs pour les utilisateurs…
Cette nouvelle finance, décentralisée, repose sur les fondations de Bitcoin et se base donc sur l’utilisation de la « blockchain » pour vérifier et tracer toutes les opérations qui y sont effectuées. Transparence et anonymat sont au cœur de ce nouveau système d’échange monétaire.
L’aspect sécurisé par la cryptographie est également une plus-value importante de cette finance qui s’astreint à la gouvernance centralisée des banques et repose sur la confiance et la vérification. Pas de triche possible avec la « blockchain », qui à la manière d’un livre de compte, va recenser toutes les transactions et les rendre consultables par tous.
En résumé, l’utilisation du Bitcoin comme moyen de paiement alternatif, et de la « blockchain » en général, va permettre aux utilisateurs de garder le contrôle de leurs actifs.
Malgré cela, c’est un écosystème qui demeure encore jeune, puisqu’il n’a qu’une quinzaine d’années d’existence. Les défis sont encore grands pour le premier crypto-actif qui fait face à de nombreuses critiques, souvent infondées, telles qu’une consommation très énergivore (malgré l’utilisation de 60 % d’énergie renouvelable pour son fonctionnement) ou encore le fait de faciliter les transactions illicites (elles ne représentent en fait que 0,15 % des transactions en 2022).
Les seuls à pouvoir conseiller : les acteurs régulés de l’écosystème…
Face au besoin grandissant de compréhension des spécificités de l’investissement crypto, nombreux sont les investisseurs et entreprises nécessitant un accompagnement dédié et surtout légitime de la part des différents acteurs du secteur.
Depuis le loi pacte 2019 en France et la mise en place du statut de Prestataire de Services sur Actifs Numériques (PSAN) par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), la régulation des plateformes d’investissement en crypto-actifs est maintenant une obligation mais aussi une garantie de légitimité.
En effet, il est maintenant essentiel de s’associer avec les acteurs régulés de l’écosystème car ils sont désormais les seuls à pouvoir conseiller et accompagner efficacement et en toute sécurité leurs partenaires et clients.
Plus largement, le règlement « MiCA (Markets in Crypto-Assets) », initié par l'Union Européenne, va venir renforcer ce cadre réglementaire avec la délivrance d'un passeport européen permettant aux entreprises cryptos régulées d'opérer sur l’ensemble du territoire européen.
Il s’agit donc d’un véritable tournant pour l’ensemble de la crypto-sphère, qui sort petit à petit de sa coquille spéculative pour proposer une nouvelle vision financière, régulée, performante et pleine d’opportunités.
Gilles GENEST
J3G Patrimoine
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L’égalité homme/femme est une nouvelle fois mise à mal. Comme d’habitude, devrait-on dire avec une certaine lassitude. Le constat est flagrant : 95 % des emplois d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) sont occupés par la gent féminine. Or, le projet de fusion avec le métier d’AED (Assistant d’éducation) ne passe pas. Il est synonyme de plus grande précarité à venir pour les « oubliées » de l’Education nationale. D’où le mouvement protestataire vécu ce jour devant la DSDEN…
AUXERRE : Le regard un peu perdu dans le vide malgré le cadre verdoyant du décor, elles discutent sans relâche de la situation. Un drapeau syndical à la main – les multiples couleurs de ces bannières reconnaissables parmi mille flottent au vent -, elles sont une majorité de femmes à s’être réunies là, dans le petit parc attenant à l’imposant édifice qui en arrière-fond accueille les services départementaux de la direction de l’Education nationale.
Les visages sont moroses. La cigarette électronique vissée au coin des lèvres, on refait le monde en souhaitant qu’il devienne meilleur. Aïe ! On sent poindre du désespoir, de la crainte manifeste envers l’avenir, de la fatigue et des doutes. De la colère, aussi. Contre un projet de fusion incompréhensible de tous, voulu par le gouvernement dont elles ne veulent pas : ce regroupement entre les AED et les AESH. Pour ne faire plus qu’un seul et unique service, plus exploitable, moins souple, et nettement moins avantageux à tous les niveaux pour les premières de cordée qui en subiraient désormais les frais !
Dénoncer les conditions de travail précaires de femmes méritantes…
Profitant de l’ombrage naturel des arbres, aux côtés des représentants syndicaux (FNEC-FP, FO, CGT éduc’action, FSU, SUD éducation, Action et Démocratie de l’Yonne…) venus les soutenir, ces femmes attendent tout en discutant de leurs problèmes et en prenant leur mal en patience l’heure « h » de ce rendez-vous fixé avec l’inspecteur d’Académie.
Celui-ci est prévu à 16 heures. Encore cent-vingt longues minutes à patienter ! A deviser, debout à la fraîcheur bienveillante des branches, sur cet acte II de l’école inclusive que les syndicats conspuent. Un drôle d’accueil, tout de même !
Un rassemblement ayant pour objectif de dénoncer les conditions de travail des plus précaires parmi les précaires de ces catégories professionnelles qui exercent dans l’Education nationale : ces fameux AESH, ces personnes qui accompagnent au quotidien les élèves en situation de handicap. Plus qu’un métier, un sacerdoce et une belle preuve d’amour envers autrui…
AESH/AED : les « cocus » de service dans les revalorisations ?
Indispensables dans l’exercice de leur fonction, ces professionnelles ne sont pourtant toujours pas reconnues par l’institution pédagogique. Payées, bien en-deçà des huit cents euros mensuels, elles n’ont toujours pas obtenu le moindre statut officiel, devenant de fait une partie intégrante de la Fonction publique. Un signe de reconnaissance, non ? Et pour ne rien arranger, elles touchent un salaire misérable à la Cosette et aucune augmentation en perspective pour ces personnes dévouées qui aident les enfants invalides dans leur scolarité. Sic !
De leur côté, les AED (Assistant d’éducation), non rien à leur envier, côté revalorisation. Eux aussi, sont les « cocus » de service dans l’histoire. Le saint des saints des « vrais oubliés » de cette grande famille polymorphe de l’Education nationale qui se sent déjà trahie à moult occasions par son ministère…
Une perte du pouvoir d’achat de 16 %, seulement 1,5 % de hausse des salaires !
Partout en France, des rassemblements ont eu lieu ce jour pour dénoncer cet état de fait innommable pour celles et ceux qui en doivent en subir les conséquences. Et ce n’est pas le « minuscule » petit pourcentage et demi d’augmentation dévoilé hier soir par le gouvernement en matière de revalorisation salariale qui semble changer la donne dans la lutte menée par l’intersyndicale.
« Du pur mépris, lâche un Philippe WANTE, délégué départemental de la FSU 89, révolté, avec une inflation estimée à plus de 5 % et des produits de première nécessité qui dépassent les 15 %, on est très loin de ce qu’il faudrait en matière de hausse des salaires ! Le calcul est simple : c’est 16 % de perte de pouvoir d’achat pour les Français ! ».
En rencontrant l’inspecteur d’académie afin de pouvoir échanger avec lui, le souhait du leader syndical est de lui faire prendre conscience de la réalité précise de la situation. Etre bénéficiaire d’un AESH est un droit de scolarité fondamental pour les élèves en situation de handicap et leur famille. Ne serait-ce que dans le département de l’Yonne, ce sont six cents personnes qui sont concernées par ce métier, aujourd’hui en très grand danger de mort.
Veut-on reconnaître enfin à sa juste valeur le travail de ces personnes exerçant pour le compte de l’Education nationale ? Une interrogation que l’on est en droit de se poser, à l’heure où la méritocratie dans la Fonction publique refait surface...
Thierry BRET
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Il les collectionne, le jeune peintre en bâtiment de CHEVANNES ! Décidément, sa période astrologique doit être orientée vers le beau fixe, façon ciel bleu azuréen, pour le jeune entrepreneur de l’Yonne. Il s’était vu décerner le titre de « Maître Artisan » il y a quelques jours par le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat Jean-Pierre RICHARD. Le voici, tout surpris, qui reçoit la médaille d’honneur du Sénat qu’il devra ajouter à sa panoplie !
APPOIGNY : Il y a des périodes comme cela de l’existence où les bonnes choses peuvent aussi s’accumuler ! Le jeune peintre en bâtiment de CHEVANNES, Dimitri MORIN, déjà auréolé d’une belle récompense la semaine dernière, avec le titre de « Maître Artisan » pour son entreprise « Le Bon Rouleau 89 », s’est vu remettre des mains de la sénatrice Dominique VERIEN, la médaille du Sénat, à l’issue de l’assemblée générale de la CAPEB de l’Yonne, samedi en milieu de journée.
Une pluie de distinctions qui semble quelque peu surprendre le jeune homme, placé sous le feu des projecteurs en un laps de temps record. A quand la remise de la prochaine breloque ?
Thierry BRET
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La CA de l’Auxerrois choisit SUEZ comme délégataire de sa stratégie « aquatique » : clair comme de l’eau de roche !
juin 08, 2023S’il y avait un chiffre à retenir à l’issue de la décision prise par les élus de l’Auxerrois le 25 mai dernier, ce serait celui-là ! 140. C’est en million d’euros le montant de l’enveloppe budgétaire qui sera investie au cours de ces vingt prochaines années par la Communauté d’Agglomération et le délégataire pour la construction de deux unités de traitement, la rénovation de 140 kilomètres de réseau ou encore l’installation de 35 000 compteurs de nouvelle génération. Quant au partenaire retenu pour mener à bien ces missions, l’Auxerrois a finalement opté pour SUEZ…
AUXERRE : Ils étaient deux opérateurs en lice sur la grille de départ pour espérer enlever le marché. Celui-ci n’était pas n’importe lequel, par ailleurs ! Puisqu’il s’agissait du renouvellement de la délégation du service public (DSP) d’eau potable et d’assainissement de la communauté de l’Auxerrois. Un sérieux dossier pour les deux protagonistes qui avaient postulé à cet appel d’offres. Ils étaient donc les seuls à y prétendre. Avec d’un côté, SUEZ. De l’autre, VEOLIA.
Deux poids lourds de la gestion de l’eau dans l’Hexagone qui se retrouvaient en concurrence frontale pour l’attribution définitive de ce dossier. Or, le suspense aura tourné court lors de la dernière séance communautaire accueillie à Champs-sur-Yonne. La préférence de l’exécutif communautaire revenant à SUEZ ; c’est donc ce mastodonte de la gestion de l’eau qui empochait la mise dans cette partie où chacun avait au préalable fourbi ses armes et ses arguments !
Un contrat de vingt ans pour la distribution, de cinq ans pour l’assainissement…
Hormis les voix discordantes de quelques représentants de l’opposition – dans la pure logique des choses lorsque l’on est dans la minorité ! -, les élus de la CA ont choisi ce nouveau contrat, celui-ci devant courir sur deux décennies ou presque. Car dans les faits, le nouvel accord qui deviendra effectif d’ici peu, c’est-à-dire à partir du 01er juillet 2023, se décompose de la manière suivante : cinq ans pour le volet assainissement, mais vingt ans pour la distribution d’eau potable.
Pourquoi avoir choisi le long terme dans l’approche méthodique de ce dossier ? C’est simple ! Les élus communautaires favorables à ce dispositif se sont positionnés sur la sécurisation et la gestion optimale des ressources en eau potable au cours de ces vingt prochaines années. Une raison à cela : le risque de ruptures d’approvisionnement qui devrait aller crescendo dans les années qui viennent dans l’Hexagone, confronté à de récurrentes périodes de sécheresse, imputable à la mutation climatique.
Concrètement, et c’est cela qui a conforté leurs choix, les élus de l’Auxerrois majoritaires ont joué la carte de la distribution d’une eau potable de qualité – elle est même définie de « premium » - qui soit en permanence disponible quel que soient les problématiques observées au niveau du climat et de ses incidences.
Des travaux à la pelle pour améliorer l’accès à l’eau potable…
Dans un premier temps, débuteront d’importants travaux. Ceux qui concernent la sécurisation des ressources et des réseaux de distribution plutôt vieillissants, c’est-à-dire des chantiers qui seront engagés dès 2025.
Une nécessaire intervention sur le terrain qui est évaluée à 140 millions d’euros, somme investie au cours des deux prochaines décennies par l’Auxerrois et SUEZ.
S’il faudra patienter encore deux années avant d’observer le premier coup de pelleteuse en 2025, les travaux se termineraient dès l’année suivante. Trois principales zones de captage sont ciblées : la Plaine du Saulce à Escolives-Sainte-Camille, les Boisseaux à Monéteau et la Plaine des Isles, répartie entre Monéteau et Auxerre. Y seront érigées deux unités de traitement. Elles permettront d’éliminer les micropolluants tels les pesticides et les résidus médicamenteux – bof, on trouve même cela dans l’eau ! – grâce à des filtres à pression performants. Coût de l’investissement : 18 millions d’euros.
Il est à signaler que les actions menées depuis le début des années 2000 sur la préservation de la ressource dans ces périmètres de captage se poursuivront à l’avenir, en étant amplifiées à partir de nouvelles mesures.
Renouveler chaque année 1 % du réseau de distribution…
Quant au réseau d’acheminement de l’eau potable, il va subir également un sérieux lifting ! Aussi, les tuyaux qui amènent l’eau jusqu’au robinet vont être améliorés. Objectif : il faut optimiser leur rendement et le passer ainsi de 75 % à l’heure actuelle à 85 % dès 2031.
Précision intéressante de Crescent MARAULT, président-maire de la Communauté de l’Auxerrois : « Chaque année, nous allons renouveler 1 % de notre réseau de distribution d’eau, explique-t-il, alors que la moyenne nationale se situe à 0,58 %... ».
Une opération qui représente un investissement de 80 millions d’euros sur les vingt prochaines années. Soit 4 millions d’euros de travaux annuels.
Dans le chapitre des autres réalisations connexes qui sont envisagées afin que ce maillage communautaire fonctionne à la perfection, citons la création d’interconnexions des systèmes de distribution entre Saint-Bris-le-Vineux, Vincelles et Vincelottes, mais aussi entre les réservoirs du haut de Saint-Georges-sur-Baulche et la station météo ainsi qu’entre le réservoir de Chevannes et celui de Vallan.
Tout ceci étant prévu sur 2024. Connecter ces réseaux séparés au réseau principal est la priorité de cette démarche pratico-pratique, afin de garantir la distribution d’une eau « premium » à tous les habitants de l’agglomération. Sur ce point précis, le coût de la manœuvre s’élèvera à 1,3 million d’euros.
Enfin, et pour être tout à fait complet sur le sujet, les ouvrages de stockage se verront gratifier d’une enveloppe de 5 millions d’euros leur permettant d’être réhabilités et adaptés, avec comme conséquence le doublement de leur capacité en 2026. Ce sera le cas, notamment pour le réservoir de Chantemerle.
Une hausse de 6 euros par mois et par famille à partir de 2027…
In fine, quelles seront les conséquences de tous ces aménagements pour le consommateur au bout du robinet ?
La première d’entre elles concerne la pose de compteurs de nouvelle génération. 35 000 de ces appareils seront installés d’ici à la fin 2025. Les habitants de l’Auxerrois bénéficieront donc d’un service d’eau qui sera connecté grâce à un système de « télérelève ». Mais, de quoi parle-t-on, précisément ?
Ce dispositif permettra de recevoir une facturation au réel de l’eau consommée. Exit l’époque hasardeuse et parfois confuse de l’estimation ! Le déploiement de ce nouveau mode de consommation débutera d’ici quelques jours, dès le mois de juillet prochain. Une offre de service nécessitant un investissement de cinq millions d’euros. Autre avantage de ce principe présenté comme vertueux : la détection des fuites en temps réel. Ces fameuses fuites dont il va falloir éradiquer les effets au vu de leurs pertes considérables et coûteuses !
Parallèlement, une Maison de l’Eau sera construite à Auxerre en complément de l’accueil habituel réservé aux clients et des accueils temporaires dans les mairies et les maisons France Services, lors des périodes de facturation. On y trouvera une kyrielle d’informations sur le développement des projets, les investissements en cours et à venir, mais aussi des indicateurs propres à l’amélioration de la qualité.
Reste à poser la question qui brûle toutes les lèvres à la lecture de ce dispositif fortement « aquatique » sur l’Auxerrois : le prix du mètre cube d’eau par mois !
Celui-ci évoluera évidemment à la hausse à partir de 2027 pour 73 % des ménages mais d’une manière très modérée, de l’ordre de six euros par mois et par famille. Ce chiffre est calculé sur la base d’une consommation annuelle de 62 m3, ce qui représente la consommation moyenne de trois quarts des ménages de l’Auxerrois.
Bref, au vu des investissements nécessaires qui garantissent le maintien de la qualité premium et à sa pérennité dans le temps, cette hausse de la tarification semble parfaitement abordable et maîtrisable pour les familles…
Thierry BRET
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