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Le compte est bon ou presque ! A l’arrondi près. Puisque le montant de la coquette somme inscrit sur le fac-similé du chèque grandeur nature remis par la préfecture de l’Yonne à l’agglomération de Monéteau s’élève à 190 404 euros. Un subside des plus sympathiques qui ressemble à s’y méprendre aux gains générés par l’Euro Millions ! Mais, ici, pas de jeux de hasard mais bel et bien la volonté de l’Etat de soutenir via le Fonds vert les initiatives d’une commune désireuse de réhabiliter son groupe scolaire…

 

MONETEAU: Eclatant le sourire radieux de l’édile de la commune périphérique de l’Auxerrois, le temps de la pose photo ! On peut le comprendre au vu de la somme qui est mentionnée sur le fac-similé d’un chèque remis en main propre à Arminda GUIBLAIN par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, tout aussi rayonnant à l’idée de décerner le premier Fonds vert sur sa zone de prédilection.

Excusez du peu : mais recevoir de la part de l’Etat une subvention de plus de 190 000 euros ne peut que provoquer satisfaction et contentement auprès des élus locaux ! Surtout quand on sait que l’affectation de ladite enveloppe budgétaire sera fléchée vers les travaux de rénovation d’un établissement pédagogique du cru, à savoir le groupe scolaire Jean-Jacques ROUSSEAU.

Suite à un audit énergétique global réalisé sur l’ensemble des bâtiments de ce site scolaire, il a été révélé que les édifices ne pouvaient plus rester en l’état, car particulièrement énergivores. De ce fait, la municipalité a déposé un dossier de candidature auprès des services de l’Etat, espérant ainsi décrocher le pompon et obtenir ainsi quelque chose – une manne financière quasi providentielle - dans le cadre du Fonds vert.

Un dispositif initié par la première des ministres, Elisabeth BORNE, en avril dernier dont Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, surveille la moindre des applications.

 

Près de 6 000 dossiers déjà déposés à la fin mars…

 

Doté de deux milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets – c’est-à-dire au plus près du terrain et de la proximité -, le Fonds vert n’a d’autre objectif que d’accélérer la transition écologique dans les territoires en finançant des projets portés par des collectivités territoriales ainsi que leurs partenaires publics et privés sur un certain nombre de domaines : la performance énergétique, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.

 

 

Au plan hexagonal, ce Fonds vert suscite une large adhésion des collectivités. Fin mars, ce sont près de 6 000 dossiers (5 948 exactement) qui avaient été déposés auprès des services préfectoraux pour un montant d’aide demandé de 2 160 M d’euros. Des dossiers se rapportant prioritairement à la rénovation de bâtiment, à la modernisation de l’éclairage public ou à la renaturation des villes.

 

Une somme destinée à la rénovation du groupe scolaire…

 

Localement, Pascal JAN avait confirmé en apposant sa griffe au bas du dossier de candidature de Monéteau le 05 mai dernier que tous les critères d’obtention étaient retenus. Il ne restait plus au haut fonctionnaire qu’à débloquer les fonds et à remettre de manière symbolique ce chèque de taille XXL à l’équipe municipale de la commune.

Dans l’absolu, cette somme permettra la réalisation de différents travaux au sein du groupe scolaire au patronyme du célèbre philosophe : l’isolation par l’extérieur des murs, le changement des baies vitrées d’entrées par des portes vitrées double vitrage, la mise en place d’une VMC simple flux, le remplacement des volets roulants et des visiophones, le redimensionnement et son remplacement de la chaudière gaz originelle par une pompe à chaleur air/eau.

 

Thierry BRET

 

 


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Exigeant. Voire qualifié par certains des observateurs de « défavorable ». Tel aura été le contexte économique ayant bercé les activités des milieux bancaires en 2022 dans l’Hexagone. Un contexte où nul n’a pu se soustraire, y compris au plan régional, où l’envolée inexorable de l’inflation a laissé de sérieuses traces dans les comportements consuméristes tous secteurs confondus. Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a fait part de ses ressentis en préambule de la présentation annuelle des résultats de l’établissement mutualiste…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aime se confronter à cette typologie d’exercice, le président du COS de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Un rendez-vous collectif où il prend un malin plaisir à discuter avec la presse afin de donner son point de vue, sans arrière-pensée, sur une actualité économique et sociétale qui, à dire vrai, au-delà de sa richesse ne manque pas ni de piquant. Ni d’imprévus !

Tout en laissant libre cours à l’échange constructif, en appui de moult questions posées par les représentants de la presse régionale. Dont ses acteurs n’hésitent pas à multiplier les kilomètres depuis la Franche-Comté voisine ou la Bourgogne septentrionale afin de ne pas perdre une miette, même minuscule, de cette rencontre annuelle, où se décortique avec minutie comme un savoureux homard agrémenté de sa mayonnaise faite maison, le moindre élément informatif !

Bon, c’est sûr ! Les journalistes qui côtoient le personnage depuis sa prise de fonction officielle, datant du 30 avril 2019, savent pertinemment que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de Bourgogne Franche-Comté n’est jamais avare en la matière, côté arguments et explications de texte. Alors quand il commence à poser les jalons initiaux de ce que sera cette antépénultième conférence de presse à laquelle il participe aux côtés du président du Directoire Jérôme BALLET, on sait de quoi il en retourne !

 

Un exercice de style savamment maîtrisé pour évoquer les résultats…

 

Membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance du groupe BPCE – organe décisionnel commun à la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire et NATIXIS -, Eric FOUGERE est un habitué aguerri de ces rendez-vous oratoires servant à faire toute la lumière sur la stratégie de l’entreprise. Elles sont cordiales, polies, courtoises, pédagogiques, lissées. Mais, ici, on fait fi de la polémique et de l’attaque frontale envers des représentants entrepreneuriaux de la dynamique régionale dont notre territoire ne pourrait évidemment se passer. Qu’il s’agisse des particuliers, des entreprises et des collectivités.

Parfois, l’humour n’est jamais très éloigné des propos entendus. Surtout quand on sollicite le binôme de cette grande maison très prisée des épargnants qui autrefois faisait référence à l’un des animaux qui s’épanouit dans nos sous-bois – le fameux écureuil – réputé économe en « noisettes » !

A la sempiternelle question, pourquoi les Français pensent que les banquiers ne prêtent jamais d’argent quand on en a besoin, le tandem de répondre que les offres de prêts sont bel et bien là, pléthoriques, sur les différents marchés mais qu’a contrario, les demandes ne sont plus aussi soutenues qu’auparavant…la crise de confiance et la crise économique sont passées par là.

Un item taillé sur mesure pour le directeur financier du groupe viticole LATOUR implanté à Beaune – l’un des plus grands domaines de Bourgogne avec ses cinquante hectares -, qui est également membre du Directoire de la fameuse maison.

Somme toute, quoi de plus logique pour Eric FOUGERE d’aborder cette conférence de presse devant dévoiler les bilans et perspectives de l’établissement financier aux termes de l’exercice 2022 en évoquant le niveau d’inflation actuel qui bouleverse bon nombre de paramètres.

 

Des ambitions volontaristes de conquête en 2023 à l’identique de 2022…

 

« On ne connaissait pas, depuis si longtemps, la présence d’un niveau aussi élevé d’inflation, devait-il souligner, C'est un contexte sociétal où on a eu aussi des tensions sur les matières premières, les approvisionnements, la facture énergétique. Une problématique de poids qui n’aura pas manqué d’impacter une banque comme la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté, qui dispose d'un réseau de 182 agences. Mais, ce contexte inflationniste a aussi touché les clients... ».

Pourtant, la Caisse d’Epargne BFC tel le roseau de la célèbre fable a su plier avec efficience pour faire le dos rond au plus fort de la crise (on pense immédiatement à celle de la COVID) en attendant la sortie de cette période trouble, sans avoir à subir les aléas de la cassure définitive. Bien au contraire !

« D’un point de vue financier, nous sommes solides, renchérit le président du COS, nous avons conforté notre capacité à prêter et celle à pouvoir financer des projets. D’ailleurs, n’avons-nous pas réalisé notre plus gros volume de prêts immobiliers en Bourgogne-Franche-Comté, soit un peu plus d'1,7 milliard d’euros ! ».

Alors, frileuses les banques régionales en matière de crédits immobiliers ? Que nenni !

« C'est vrai qu'il y a les paroles, ajoute Eric FOUGERE, mais il y a aussi les actes ! Nous, même si on a réalisé notre plus grosse année de crédits immobiliers en 2022, nous conservons toutes nos ambitions pour faire de même en 2023 ! ».

Des propos qui confirment que la Caisse d’Epargne BFC a donc rendu une brillante copie à l’issue de l’année écoulée.

« C’est un exercice solide, insiste Eric FOUGERE, il traduit nos ambitions vis-à-vis de l’économie régionale et montre notre volonté d’être la banque de référence en faveur de l’attractivité de notre territoire ».

Une posture qu’endosse volontiers l’établissement dans son rôle d’acteur complet de vecteur dynamique du territoire. « On l’a montré en 2022, on va continuer à le montrer en 2023 dans ce contexte plus que défavorable ! ».

 

Le kafkaïen équilibre entre les ressources et les crédits à distribuer…

 

Quant à la hausse rapide des taux d’intérêts, Eric FOUGERE, en bon analyste financier qu’il est, veille au grain.

« Je ne parle pas d’une hausse importante des taux d'intérêt, parce que je fais la distinction entre la valeur absolue du taux d'intérêt et la rapidité avec laquelle on est arrivé à ce niveau-là. Ce qui est plus difficile à gérer en termes de transition, c'est le fait de passer de 0,5 à 3 % en un an. C'est ça, la difficulté pour nous…parce qu’il faut bien savoir que c'est avec les dépôts qu'on fait des crédits. Des crédits à taux fixe, principalement des crédits immobiliers. Or, dans une activité comme la nôtre, ces crédits à taux fixe sur l'immobilier sont bas. C’est ce qu'on a connu ces dernières années et sur de longues périodes, avec un financement qui provient de ressources que représentent les dépôts de nos clients effectués sur des livrets. Mais, du fait de l’inflation, ces mêmes livrets voient leur taux de rémunération monter rapidement. C’est donc ce décalage-là, entre une ressource qui coûte cher et des crédits qui ont été fait à des taux pas chers, où se créé une perturbation dans la rentabilité des banques… ».

Une situation durable ou très provisoire dans le temps ? Le président du COS estime que ce contexte si particulier ne durera pas.

« Cela ne doit pas nous faire dévier de notre cap, affirme-t-il. Mais, cette perturbation va tout de même nous accompagner au cours de ces prochains mois… ».

Il en faut tout de même plus pour que la stratégie du groupe bancaire soit mise à mal. Les responsables de la Caisse d’Epargne ont décidé en toute connaissance de cause de maintenir le cap en 2023, sans en dévier la trajectoire du moindre degré malgré cet afflux de vents contraires, considérant que la situation actuelle correspond à un épiphénomène violent.

Or, devenir la banque de référence de l’économie régionale reste un credo à appliquer au quotidien pour les collaborateurs du groupe. Un leitmotiv qui pourrait presque s’inscrire en lettres d’or sur le fronton des 182 agences d’un établissement qui annonce ne vouloir fermer aucune de ses vitrines commerciales et qui déroule un vaste programme de rénovation de 5 millions d’euros annuels concernant certaines d’entre elles au cours de ces prochaines semaines. Pas de doute : la Caisse d’Epargne ne connaît pas la crise et le fait savoir autant dans ses paroles que dans ses actes !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Œuvre d’art évoquant l’esprit très alambiqué de son créateur ? Pièce de collection unique en son genre devant être au centre de tous les regards lors d’un prochain vernissage, qui serait agrémenté de quelques amuse-bouche et d’un verre de Chablis en guise de convivialité ? Que nenni ! L’objet de toutes les convoitises du jour n’est autre que la réalisation d’un prodige de l’installation thermique, Nathan DE MONGE DE FRANEAU. Celui-ci concourrait pour décrocher un sésame à l’épreuve de « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Résultat : il a décroché deux médailles d’or qui l’envoient en finale nationale !

 

AUXERRE : Il faut bien s’imprégner de cette réalisation. Si elle s’apparente quelque peu, du fait de sa qualité de finition à une œuvre artistique, à la façon d’un créatif débridé de l’art contemporain en pleine exaltation, il n’en est rien. Les puristes du BTP auront reconnu et de loin le montage réussi et bien ciselé d’une installation thermique factice, ayant servi de support à la notation d’un jury lors de l’une des énièmes épreuves, inhérentes aux différentes variantes du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France ».

Un concours qui ne se cantonne pas uniquement aux métiers traditionnels de l’artisanat (esthétique, coiffure, boulangerie, boucherie…) et qui sait faire des immersions parfois spectaculaires et visuelles comme avec le fruit de ce travail dans le monde du bâtiment et des travaux publics.

L’épreuve du MAF installateur thermique – une filière professionnelle en pleine expansion au vu des nouvelles contraintes énergétiques dans les logements – ne réunissait in fine que deux valeureux candidats à Auxerre, au CFA Bâtiment, pour les sélections départementales et régionales. Mais, ces deux-là étaient au top niveau côté maîtrise de leurs sujets !

 

 

Un duo prometteur en termes de médailles…

 

En alternance chez SANYTHERMIC, le jeune Nathan DE MONGE DE FRANEAU a réussi un sacré coup en empochant l’or, tant au niveau départemental que régional. Deux belles breloques qui lui permettent de se qualifier pour la finale nationale de la discipline qui se déroulera à Nice à partir du 22 juin prochain.

Son dauphin, Lorenzo JAVORCEK n’a pas à rougir de sa prestation. Il glane l’or départemental et doit se contenter de l’argent pour le concours régional. Mais, il a reçu les félicitations de l’entreprise qui le forme : Christophe MERLIN.

Ce joli doublé a séduit Marc LABARDE, président départemental de la Société des Meilleurs Ouvriers de France, responsable départemental et régional du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » et Meilleur Ouvrier de France lui-même en conseil en solution énergétique. Avis partagé par Christian DUCHET, délégué général de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne et Gérald JAFFRE, directeur du CFA Bâtiment de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 

 


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Sa présence est un évènement. L’un de ces instants rares à biffer sur un agenda parce que la thématique du jour abordée lors d’une conférence débat mérite que l’on s’y intéresse de très près. Le mal-logement dans la France de 2023, évoqué sans tabou et dans sa froide réalité. Le vécu de 4,1 millions de personnes selon le récent rapport de la Fondation Abbé Pierre. Un chiffre qui fera réagir Bernard DEVERT, président-fondateur très investi de la structure « Habitat et Humanisme »…

 

AUXERRE : La France du logement va mal. Très mal, même pour celles et ceux de nos compatriotes qui souffrent dans leur chair et dans leur cœur d’une absence totale de logement personnel.

La récente livraison du très attendu rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre sur la question fait froid dans le dos. Ce sont à date plus de quatre millions de Français qui vivent dans la précarité immobilière la plus détestable. Un chiffre qui prend une considérable ampleur si l’on y ajoute les 12 millions de personnes touchées à des degrés divers par la crise du logement. Bref, la France, sixième puissance mondiale selon les spécialistes, place plus de 15 millions de ses habitants dans les affres de l’incertitude et de la paupérisation du fait de ce que l’on nomme d’ordinaire le mal-logement.

 

La politique du logement pointée du doigt par la Fondation Abbé Pierre…

 

Un mal qui ronge sournoisement les esprits. Surtout de celles et ceux qui en sont les victimes innocentes. Ces personnes qui auront à subir de plein fouet depuis 2020 une crise sanitaire mondiale, puis les effets retors de la crise énergétique imputable à la guerre en Ukraine. Le 28ème rapport de la Fondation Abbé Pierre arrive donc à point nommé pour tirer la sonnette d’alarme : il y a urgence à informer et à agir !

C’est le bien-fondé de l’association « Habitat et Humanisme » Son ADN, en quelque sorte. Une structure qui aime titiller les consciences, en essayant de faire bouger les lignes. De la pensée, certes, mais aussi dans l’action. Du spéculatif à l’opératif, en somme, il n’y a qu’un pas !

Aussi, à l’issue de son assemblée générale ordinaire – elle se déroulera ce mercredi 10 mai à partir de 17h30 dans l’une des salles de l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre -, se déroulera une conférence débat, dont le fil d’Ariane sera consacré au mal-logement. Un item où il y a beaucoup à dire – et surtout à faire ! –tant la politique du logement déclinée par le gouvernement dans ce début de second quinquennat, manque singulièrement de consistance.

Or, il semblerait, pour l’heure, que 2023 soit toujours dans la même veine et sans saveur appétissante au niveau de la politique du logement menée par l’équipe gouvernementale alors que l’année dernière le même rapport livré par la Fondation Abbé Pierre avait déjà ressorti plusieurs préconisations à suivre pour faire reculer ce fléau du mal-logement du paysage français. Des suggestions au nombre de six avaient été clairement formulées, pour mémoire : la généralisation de l’objectif « zéro personne sans domicile », produire 150 000 logements sociaux par an, encadrer les marchés immobiliers afin de diminuer les prix, l’éradication des passoires énergétiques en une décennie, résorber l’habitat indigne et, enfin, déclencher un choc de redistribution des logements.

 

 

Un homme de foi pour faire respecter l’un des droits essentiels : se loger !

 

Toutefois, l’Etat n’est pas indifférent à cette délicate problématique. Le Conseil national de la Refondation, organe apparu en novembre 2022, pourrait se charger de la mise en application et du suivi de ce dossier capital.

Président-fondateur de la structure associative, « Habitat et Humanisme », Bernard DEVERT fera le déplacement depuis la capitale des Gaules (Lyon) pour donner mercredi soir à Auxerre son analyse – on l’imagine pertinente - lors de ce plateau conférence où siègeront à ses côtés l’élue locale en charge de la santé, des affaires sanitaires et sociales, des solidarités, du handicap et des seniors, Maryline SAINT-ANTONIN. Un débat où prendront part deux représentants des services de l’Etat, Jean-Michel LOUYER et Jean-François SILVAN, de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP 89) et peut-être un représentant du Conseil départemental.

Prenant conscience des injustices liées au logement dans les années 1980, Bernard DEVERT – il a suivi en parallèle de son activité de placements immobiliers et de promotion immobilière un parcours théologique qui va aboutir à la prêtrise en 1987 ! -, a porté sur les fonts baptismaux « Habitat et Humanisme » en 1985, sur la base de deux principes : l’esprit d’entreprise à travers le génie immobilier et la soif de justice.

Dès l’origine, « Habitat et Humanisme » sera pensé, non comme une association caritative ordinaire mais comme une entreprise à caractère social, réconciliant l’économique et le social, l’humain et l’urbain. C’est en faisant appel à des investisseurs privés réunis en SCI que les premiers logements seront acquis, et c’est toujours cette même dynamique d’innovation et d’entrepreneuriat social qui caractérise le mouvement, trente années plus tard. Le président ne dit-il pas pour justifier cette création, la chose suivante : « La ville doit être traversée par la différence, et non se développer à partir de strates monolithiques. Et là où le vivre ensemble n’est pas perceptible, il y a injustice ; l’homogénéité de l’habitat concourt à la rigidité assassine des sociétés occidentales.»…

 

En savoir plus

Conférence débat « l’état du mal-logement dans la France de 2023 »

Organisée par « Habitat et Humanisme », à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre

A partir de 19 heures

Sur invitation.

 

Thierry BRET

 


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« Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette… ». Cette ritournelle inusable du regretté Yves MONTAND (1968) est devenue depuis ce mercredi le nouveau credo des Auxerroises et Auxerrois qui peuvent bénéficier désormais de vélos électriques mis à leur disposition, en libre-service, par la Communauté d’Agglomération. In fine, ce sont 320 cycles qui permettront aux usagers des 29 communes de l’Auxerrois de se mouvoir en toute liberté et en parfaite autonomie…

 

AUXERRE : Le concept est présenté comme une véritable première dans l’Hexagone ! De quoi parle-t-on précisément ? Primo, de pouvoir bénéficier de la première offre de cycles électriques proposés en libre-service. Secundo, et c’est là où se situe la subtilité hexagonale qui en fait un concept unique en son genre, de permettre à ses usagers d’emprunter en toute autonomie un vélo pour quelques minutes en usage partagé ou pour plusieurs mois en usage privé !

Du cousu main pour celles et ceux qui désirent troquer leur rustique SUV fonctionnant encore au diesel polluant afin de mieux se déplacer et relier les 29 communes de l’Agglomération, tout en savourant les joies de la mobilité douce sans trop se forcer physiquement…

 

Une offre de service opérationnelle depuis le 03 mai…

 

Lancé ce mercredi 03 mai, ce dispositif est le fruit d’une longue réflexion entre l’Agglomération de l’Auxerrois et la société « FIFTEEN », une entreprise française née de la fusion en 2021 de deux acteurs novateurs de la mobilité durable, SMOOVE et ZOOV, qui a pour objectif de généraliser le déploiement des meilleures offres de mobilité active sur les territoires en les faisant agir de manière transverse.

Son directeur général, Benoît YAMEUNDJEU, s’en explique : « Notre concept est pensé en intermodalité avec les autres systèmes de transports disponibles, comme ici à Auxerre, puisque le service sera accessible avec le pass mobilité « AuxR_M » du réseau de transport urbain ».

Une entreprise qui souhaite décloisonner également les services de vélos traditionnels (location longue durée, libre-service, touristiques…). « Notre but est d’optimiser les investissements de la collectivité et multiplier l’impact sur le report modal… ».

Depuis le 03 mai, ce sont donc 320 appareils électriques qui peuvent être loués par les habitants de l’agglomération auxerroise auprès de 43 stations réparties sur l’ensemble du territoire. L’offre de location se veut simple et se rapproche du modèle du Réseau Vélo Augmenté, développé initialement par « FIFTEEN ». Elle permet ainsi la location en courte ou longue durée, en libre-service, avec la même flotte de cycles électriques.

 

 

Des prix corrects pour une utilisation pouvant osciller de 45 minutes à 365 jours…

 

Naturellement, le service a été pensé pour satisfaire le plus grand nombre d’utilisateurs. Maniable, facile d’accès, ce vélo électrique est réactif via une application mobile qui permet de l’activer.

Quant aux 43 stations, elles ne doivent rien au hasard puisque placées à des endroits stratégiques d’interconnexions entre différents modes de transport. On en recense une bonne dizaine juste sur Auxerre intra-muros. Une présence en nombre qui reflète de l’intérêt porté par la collectivité à l’optimisation de cette mobilité douce et accessible à tous à l’avenir…

Quant au tarif, il reste acceptable. En courte durée, l’utilisateur du cycle devra s’acquitter de la somme d’1,50 euro pour bénéficier de 45 minutes de location ou d’un abonnement de cinq euros par mois s’il envisage plus de régularité dans son utilisation.

Précisons que ce même abonnement est proposé à 3 euros par mois pour toutes les personnes âgées de moins de 26 ans. Sont également concernées les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires CSS et les abonnés du réseau de bus Léo.

Le principe de location de longue durée suppose d’employer la même flotte de vélos : on récupère le cycle à l’une des stations, il est adressé ensuite au domicile de l’usager un chargeur et il suffira de ramener à la fin de la période de location (de un mois à un an) l’appareil dans une station. Coût de cette privatisation : trente euros par mois, 25 euros en cas de tarif réduit. Cerise sur le gâteau : le premier trajet en le précisant lors de la prise en main de l’appareil est offert !

L’inauguration officielle est d’ores et déjà programmée le mercredi 10 mai, en présence des autorités locales et de la direction générale de la société FIFTEEN dont le siège social se situe en proche périphérie de Lyon à Oullins.

Ce jour-là, il est prévu une prise de parole de Crescent MARAULT, président de la CAA et maire d’Auxerre. Ce dernier expliquera la stratégie globale à mettre en œuvre afin de favoriser l’essor des mobilités douces à l’échelle du territoire…

 

Thierry BRET

 

 


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