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André BEX (UIMM 89) : « Distribuer des aides pour compenser le pouvoir d’achat n’est la bonne solution… »
février 11, 2019Depuis la mi-novembre, les manifestations revendicatives des « Gilets jaunes » marquent les esprits. Ceux de nos concitoyens lambda qui suivent avec plus ou moins d’intérêt ce mouvement qui ne cesse de les questionner. Mais également parmi les décideurs de la sphère économique. Cette dernière en subit les désagréments collatéraux. Observateur attentif des soubresauts de l’actualité, le président de l’UIMM de l’Yonne (Union des industries des métiers de la métallurgie), André BEX, livre ses analyses lors d’un entretien…
AUXERRE : Commentant le bilan d’une année 2018 plus que contrastée à ses yeux, le président de la Chambre syndicale territoriale de la métallurgie de l’Yonne fait montre de lucidité.
« Je sais bien que l’Etat n’est pas une entreprise mais il devra faire lui aussi des économies qui devront se traduire par une baisse sensible des prélèvements… C’est ce qu’attendent les Français mais aussi les entreprises, notamment sur les impôts de production plus importants en France qu’ils le sont dans d’autres pays… ».
Pour le président André BEX, le poids de la fiscalité pèse sur la majeure partie de la population. « Nos dirigeants ont atteint l’extrême limite des prélèvements fiscaux supportables, explique-t-il, c’est le message qu’a voulu faire passer le mouvement des « Gilets jaunes » à la gouvernance depuis novembre ».
Pour autant, l’analyse de l’exercice écoulé ne se révèle pas aussi catastrophique que l’on aurait pu le penser. Même si l’économie a enregistré un net tassement en fin d’année, globalement, les entreprises auront généralement poursuivi leur croissance.
« Mais attention, prévient André BEX avec insistance, le chômage ne régresse pas aussi vite que nous l’avions espéré ! ».
La France est dans une situation incontrôlée…
Catégorique dans ses arguments, le représentant de l’UIMM ne croit pas à la distribution d’aides au revenu pour compenser la faiblesse du pouvoir d’achat. « On voit bien ce que cela a donné dans l’agriculture, lorsqu’une entreprise se réorganise, se restructure, qu’elle réalise des économies, ses prix baissent ou ses résultats s’améliorent. Aujourd’hui, la France est dans une situation incontrôlée. Cela est consécutif à la frustration et à l’exaspération de celles et ceux qui travaillent et qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts. A cela, il faut y ajouter le mécontentement des populations de province qui constatent avec amertume le recul, voire la disparition des services publics. Quid, également, du rôle des élus de terrain et des corps intermédiaires et de leurs affaiblissements ? Ils sont encore et toujours les collecteurs de la colère qu’ils savent canaliser et apaiser au travers de la négociation… ».
Quant à la transition énergétique, son application stratégique est devenue à bien des égards incompréhensible pour le président de l’UIMM départementale. « Tout ce qui a été présenté par le gouvernement à propos de ce dossier s’apparente à une forme de punition, où le pouvoir d’achat des Français sera impacté. Cela, couplé à l’arrogance ressentie de certains de nos gouvernants, n’a fait qu’attiser une situation sociale déjà tendue… ».
Des réformes nécessaires pour apporter de la sérénité…
L’avenir, André BEX l’espère dans la pertinence, l’agilité, l’audace. « Il faut saisir toutes les opportunités qui se présentent à nous, déclare-t-il enthousiaste. Même si un amoncellement de nuages obscurcit le ciel de la conjoncture internationale en ce début d’année.
« Nous avons besoin de sérénité, de relations, de compréhension et de confiance pour pouvoir avancer. C’est indispensable face aux enjeux d’avenir de notre pays… ».
Les réformes envisagées par le gouvernement l’interpellent. De prime abord, celles qui concernent l’apprentissage et la formation continue.
« Espérons que ce chantier puisse combler les besoins en main d’œuvre qualifiée qui limitent encore la croissance de nos entreprises, ajoute-t-il, même si ces réformes seront applicatives dans le courant de l’année, je sais que le résultat ne sera pas immédiat. Nous avons accumulé beaucoup trop de retards. Toutefois, les Français semblent être enfin réconciliés avec les filières de l’industrie qui ont été délaissées, voire méprisées durant de longues années… ».
Quant aux réformes envisagées sur les dossiers des retraites et de l’assurance chômage, le responsable de l’UIMM aimerait qu’elles aboutissent dans un climat apaisé. Cependant, il croit que les négociations pourraient prendre plus de temps que celui prévu initialement.
Entre sagesse et optimisme, mais en conservant toute sa clairvoyance sur la conjoncture économique, André BEX espère une amélioration en 2019.
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La Cour des Comptes pointe les incohérences inégalitaires de notre société qui ne datent pas…d’hier !
février 11, 2019La vénérable institution vient de dénoncer les avantages considérables dont bénéficient les employés de grandes sociétés nationales. Cette découverte venant de la Cour des Comptes nous fait le même effet que si un savant, par exemple Hubert REEVES venait nous annoncer que « la Terre n’est pas au centre du système solaire mais seulement l’une des onze planètes qui gravitent autour du soleil ». Lorsque Copernic et Galilée ont annoncé urbi et orbi cet état de fait ; cela créa stupeur et tremblements en Occident. En 2019 ce n’est plus un scoop…
TRIBUNE : Ainsi en est-il de ce rapport sur les scandaleux privilèges des employés de ces grandes sociétés nationales. Déjà, en 1982, François de CLOSETS publia un ouvrage qui eut un retentissement considérable dans la société française : « Toujours plus ». Il dénonçait les injustices et le système des privilèges en France ainsi que le corporatisme qui minait notre société à l’époque. Ce sont les corporations qui ont la plus forte capacité de nuisance, qui s’assurent l’essentiel des avantages. Trente-six ans plus tard, la Cour des Comptes nous dit la même chose.
À l’époque où ce livre fut publié, François MITTERRAND venait d’être élu président de la République. Il qualifia l’ouvrage de « salutaire ». Quelle réforme décida-t-il de lancer pour corriger ces monstrueuses inégalités ? Aucune. Rappelons que le chef de file du Parti socialiste fut président de la République pendant quatorze ans d’affilée. On pourrait penser qu’il avait le temps de porter remède à cette tare de la société française qui se targue d’être une République et continue de reproduire les privilèges de l’Ancien Régime.
« S’il n’y avait pas de gouvernement, on rirait moins… »…
Comme Martin Luther King, certains Français en élisant François MITTERRAND sur un programme de l’Union de la Gauche ont fait un rêve. C’était bien un rêve. Trente-huit ans après la publication du livre « Toujours Plus » et cette élection qui chamboula la société française, celle-ci demeure toujours aussi inégalitaire.
Ainsi, nous avons eu cinq présidents de la République, trente-deux ministres de l’Economie et davantage encore de ministres du Travail. Et aujourd’hui, nous avons en prime « les Gilets jaunes » et le Grand Débat National avec peut-être un référendum à la clé. S’il était encore de ce monde, COLUCHE dirait : « c’est rigolo » et Pierre DESPROGES, grand humoriste également, nous aurait divertis par une formule résumant ce « Grand Débat ». On peut aussi faire appel à Chamfort qui a eu cette formule merveilleuse sous Louis XVI à l’époque où les prémisses de la Révolution grondaient dans le peuple de France tandis que la Cour dansait le menuet : « S’il n’y avait pas de gouvernement, on rirait moins…».
Et depuis l’ouvrage qualifié de salutaire par François MITTERRAND nous avons eu plus de trente gouvernements qui nous ont bien donné l’occasion de rire. L’ennui, c’est qu’un jour on finit par ne plus rire car les Français se lassent du formidable décalage entre le discours et la réalité.
On aimerait que la réalité dépasse la fiction…
Dans notre pays où l’on parle en permanence de République et où l’on applique si peu ses principes affichés sur le fronton de dizaines de milliers de bâtiments en France, il faut prendre le temps de relire les documents émis par toutes nos administrations : « Liberté Egalité, Fraternité ». On aimerait parfois que la réalité rejoigne la fiction.
Nous verrons ce qui se passera après le Grand Débat National qui doit bien faire rire nos voisins européens : « Si les Français n’existaient pas, on rirait moins… doivent-ils se dire.
« Lorsque les Gaulois se sont réunis pour débattre d’une question, ils considèrent l’avoir résolue… écrivait Jules CESAR il y a deux mille ans. Et quelle différence y a-t-il entre les scandaleux travers inégalitaires de notre société, dénoncés et décrits avec précision dans l’ouvrage de François de CLOSETS, datant de 1982 et la France actuelle ? Aucune !
Est-ce donc avec un Grand Débat National que nous allons mettre un terme aux formidables inégalités qui minent la société française et que tout le monde connaît ? Posez-vous intérieurement la question avant d’y répondre…
Emmanuel RACINE
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Tribunal de commerce : la priorité sera donnée à la prévention en 2019 pour éviter le pire…
février 09, 2019Plus de 426 entreprises commerciales nouvelles ont été enregistrées et immatriculées au cours de l’année 2018. Une note d’optimisme, saluée par le président de la vénérable institution, Pascal BAILLY. Pourtant, ce chiffre ne peut faire oublier les 134 audiences qui se sont déroulées au tribunal de commerce auxerrois. Et malheureusement, les mêmes causes qui ont produit des effets similaires au niveau des entreprises en défaillance. Dont 75 d’entre elles ont dû jeter l’éponge et mettre la clé sous le paillasson…
AUXERRE : Pédagogue, le président du Tribunal de Commerce souhaite l’être davantage. En y associant son équipe dont les deux nouveaux représentants qui viennent d’incorporer l’organisme. Afin d’empêcher que de pareilles mésaventures ne surviennent dans la sphère entrepreneuriale du landerneau auxerrois.
Chaque année, lors des audiences officielles, sont prononcées des décisions irrévocables par ces exégètes du droit et de la règlementation. Celles-ci conduisent le plus souvent vers des redressements judiciaires (au nombre de 38 dossiers pour l’année 2018 dont 50 % se sont vus convertis en liquidation judiciaire). Un préalable qui aura concerné 75 entreprises au terme de l’exercice en cours.
Pourtant, le chiffre correspond à une activité relativement stable si on le compare aux années antérieures. La prise de ces décisions avait fait l’objet en amont de vingt-deux audiences de procédure collective
Malheureusement, pour ces 75 chefs d’entreprise qui ont dû tirer un trait définitif sur leurs activités professionnelles, les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. Les liquidations sont encore trop souvent prononcées parfois même sans passer par un redressement judiciaire.
« La genèse de ces décisions s’explique, précise Pascal BAILLY, ces entreprises qui sont pour la plupart de plus en plus jeunes, avec deux à trois années seulement d’ancienneté, manquent singulièrement d’anticipation sur leur mode de fonctionnement. Leurs difficultés sont imputables à une stratégie commerciale pas assez approfondie, le plus souvent associée à un défaut de communication, voire parfois de formation… ».
Bref, un abîme qui ne peut se résoudre de manière positive si la faiblesse du capital initial génère en sus des problèmes de trésorerie à la moindre baisse d’activité ou si la société affronte une crise de confiance même passagère.
« A ceci, ajoute le président de l’instance juridique, il est nécessaire de prendre en compte les aléas de l’existence : les divorces, les séparations, les accidents de la vie. Enfin, la pérennité d’une entreprise englobe les aspects conjoncturels. Ainsi, des difficultés de recrutement du personnel imputent la saine gestion de l’entreprise. Quant à l’omnipotence des sites de ventes en ligne, nul ne peut les ignorer au plan comptable lorsque l’on se destine à la gestion d’une entité commerciale… ».
Un rôle préventif lors des difficultés de gestion administrative…
De bon conseil, le Tribunal de Commerce agit bien en amont des décisions irrévocables. « On constate toujours de réelles difficultés administratives dans les sociétés, renchérit le président, or, le tribunal peut intervenir avant que ne se produise l’irréparable. Le nombre de mandat ad hoc ne cesse d’ailleurs de progresser puisqu’il double quasiment chaque année. Toutefois, et j’insiste sur ce point, pour pouvoir agir en parfaite connaissance du dossier, le Tribunal a besoin de s’appuyer sur des indicateurs précis, des signaux tangibles pour vérifier la bonne santé d’une entreprise. Dont, naturellement, le dépôt des comptes… ».
2019 : prévention et augmentation des magistrats en ligne de mire…
L’année judiciaire qui débute devrait se conformer à celle qui vient de s’achever. En ce sens, le président BAILLY ne donne qu’un seul mot d’ordre : la prévention.
« Nous allons poursuivre et accentuer une démarche proactive en matière de prévention au service des entreprises. Cela induira en parallèle un travail continuel de valorisation de notre instance. L’objectif stratégique à obtenir auprès de la chancellerie sera la création de quatre nouveaux postes de magistrats. Ce qui devrait nous permettre de bénéficier à terme d’une organisation plus fluide dans les roulements d’audience et dans le développement du préventif auprès des entrepreneurs… ».
Pascal BAILLY devait conclure cet entretien en rappelant qu’une nouvelle directive européenne, transposée en droit national sur l’obligation qui est faite depuis août 2017 à l’ensemble des personnes morales immatriculées au registre du commerce et des sociétés, l’obligation de déclarer sur le registre des bénéficiaires effectifs, le ou les bénéficiaires.
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Jean-Christophe LAGARDE (UDI) : « L’Europe est dans l’impérieux besoin de devenir utile… »
février 08, 2019Le chef de file national du parti des démocrates et des indépendants n’en démord pas. L’institution européenne ne protège pas assez les entrepreneurs français de la concurrence déloyale. A l’intérieur en faisant référence aux travailleurs détachés dont la présence inonde des secteurs cruciaux de l’économie comme le bâtiment ou les transports. Ni à l’extérieur puisque l’abondance de produits américains et chinois sur le marché impacte les marchés sans que les normes soient identiques. Pire : la France rajoute des couches normatives là où il n’y en aurait pas besoin….
AUXERRE : Désormais, en matière de sémantique, les consommateurs français devront réviser leur latin avant de faire leurs courses. Une récente décision européenne oblige en effet les producteurs de légumineuses et de fruits à spécifier sur leurs étals la provenance de leurs produits.
Non pas, au plan de la localisation géographique, preuve de leur traçabilité mais bel et bien au niveau de la catégorie scientifique de l’article mis en vente. Ainsi, les variétés de salades et de tomates arboreront leur désignation latine !
Le texte officiel de cette subtilité linguistique émane de l’Union européenne.
« Une décision, parfaitement inutile, ironise le leader national de l’UDI, Jean-Christophe LAGARDE.
Tête de liste de l’Union des démocrates et des indépendants, le député de la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis livre ses orientations à quelques mois de l’échéance.
La sécurité est l’un de ses chevaux de bataille. « Créons un FBI européen, précise-t-il, et dotons de plus de moyens humains et financiers FRONTEX, le système de gardes-frontières de l’Europe afin de maîtriser la politique d’immigration… ».
L’homme politique n’en omet pas moins d’évoquer l’avenir de nos industries. « L’intelligence artificielle a un rôle à jouer pour renforcer notre présence dans ce domaine. Il n’y a pas que la Chine ou les Etats-Unis qui doivent posséder le monopole en la matière ; la France doit intervenir sur ce sujet essentiel mais avec la complémentarité des autres pays européens… ».
Une complémentarité qui existe déjà et fait cruellement défaut à la France.
« Je trouve insensé de ne pas utiliser davantage les crédits européens dans l’Hexagone alors que bon nombre de nos partenaires de l’Union y accèdent à profusion… ».
Il n’y a pas d’Europe sans agriculture…
Pan de l’activité économique capital à ses yeux, Jean-Christophe LAGARDE fait plusieurs propositions. Il souhaite récupérer les trois milliards d’euros initialement versés aux Britanniques en cas de BREXIT pour les attribuer au budget de la Politique Agricole Commune (PAC). Si la sortie du glyphosate et du cuivre devient une nécessité environnementale, a contrario, il faut aider les agriculteurs à changer de méthode de production.
« L’avenir du monde agricole passe par l’avènement d’exploitations à taille humaine et raisonnable, concède-t-il, en d’autres termes, il est indispensable de privilégier le modèle français ! Cela passe par un plafonnement des aides à 100 000 euros, voire 80 000 euros, pour financer les vraies exploitations ; et non les « usines ». Enfin, et pour simplifier les démarches administratives, il faut préconiser la mise en place de contrats pluriannuels de cinq à six années. C’est devenu tellement compliqué que de nombreux agriculteurs ont recours dorénavant à des prestataires externes. Concrètement, si le professionnel doit investir, changer de méthode ou de produits, les règles ne changent pas durant cette période. Ce qui offre à l’agriculteur de réaliser des économies de paperasses supplémentaires… ».
En revanche, le responsable de l’UDI n’a pas caché son inquiétude pour le monde viticole.
« Le marché souffre actuellement du fait du BREXIT. Les Britanniques disposent aujourd’hui de stocks importants. Cela risque d’être catastrophique une fois que la Grande-Bretagne sera sortie de l’Union européenne… ».
Avant de sortir de l’Europe, s’inspirer du modèle britannique…
Evoquant la ruralité, la pensée de Jean-Christophe LAGARDE se rapproche de celle du chef de l’Etat : « il faut miser sur les métropoles qui sont des « premiers de cordée ». Mais, il ne faut surtout pas oublier les suivants ! Autrement dit, les métropoles doivent servir à l’ensemble du territoire. Pour ce faire, il ne faut pas fermer tous les services publics et surtout s’assurer qu’il y ait une meilleure redistribution des métropoles à la ruralité… ».
En guise de conclusion à cet entretien, le patron de l’UDI décrochera quelques flèches en direction de personnalités comme Marine Le PEN, Jean-Luc MELENCHON ou encore Nicolas DIUPONT-AIGNANT.
« Ils veulent que la France se désengage de l’Europe en ayant applaudi par exemple ce qu’ont décidé les Italiens et leur nouveau gouvernement. Mais, avec objectivité, il est important de regarder la situation délétère économique de la Grande-Bretagne. Et je rappelle que les Britanniques ne sont même pas encore partis ! ».
Une petite pichenette en direction de ces autres ténors de la politique avec une dose d’humour à l’anglaise…
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Projet : des élèves de Saint-Joseph-la-Salle vont vivre une expérience pédagogique unique au cœur du milieu industriel…
février 07, 2019L’initiative fera parler d’elle, assurément. Dès que la cible d’accueil, une structure issue du milieu industriel se prêtant au jeu, aura été clairement identifiée par le concepteur de ce projet. Mais, immerger une semaine durant et dans le cadre d’une découverte réelle de la vie active au plus près des cadres et salariés, de jeunes lycéens fréquentant la classe de seconde correspond à un concept détonant et visionnaire pour le directeur du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, Marc BESANCENEZ…
AUXERRE : Serait-ce la résultante de sa propre expérience vécue par le passé que le directeur du groupe scolaire privé auxerrois souhaite mettre en exergue avec ce projet ? Toujours est-il que Marc BESANCENEZ travaille à fond à l’heure actuelle sur la mise en place d’une immersion de ses élèves, ceux de classes de seconde, dans la sphère industrielle.
L’idée ne manque ni d’originalité ni de pertinence. Il s’agira de proposer, dans un delta de cinq jours, un emploi du temps élaboré autour du cursus scolaire en corrélation directe avec les besoins réels d’une entreprise.
Des cours seraient assurés par l’encadrement et les dirigeants de l’entreprise d’accueil avec la complicité pédagogique des équipes enseignantes.
Pour l’heure, Marc BESANCENEZ n’a pas encore sélectionné la société industrielle de l’Auxerrois qui se prêterait à cette expérience totalement nouvelle dans l’Yonne.
« L’idéal, précise le directeur du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, serait une structure suffisamment importante dans son mode opérationnel qui puisse balayer les sujets éclectiques dont nous voulons aborder la présentation : l’innovation, la production, le marketing, l’export, le juridique, l’humain et la communication. L’objectif étant pour ces jeunes gens de classes de seconde de se forger une idée concrète de ce qu’est une entreprise et comment elle opère dans son environnement… ».
Afin d’optimiser cette initiative qui pourrait s’appliquer dès cette année 2019, Marc BESANCENEZ désire limiter le nombre d’élèves à une vingtaine de jeunes gens. Pour respecter la fluidité des cours et faciliter l’intégration des lycéens au plus près des arcanes du milieu professionnel. Reste maintenant à trouver l’entreprise industrielle prête à relever le challenge…
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